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« Faut plus être étonné de rien ! » un conducteur de bus témoigne, en exclusivité pour Dreuz.info

By 18 juillet 2020Le mot du jour
PUBLIÉ PAR DREUZ INFO LE 18 JUILLET 2020

Victimes de la barbarie rampante en France, le lynchage à mort du chauffeur de bus Philippe Monguillot, à Bayonne (59 ans) tué par Mohamed, mais aussi de la gendarme Mélanie Lemée (25 ans) tuée dans le Lot-et-Garonne par Yassine, mais également Thomas, poignardé par Rachid, et Caroline, agressée au couteau par un Libyen – pour ne prendre que les exemples les plus dramatiques de ces débuts de juillet – a fait réagir un conducteur de bus dans une grande ville de province.

Voici son témoignage.

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Il y a de quoi ne plus être étonné de rien. La France est un pays en jachère complète, à l’abandon total. La société française est en état de putréfaction. Et je suis bien placé pour le savoir !

Le métier que j’exerce pour nourrir ma famille est un formidable poste d’observation. Comme d’ailleurs tous les métiers de service de base au contact direct du client, donc loin, si loin des cénacles directionnels, «marketant» et communiquant en boucle entre eux… et pour eux.

La dérive des comportements est bien là, présente devant nous, active même, à chaque strate sociale, chacune l’extériorisant, en quelque sorte, à sa manière. Le niveau intellectuel ou la situation professionnelle ne doit pas faire illusion : à chaque étage de l’édifice social les esprits et l’intelligence sont lobotomisés par les miasmes médiatiques.

Le matérialisme sous sa face la plus visible, la «course au fric» (pour mieux profiter des soldes mais aussi des vacances, du resto, du cinéma…), rend les gens complètement dingues. On dirait parfois des hommes préhistoriques qui n’ont pas mangé depuis plusieurs jours…

Les gens étaient déjà méchants, sans s’en apercevoir, car influencés par les séries télévisées, ou même certains programmes «ludiques» filmés sur quelque terre exotique.

Mais au fil du temps, épuisés, fatigués et comme assommés par tant de mercantilisme, les gens s’énervent, deviennent agressifs. Passé un début marqué par une sorte de sidération, l’épisode du confinement a révélé l’état de santé mentale de la population vivant en France (et non pas seulement de celle d’origine française).

Attirés par les illusions diffusées dans leur pays par le Net ou la télévision, de plus en plus de pauvres hères débarquent clandestinement en France pendant que d’autres profitent des largesses si généreusement offertes par les «lois de la république». Celles-ci sont habilement contournées et bafouées, autant pas les associations, organismes institutionnels et autres «sociétés de pensée», que par les élus qui les entretiennent : la pérennité de leur situation en dépend (au détriment des contribuables).

Et puis, il y a les «nés ici qui ne sont pas d’ici». Les «Français de papier»… authentiques dégâts collatéraux de la politique dite du «regroupement familial». Ses incalculables conséquences, apparues successivement au fil du temps s’ajoutent et se juxtaposent, au détriment tant de la société française que de tous les «candidats à l’immigration» attirés par les mirages du matérialisme occidental.

Parallèlement, une génération (et même deux aujourd’hui, depuis le temps que cela dure) traîne dans les rues ; jeunes issus de familles modestes brisées par le chômage et déchirées par le divorce du fait de l’argent (d’où une instabilité tant matérielle qu’affective). N’ayant sans doute jamais ou très peu vu leur père aller travailler (et révoltés par les conséquences du libéralisme), ils n’ont jamais voulu y aller à leur tour. Mais aussi jeunes bourgeois «en rupture» avec le «système» (comme ils se plaisent à le dire) ou avec leur milieu familial au sein duquel, par-delà les dérives résultant de la course au paraître et l’éclatement des foyers, règnent les discours convenus sur la rupture, instrument du progrès et autres logorrhées du même tonneau sur la justice, l’écologie, le social, et le climat… Et puis, pour ces intermittents de tout acabit, c’est tellement facile d’aller «à la cloche» quand les parents assurent derrière !

