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HAG SOUCCOT – LA FÊTE DES CABANES (Beth Yeshoua)

By 9 octobre 2014Etz Be Tzion

סכות

Les fêtes de l’Eternel sont des shabbat. Cette fête des Cabanes dure 7 jours. Ce shabbat est un Yom Tov (un « bon jour », jour de fête pleine). Souccot termine le jour de Hoshana Rabba, puis suivent immédiatement les fêtes de Chemini Atseret, Sim’hat Torah qui est le jour de la fête de la «Joie de la Torah». Ce jour là, des danses et des chants accompagnent le renouvellement du cycle annuel de la lecture hebdomadaire de la Torah.

Rappelons brièvement les 7 fêtes de l’Eternel dans laquelle nous nous situons.

LES 7 FÊTES DE L’ETERNEL
Les 7 fêtes de l’Eternel représentent notre vie de croyants nés de nouveau et lavés dans le sang de Yeshoua, l’Agneau de Dieu immolé.

Ces fêtes sont :
1) La fête de Pessah (la Pâque): représente la sortie de l’Égypte du péché en se mettant sous « le sang de l’Agneau » qui purifie de tout péché. C’est le salut accordé par la foi à celui qui croit en Yeshoua le Mashia’h.

2) La fête des Pains sans Levain: représente les hommes et les femmes sauvés par grâce par le sang de Yeshoua, des corps, âme et esprit devenus comme les pains sans levain, une trinité sanctifiée, des matzot libres de levain signe du péché.

3) La fête des Gerbes des Prémices: représente la nouvelle naissance où l’on devient une « nouvelle créature », une « gerbe nouvelle » au service du Seigneur.

4) La fête de Shavouot: représente la Pentecôte où les croyants nouveaux nés, reçoivent et sont remplis de l’Esprit-Saint dans la plénitude de la force divine.

5) La fête des shofarim (Trompettes): représente notre appel à être un « témoin » capable d’employer la « trompette » (la Bible) et la faire retentir dans sa vie.

6) La fête des expiations (Yom haKippourim) : nous donne l’occasion de nous repentir et de nous humilier afin que le Seigneur « pose ses pieds » dans nos coeurs et y installe son règne.

7) La fête de Souccot (des Tabernacles): représente une vie de joie et de paix, apportant la bénédiction et la grâce Divine partout où le Seigneur nous place comme « Témoin » pour faire respirer autour de nous « le parfum du Mashiah » ! « Nous sommes en effet pour Dieu, la bonne odeur du Mashia’h, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent…/ …odeur de vie donnant la vie!… » (2 Corinth. 2: 15 à 16).
Souccot représente aussi le règne millénaire du Mashia’h à Yeroushalaïm.
Souccot, סכות signifie cabanes ou tentes et cette fête rappelle le séjour du peuple d’Israël dans le désert. Elle nous rappelle également que nous sommes « étrangers sur cette terre »
Soucca (féminin pluriel : souccot) signifie : tabernacle, cabane, tente, repaire,
abri, maison

C’est la fête des cabanes ou des huttes, dans lesquelles nous mangeons ou dormons pendant 7 jours. Le toit de la Soucca doit être fait de branchages laissant voir le ciel, car c’est D.ieu qui nous protège pendant notre séjour sur terre. C’est la troisième fête avec convocation solennelle à laquelle le peuple juif était obligé d’assister en se rendant au Temple. Une fête très joyeuse avec deux jours fériés, le premier et le septième jour. Elle est célébrée le 15 du mois de Tichri.

Deutéronome 16 :13-15
Tu célébreras la fête des tabernacles pendant sept jours, quand tu auras recueilli les produits de ton aire et de ta   cuve. Et tu te réjouiras dans ta fête, toi, et ton fils, et ta fille, et ton serviteur, et ta servante, et le Lévite, et l’étranger, et l’orphelin, et la veuve, qui sont dans tes portes. Tu feras pendant sept jours la fête à l’Eternel, ton Dieu, au lieu que l’Eternel aura choisi, car l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans toute ta récolte et dans tout l’ouvrage de tes mains ; et tu ne seras que joyeux.

Il existe un commandement particulier de lier quatre fruits ensemble en une gerbe surnommée le LOULAV, du nom de l’espèce la plus grande, le PALMIER. Celle-ci doit être agitée devant la Soucca.
Ces quatre fruits sont :

4
le palmier
le saule de rivière
le cédrat
la myrte
Ces quatre espèces représentent entre autre les différents types de Juifs, pieux et moins pieux mais indissociables aux yeux de D.ieu:

Le cédrat (étrog) est délicieux et sent bon et c’est le type du Juif érudit dans la Torah qui met en pratique ce qu’il étudie: « Et ceux qui sont semés sur la bonne terre, ce sont ceux qui entendent la parole, et la reçoivent, et portent du fruit, l’un trente, et l’un soixante, et l’un cent. »

Marc 4:20
La myrte (hadas) sent bon mais n’est pas comestible, c’est la personne qui « oublie ce qu’elle a appris »: « Et pareillement, ceux qui sont semés sur les endroits rocailleux, ce sont ceux qui, quand ils ont entendu la parole, la reçoivent aussitôt avec joie ; et ils n’ont pas de racine en eux–mêmes, mais ne sont que pour un temps ; puis, quand la tribulation ou la persécution survient à cause de la parole, ils sont aussitôt scandalisés. »

Marc 4:16-17
Le palmier (loulav) est comestible mais n’a pas d’odeur, c’est celui qui possède la connaissance mais n’a pas les oeuvres : « Tu crois que Dieu est un (Deutéronome 6:4) tu fais bien, les démons aussi croient, et ils frissonnent. Mais veux–tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les oeuvres est morte ? »

Jacques 2:19-20
Le saule de rivière (arava), quant à lui n’a ni goût, ni odeur, c’est celui qui est sans Torah et sans oeuvres mais qui néanmoins fait partie du peuple juif et doit être intégré au sein de la communauté afin de provoquer en lui une prise de conscience et le ramener à la foi: « Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’égare de la vérité, et que quelqu’un le ramène, qu’il sache que celui qui aura ramené un pécheur de l’égarement de son chemin, sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés. » Proverbes 10:12 « La haine excite des querelles, Mais l’amour couvre toutes les fautes. »

