Le chef de la majorité républicaine, Kevin Mc Carthy, qui est actuellement en Israël avec 35 autres républicains, a déclaré à la presse israélienne : « Sachant ce que je sais à propos de l’accord, à la fin de la journée du vote, l’accord va être désapprouvé. » Le politicien a exprimé sa confiance lors d’une conférence de presse jeudi. Les membres de la délégation ont rencontré le Premier ministre et lui ont confirmé leur soutien.
Mc Carthy a rejeté l’argument selon lequel la levée des sanctions sur l’Iran est déjà un fait accompli en raison de l’empressement des autres pays concernés. « Si l’accord n’aboutit pas, il y aura toujours les sanctions américaines. Les pays devraient être en mesure alors de prendre une décision, ou ils choisissent de traiter avec l’économie iranienne ou de considérer la taille de l’économie américaine. Je suppose que la balance penchera plus du côté américain. »
Mc Carthy a accusé le président Obama d’étouffer le débat sur l’affaire. « Le président a toujours dit de ne pas critiquer les négociations tant que l’offre n’est pas conclu. Maintenant que l’affaire est faite, il proclame que le choix est soit l’accord, soit la guerre, mais personne ne croit que sa menace est réelle. »
Le site Politico rapporte que « près de 40 des 188 démocrates de la Chambre se sont prononcés en faveur de l’accord depuis qu’il a été annoncé le mois dernier, et 16 seulement des 44 sénateurs ont exprimé ouvertement leur appui. »
« Pire, les démocrates de la Chambre qui ont apporté un soutien à l’accord l’ont fait sans en connaître les contours et pourraient revenir sur leur engagement».
McCarthy a conclu : « Obama a besoin d’au moins 144 démocrates de la Chambre pour soutenir le veto présidentiel prévu par la législation contre l’accord, et il ne les a pas. »
Quant à l’ambassadeur américain en Israël, Dan Shapiro, il a reçu plusieurs lettres de menaces au cours de la semaine passée, en raison de l’offre de son pays à l’Iran, lui permettant de développer progressivement des armes nucléaires. Les lettres contenaient des menaces directes contre la vie de Shapiro, et son équipe de sécurité a reçu des instructions pour augmenter sa présence.
