La belle affaire bien juteuse de la soi-disant « cause palestinienne » est-elle finie ? Il en a fallu du temps pour que l’U.E commande un rapport après s’être aperçu que plusieurs milliards d’€ avaient disparus, aujourd’hui le rapport rendu, l’U.E cessera les financements injustifiés. Elle devrait aussi enquêter sur les centaines de millions d’€ détournées par Abbas et ses collègues à des fins personnelles et sur plus de 100 terroristes millionnaires en € du Hamas à Gaza, et le vol de l’aide humanitaire aux gazaouis.
On savait depuis longtemps les terroristes et leurs familles rémunérés pour leurs actes sanglants, mais aujourd’hui, c’est un député du Hamas qui lève le voile sur le montant des sommes qui leur sont allouées. Alors que l’Autorité palestinienne a souvent été présentée comme une solution de rechange pacifique au Hamas par certains, un député du Hamas au Conseil législatif palestinien (CLP) a révélé à quel point l’Autorité palestinienne est impliquée dans le financement du terrorisme.
Délibérément ou naïvement, l’élu du Hamas, Yahi Mousa, a provoqué un bel embarras à Ramallah. Il a révélé des chiffres que l’Autorité palestinienne aurait préféré taire. Il a déclaré que le gouvernement de l’AP à Ramallah en Samarie a versé un montant total de 5 milliards de dollars en salaires au cours des huit dernières années. Mais c’est le détail des règlements qui en intéressera plus d’un.
Selon Mousa, le nombre de travailleurs enregistrés dans le secteur public au « bureau de l’emploi » s’élève à 175 000, mais le nombre total de personnes qui perçoivent un salaire et des allocations du gouvernement se chiffre à 200 000 !
Les 25 000 personnes supplémentaires sont inscrites sur la liste des bénéficiaires avec la mention « martyrs » – ce qui signifie « familles de terroristes arabes tués lors de leur engagement dans des attaques, blessés lors d’un conflit, prisonniers, terroristes emprisonnés, ainsi que « prisonniers libérés ». Musa a ajouté que selon les statistiques du ministère des Finances, chaque mois, un total de 160 à 170.000.000 dollars est versé en salaires.
Les détails fournis par cet élu du Hamas sont légion. Il a précisé par exemple, que le nombre de fonctionnaires dans le secteur public « civil » payés par le gouvernement de Ramallah atteint le nombre de 25 577 employés, tandis que les « travailleurs dans le domaine militaire » sont environ au nombre de 30 000. En outre, la moyenne mensuelle de salaire est de 750 $, un chiffre à peu près équivalent au salaire minimum en Israël.
En ce qui concerne Gaza, Mousa a indiqué que tous les mois, le gouvernement de l’AP à Ramallah, paie à ses travailleurs publics à Gaza un total de plus de 41 millions de dollars. Si les salaires des « martyrs, blessés, terroristes emprisonnés et prisonniers libérés » sont ajoutés, la somme atteint : 50 millions de dollars. Par conséquent, au regard de ce dernier chiffre, il devient clair que l’Autorité palestinienne paie environ 10 millions de dollars par mois de salaires à des familles de terroristes de Gaza, ou aux terroristes eux-mêmes.
Les statistiques apportent ainsi une preuve supplémentaire et enfin chiffrée : Non seulement le président de l’AP Mahmoud Abbas et ses organisations glorifient le terrorisme, mais ils prennent une part active dans le financement des attaques en récompensant ceux qui y prennent part ainsi que leurs proches.
Ces révélations interviennent à un moment de fortes tensions entre le Fatah d’Abbas avec le Hamas qui exige que les salaires de ses propres fonctionnaires publics à Gaza soit réglé par le gouvernement d’union formé par les factions, il y a environ un an. Une demande restée lettre morte à ce jour, alors que l’Autorité palestinienne continue à payer ses seuls fonctionnaires employés à Gaza. source
Le Hamas l’hôpital qui se fout de la charité
Les nouveaux millionnaires du Hamas
par Benjamin Fredj
Selon un vieil adage, durant les périodes de crises, les plus riches s’enrichissent, les autres s’appauvrissent. C’est aussi vrai dans la bande de Gaza.