Jacques 5:19-20
La fête de Souccot est donc un appel à l’union fraternelle, et c’est un devoir de s’inviter les uns les autres sous la Soucca et de se réjouir ensemble des bontés de D.ieu. C’est la fête de l’amour fraternel !
C’est également la fête de l’eau, des pluies. Des prières sont dites pour amener les premières pluies, source de bénédictions pour la terre asséchée. A l’occasion de cette fête, à l ‘époque du Temple, 70 taureaux étaient offerts pour faire expiation pour les 70 nations du monde !
La portion des prophètes lue à cette occasion est la célébration messianique de Souccot

Dans Zacharie 14. 16
Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Yeroushalaïm Monteront chaque année Pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des armées, Et pour célébrer la fête des tabernacles. 17 S’il y a des familles de la terre qui ne montent pas à Yeroushalaïm Pour se prosterner devant le roi, l’Eternel des armées, La pluie ne tombera pas sur elles. 18 Si la famille d’Egypte ne monte pas, si elle ne vient pas, La pluie ne tombera pas sur elle; Elle sera frappée de la plaie dont l’Eternel frappera les nations Qui ne monteront pas pour célébrer la fête des tabernacles. 19 Ce sera le châtiment de l’Egypte, Le châtiment de toutes les nations Qui ne monteront pas pour célébrer la fête des
tabernacles.

Le huitième jour c’est Simhat Torah, la joie de la Torah, une convocation pour célébrer la fin de la lecture annuelle de la Thora.

Qu’en est-il pour le corps du Mashia’h, la Kéhila (assemblée) de D.ieu aujourd’hui ?

La bonne nouvelle c’est que nous sommes tous convoqués à Yeroushalaïm pour célébrer le retour du Grand Roi et Son règne en compagnie du peuple d’Israël. Il est la source d’eau vive et en Lui nous avons la vraie communion fraternelle, à l’abri de Ses ailes. Ce jour-là, la terre entière sera remplie de Sa connaissance. Il sera proclamé UN : « Et l’Eternel sera roi sur toute la terre. En ce jour–là, il y aura un Eternel, et son nom sera un. »
Zacharie 14:9

Le plan de D.ieu sera accompli, tout réunir en Lui, afin que nous soyons un en Lui, Juifs et Gentils. Mais avant toute chose il faut qu’Il revienne à Yeroushalaïm,  ville du Grand Roi et qu’Il nous convoque tous et toutes pour fêter Souccot et pour Le fêter, Lui, la Torah Vivante !

Fêtons prophétiquement Souccot en attendant de la célébrer avec Yéshoua !

Célébration de la fête

La Soucca (cabane) sous laquelle nous sommes aujourd’hui laisse apparaître le ciel et les étoiles ; de même que la kippa nous le montre aussi, cela nous rappelle notre condition humaine : « Dieu est en haut et nous, nous sommes en bas ».
Depuis le premier soir de la fête pendant 7 jours jusqu’à Shémini-Atséret le peuple juif habite sous cette soucca. Pour nous il est recommandé d’avoir des invités dans la Souccah.

La tradition juive invite aussi à faire des décorations sur le thème d’Israël, mettre des guirlandes, des dessins d’enfants, les symboles des douze tribus d’Israël…Yeroushalaïm.

La tradition juive invite aussi préparer un repas de fête. Chez les Juifs d’Afrique du nord, on a l’habitude de commencer le repas par un couscous qui rappelle par ses nombreuses graines, la manne dans le désert.
Le fruit de la grenade est le fruit de Souccot par excellence de par ses grains qui rappellent également la manne et par sa couronne qui évoque la couronne du Grand Roi.

On agite le Loulav, pour symboliser l’union fraternelle mais avec une pensée pour Yeroushalaïm.
Avant de consommer quoi que ce soit, on dira la BRACHA MESHIHA

Bénédiction messianique Brackha Meshi’ha
« Barouh Ata Ado-naï Elo-hénou Mélèh Haolam Ashère Kidéshanou Ba Mashia’h Yeshoua Vetsivanou Léshève Ba Soucca »
« Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par Yeshoua notre Mashia’h et nous a ordonné de résider dans la Souccah »

La veille de la fête, cette année vendredi soir 2 octobre 2009, une femme allume à l’heure indiquée deux bougies avec les bénédictions suivantes :
1) « Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou BaMashia’h Yeshoua Haor Haolam Vetsivanou Lehadlik Ner Chèl Shabbat Véchel Yom Tov »
« Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a sanctifiés par Le Mashia’h Yeshoua la lumière du monde et qui nous a ordonné d’allumer la lumière  du Shabbat et de la fête »

2) « Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Chéhé’héyanou Vékiyemanou Vehiguianou Lizmane Hazé »
« Béni sois-Tu Éternel, notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait vivre et exister et parvenir à cette époque »

Bénédiction des Quatre Espèces
Avant la bénédiction des quatre espèces (cédrat, branche de palmier, feuilles de myrte et feuilles de saule) on se tourne d’abord vers Yeroushalaïm et on bénit cette ville, la Ville du Grand Roi. On se tourne ensuite vers les 4 points cardinaux en balançant le Loulav avec une courte pose à chaque orientation.

