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Grossière ingérence de l’Union européenne dans le Goush Etzion

L’Union européenne poursuit sans vergogne sa politique d’ingérence dans la politique israélienne, notamment en finançant des projets dans les zones C de Judée-Samarie au profit de l’Autorité Palestinienne. Cette fois-ci, il s’agit d’une région jouxtant Jérusalem, le Goush Etzion.
L’Autorité Palestinienne y a lancé un projet agricole dans la région du Goush Etzion en s’installant sur des terres domaniales de l’Etat d’Israël, et a imposé des réalités sur le terrain en clôturant des terres et en y plantant des milliers d’arbres, sans ou oublier d’y faire flotter le drapeau bleu étoilé, celui du bailleur de fonds européen.
Le cynisme et l’hypocrisie de l’UE ont atteint leur comble lorsque suite à une saisine de la justice par le mouvement Regavim à laquelle s’est jointe le gouvernement israélien, Bruxelles a répondu qu’en vertu d’un accord signé entre Israël et la Commission européenne en 1980, elle bénéficierait d’une immunité diplomatique dans ces territoires et que dès lors, tout ce qu’elle y entreprend serait couvert par cette immunité. A l’écouter, son ingérence serait tout à fait légale et la requête de Regavim et du gouvernement irrecevable!
Or, depuis 1980, beaucoup de choses se sont passées dans le région, et notamment les accords d’Oslo, dont l’Union européenne est signataire, et qui stipulent noir sur blanc que l’Etat d’Israël est seul et unique responsable de ce qui se passe dans les zones C de Judée-Samarie: « L’Etat d’Israël détient la responsabilité et l’autorité administrative entières sur les terres des zones C de Judée-Samarie » précisent ces accords. On ne peut être plus précis.
L’avocat Avi Segal, qui représente Regavim rajoute un argument supplémentaire: « L’article 41 de la Convention de Vienne, sur lequel repose cet accord de 1980, précisait que quiconque jouit de droits ou d’immunités doit cependant respecter les lois et règlements du pays qui l’accueille ». De même il est interdit à ces intervenants extérieurs de s’ingérer dans la politique intérieure de ce même pays. Ainsi, même sans les accords d’Oslo et en vertu de la Convention de la Haye de 1907, Israël, en tant que puissance qui contrôle ces territoires, détient le droit exclusif d’accorder des autorisations de construire dans ces territoires. Avi Segal exhorte le gouvernement israélien à mettre fin à cette situation anormale et dangereuse.
Aucun argument ne justifie cette grossière ingérence de l’Union européenne dans les affaires israéliennes si ce n’est la volonté de l’UE de mettre Israël devant le fait accompli et imposer la solution politique qui l’arrange, ce qui est totalement inacceptable sur le plan des relations internationales. Mais envers l’Etat juif, l’UE se permet des choses qu’elle ne se permettrait pas avec d’autres pays. Une attitude dont les ressorts inconscients remontent à bien loin dans l’Histoire.
Le président du conseil régional du Goush Etzion, Shlomo Neeman a déclaré: « L’ingérence grossière d’intervenants étrangers – parmi eux l’Union européenne – dans la souveraineté et dans les lois de l’Etat d’Israël est une honte. Ces mêmes pays qui font partie de l’UE surent par le passé éviter de s’ingérer pour des choses infiniment plus graves, lorsque des crimes contre l’humanité furent commis, parce que cela les arrangeait. Et aujourd’hui, elles piétinent les droits de notre Etat avec des arguments tirés de livres de science-fiction. Il est temps d’y mettre fin. Et la seule solution est d’étendre la souveraineté israélienne sur le Goush Etzion ainsi que toute la Judée-Samarie.
Photo Illustration

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