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Bénédiction du Père, bénédiction des pères de H. Goël / Dernier extrait du livre : Quel était et quel est toujours ce nom ?

Quel était et quel est toujours ce nom ?

 

Le connais-tu, ami lecteur, ce nom ? Je te laisse ici un espace ……………………………… Considère ceci comme un exercice avant d’aller plus loin. Ecris toi-même et spontanément le nom que tu crois être le nom de l’Eternel. Bien, ceci étant fait, reprends ta lecture.

Comme la plupart des chrétiens, tu vas te rendre compte que, fort probablement, tu n’as pas trouvé ce nom.

Chers amis, si vous avez le privilège de lire la Bible en hébreu, et donc particulièrement l’Ancien Testament, vous réaliserez qu’en lieu et place du nom « D.ieu » vous trouvez un tétragramme. Prenons un exemple. Dans le chapitre 7, verset 4 du livre des Juges, il est dit en français : « D.ieu dit à Gédéon… », ce qui se traduit en hébreu phonétique par : « veomer [iod hé vav hé] el Gidon ». Traduction littérale : « et il dit (Iod Hé Vav Hé
) à Gédéon ». Vous avez compris comme moi que le nom de celui qui parle et que nous traduisons, fort mal d’ailleurs, en français, par D.ieu ou Yahvé ou Jehovah, c’est ce fameux « Iod Hé Vav Hé             ». C’est ce que les Juifs appellent le tétragramme.

Pour des raisons obscures, ce tétragramme qui est défini dans le judaïsme comme étant le nom de l’Eternel, le nom sacré, auquel Jésus fait référence dans le « Notre Père » et dont Jean nous rappelle l’existence dans la prière sacerdotale, ce tétragramme n’est plus prononcé ni dans les prières ni dans la lecture de la Thora à la synagogue. Et il est systématiquement remplacé par le nom « Seigneur » (Adonaï en hébreu).

 

Il serait sans doute intéressant d’étudier les raisons profondes pour lesquelles les rabbins ont décidé que le fameux tétragramme ne serait plus prononcé. L’explication la plus commune est la suivante : on ne le prononce plus parce qu’on ne connaît plus sa prononciation réelle.

J’ai, pour ma part, une autre opinion sur cette suspension de la prononciation du « Nom ». Mais cela nous entraînerait trop loin… J’ai néanmoins la conviction que la prononciation ineffable peut nous être rendue dans un réel moment d’adoration par le Rouah Hakodesh (l’Esprit Saint). J’ai vécu cette expérience, elle est réelle.

Pourquoi ces remarques autour du nom de l’Eternel, donc du nom du Père ? Nom duquel n’est pas exclu le nom de Jésus (au niveau de la racine du Iod Hé Vav Hé).

Parce que Jésus nous commande de prier comme ceci : « Que ton nom soit sanctifié ». C’est la première chose que Jésus nous recommande de faire lorsque nous prions : Sanctifier le nom du Père. Comment pouvons-nous sanctifier ce qui est saint ? C’est impossible. Mais il s’agit d’un mystère de la communion dans l’adoration entre l’homme et D.ieu. Il nous faut adorer, louer, louanger le nom de l’Eternel dans le lieu très saint. Ainsi, nous exaltons la sainteté. Nous ne sanctifions en rien le Nom mais il est sanctifié par notre adoration pure et exaltée (au sens le plus spirituel, bien sûr). Et D.ieu aime que Sa sainteté soit exaltée, car étant exaltée, elle se révèle d’autant plus.

Or, l’Eternel est bon et veut se révéler à ses créatures. C’est aussi l’admirable privilège des saints, des sanctifiés, d’avoir accès dans le Saint des Saints pour y adorer le nom de l’Eternel (le « Iod Hé Vav Hé »).

Nous n’avons plus besoin de grand sacrificateur dans le temple comme c’était le cas en Israël pour pénétrer dans le Saint des Saints. Car Yeshoua nous y a précédés et, sur la terre, le rideau du temple s’est déchiré en deux. Et chaque saint, en Yeshoua, et grâce à Yeshoua, a maintenant accès au Saint des Saints en esprit et en vérité.

Mais cela se passe dans l’adoration, et c’est le premier commandement que Jésus nous a laissé pour prier.

Troisième point, c’est-à-dire deuxième commandement de Jésus concernant la prière au début du « Notre Père » :

Relisons en Matthieu 6, verset 10. « Que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

Pour bien saisir la dimension essentielle de ce verset, rabattons-nous sur la section correspondante dans le « Kaddish » :

« Qu’il fasse advenir son royaume, qu’il fasse germer son salut, et qu’il rapproche l’arrivée de son Messie. »

Qu’est-ce que la venue du royaume de D.ieu et que signifie qu’Il rapproche l’arrivée de son Messie ? Pour nous, Juifs messianiques et chrétiens, la chose est claire : le Messie est déjà venu il y a deux mille ans, le bon berger, l’homme de douleur. Nous devons donc prier pour la deuxième venue du Messie, cavalier triomphant de l’Apocalypse ( Apocalypse 19/ 11 et suite) qui vient avec une verge de fer établir le royaume de D.ieu parmi les hommes. Et cela, c’est juste avant le départ du Millenium qui vient sous peu.