Après cela on récite la bénédiction suivante :
1) « Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Achère Kidéchanou BaMashia’h Yeshoua Haor Laolam Vetsivanou Al Netilat Loulav »
« Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi du monde, qui nous a sanctifiés par notre Mashiah Yeshoua la lumière du monde et nous a ordonné de prendre le Loulav »

La première fois, on ajoute :
2) « Barou’h Ata Ado-naï Elo-hénou Mélè’h Haolam Chéhé’héyanou Vékiyemanou Vehigianou Lizmane Hazé »
« Béni sois-Tu Eternel, notre D.ieu, Roi de l’Univers, qui nous a fait vivre et exister et parvenir jusqu’à cette époque »

Bénédiction sur le vin, kiddouch (sanctifié) :
« Baruch Ata Adonaï Eloheinou Melech Haolam, Boré Peri Hagefen, BeShem Yeshoua »
« Béni sois-tu, Eternel, notre D.ieu, Roi de l’univers, qui a créé le fruit de la vigne, au Nom de Yeshoua »

Bénédiction sur le pain, motsi (tiré, sorti de) :
« Baruch Ata Adonaï Eloheinou Melech Haolam, Hamotsi lechem min haaretz, BeShem Yeshoua »
« Béni sois-tu, Seigneur notre D.ieu, Roi de l’univers, qui a tiré le pain de la terre, au nom de Yeshoua »

Lévitique 23 : 33
33 L’Éternel parla à Moïse, et dit: 34 Parle aux enfants d’Israël, et dis: Le quinzième jour de ce septième mois (mois de tichri) , ce sera la fête des tabernacles en l’honneur de l’ Éternel, pendant sept jours. 35 Le premier jour, il y aura une sainte convocation : vous ne ferez aucune oeuvre servile. 36 Pendant sept jours, vous offrirez à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu. Le huitième jour, vous aurez une sainte convocation, et vous offrirez à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu; ce sera une assemblée solennelle: vous ne ferez aucune oeuvre servile. 37 Telles sont les fêtes de l’Éternel, les saintes convocations, que vous publierez, afin que l’on offre à l’Éternel des sacrifices consumés par le feu, des holocaustes, des offrandes, des victimes et des libations, chaque chose au jour fixé. 38 Vous observerez en outre les shabbats de l’Éternel, et vous continuerez à faire vos dons à l’Éternel, tous vos sacrifices pour l’accomplissement d’un voeu et toutes vos offrandes volontaires. 39 Le quinzième jour du septième mois, quand vous récolterez les produits du pays, vous célébrerez donc une fête à l’Éternel, pendant sept jours : le premier jour sera un jour de repos, et le huitième sera un jour de repos. 40 Vous prendrez, le premier jour, du fruit des beaux arbres, des branches de palmiers, des rameaux d’arbres touffus et des saules de rivière ; et vous vous réjouirez devant l’Éternel, votre D.ieu, pendant sept jours. 41 Vous célébrerez chaque année cette fête à l’Éternel, pendant sept jours. C’est une loi perpétuelle pour vos descendants. Vous la célébrerez le septième mois. 42 Vous demeurerez pendant sept jours sous des tentes ; tous les indigènes en Israël demeureront sous des tentes, 43 afin que vos descendants sachent que j’ai fait habiter sous des tentes les enfants d’Israël, après les avoir fait sortir du pays d’Égypte. Je suis l’Éternel, votre D.ieu. 44 C’est ainsi que Moïse dit aux enfants d’Israël quelles sont les fêtes de l’Éternel.

Jean 7 :1-5
1 Après cela, Yeshoua parcourait la Galilée, car il ne voulait pas séjourner en Judée, parce que les Juifs (religieux) cherchaient à le faire mourir. 2 Or, la fête des Juifs, la fête des Tabernacles (‘Hag Souccot), était proche. 3 Et ses frères lui dirent: Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les oeuvres que tu fais. 4 Personne n’agit en secret, lorsqu’ il désire paraître: si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. 5 Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui.

PROCESSUS TYPOLOGIQUE INTERESSANT
DE LA FETE DES TABERNACLES
Libation ou puisage de l’eau à la source de Siloé Dans la Mishna, les rituels traditionnels expliquent qu’on remplissait un flacon que l’on transportait en procession jusqu’à la porte de l’eau, puis le shofar était sonné, les lévites plaçaient 2 coupes d’argent sur l’autel, le candélabre de 50 coudées, on dansait, on chantait et on allumait les candélabres avec de l’huile à l’heure du coq.
Le KOHEN HAGADOL, le souverain sacrificateur revêt les habits de fête, suivi de la foule, descend 7 jours en procession avec le vase d’or (symbole de la royauté) contenant 3 mesures (LE PÈRE LE FILS ET LE SAINT-ESPRIT ) 15 marches vers la source de Siloé puis remonte 15 marches pendant lesquels il lit les psaumes 120 à 134
A chaque degré on chante, et on verse la cruche sur l’autel au son du shoffar puis on lit Esaïe 12 en entier, particulièrement le verset « Vous puiserez de l’eau avec joie aux sources de Yeshoua » (du salut)

TYPOLOGIE :
LE SOUVERAIN SACRIFICATEUR YESHOUA EST DESCENDU DU CIEL
Daniel 7:13
Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu’un de semblable à un fils de l’homme; il s’avança vers l’ancien des jours, et on le fit approcher de lui.

Pourquoi va-t-il descendre des cieux ?
Selon l’attente d’Israël, le souverain sacrificateur descend pour répondre au cri d’Esaïe.

Esaïe 63:19
Nous sommes depuis longtemps comme un peuple que tu ne gouvernes pas, Et qui n’est point appelé de ton nom…

Esaïe 64
1 (63:19b) Oh! si tu déchirais les cieux, et si tu descendais, Les montagnes s’ébranleraient devant toi, 2 (64:1) Comme s’allume un feu de bois sec, Comme s’évapore l’eau qui bouillonne; Tes ennemis connaîtraient ton nom, Et les nations trembleraient devant toi. 3 (64:2) Lorsque tu fis des prodiges que nous n’attendions pas, Tu descendis, et les montagnes s’ébranlèrent devant toi.

Le souverain sacrificateur porte un vase d’or ( l’or est symbole de la royauté tandis que l’argent est symbole de rachat ) et il descend vers le réservoir de Siloé qui se trouve dans une dépression.

Siloé vient du mot SHILOA’H l’envoyé mot qui a donné SHALIA’H (= shalia’h) qui apporte la bonne nouvelle et aussi les SHLI’HIMS « les envoyés » = les disciples
Cette eau vive est l’Esprit de Dieu qui est une eau qui désaltère.