Seulement, le monde est rude. Il fait peur… Il y a de la violence dans le monde… Alors on trouve un chien, pour se défendre, ou attaquer, puis deux. On rencontre d’autres marginaux. On se regroupe par affinités, on finit par former un clan. On s’installe devant ou dans les halls de gare ou autres lieux, tant que la police n’y vient pas. On se nourrit en passant à la fin des marchés, quand on n’a plus de thune pour acheter de quoi béqueter (le cannabis, ou plus si affinités, n’a jamais apaisé un estomac vide…).

Tous «ont la haine». De qui ? De quoi ? A peine sont-ils capables de le dire autrement qu’en enfilant les lieux communs dégoulinant des canaux médiatiques. Tous, pour manifester leurs ressentiments, cette haine qu’ils cultivent au fond d’eux-mêmes à l’encontre de la société, laquelle, soi-disant, leur doit des comptes. C’est pourquoi, par besoin de reconnaissance, pour montrer qu’ils existent, ils usent de provocation ; tiens, on va le «tester», celui-là.

«Celui-là» sera donc un clodo, un marginal (comme eux, mais isolé)… Ou quelqu’un d’autre, un «Français de souche», forcément seul (donc sans défense, ce qui en fait une proie facile pour des lâches). Un conducteur de bus, par exemple…

Assurant une mission de service public (comme on dit) celui-ci représente les pouvoirs publics, donc une forme d’autorité. Cette autorité perçue comme une offense à la liberté. La liberté comprise comme le droit absolu de faire tout et n’importe quoi, n’importe où, n’importe quand, n’importe comment.

Après tout, ces asociaux, dans un pays de liberté, dans le «Pays des Droits de l’Homme» (que le personnel politique, surtout celui se revendiquant «de gôche», n’appelle jamais la France mais «ce pays» ou, plutôt, «la République»), ils ont bien le droit de se déplacer, non ? Les autres (ça les regarde) paient leur ticket, mais eux ne sont pas obligés puisque pour eux le transport est un droit. Après tout, qu’est-ce que ça lui coûte, au conducteur ? Il est là pour conduire : «Tais-toi et roule !».

Son métier de conducteur-receveur (c’est ainsi qu’on l’appelle) consiste aussi à vérifier que les clients montant dans l’autobus possèdent bien un titre de transport et le valident ; il y a aujourd’hui bien longtemps que plus aucun ne se retourne pour rappeler les règles. Au respect de la fonction a succédé l’expression parfois violente d’une rébellion généralisée.

Il en va évidemment de même ces temps-ci pour le port du masque, pourtant obligatoire : tout le monde voit bien que la moitié des passagers le mettent une fois montés, quand d’autres se contentent de le placer sous le menton. Et il y a toujours les réfractaires à toute règle, ou tous ceux -pas forcément les mêmes- qui montent délibérément visage nu, exprès, pour voir comment va réagir le conducteur (ou la conductrice). Cela se voit dans leur regard.

Le provocateur patenté est prêt à l’affrontement. Pas l’autre, le conducteur, qui pour l’éviter, soucieux de travailler en paix et de rentrer chez lui indemne, regardera ailleurs.

C’est maladif chez lui : cet instable provoque sciemment pour déclencher une réaction. Il suscite délibérément le prétexte à un affrontement pour établir un rapport de force, un rapport de domination.

Il agit de préférence toujours en meute. Jamais seul. A moins de sentir la présence de semblables à proximité. En situation difficile pour lui, risquant de perdre la face (devant tout le quartier, suprême humiliation !), l’individu hurlera «nique ta mère !» en guise de signal de détresse lancé pour appeler du renfort. Vous savez, ce cri de ralliement bien connu parmi d’autres gentillesses du même genre, généralement situées au-dessous du niveau de la ceinture ! Il tentera même de faire croire auprès des «siens» que c’est lui qui est en difficulté, menacé, victime.

Alors, il arrive qu’excédé par les conditions dans lesquelles il assure son service (conditions météo, de circulation, incivilités dans le bus et en-dehors…), le conducteur de bus «pète un câble». C’est l’extrémité que redoutent tous ceux exerçant ce métier parce que c’est précisément celle qu’il faut éviter. Les conseils prodigués en interne par des gens visiblement pas concernés ne résolvent pas le problème. Certes, la pratique d’un sport ou d’un autre loisir permet de décompresser. Mais les aléas de la vie étant les mêmes pour tout le monde, heureux sont les professionnels qui vivent sans soucis de santé ou familiaux, ni sentimentaux ou matériels !

