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Accusée d’emploi fictif grâce à papa, la fille de Mélenchon perd son procès en diffamation / Dreuz

By 11 avril 2017Monde
PUBLIÉ PAR CHRISTIAN LARNET LE 10 AVRIL 2017

Maryline Mélenchon a assigné en justice Christian Schoettl, le maire de Janvry dans l’Essonne qui accuse Mélenchon d’avoir fourni des emplois fictifs à sa fille. La justice l’a déboutée et l’a condamnée à verser 1500 euros au maire.

Dans cette vidéo sur YouTube que les Mélenchon père et fille n’ont pas réussi à faire interdire (pour l’instant) Christian Schoettl explique que la fille a été pistonnée par le père pour décrocher un emploi – le même genre de délit qui a déclenché des enquêtes judiciaires contre François Fillon et la une de tous les journaux.

A juste raison, un de nos lecteurs disait récemment à ce sujet : « Nous assistons à une campagne électorale malsaine axée sur des manipulations psychologiques de masse perfides et déloyales. » Il aurait pu inclure les manipulations de l’acharnement judiciaire dont les juges ont été lancés comme des loups contre les deux candidats de droite.

« Aucune des accusations n’a pu être réfutée », précise Christian Schoettl, qui, après avoir gagné le procès, en remet une couche :

« il y a de merveilleux hasards qui font qu’une partie de sa [Maryline Mélenchon] carrière se soit passée soit au sein de la mairie dirigée par son compagnon, père de son enfant et depuis époux, et qu’au sein du Conseil général elle [Maryline Mélenchon] ait été embauchée au sein d’un service présidé par un élu front de gauche ?
[C’est] un vrai malaise car derrière la fille? C’est bien le père qui est à la manœuvre… »

Vendredi 7 avril, le Tribunal de grande instance de Paris a donc donné tort à Maryline Mélenchon.

Le 23 mars, elle réclamait au juge des référés qu’il ordonne le retrait de la vidéo où elle s’estimait diffamée, car l’élu de l’Essonne accuse la fille du candidat léniniste d’avoir bénéficié du piston de son père pour des emplois fictifs.

Christian Schoettl :

  • Maryline Mélenchon a décroché son premier job en 1998 à la mairie de Viry-Châtillon alors dirigée par Gabriel Amart, son compagnon, et surtout lieutenant de Jean-Luc Mélenchon.
  • En 2009, elle est recrutée par le département de l’Essonne, présidé par qui ? L’ami personnel de Mélenchon Michel Berson.

A l’audience, maître Daphné Bès de Berc, l’avocate de Christian Schoettl n’a pas fait dans la dentelle :

« La justice a été instrumentalisée dans le but de détourner l’attention des médias et des électeurs des questions que posent certains comportements passés de Jean-Luc Mélenchon.

[…]

L’action en diffamation engagée par la fille du candidat n’avait d’autre objet que d’allumer un contre-feu pour éviter à Mélenchon d’avoir à s’expliquer».

Aucun média n’en fait ses gros titres de la condamnation de Mélenchon fille, instrumentalisée par le vrai coupable, Mélenchon père.

Aucun journaliste n’a fait de gorges profondes dans les émissions grand public.

Aucun juge n’a été saisi, et aucune enquête n’a été diligentée contre Jean-Luc Mélenchon.

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La justice politique à deux vitesses de la République bananière de France est à l’œuvre : il ne faut pas tomber sur le mauvais tribunal.

En revanche, un juge a tout de même condamné la fille de celui que Schoettl qualifie de « vrai populiste non dénué de violence » à lui verser 1500 euros au titre des frais de justice.

Sur une note toute différente mais qui mérite mention, le maire Schoettl a déclaré :

« rafle du vel d’hiv, elle est ignare et bornée, Le Pen, une honte française ».

Merci monsieur le Maire !

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Christian Larnet pour Dreuz.info.

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