Le souverain sacrificateur lit Esaïe 12
Esaïe 12:2-3
Voici, Dieu est ma délivrance (Elohïm est mon « Yeshouati » délivrance même racine que Yeshoua), Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien; Car l’Éternel, l’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges; C’est lui qui m’a
sauvé. 3 Vous puiserez de l’eau avec joie Aux sources du salut, …aux sources de Yeshoua…

SOUCCOT EST UNE FÊTE ÉMINEMMENT MESSIANIQUE
Toutes les nations viendront à Yeroushalaïm. Dans le Talmud il est questions de 2 Messies différents : 1 premier qui souffre (Ben Yossef) et 1 autre qui viendra (Ben David). Dans Jean, certains juifs avaient déjà eu contact avec Yéshoua et voulaient le revoir.

Jean 7:11
Les Juifs le cherchaient pendant la fête, et disaient: Où est- il ?
Jean 7:15
Les Juifs s’étonnaient, disant: Comment connaît-il les Écritures, lui qui n’a point étudié ? « Ma doctrine n’est pas de moi » répondit-il.
Jean 7:31
Plusieurs parmi la foule crurent en lui, et ils disaient: Le Mashia’h, quand il viendra, fera-t-il plus de miracles que n’en a fait celui-ci?

Le dernier jour de la fête, le 8ième jour, la veille de la fête de la Torah ” Sim’hat Torah ” au moment où le souverain sacrificateur verse l’eau, une voix se fait entendre:
« SI QUELQU’UN A SOIF, QU’IL VIENNE À MOI, ET QU’IL BOIVE »
Jean 7:37-53
37 Le dernier jour, le grand jour de la fête, Yeshoua, se tenant debout, s’ écria: Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. 38 Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture. 39 Il dit cela de l’Esprit que devaient recevoir ceux qui croiraient en lui; car l’Esprit n’était pas encore, parce que Yeshoua n’avait pas encore été glorifié. 40 Des gens de la foule, ayant entendu ces paroles, disaient: Celui-ci est vraiment le prophète. 41 D’autres disaient: C’est le Mashia’h. Et d’autres disaient: Est-ce bien de la Galilée que doit venir le Mashia’h ? 42 L’ Écriture ne dit-elle pas que c’est de la postérité de David, et du village de Bethléhem, où était David, que le Mashiah doit venir? 43 Il y eut donc, à cause de lui, division parmi la foule 44 Quelquesuns d’entre eux voulaient le saisir, mais personne ne mit la main sur lui. 45Ainsi les huissiers retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent: Pourquoi ne l’avez-vous pas amené? 46 Les huissiers répondirent: Jamais homme n’a parlé comme cet homme. 47 Les pharisiens leur répliquèrent: Est-ce que vous  aussi, vous avez été séduits? 48 Y a-t-il quelqu’un des chefs ou des pharisiens qui aient cru en lui? 49 Mais cette
foule qui ne connaît pas la loi, ce sont des maudits! 50 Nicodème, qui était venu de nuit vers Yeshoua, et qui était l’un d’entre eux, leur dit: 51 Notre loi condamne-t-elle un homme avant qu’on l’entende et qu’on sache ce qu’il a
fait? 52 Ils lui répondirent: Es-tu aussi Galiléen? Examine, et tu verras que de la Galilée il ne sort point de prophète. 53 Et chacun s’en retourna dans sa maison.

SOUCCOT : LA DERNIÈRE DES 3 GRANDES FÊTES ANNUELLES
La dernière des 3 grandes fêtes annuelles, auxquelles tout Israélite doit assister, dans le lieu que Dieu a choisi est la 2ème fête des récoltes (Deutéronome 16 :16; 2Chroniques 8 :12, 13, 1 Rois 9 :25; 12 :32, 33; Zacharie 14 :16).

Cette fête emprunta son nom à la coutume de séjourner dans des cabanes de feuillage pendant sa célébration (Lévitique 23 :40-42) (soucca : la tente, cabane)
Quand le Temple fut construit, on éleva ces huttes sur les places de Yeroushalaïm, sur les toits, dans les cours des maisons, dans les parvis du Temple (Néhémie 8 :16) et hors des remparts de la ville.
Cette fête, clôturant la série des solennités (Lévitique 23 :39, 43) se célébrait le 7ème mois de l’année, quand les récoltes et vendanges étaient terminées. C’est pourquoi on lui donna d’abord le nom de « fête de la récolte »; mais elle devait en même temps rappeler le séjour au désert, passé sous des tentes. (Exode 23 :16;
34 :22; Lévitique 23 :39; Deutéronome 16 :13-15.)

SYMBOLISME DU SACRIFICE À SOUCCOT
Avec Pessah, Yom Kippour et les autres fêtes, on pensait en avoir fini avec les sacrifices à Souccot. Et pourtant… !
La fête commençait le 15ème jour du mois et durait 7 jours.
Un holocauste devait avoir lieu et comportait à l’époque le sacrifice de 70 taureaux : 13 le 1er jour, puis en nombre décroissant d’une unité chacun des jours suivants; 2 béliers et 14 agneaux étaient sacrifiés quotidiennement avec les taureaux. De plus, on offrait chaque jour 1 bouc en sacrifice d’expiation Nombres
29 :12-34 (cf. Lévitique 23 :36; Esdras 3 :4).

LE CHIFFRE 70
Nous montre le 7 chiffre parfait en soi, multiplié mathématiquement et spirituellement par 10 qui est la valeur numérique du y Yod.

LE CHIFFRE 10 LA LETTRE YOD y
Est la valeur numérique de la lettre YOD dont le sens est la « main de Dieu », Yeshoua HaMashiah le bras de l’Eternel : « MAIN », « FORCE », « PUISSANCE »,
« POUVOIR », « DOMINATION », « VIGUEUR ».

