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Haim Goel: Ce que l’on savait de longue date, pressenti derrière le masque et dès l’élection du Monsieur à la démarche “d’élégant” aux grandes jambes “américaines”. Mais c’est fou comme derrière les apparences il y a toujours ce je ne sais quoi qui vous trahit d’emblée. L’homme ment mais son corps en la somme de bien des détails réunis le trahit toujours. C’est le cas d’Obama et de son fox-terrier Kerry qui sont , c’est évident pro-palestiniens malgré tous leurs efforts pour ne pas le dire! Ouf, quel job épuisant!

By 19 septembre 2014septembre 20th, 2014Etz Be Tzion

Kerry et Obama : résolument « pro-palestiniens »

Posted On 10 mai 2014

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Plus aucune ambiguité n’est possible. Kerry et Obama sont résolument du côté des factions « palestiniennes ».

Quand bien même Mahmoud Abbas a décidé de se rapprocher du Hamas et n’a cessé de montrer en paroles et en actes qu’il n’entendait pas négocier quoi que ce soit et voulait seulement avancer en direction de ses espoirs de détruire Israël, Kerry et Obama font comme s’ils ne voyaient rien et n’entendaient rien.

Quelques jours après avoir accolé les mots Israël et apartheid, et avoir feint de s’offusquer qu’on puisse l’imaginer hostile à Israël en raison de cet accolement (qui pourrait songer que quelqu’un qui pense qu’Israël et apartheid vont de pair est hostile à Israël?), Kerry a envoyé un de ses émissaires (selon toute apparence Martin Indyk) parler à un journaliste du grand quotidien israélien Yediot Aharonot aux fins de stipuler les positions américaines, à savoir : l’échec des négociations est la faute de Netanyahou, Mahmoud Abbas est un homme de paix (Ismail Haniyeh n’est pas cité, mais c’est vraisemblablement un homme de paix aussi), l’obstacle essentiel a été les « implantations » israéliennes en « territoire palestinien », la demande d’Israël de se voir reconnu comme Etat juif est secondaire et presque superflue. Se trouvaient ajoutées des menaces : si Israël ne cède pas, a dit l’émissaire de Kerry, le risque de violence (ce qui semblait sous entendre une nouvelle intifada) n’est pas exclu. Se trouvait précisé aussi une détermination : un Etat palestinien verra le jour, a ajouté l’émissaire de Kerry, soit par voie diplomatique, soit d’une autre façon. La Maison Blanche n’a pas dit un mot de tout cela, ce qui équivaut à une approbation.

On peut s’attendre en ce contexte à ce que les efforts déployés pour déstabiliser Netanyahou redoublent d’intensité. On peut prévoir que si des violences survenaient, elles auraient l’appui tacite des Etats-Unis (!). On peut anticiper des manœuvres aux fins d’obtenir des mises en accusation d’Israël aux Nations Unies, aux fins de justifier, si possible, que les Etats Unis ne mettent pas leur veto au Conseil de Sécurité à la promulgation d’un Etat palestinien.

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On peut dire, par rapport à tout cela, que le gouvernement Netanyahou ne sera pas facile à déstabiliser, quels que soient les efforts déployés à cette fin. On peut ajouter que Mahmoud Abbas compte davantage sur des subterfuges diplomatiques internationaux que sur la violence, au vu du contexte régional de guerres civiles et d’effondrement du monde arabe. On peut préciser que la possibilité de justifier une absence de veto américain semble très difficile à envisager dès lors que l’opinion publique américaine est toujours très majoritairement favorable à Israël. Mais les intentions sont là. Elles n’ont jamais été aussi explicites.

Israël, je l’ai déjà écrit, doit compter sur le temps qui passe et qui réduit chaque jour un peu plus la marge de manœuvre de l’administration Obama : les élections de novembre prochain devraient faire passer les deux Chambres du Congrès aux mains des Républicains, ce qui, le cas échéant, fera passer Obama du statut de lame duck, canard boiteux, à celui de dead duck, canard mort.

Israël doit diversifier ses alliances, et c’est d’ailleurs déjà ce que fait Israël, en regardant du côté de la Russie et de la Chine. Israël doit s’attendre aussi à des jappements de roquets et à des menaces de l’Union Européenne (qui sait se montrer zélée lorsqu’il s’agit de seconder Obama et Kerry dans leur hostilité à Israël) : les dirigeants israéliens au pouvoir aujourd’hui savent que jappements et menaces resteront jappements et menaces, sans plus.

Comme l’a écrit récemment Caroline Glick, Israël doit préserver ses amitiés au sein du peuple américain, mais ne doit pas hésiter à défier la Maison Blanche quand c’est nécessaire, et c’est nécessaire au présent : Israël n’a pas pris position dans le dossier ukrainien, et c’est très bien ainsi, Israël n’a pas pris position dans les litiges qui opposent les Etats Unis à la Chine dans des dossiers tels que celui des îles Senkaku, et c’est, aussi, très bien ainsi. Israël est resté en retrait par rapport à la lamentable attitude d’apaisement américaine face à l’Iran, et c’est, encore une fois très bien ainsi : l’administration Obama a entériné sans le dire l’accès de l’Iran à l’arme nucléaire, Israël doit se réserver le droit de faire ce que le gouvernement israélien décidera de faire.

On peut espérer qu’un jour viendra où les Etats Unis se redresseront et redeviendront les Etats Unis, mais pour l’heure, les Etats Unis sont sous l’emprise de la doctrine Obama. Et c’est à la doctrine Obama qu’il faut réagir.

On doit aussi regarder en face le futur proche : sauf si le dossier Benghazi devient de plus en plus brûlant (ce qui n’est pas impossible), le prochain Président des Etats Unis risque fort d’être une femme appelée Hillary Clinton, et il est loin d’être certain qu’Hillary Clinton sera plus amicale envers Israël que Barack Obama.

Le candidat républicain, lui, sera très vraisemblablement un isolationniste, car, et ce sera l’un des effets délétères des années Obama et du défaitisme actif qui les a caractérisées, l’isolationnisme est très fortement installé dans l’opinion américaine.

Les pays qui ont été les alliés des Etats Unis vont devoir bien davantage compter sur leurs propres forces. Fort heureusement, Israël peut, et pourra toujours davantage, compter sur ses propres forces.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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