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Kerry, deux poids, deux mesures…

By 16 janvier 2014Etz Be Tzion

Le processus de paix de Kerry : deux poids, deux mesures

Posted On 16 jan 2014
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Kerry et le ministre de la défense israélien Yaalon – mai 2013

L’ Administration américaine a réagi très fermement et à la vitesse de l’éclair aux déclarations du Ministre de la Défense Moshe Ya’alon publiées par le quotidien israélien Yedioth Ahronot  :

“John Kerry – qui est venu nous voir plein de détermination et qui fait preuve d’une obsession incompréhensible et d’un sentiment messianique – n’a rien à m’apprendre sur le conflit avec les Palestiniens »

En réponse, les USA ont condamné les commentaires de Ya’alon comme « offensants et inappropriés ».

Alors que l’Administration américaine a réagi très rapidement aux « remarques », (selon moi justifiées, du Ministre israélien), elle continue à superbement ignorer les déclarations et manifestations inamicales et offensantes des « Palestiniens » et Arabes.

Des responsables « palestiniens », représentant de multiples organisations, y compris l’Autorité palestinienne, ne se sont pas privés de critiquer quotidiennement Kerry au cours de ces dernières semaines, sans que cela ne dérange le Département d’Etat américain.

Parmi les responsables “palestiniens” qui ont été extrêmement critiques sur le rôle de Kerry dans ces négociations de paix, nous pouvons citer Yasser Abed Rabbo, le Secrétaire général de l’OLP, et l’un des conseillers les plus proches de Mahmoud Abbas.

Le mois dernier, Rabbo a lancé une attaque virulente contre Kerry, dénonçant ses dernières propositions comme inacceptables :

« Kerry n’a pas le droit de décider où se situeront nos frontières. Si les USA le souhaitent, qu’ils donnent une partie de la Californie ou Washington à Israël. Le cadre de l’accord proposé par Kerry est très dangereux. »

Rabbo a aussi accusé Kerry de chercher à « apaiser Israël en se pliant à sa demande expansionniste dans la Vallée du Jourdain, sous le prétexte sécuritaire. Il veut acheter le silence d’Israël sur l’accord nucléaire avec l’Iran. »

Les Responsables « palestiniens » ont également divulgué des détails sur la dernière proposition de Kerry pour arriver à un accord de paix entre Israël et l’AP. Certains sont même allés plus loin et ont accusé Kerry d’être en faveur d’Israël, oeuvrant à « liquider » la cause palestinienne en extorquant les « Palestiniens ».

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Tayseer Khaled, membre du Comité de Direction de l’OLP avait accusé Kerry d’escroquer politiquement les « Palestiniens ». Ces allégations ont depuis été reprises par d’autres « Palestiniens ».

En outre, des manifestations anti-Kerry sont devenues un phénomène banal à Ramallah et dans différentes villes de Judée, de Samarie et de Gaza. Lors de ces protestations, Kerry est souvent désigné comme un pion entre les mains d’Israël.

Au cours d’une manifestation à Ramallah, les « Palestiniens » chantaient : « Oh Kerry, le lâche, vous n’êtes pas à votre place en « Palestine ».

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Ces « cris de cœur » pourtant si peu amicaux n’ont suscité aucune réaction de la part de l’Administration américaine, ni de Kerry, le principal concerné.

A Bethléem, il y a quelques semaines, les « Palestiniens » envahirent les rues pour protester contre la visite de Kerry. Et lors de la visite de Barack Obama dans cette ville, l’année dernière, les « Palestiniens » lancèrent des chaussures contre son portrait et brûlèrent sa photo.

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Là encore, silence total de la part de l’Administration américaine

Des manifestations anti-Kerry eurent également lieu en Egypte et en Jordanie, au cours desquelles son portrait fut brûlé et sa présence déclarée non grata.

 

Pourquoi alors, Kerry n’a-t-il jamais été offusqué par ces insultes et protestations arabes ?

Il a suffi d’une toute petite déclaration critique envers Kerry de la part d’un ministre israélien pour immédiatement plonger les relations entre Israël et l’Administration américaine dans l’ère glaciaire, alors que les multiples accusations, autrement plus offensantes, et les violentes manifestations de rue contre Obama et Kerry dans les territoires palestiniens et les capitales arabes sont complètement ignorées par Washington.

Rosaly :

la susceptibilité de Kerry varie-t-elle en fonction de la nationalité de ceux qui émettent des critiques ?
Si Kerry est vraiment concerné par le processus de paix, il doit également demander à l’AP et aux gouvernements arabes de baisser le ton et d’arrêter les incitations aux manifestations anti-américaines et contre sa personne. A moins, évidemment, que ces déclarations et protestations arabo-palestiniennes ne soient pas considérées comme des offenses.
Les Arabo-palestiniens peuvent cracher impunément sur Kerry, Obama, les USA, cela glisse par-dessus leurs épaules. Ce sont des victimes, soyons magnanimes, et puis ils aboient mais ne mordent pas. Par contre, la moindre critique d’un ministre israélien, même justifiée, est intolérable. Deux poids, deux mesures . Comme d’habitude quand il s’agit du conflit israélo-palestinien.

Source : “Kerry’s Peace Process Double Standards” by Khaled Abu Toameh – Gatestone Institute (traduit et adapté par Rosaly)

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info

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