E TAUREAU
Représente Dieu Lui-même qui donne sa propre vie pour son peuple : le ALEPH signifie en hébreu le BOEUF, le PRINCE, le MAITRE, le CONSEILLER,
l’EPOUX.
Le premier jour, 13 taureaux sont donc sacrifiés – ce chiffre est la moitié de la valeur du tétragramme 26 YHVH h w h y .
Ce n’est pas Dieu en entier (26) qui se sacrifie mais c’est Dieu qui sacrifie sa « moitié » : 13. Lui qui est le Maître et l’époux du peuple juif, Il envoie sa moitié pour sauver son peuple de ses iniquités.
Et Qui est cette « moitié » de l’Eternel » qui est sortie de Lui-même ?

LES 2 BÉLIERS
En même temps que le sacrifice en nombre variable de ces taureaux, les 2 béliers sont les deux émissaires qui paient pour les péchés du peuple et sur lesquels le sang est versé : en hébreu le mot bélier se dit ayil l y a bélier, poteaux,
vestibules, térébinthes, chênes, vaillants, encadrement.
Un rappel donc des deux
montants de porte sur lesquels les juifs devaient mettre du sang la nuit de Pessah pour écarter l’ange de la mort.

LES 14 AGNEAUX
Sont le chiffre parfait 7 multiplié par 2 => 7 agneaux pour la Maison d’Israël et 7 agneaux pour la bergerie des gentils. Deux peuples qui se côtoient et pour lesquels Dieu a une destinée à commencer par payer la rançon du péché pour les deux postérités, les « étoiles du ciel » ceux qui ne sont pas Israël mais qui sont sauvés par la Foi dans le Dieu d’Israël et le « sable de la terre », ce « peuple de la terre » ce peuple de la promesse d’un pays promis Erets Israël.

LE DÉSERT : LE CHIFFRE 40
Les huttes de feuillage et les tentes doivent rappeler les vendanges mais plus encore la vie nomade à travers le désert (Lévitique 23 :43, Osée 12 :10).
40 jours dans la montagne pour Moïse, 40 ans dans le désert pour le peuple – temps de préparation pour apprendre quelque chose avant de pouvoir entrer en terre promise.
Moïse a cru pendant 40 ans qu’il était quelqu’un (vivait dans le luxe, l’abondance) Ce n’est qu’au bout de 40 ans qu’il découvre qu’il n’est rien.
Dieu lui parle en lui disant qu’il allait faire sortir son peuple Pour diriger ce peuple, Il envoie Moïse en apprentissage dans le désert. Moïse 40 ans dans le désert. Dans cette période, Dieu envoie Moïse 40 jours dans la montagne pour apprentissage personnel et particulier « panim al panim » pour recevoir la Torah et toutes les instructions. Ça a pris 40 jours pour forger, former Moïse qui devait conduire le peuple.

Yeshoua 40 jours dans le désert est un exemple parfait pour nous. Dieu nous a donné sa « moitié » son Fils, dans une nature humaine.

40 : symbolisme d’un apprentissage d’une formation par Dieu des choses qu’il a instituées.

40 semaines sont nécessaires pour faire un homme (grossesse) Dans sa nature humaine Yeshoua devait se préparer à la crucifixion.
Le chiffre des 4 espèces du loulav représente notre humanité.

40 est un chiffre qui montre un véritable réseau interrelationnel entre l’avenir, le présent, le futur, la vie, l’oeuvre de Dieu

LA SHMITA – LA RELÂCHE (Note d’Etzbetzion : cette année 5775 est une année de shmita)
Tous les 7 ans, c’est l’année de relâche, il n’y avait pas de récolte (La Torah commande d’observer tous les sept ans une année de relâche (shmita)
C’est une année de jachère pour la terre : pendant l’année de shmita, il est interdit de cultiver et récolter, et de consommer les produits de la terre qui ont été obtenus pendant l’année de relâche. La Shmita est également l’occasion pour le maître d’affranchir le serviteur, et pour le créancier d’acquitter le débiteur. La loi de la shmita ne concerne que la terre d’Israël. De nos jours, elle y est respectée.
L’année qui précède la Shmita, il y est donc nécessaire d’accumuler du stock de produits agricoles pour la consommation des hommes et des animaux au cours de l’année de jachère, ainsi que pour l’ensemencement de l’année qui suit.
La loi de Moïse devait alors être lue en public à l’occasion de la fête des Tabernacles
Deutéronome 31.9-13 qui se célébrait 5 jours après le grand jour des expiations (Yom Kippour).

Le peuple, purifié de ses péchés, chantait les louanges de D.ieu. Les indigents n’étaient pas oubliés. Deutéronome 16.14 Le 8e jour avait lieu une assemblée solennelle, distincte de la fête: on n’était plus obligé d’habiter les tentes; les sacrifices de ce jour de repos étaient indépendants de ceux de la fête des Tabernacles. Lévitique 23.36, 39; Nu 29.35-38
Ce 8e jour ne marquait pas la fin de la fête des Tabernacles, mais fermait le cycle des festivités annuelles.
A une époque ultérieure, la fête fut prolongée de 8 jours (2 Macc. 10.6; Ant. 3.10.4).
Nous ne savons pas si Jn 7.37 se rapporte au 7e ou au 8e jour.
-De splendides cérémonies, non prévues par la Loi, furent également ajoutées plus tard. En se rendant au sacrifice matinal, les gens portaient des palmes, des branches de myrte, de saule et des fruits. Le peuple défilait une fois par jour autour de l’autel des holocaustes, et 7 fois le 7 e jour, en souvenir du siège de Jéricho (Ant. 3.10.4;
13.13.5; cf. 2 Macc. 10.6,7.