Avec des opérations immobilières et le marché noir, les transactions réalisées par les dirigeants du Hamas ont atteint plusieurs dizaines de millions de dollars, alors que le reste de la population vit à près de 40% sous le seul de pauvreté et dans le chômage.
Le premier à s’être enrichi est très naturellement le leader du Hamas à Gaza et ancien premier ministre Ismail Hanyeh.
Avant 2006 et la prise de pouvoir du Hamas à Gaza, il n’était pas un leader de Premier plan.
La conquête du pouvoir lui a permis d’engranger à titre personnel une réelle fortune, un exploit pour un homme sorti d’une famille de réfugiés installés dans le camp d’al-Shati dans le nord de la bande de Gaza.
En 2010 déjà, le magazine égyptien Rose al-Youssef indiquait qu’Haniyeh avait déboursé 4 millions de dollars pour un terrain de 2500 mètres carrés à Rimal, un quartier riche, en bord de mer, de Gaza.
Depuis, il aurait acquis plusieurs maisons cossues, toutes au nom de ses enfants (il en a 13, ce qui laisse un peu de marge).
La pomme ne tombant jamais très loin de l’arbre, son fils a été arrêté par les égyptiens au point de passage de Rafah, porteur de plusieurs millions de dollars en liquide.
La fortune de Haniyeh, comme d’autres responsables du Hamas, est principalement issue des tunnels de contrebande : les apparatchiks du l’organisation islamiste prélèvent une « taxe » de 20 pour cent des profits générés par le passage et la revente des produits.
La contrebande du carburant permet ainsi à ceux qui en profitent de revendre l’essence huit fois plus chères que le prix d’achat, un carburant qui était fourni à prix subventionné par l’Égypte.
L’âge d’or des finances personnelles des dirigeants du Hamas a bien entendu été le règne de Mohamed Morsi et des Frères musulmans en Egypte, qui avaient ouvert la frontière égyptienne avec l’enclave.
A cette époque, les dirigeants de l’organisation affichaient leur train de vie de manière ostentatoire.
Le marché de l’immobilier de luxe a été tiré vers le haut en raison de la multiplication des acquisitions des dirigeants islamistes.
D’autres membres du Hamas à Gaza, prévoyants, ont préféré exfiltrer leur fortune nouvellement acquise, notamment en Egypte, sous la protection des Frères musulmans, ou investi dans des affaires avec des businessmen égyptiens.
En 2011, Ayman Taha, un des co-fondateurs du Hamas paie $ 700,000 une ville de luxe de 3 étages. Affichée, cette abondance a enflammé la colère des rues de Gaza, étranglées, elles, par les privations.
Selon le professeur Ahmed Karima d’Al-Azhar, un spécialiste égyptien du Hamas, l’organisation islamiste compterait désormais plus de 1200 millionnaires en dollars parmi ses cadres les plus importants.
Les dirigeants de l’extérieur ne sont pas en reste.
Ainsi, Khaled Meshaal, le chef du Bureau politique en exil en Syrie puis au Qatar, a eu le contrôle, selon un site économique jordanien, d’un « magot » de plus de 2,5 milliards de dollars, les actifs de son organisations issus des dons et d’investissements multiples.
Meshaal n’aurait jamais su séparer les actifs du Hamas de sa poche.
L’expulsion du Hamas de la Syrie il y a deux ans, alors que l’organisation avait des actifs à hauteur d’un demi-milliard de dollars dans le pays, a été le premier coup de semonce.
Dans les placements du Hamas il y a un maitre mot : le secret.
Les investissements sont réalisés par des sociétés écrans, en utilisant les familles et les prête-noms.
Pllusieurs entreprises de Khaled Meshaal au Qatar apparaissent enregistrées au nom de sa femme et de sa fille.