En réalité, il ne reste qu’un seul et unique moyen de s’en sortir : se taire pour ne pas tomber dans le piège. Or ce silence est perçu par l’adversaire comme un quitus : si le conducteur se tait, c’est qu’il n’a rien à dire. Ou bien qu’il a peur. De toute façon il a tort, parce qu’il est faible.

Voilà comment, méprisée, la grande majorité du peuple de France se laisse humilier.

Le drame qui s’est produit à Bayonne aurait fort bien pu arriver ailleurs.

Moult agressions comparables se sont déjà produites depuis tant d’années, sans mort d’homme comme celle-ci. Nombreux sont ses collègues dans la profession ayant été confrontés au moins une fois à pareille situation, et sont quotidiennement «testés»…

Nous venons surtout de passer un cap. La France vient de passer un cap.

Complètement désintégrée et livrée à la barbarie, la Nation française s’est littéralement «factionnée». Les beaux esprits (ceux des fameux «milieux autorisés» si chers à un humoriste disparu) nous vantent un «vivre ensemble» aussi farfelu que virtuel, à des années-lumière de la réalité d’une mosaïque où se juxtaposent clans, factions, ensembles et sous-ensembles s’alliant au gré des intérêts du moment. Si nécessaire à l’appel des médias.

Il n’y a plus de nation ni de peuple, de personnes vivant unies dans un cadre commun. Il n’y a plus que des groupes. Minoritaires, communautarisés, plus ou moins mafieux, en compétition entre eux pour un marché, un territoire, ils vivent chacun selon leurs codes. Ces codes qui finissent par primer sur la loi, laquelle, établie pour garantir ce qui est commun à tous, leur est extérieure, étrangère. Les codes du groupe permettent de prendre l’ascendant au moyen du nombre pour s’imposer par la peur. Et ça les bobos, ‘y connaissent pas ! Normal, ‘y vivent à l’écart, là-bas dans leurs beaux quartiers. Quand ils apprennent que cela existe, ils ne veulent ni voir ni entendre. Surtout pas : «c’est parce qu’il y a du racisme !».

Tous ces malfaiteurs constituent le prolétariat du mondialisme. Ces fantassins sont entretenus avec nos impôts par et pour le compte de la bourgeoisie mondialiste qui, en les exploitant, se bat pour se maintenir dans les bons réseaux, ceux qui confèrent place et visibilité.

Tous ces parasites qui pullulent dans les «cités» ou sur les places des centres-ville sont incapables de réaliser que leur force de nuisance est nécessaire à certaines castes politiques. Hélas pour elles, ces dernières se retrouvent dans la posture de l’apprenti sorcier : ce qu’elles ont créé leur échappe de plus en plus. Et il est déjà trop tard.

Déjà en 1986, après cinq ans de mythe-errant-disme (préparés par sept ans de «libéralisme avarié», tellement il était «avancé»), je clamais à qui voulait l’entendre que la France était devenue un pays en voie de tiers-mondisation. Elle semblait filer vers le Tiers-Monde, non pas tellement poussée par la promotion de l’universalisme néocolonial des «Droits de l’Homme» mais bel et bien en route pour en faire partie ! Nous y sommes en plein…

Depuis que, les médias «éduquent» ce qui fut appelé il y a peu encore «l’opinion publique» à coup de «pour mieux vous faire comprendre» et «voilà ce qu’il fallait retenir de l’actualité de ce jour», jamais nous n’aurons été entourés par autant de ces esclaves des forces maléfiques qui s’abattent sur eux sans qu’ils s’en aperçoivent.

Il en va de la liberté comme de la terre de France : le terrain perdu ne se regagne pas, sinon, au terme d’un effort de résistance exigeant d’immenses sacrifices au prix du sang et des larmes mais qu’un peuple préoccupé de jouissances n’est pas prêt à consentir.

Tandis que les déconstructeurs, à pied d’œuvre, s’attaquent aux poutres maîtresses, l’avenir de la France s’assombrit, dans tous les sens du terme.

En attendant, la guerre civile est latente. Par certains aspects, elle est même déjà commencée.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Pierre Buffière pour Dreuz.info. (Ce n’est pas son vrai nom, il a souhaité garder son anonymat, signe que la situation est explosive et dangereuse).

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