Il y avait aussi une autre coutume, peut-être encore en vogue au temps de Yéshoua. A l’heure du sacrifice quotidien, matin et soir, un sacrificateur allait puiser de l’eau au réservoir de Siloé avec une cruche d’or. A son retour au Temple, il était reçu au son des trompettes. Le peuple chantait: “Vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut”. Isaïe 12.3
L’eau de Siloé, mêlée au vin des libations, était répandue au pied de l’autel, tandis que les Lévites chantaient des psaumes en s’accompagnant de leurs instruments. L’eau s’écoulait dans la vallée du Cédron par une canalisation.
Après le sacrifice du 1er soir, pt-être aussi les soirs suivants, 2 candélabres immenses portant chacun 4 grandes lampes éclairaient le parvis des femmes et se voyaient depuis la ville. Les mèches de ces lampes étaient de lin, tiré des vêtements sacerdotaux hors d’usage. Des notables et des sacrificateurs exécutaient des danses rituelles (2
S. 6.14).
Les Juifs qui ne pouvaient se rendre à Yeroushalaïm, surtout ceux de la Dispersion, célébraient la fête autour de leurs synagogues, sans offrir de sacrifices.

Shemini Atseret et Simhat Torah
Les deux fêtes ont lieu le même jour en Israël, mais en Diaspora elles sont l’une après l’autre : Shemini Atseret, le « 8ème jour de clôture » de Soukkot ; on enchaîne alors avec Simhat Torah (la joie de la Torah).
Shemini ‘Atseret

Le septième jour de Soukkot, c’est Hoshana rabba. LE GRAND HOSHANA, les prières récitées pendant les offices revenant sur le refrain « hosha-na » « sauve nous ». On a coutume de prononcer ces hoshanot (prières comprenant ce refrain) en effectuant sept processions autour de la synagogue, en commémoration de la cérémonie qui avait lieu dans le Temple. Hoshana Rabba est considéré comme ne sorte d’extension de Yom Kippour, où l’on opère un dernier retour sur soi en demandant le salut. Au soir de Hoshana Rabba a lieu une grande soirée d’étude (tikkoun) qui dure traditionnellement jusqu’au matin.
Le lendemain (22 Tishri), le peuple juif célèbre la fête de Shemini ‘Atseret. En Israël, elle coïncide avec Simhat Torah, tandis qu’en diaspora cette dernière est repoussée au 23 Tishri. A la fin du septième jour, Soukkot est finie, et il est conseillé de rentrer une dernière fois dans la souka. On y dit la bénédiction finale ainsi qu’une courte prière demandant de mériter l’an prochain d’habiter la souka des temps messianiques. Et l’usage est de terminer par le chant la-shana ha-baa biroushalaïm, « L’an prochain à Yeroushalaïm. »

La Torah donne le commandement de cette fête, en même temps que celui de la fête de Soukkot : Lv 23, 36 : « Pendant sept jours vous offrirez un mets consumé  au Seigneur. Le huitième (shemini) jour il y aura pour vous une convocation sainte, vous offrirez un mets consumé au Seigneur. C’est la clôture (‘atseret) de la fête, vous ne ferez aucune oeuvre servile » (cf. aussi Nb 29,35). Nous retrouvons dans ce verset l’appellation typique des jours de fête qu’est « convocation sainte » (miqra’ qodesh). Shemini Atseret (« la clôture du huitième ») est une fête chômée.
On trouve aussi dans la tradition juive deux autres dénominations pour ce jour : Yom ha-shemini (« Huitième jour ») et Hag ha-atseret (« fête de clôture »).

1. L’appellation actuelle est en fait une synthèse des deux précédentes.
Notons que le mot « clôture » est utilisé pour d’autres fêtes : en Deutéronome 16 :8, le terme « atseret » est utilisé pour désigner le dernier jour de Pessah, et surtout la littérature rabbinique présente la fête de Shavouot comme l’Atseret de Pessah.
2. Achèvement de Soukkot ou fête à part entière ? Le nom de cette fête semble en faire une conclusion de Soukkot. Et pourtant, c’est déjà le cas le jour de Hosha‘na rabba ! A Shemini ‘Atseret, les commandements de Soukkot ne sont plus de rigueur, que ce soit la souka ou les arba’ minim. Par ailleurs, le premier soir de Shemini ‘Atseret, la liturgie prévoit l’allumage des bougies, la récitation d’un qidush suivi de la bénédiction Sheheheyanou (« Béni sois-tu Seigneur notre Dieu, roi de l’univers, qui nous a maintenus en vie, nous a soutenu et nous a permis d’atteindre ce jour. ») Or cette bénédiction ne peut être dite qu’à l’ouverture d’un nouveau jour de fête. C’est donc bien un jour de fête à part entière, et en même temps, c’est l’achèvement de Soukkot.

3. Le particularisme de l’élection d’Israël
A l’époque du Temple, l’offrande sacrificielle pour Shemini ‘Atseret était très modeste : seulement un taureau et un bélier (plus sept brebis), alors que pour les sept jours de Soukkot étaient offerts 70 taureaux (plus 2 béliers et 14 brebis) (cf. Nb 29, 35-36). Rabbi Eléazar commente cette différence : « A quoi correspondent les soixante-dix taureaux ? Aux soixante-dix nations. A quoi correspond l’unique taureau (du huitième jour) ?
A la nation unique (Israël). Ceci peut être comparé à un roi de chair et de sang qui dit à ses serviteurs : Préparez-moi un grand banquet ; mais le dernier jour il dit à son ami bien-aimé : Prépare-moi un simple repas que je puisse me réjouir de toi… » (Talmud Bavli, Sukah 55b).
Le Talmud met donc en évidence l’aspect universel de la fête de Soukkot et par opposition l’accent est mis sur le particularisme de l’élection d’Israël à Shemini Atseret. Un peu plus loin, le Talmud raconte un midrash : les sept premiers jours de Soukkot sont comparés à un festin pour tout le peuple. Mais le dernier jour, un repas simple est partagé uniquement entre le roi et son ami. Ce qui importe alors n’est pas l’ampleur du festin mais l’intimité entre le roi et son ami, image de l’intimité entre Israël et Dieu.