D’ailleurs, durant son itinéraire de Syrie au Qatar, 12 millions de dollars se sont volatilisés, officiellement volés. Même au sein du Hamas, nombreux sont ceux qui pensent que la poche de Meshaal s’est étoffée d’une somme équivalente.
Des sources fiables ont lié Meshaal, son fils et sa belle-fille à un prestigieux projet immobilier ( de plus de 27 000 mètres carrés au centre de Doha, liés à un centre commercial de 10 000 mètres carrés.
Selon un rapport de la Banque mondiale publié en Novembre 2013, Gaza est dans le monde arabe, l’avant dernière région la moins bien placé quant à son population sous le seuil de pauvreté. 11-11-2014
Résultat de l’Audit sur la corruption de l’Autorité palestinienne
En Décembre 2013, la Cour des comptes européenne a publié un rapport sur leur aide financière directe à l’Autorité palestinienne. Parmi les conclusions de l’audit (ils ont trouvé des milliards d’euros de soutien manquant ) , des milliers de travailleurs PA sont payés à ne rien faire .
Cette vérification a révélé que, dans la bande de Gaza un nombre considérable de fonctionnaires recevaient et reçoivent des salaires, en partie financés par Pegase DFS, car listés comme bénéficiaires par l’Autorité palestinienne, mais qui ne travaillent en raison de la situation politique à Gaza. Sur les 10 bénéficiaires de Gaza sélectionnés par l’audit pour des entrevues, trois ont indiqué qu’ils ne travaillaient pas, tandis que l’un était absent. Cet audit a également révélé que conformément à la réglementation de l’AP, paye des salaires à ses 90 membres de son personnel de la bande de Gaza, qui sont tous incapables de travailler. Ces résultats sont cohérents avec les estimations basées sur des entrevues faites et une évaluation de 2010 de Pegase contracté par la Commission européenne indiquant que 22% et 24% employés par les ministères de la Santé de l’AP et de l’éducation à Gaza ne travaillent pas.
La belle affaire bien juteuse de la soi-disant « cause palestinienne » est finie ! . Un diplomate européen a informé l’Autorité palestinienne dans une récemment que l’Europe ne serait pas en mesure de continuer à soutenir financièrement les salaires du personnel dans la bande de Gaza alors qu’ils ne travaillent pas réellement. Le diplomate, qui a préféré ne pas être nommé, a déclaré à un journal arabe local que «il est devenu extrêmement difficile pour l’UE de continuer à justifier de contribuer au paiement des salaires du personnel dans la bande de Gaza pour des « employés » qui n’ont pas travaillé depuis 2007 « .
Le diplomate a dit: «L’objectif de l’aide financière directe fournie par l’Union européenne à l’Autorité palestinienne est de leur permettre de fournir des services de base aux citoyens et leur permettre de pouvoir travailler. ..Dans l’absence de capacité a atteindre cet objectif nous avons dit à l’Autorité palestinienne que l’Union européenne ne sera pas en mesure de fournir un soutien pour payer les salaires de l’Autorité palestinienne à ceux qui ne travaillent pas. » « Nous ne pouvons pas défendre devant nos parlements, le paiement des salaires des employés qui ne travaillent pas « . Le diplomate a déclaré que le retour de milliers d’employés à Gaza dans leurs emplois dans les secteurs de l’éducation et de la santé pourrait être fait très rapidement, surtout à la lumière de la situation urgente à Gaza pour ces employés dans ces domaines. La solution à ce problème doit venir vite, dit-il.
Pourquoi a t-il fallu 16 mois pour que l’UE ait cette conversation avec l’AP ? Il est intéressant de noter que même après le dernier semblant d’unité entre le Hamas et le Fatah, les travailleurs du Fatah dans Gaza ne sont toujours pas retournés au travail, même dans la santé et l’éducation. Cela montre encore une fois que le Hamas se soucie beaucoup moins des Gazaouis que de ses propres désirs politiques.
Nous en parlions dés octobre 2013
Aide de l’U.Européenne à Abbas : 2 milliards d’€ disparus…
Adapté et résumé par la Rédaction Israël-flash source EOZ