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INSEPARABLES de Haïm Goël / Extrait N°9 : Six raisons d’être N°1 ou N°2 et quelques exemples admirables de N°1 et N°2 accomplis

 

CHAPITRE 3

 

Six raisons d’être N°1 ou N°2

et quelques exemples admirables de N°1 et N°2 accomplis

 

Dans le domaine strictement humain, il existe trois faisceaux relationnels de base qui mettent automatiquement en phase des N°1 et des êtres en position d’être des N°2.
Lisons les passages suivants avec attention, en nous arrêtant bien sur les mots :

 

Ephésiens 5 : 22 à 33 et Ephésiens 6 : 1 à 18 :

 

 1/ « Femmes, que chacune soit soumise à son mari, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l’Eglise qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leur mari en toutes choses.

 

2/  Maris, que chacun aime sa femme, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle, afin de la sanctifier en la purifiant et en la lavant par l’eau de la Parole, pour faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irréprochable. C’est ainsi que le mari doit aimer sa femme comme son propre corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même. Car jamais personne n’a haï sa propre chair, mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l’Eglise, parce que nous sommes membres de son corps. C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand ; je dis cela par rapport à Christ et à l’Eglise. Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. »

 

3/ Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse), afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre.

 

4/ Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.

 

5/ Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de D.ieu. Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes, sachant que chacun, soit esclave, soit libre, recevra du Seigneur selon ce qu’il aura fait de bien.

 

6/ Et vous, maîtres, agissez de même à leur égard, et abstenez-vous de menaces, sachant que leur maître et le vôtre est dans les cieux, et que devant lui il n’y a point de favoritisme.

 

Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur, et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de D.ieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable. Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de D.ieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la Parole de D.ieu. Faites en tous temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. »

 

Trois grands blocs d’ordonnances relationnelles, six relations qui mettent clairement en jeu des schémas N°1, N°2 :

 

L ’homme N°1

La femme N°2

 

Les parents N°1

Les enfants N°2

 

Les « maîtres » N°1 (tout ce qui a autorité)

Les serviteurs N°2 (tout ce qui dépend d’une autorité)

 

Notons au passage que l’ordre de présentation des N°1 et N°2 dans le passage biblique est inverse au mien ci-dessus. Qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que la soumission est absolument requise pour qu’un N°2 puisse magnifier quoi que ce soit. Cette soumission requiert une humilité complète pour être efficace. Relisons scrupuleusement chaque mot et intégrons honnêtement la réelle exigence de ces ordres bibliques. L’obéissance est bel et bien la disposition du cœur qui permet d’échapper aux projets de Satan et l’Ecriture en souligne la grande valeur puisqu’elle l’a fait plus grande, donc plus importante à vivre que les sacrifices (1 Sam. 15 : 22).

 

Notons immédiatement que les devoirs respectueux des N°1 sont tout de suite signalés après ceux des N°2. Sans attitude profondément sensible, respectueuse et délicate, généreuse et prête au sacrifice de soi en faveur d’un N°2  – ce que D.ieu fit à notre avantage de N°2 collectif en livrant son Fils pour notre salut – la tâche des N°2 devient très ardue et leur disponibilité très hypothétique, qu’ils soient épouse, enfants ou travailleurs. Combien de N°2 sont entrés en rébellion du fait des manquements graves voire des abus de N°1 ? Mais bien entendu aucun échec de N°1 ne peut servir d’excuse devant D.ieu, l’orgueil ou la tendance générale de l’humain à la rébellion prenant facilement le relais.

 

On ne mesurera jamais à quel point tendre vers la perfection dans le domaine de ces six ordonnances bibliques est absolument primordial. Et ce n’est évidemment pas un hasard si, après les avoir écrites, Paul termine sa lettre par :

 

« Au reste, fortifiez-vous dans le Seigneur et par sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de D.ieu, afin de pouvoir tenir ferme contre les ruses du diable.

(contre les ruses du diable en relation avec les ordonnances relationnelles bibliques citées plus haut et relativement à leur accomplissement dans la perfection afin que soient donnés et puis magnifiés par les N°2 des principes confiés par D.ieu à des N°1. Note de l’auteur).

 

Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. C’est pourquoi, prenez toutes les armes de D.ieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme : ayez à vos reins la vérité pour ceinture ; revêtez la cuirasse de la justice ; mettez pour chaussures à vos pieds le zèle que donne l’Evangile de paix ; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin ; prenez aussi le casque du salut, et l’épée de l’Esprit, qui est la parole de D.ieu. Faites en tous temps par l’Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints. »

 

Si ces recommandations de résistance très détaillées (voyez l’armure) sont données là, juste après l’énoncé détaillé et précis, précieux, de  contenus relationnels fondamentaux auxquels nous sommes tous exposés et invités en partie ou en totalité, ce n’est évidemment pas un hasard. Et ces recommandations de résistance ne sont pas à envisager comme  générales mais très précisément en rapport avec les schémas relationnels évoqués plus haut. Paul nous rappelle en fait ici que Satan hait et combattra de toutes ses forces tout ce qui procède d’un univers N°1/N°2 harmonieux, en expansion de vie, pour tenter de le bloquer et très souvent hélas de l’annihiler. Notre temps n’est pas avare en démonstrations à cet égard : divorces, enfants rebelles-parents démissionnaires, troubles sociaux, etc.

 

Nous sommes évidemment loin ici de ce qui est enseigné sur ce thème généralement basculé dans la catégorie « combat spirituel » alors qu’il s’agit de résistance pour sauver couples, familles, société. Il s’agit donc d’un domaine qui devrait trouver dans la communauté des croyants sauvés par grâce sa place dans une réussite parfaite.