4. Ajouts particuliers
Une prière pour la pluie est chantée à l’office de Moussaf. Elle est intercalée dans la ‘Amidah, ou placée avant selon les communautés. La prière pour la pluie aurait pu commencer le premier jour de Soukkot, mais en raison du commandement de la souka, il n’était pas souhaitable que la pluie trouble la semaine de la fête des Tentes. Du fait que les pluies sont ambivalentes (elles peuvent féconder la terre comme elles peuvent être dévastatrices), elles ne sont à demander « qu’en leur temps » (cf. dans les bénédictions).

Sim’hat Torah
1. Origine
Simhat Torah n’est ni d’origine biblique ni d’origine talmudique. Elle est liée au cycle des lectures de la Torah, et serait donc apparue à l’époque des geonim, au IXème siècle. En effet ce n’est qu’à cette époque que le cycle de lecture s’organise sur une année dans tout le judaïsme, alors qu’il s’étendait auparavant sur deux ou trois ans. Cette fête s’est donc greffée sur celle de Shemini ‘Atseret et se célèbre le 22 Tishri en Israël et le 23 Tishri en diaspora.
Sim’hat Torah signifie la « joie de la Torah. » Toute la célébration s’articule autour des manifestations de cette joie.
Pourquoi le choix de ce jour pour célébrer la Torah ? Durant Soukkot, de nombreuses mitsvot sont accomplies, puis le jour de Shemini ‘Atseret aucune mistva particulière n’est demandée. D’une certaine manière, « il ne reste plus que la Torah. » Et la joie de la Torah est bien supérieure à toutes les autres joies.

2. Les lectures de la Torah
Chaque semaine, le jour du shabbat, une portion de la Torah au sens strict (c’està-dire du Pentateuque) est lue. Les cinq livres bibliques sont découpés en 52 sections appelées parashyot (pluriel de parasha). Le jour de Simhat Torah, dans le cadre liturgique, se conclue la lecture du Pentateuque pour la recommencer aussitôt avec les premiers versets de la Genèse. On lira donc ce jour là : Dt 33,1 à 34,12 ainsi que Gn 1,1 à 2,3. Comme haftarah, on lit le début du livre de Josué, premier des prophètes.
Dans le cas où Shemini ‘atseret et Simhat Torah coïncident, il n’y a que ces lectures. Mais en diaspora, comme il s’agit de deux jours distincts, les lectures pour Shemini ‘Atseret sont différentes.

3. Ajouts liturgiques
Après l’office du soir (‘Arvit), tous les rouleaux sont sortis de l’Arche Sainte, et tous les fidèles tournent sept fois autour de la bimah (estrade de lecture). Ces processions s’appellent haqafot. Les enfants participent aussi en agitant des drapeaux ou en tenant des rouleaux de la Torah miniatures ou en peluche !
Dans certaines communautés on lit la Torah le soir même. Mais dans la majorité des communautés, on fait la lecture le matin. Le fidèle qui a l’honneur de lire la dernière section du pentateuque est quelqu’un que la communauté veut honorer spécialement. On lui donne le nom de Hatan Torah (« fiancé de la Torah »). Puis une deuxième personne, que l’on honore aussi, lit la première section du rouleau de la Genèse. On l’appelle Hatan Bereshit (« fiancé de Bereshit », Bereshit étant le nom de la première parasha).
Dans de nombreuses communautés, des haqafot supplémentaires ont lieu à minha (après-midi) et à ‘Arvit (soir), ou encore hors de la synagogue. En Israël la coutume est d’organiser des « secondes haqafot » la nuit de Simhat Torah au cours desquelles les farandoles sont accompagnées par des orchestres.

l’expression « hol-ha-moed », difficilement traduisible au mot-à-mot, implique un statut intermédiaire entre les jours ordinaires et les jours de fête. Très précisément, elle désigne les jours intermédiaires des fêtes de Souccot et de Pessah (qui se déroulent sur huit jours), par opposition aux premiers et derniers jours de ces fêtes, qui ont le statut de yom tov. Selon la halakha, on peut y effectuer certains travaux (contrairement à un jour de yom tov) mais dans certaines restrictions, destinées à maintenir une différence avec l’activité des jours normaux.

HOSHANA RABBA (“LE GRAND HOSHANA”)
Le septième jour de Souccot est appelé Hoshana Rabba, les prières récitées pendant les offices revenant sur le refrain “hosha-na” (“sauve-nous”). On a coutume de prononcer ces hoshanot (prières comprenant ce refrain) en effectuant sept processions autour de la synagogue, en commémoration de la cérémonie qui avait lieu dans le Temple. Hoshana Rabba est considéré comme une sorte d’extension de Yom Kippour, où l’on opère un dernier retour sur soi en demandant le salut.
Au soir de Hoshana Rabba a lieu une grande soirée d’étude) qui dure traditionnellement jusqu’au matin.
« Le Tikkoun olam » est un concept important dans le judaïsme, recouvrant en grande partie, et entre autres, la conception juive de la justice sociale. Selon certaines explications, plus grand est le nombre de mitzvot (prescriptions religieuses) réalisées, plus le monde se rapproche de la perfection. De cette idée assez générale, acceptée par tous, y compris les Juifs karaïtes, le mysticisme juif a développé l’idée que le tikkoun olam déclencherait ou accomplirait les prophéties concernant la venue du Mashia’h ou celles du monde à venir.

