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La shmirat halashon (la faculté de garder son langage) et le lashon hara (la mauvaise langue). Nous vous présentons une série d’études très profondes (deux livres que vous pouvez, DEVEZ acquérir en librairie…Références en fin d’article ) provenant du ‘Hafets ‘Haïm. Ces deux petits livres sont intitulés “Un jour, une hala’ha, l’étude des lois du langage”.

Il est un fait que la médisance et la calomnie provoquent des ravages parmi les pires qui soient parmi les croyants, comme elles peuvent en exercer au sein des familles et de la société elle-même, et y compris pour ceux qui utilisent la langue pour nuire à autrui et pour se mettre en valeur. Proverbes 18.21 “La mort et la vie sont au pouvoir de la langue ; Quiconque l’aime en mangera les fruits.”

Il y a une ignorance totale des lois spirituelles qui devraient régir notre langage et conditionner nos relations. Dans la Parole, le lashon hara est considéré comme un meurtre, et ce n’est pas anodin. Combien de fois des informations de “seconde main”, du “colportage”, c’est-à-dire absolument pas fiables bibliquement parlant, n’ont-elles pas causé la ruine de la réputation d’un tel ou d’un tel, quand ce n’est pas sa mort par désespoir dans certains cas ?

C’est d’ailleurs, de manière hypocritement cachée, le but poursuivi, car il faut éliminer celui qui gêne et comment le faire mieux que par la langue, en déformant la réalité par subjectivité, ou en répandant des informations obtenues à gauche et à droite auprès de mécontents, ceux-ci s’empressant toujours, s’ils ont un reproche à faire à quelqu’un, de ne pas aller le trouver pour lui en parler, mais préfèrent polluer d’autres avec leurs ragots ou leurs récriminations  ? Nous pouvons facilement imaginer ce genre de situations qui se produisent chaque jour et provoquent des ravages, car le but est bien entendu d’en entraîner d’autres derrière soi, pour se justifier, tout autant que pour écarter celui que l’on souille. Si le but était véritablement l’amour de la vérité,  et l’Amour tout court, on agirait bibliquement.

La Bible, que ce soit le Tana’h ou la Brit Ha’Hadasha, est pourtant pleine de commandements extrêmement clairs et précis, dans ce domaine, à commencer par les Dix Commandements : Exode 20 : 16 : “Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain“. Dans la Nouvelle Alliance, nous lisons les recommandations de Yeshoua, qui elles aussi, sont très claires : “Si ton frère a péché, va et reprends-le entre toi et lui seul. S’il t’écoute, tu as gagné ton frère. Mais, s’il ne t’écoute pas, prends avec toi une ou deux personnes, afin que toute l’affaire se règle sur la déclaration de deux ou de trois témoins. S’il refuse de les écouter, dis-le à l’Église; et s’il refuse aussi d’écouter l’Église, qu’il soit pour toi comme un païen et un publicain”. (Matth. 18 : 15 à 17).

Un puissant revivaliste américain du 19ème siècle, Charles Finney, a écrit qu’il se hâtait d’arriver dans la plupart des endroits où il était censé prêcher l’Evangile, afin d’être sur place avant que les plus affreux ragots le concernant soient répandus et afin que le Seigneur puisse attester à travers son ministère qu’il était bien Son serviteur, et sauver des âmes…

Les deux petits ouvrages écrits par le ‘Hafets ‘Haïm sur le sujet sont une mine extraordinaire de dévoilements de la sagesse divine. Lorsque nous les lisons, ils nous conduisent vers davantage d’amour, d’écoute de l’autre, de décentrage de nous-mêmes et nous aident à construire plutôt qu’à amener la mort au sein même du peuple de D.ieu. Y compris nous construire nous-mêmes ! Psaume 34 : 13 à 15 : “Quel est l’homme qui aime la vie, qui désire la prolonger pour jouir du bonheur ? Préserve ta langue du mal, et tes lèvres des paroles trompeuses ; éloigne-toi du mal, et fais le bien ; recherche et poursuis la paix”.

Bien entendu, certains diront encore que nous “judaïsons”. Eh bien, non, nous ne judaïsons pas ! Nous faisons partie du peuple hébreu, et nous n’allons pas le renier. Mais nous puisons aux sources de la Parole et aux sources des sages d’Israël qui ont reçu des segoulot (des remèdes, des trésors cachés) pour notre édification, lorsqu’ils sont bibliques. Pourquoi s’en priver ?

Par ailleurs je me permets (avec mon cher époux depuis longtemps) de recommander ces deux ouvrages de pensées quotidiennes, car je ressens que nous sommes arrivés aujourd’hui à une heure solennelle, où tout ce qui aura été fait dans les ténèbres va recevoir sa rétribution. D.ieu est un D.ieu d’amour et, s’Il nous interpelle, c’est par amour. Il ne veut pas que nous nous perdions.

Le ‘Hafets ‘Haïm signale que si même nous avons fait de grandes choses pour YHWH, si même nous avons obéi à la plupart de Ses commandements, si nous avons étudié Sa Parole avec zèle, si nous avons aidé les pauvres,… si nous n’obéissons pas aux lois du langage qui sont des lois d’AMOUR, tous nos mérites nous seront repris à l’heure du jugement et seront transmis à d’autres, probablement même à ceux que nous aurons jugés et détruits par nos paroles.

Qui sommes-nous en fait ? Sommes-nous véritablement des enfants de l’Eternel ou des enfants du diable ? A nous de nous questionner avant qu’il soit trop tard.

Soyez bénis, éclairés, fortifiés dans l’amour de la Vérité, et conduits à être courageusement de ceux qui bâtissent Son royaume.

Elishéva Goël, sous l’autorité des anciens.
Reproduction autorisée, avec mention de la source.

REFERENCES :’HAFETS  ‘HAIM, Un jour, une halakha – L’étude quotidienne des lois du langage ISBN: 2-9 14533-01-2

Se trouve en toutes librairies juives, y compris via INTERNET.

 

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