 

Je reste perplexe devant l’indifférence et l’échec rencontré chez tant de croyants et de serviteurs de D.ieu eux-mêmes à ce sujet. Alors dynamique religieuse ou vécu selon les lois du corps biblique ?

En fait, j’ai réalisé pour ma part que, durant la longue période de training avant d’être réellement (c’est-à-dire par D.ieu et non par les hommes) entraîné et établi dans le ministère, il m’a fallu découvrir et laisser D.ieu corriger en profondeur toutes mes infirmités eu égard aux six positions bibliques. Je me souviens du dernier correctif/correction qui me fut appliqué par l’Eternel dans la dernière ligne droite avant la conclusion de mon appel à servir à temps plein. En voici le témoignage.

J’étais engagé depuis de longs mois dans un Centre culturel en région Sud de la Belgique et j’avais derrière moi un temps de travail de plusieurs années, fructueuses, épanouies dans un autre Centre culturel de la communauté française de Belgique. Je m’étais jusque-là  épanoui professionnellement dans un contexte où je jouissais d’une grande autonomie, d’une grande indépendance d’action. D.ieu me donnait Sa grâce et j’avais vécu des succès professionnels assez exceptionnels.

 

En fait D.ieu voulait progressivement conduire le N°2 (je suis le deuxième d’une famille de trois enfants) avide de liberté et de crise identitaire luciférienne mêlées que j’avais été durant des années avant ma rencontre avec le Seigneur à intégrer et vivre parfaitement Ephésiens  6 : 5, 6 et 7 « Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair, avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais comme des serviteurs de Christ, qui font de bon cœur la volonté de D.ieu. Servez-les avec empressement, comme servant le Seigneur et non des hommes,… »

 

Comment D.ieu me conduisit-il à cela ? D.ieu a Ses méthodes et Ses « pièges » salutaires. Je vous l’ai dit, j’avais fonctionné jusque-là professionnellement avec liberté et panache mais aussi des fruits intéressants, organisés par la toute puissance de l’Eternel par simple bonté pour le rebelle frustré que j’avais été en partie importante avant ma rencontre avec le Seigneur.

Dans mon dernier emploi avant d’être appelé à vivre à temps plein et par la foi dans le ministère, le piège de D.ieu était bel et bien dressé pour la reddition. En quoi consistait ce piège ? Je travaillais dans un contexte très complexe du point de vue de l’autorité puisque je dépendais en fait de trois niveaux d’influence auxquels j’avais à rendre compte : le communal, le provincial (l’équivalent belge du départemental français) et un dernier niveau, celui de la communauté d’expression française de Belgique/secteur culturel. Pour couronner le tout, le bourgmestre (l’équivalent du maire) de la commune où était localisé le Centre culturel et une structure d’exposition d’art contemporain était un ministre d’état et un leader très charismatique au sein de son mouvement  politique. Il était de surcroît franc-maçon.

Je ne mis guère de temps à réaliser qu’un nombre non négligeable de personnes fonctionnant dans nos services étaient  nommées là pour des raisons souvent éloignées de leurs  compétences professionnelles réelles. On aura compris.

 

Chaque semaine, j’avais donc à rendre des comptes à mon chef hiérarchique qui était, hélas, un pur représentant de ce que je viens d’évoquer en matière de compétences. L’homme, au fond très embarrassé, me recevait chaque semaine dans son bureau à heure fixe pour que je lui fasse un rapport quant à l’état des projets que j’étais chargé de mener à bien. Mon chef hiérarchique, s’il était un fervent amateur de football, n’avait guère jusque-là poussé plus loin ses investigations dans d’autres domaines et notamment dans ceux où l’on attendait de moi certaines performances. De ce fait  nos rencontres, nos échanges autour de projets en cours parfois très pointus sur le plan culturel devaient représenter pour le pauvre homme un réel embarras et une évidente torture d’amour propre.

 

Mais ces rencontres étaient aussi pour moi une occasion de fulminer, car mon chef étant tenu, pour sauver la face, d’émettre des avis et même de m’imposer des choix effectués le plus souvent à tort et à travers, j’étais régulièrement plongé dans la stupeur et une frustration toujours plus appuyée. En fait ce que je passais mon temps à construire durant toute une semaine était le plus souvent réduit à néant en quelques mots et décisions plus qu’inappropriés.

 

Que fallait-il faire ? Démontrer à mon patron son incapacité était le conduire à l’humiliation suprême et n’aurait pas pour autant réglé le problème. Alors ? Alors rien durant des semaines et des semaines, si ce n’est que je fulminai toujours plus avec un sentiment d’impuissance et de stérilité affreux, à force.

 

Un beau jour, vraiment à bout, je poussai un cri intérieur vers le Seigneur et demandai à l’Eternel d’agir, quitte à écarter mon chef afin que je puisse enfin agir librement ; hum, terrible requête n’est-ce pas ?! Ma frustration était telle, entre le succès que j’obtenais pour tous mes dossiers de la part du Seigneur en priant et ce terrible blocage d’autre part, que j’eus cette pensée que j’estimais légitime pour le juste développement des activités et du fait de leur coût financier important.

 

La réponse fusa, rapide et nette, depuis le ciel. J’étais arrivé là à l’instant chaud de mon rendez-vous avec D.ieu et la réponse fut : « Qu’est-il écrit dans ma Parole ? Veuille relire Ephésiens 6 : 5, 6 et 7 ».

 

La réponse de D.ieu avait retenti dans mon cœur tellement claire que je n’eus aucune peine à accepter, finalement éclairé et  soulagé sur la signification de la situation que je n’avais jusque-là pas interprétée comme un « piège de D.ieu »pour ma propre sanctification en profondeur.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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