SHEMINI ATSERET
Le huitième et dernier jour de Souccot porte le nom de Shemini Atseret (“huitième jour de clôture”) et marque la clôture des fêtes de Tishri.
La Tora prescrit pour le huitième jour de Souccot (22 Tishri) une “assemblée solennelle” (lev. 23,36 ; Nbres 29,35) sans donner d’explication précise. Ce jour, devenu une fête distincte de Souccot (on ne secoue plus le loulav), est marqué par la récitation de tefilat geshem (“prière pour la pluie”). C’est à partir de ce jour, et jusqu’à Pessah, que la formule mashiv harouah oumorid hageshem (“qui fait souffler le vent et tomber la pluie”) vient se substituer au morid hatal (“qui fait tomber la rosée”) dans la deuxième bénédiction de la Amida.
Ce jour, en Israël et dans les communautés libérales (le lendemain chez les orthodoxes de diaspora), coïncide avec la fête de SIM’HAT TORAH :

LA JOIE DE LA TORAH Sim’hat Torah est célébré le 22 Tishri, en même temps que Shemini Atseret, en Israël et chez les libéraux, et le 23 Tishri chez les orthodoxes de diaspora. Cette fête célèbre la fin du cycle de la lecture annuelle de la Tora et son recommencement. Dans une ambiance très joyeuse, on sort tous les rouleaux (Sifré Tora) de l’Arche Sainte (Arone Hakodesh) et les fidèles les transportent en processions (hakafot) sept fois autour de la synagogue en dansant et en chantant.
Les enfants participent en portant les différents accessoires du Sefer Torah. On procède ensuite à la lecture du dernier chapitre du Deutéronome et on enchaîne aussitôt sur la lecture du premier de la Genèse. En Israël, CHEMINI ATSERET et SIMHAT THORA ont lieu le même jour. En dehors d’Israël, le 1er jour de fête est consacré à CHEMINI ATSERET et le 2ème jour à SIM’HAT TORAH. De grandes réjouissances accompagnent cette fête. Nous chantons et dansons en l’honneur de la Torah, cadeau si précieux donné par Dieu à son peuple.
C’est Moshé qui a institué l’obligation de lire la Torah chaque Shabbat, mais ce sont nos Sages qui ont fixé l’ordre des Parachiot qui sont réparties sur les semaines de l’année. La veille après l’office de Arvit et le lendemain matin après Cha’harit, l’on sort les sépharim du Hekhal, qui sont posés sur la Téva.
Sim’hat Torah s’est développée tardivement. En Babylonie où les communautés redoublaient les jours de Fête, la lecture de la Torah du 2ème jour de Chemini Atsérèt était la fin du Deutéronome (B. Meguillah 31a). Peu à peu, cette journée devint l’occasion de terminer et de recommencer la lecture de la Torah. Et cette coutume fut généralisée lorsque le mode de lecture de la Torah en vigueur en Babylonie (lecture complète de la Torah chaque année) supplanta le mode palestinien (lecture complète sur trois années). Cette journée devint une joyeuse célébration et reçut le nom de Sim’hat Torah / fête de la Torah.
Aujourd’hui Sim’hat Torah est célébrée en Israël dans les communautés orthodoxes et libérales, et dans les communautés libérales de la Diaspora, le même jour que Chemini Atsérèt. Dans les communautés orthodoxes de la
Diaspora, elle est célébrée le lendemain.
L’appelé à la Torah pour la fin du Deutéronome reçoit le titre de ‘HatanKalat
Torah / Fiancée de la Torah et celui qui monte pour les premiers versets de la Genèse est appelé ‘Hatan-Kalat Beréchit / Fiancée de Beréchit.

Dans certaines communautés tous les enfants sont appelés à monter à la Torah pour les premiers versets de la Genèse, dans d’autres ce sont les membres présents qui collectivement sont appelés à la Torah et prononcent les bénédictions.
La Tradition a divisé la lecture de la Torah en sections hebdomadaires afin que le livre entier soit lu pendant l’année. La fin de cette lecture et son recommencement sont donc des moments de réjouissance et une occasion de montrer notre attachement à la Torah. La reprise immédiate de la lecture montre que celle-ci n’est jamais terminée et symbolise notre volonté d’observer la mitzvah du Tahnud Torah.
Yizkor/Prière du souvenir Le jour de Chemini Atsérèt, l’usage est de dire le Yizkor. Nous rappelons ainsi la mémoire des membres de notre famille et de nos amis disparus, ainsi que celle des martyrs de notre époque et des générations précédentes.
Consécration : Comme Sim’hat-Torah est l’affirmation joyeuse de la mitzvah de Talmud Torah, certaines communautés organisent une fête pour les enfants qui vont commencer le Talmud-Torah. On leur donne des aliments sucrés ou des gâteaux en forme de lettres hébraïques pour insister sur le caractère de joie et de douceur lié à l’étude de la Torah. Cette célébration rappelle que les années shabbatiques, pendant la fête de Souccot, le peuple d’Israël, hommes, femmes, enfants et étrangers résidant parmi eux, devaient être réunis pour entendre une lecture de la Torah (Deutéronome 31:12). Certains enfants reçoivent des rouleaux de la Torah en miniature.
Extrait du livre « Le monde des Mitzvot » du Rabin F. Garaï.

La célébration de Chemini Atséret/Simhat Torah se caractérise par les danses des hommes portant les rouleaux de la Torah – les cinq Livres de Moïse, ainsi que par la récitation du dernier et du premier chapitre du Pentateuque, renouvelant le cycle annuel de la lecture hebdomadaire.

SOUCCOT REPRÉSENTE
La protection de Dieu quand on est dans la soucah, la confiance en Dieu quand on est en dehors de la soucah ; la forme de la soucah est donnée par les 3 lettres hébraïques la nommant on laisse un côté ouvert, same’h-kof-hé (ouverture) pas de vav ; ce ne sont pas des murs mais des draps démontables ; 7 éléments doivent se trouver dans la Soucca : orge (bière), miel, dattes (miel de dattes), céréales, etc.

Décoration de la soucca : beaucoup de guirlandes, une table, des chaises et une chaise vide pour l’invité d’honneur, pour certains on peut mettre des photos des Pères de la Torah, des photos d’Israël, pour d’autres les photos ne sont pas ; le toit est plat : les juifs ne tomberont jamais. On doit pouvoir voir les étoiles.

De l’assemblée Messianique Beth Yeshoua La Louvière

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Blog sur la Shoah : http://souvenez-vous.skynetblogs.be/
Pour l`amour de Sion je ne me tairai point, Pour l`amour de Yeroushalaïm je ne prendrai point de repos, Jusqu`à ce que son salut paraisse, comme l`aurore, Et sa délivrance, comme un flambeau qui s`allume. 2 Alors les nations verront ton salut, Et tous les rois ta gloire; Esaïe 62 : 1

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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