Voici donc les deux commandements essentiels qu’il nous faut respecter prioritairement en priant le Père :

  • Adorer l’Eternel avec la révélation profonde de son Nom, par le Saint-Esprit. Adorer en esprit et en vérité.
  • Prier de tout notre coeur pour le retour du Seigneur afin qu’Il établisse au nom du Père et avec l’assistance du Rouah Hakodesh le règne de D.ieu parmi les hommes à partir de Yeroushalaïm (Jérusalem), comme l’Ecriture nous l’enseigne abondamment. Dans la prière que Jésus nous a enseignée, tout le reste vient après.

Dans l’ordre :

  • notre subsistance quotidienne
  • le pardon de nos offenses, avec l’assurance que nous pardonnons aussi aux autres
  • la délivrance du Malin (le diable)
  • la pureté de nos coeurs, afin que nous ne soyons pas livrés à la tentation par l’Eternel Lui-même (Matthieu 6:13).

Notez, et ceci est un message pour les chrétiens de ce siècle, qu’il n’y a dans ces divers points aucune place pour ce que nous appelons nos programmes chrétiens et leur réussite.

 

Tous nos programmes devraient être soumis à une priorité absolue : le désir de voir le retour de Yeshoua. C’était le désir primordial de tous les apôtres de premier rang (Pierre…) et de tous les disciples au départ de l’Eglise.

Je suis toujours très attristé, lorsque prêchant ce message, je découvre l’embarras sur le visage de centaines et même de milliers de chrétiens, et celui de serviteurs de D.ieu. Car pour une immense majorité d’entre nous, nos ministères, nos églises, nos services quels qu’ils soient ont à nos yeux une importance majeure. Ces choses ont pris très souvent et insidieusement la place de la première des priorités, de la seule priorité : le retour du Seigneur, l’établissement de Son règne et de Sa volonté sur la terre.

L’Eglise Catholique Romaine, et ce n’est pas un hasard, a dans sa doctrine pendant des siècles donné la primauté aux oeuvres sur la foi….Et nous?

Il n’est pas étonnant que, sur ce chemin, elle (l’église de Rome) ait développé un état d’esprit par lequel un pape se déclare infaillible, donc égal à D.ieu. Lorsqu’à notre tour nous mettons nos programmes, nos églises, nos ministères, nos oeuvres, (que ce soit insidieux, inconscient ou – soi-disant – involontaire ne change rien à l’affaire), en priorité, en lieu et place du commandement solennel que Jésus nous a laissé de prier afin qu’Il revienne pour régner, nous prenons nous aussi la place de celui que nous appelons D.ieu.

 

A tous ceux qui ne connaissent pas encore Jésus-Christ, Yeshoua le Messie, comme Sauveur et Seigneur personnel, j’adresse ce message :

1) Il est écrit : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de D.ieu »  Romains ch.3 v. 23.

Cher ami, chère amie, selon ce que déclare l’Ecriture, l’état de tout être humain sur la terre s’accompagne de souillures, de péchés de toutes sortes. Faut-il faire le détail de ce triste état, alors que, par exemple, le journal ou la télévision nous déversent chaque jour des exemples de la dégradation humaine toujours pire aujourd’hui ?

Mais il est également écrit :

2) « Car D.ieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. » Jean 3:16.

Le but de notre Père céleste, créateur de l’univers et de ta vie, n’est nullement de te rejeter en enfer, lieu de ténèbres éternelles, mais de te réconcilier avec Lui. Mais notre Père est un D.ieu Saint et sans réconciliation avec cette sainteté, tu ne peux être réconcilié avec Son amour qui est réel, tangible et que tous  ceux qui l’ont expérimenté pourraient attester.

Comme tu l’as lu un peu plus haut, le Fils de D.ieu, Jésus offert pour ton salut, a fait expiation afin que tes péchés, tes fautes, quels qu’ils soient, soient lavés dans le sang précieux  qui a coulé pour toi à la croix de Golgotha, dans un acte d’amour parfait.

 

Si tu le souhaites, tu peux être sauvé maintenant, là où tu te trouves ou dans ta chambre que tu peux rejoindre. Agenouille-toi simplement et prie comme ceci : « Père céleste, je reconnais que je suis pécheur (pécheresse), et je t’en demande pardon. Je crois que ton Fils Jésus a accepté de mourir pour moi sur la croix afin que je sois purifié(e) et transformé(e) dans ma manière de vivre qui est mauvaise en bien des points. J’accepte Jésus-Christ comme mon Sauveur personnel. Au nom de Jésus, Père céleste, j’accepte ta royauté sur ma vie. Remplis-moi de ton Saint-Esprit et guide-moi vers une assemblée chrétienne ou messianique digne de ce nom. »

Si vous avez pris une décision et si Jésus est devenu votre Sauveur et votre Seigneur, nous serions heureux de le savoir.

merci de nous contacter  via l’adresse mail indiquée ici: etzbetzion@yahoo.fr

                

 

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