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Philippe Karsenty : « La France veut la vérité sur Notre-Dame »

By 29 avril 2019Le mot du jour
PUBLIÉ PAR DREUZ INFO LE 29 AVRIL 2019

Philippe Karsenty répond en exclusivité aux questions de Dreuz.info suite à la polémique déclenchée par des médias hostiles, après qu’il ait déclaré sur Fox News qu’on ne peut pas exclure d’un revers de la manche la thèse criminelle contre la cathédrale Notre-Dame.

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Bonjour Philippe Karsenty, vous avez été récemment coupé sur la chaîne américaine Fox News qui n’a pas souhaité vous laisser parler lorsque vous avez émis des doutes sur l’origine accidentelle de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame.

Ce n’est pas vraiment la Fox News que l’on connaît ou croit connaître, c’est Shepard Smith sur Fox News qui est un journaliste à part chez Fox News. Il est orienté, très démocrate, très anti-Trump, très pro-islam. C’est aussi l’un des seuls journalistes de Fox à avoir soutenu la thèse –démontée depuis par le rapport Mueller– de la conspiration russe autour de Trump. Si vous cherchez un conspirationniste, en voilà un bien trouvé !

Pour ma part, j’ai simplement dit, avant d’être interrompu alors que je m’exprimais à 20h le jour de l’incendie, un peu plus d’une heure après le départ du feu, qu’on ne pouvait pas, savoir si l’origine du feu était accidentelle ou criminelle. Au même moment, tous les médias français répétaient en boucle que l’origine du feu ne pouvait être qu’accidentelle.

J’ai aussi rappelé, pour le public américain, le contexte dans lequel cet incendie a eu lieu : l’église Saint-Sulpice a été incendiée le mois dernier et la Basilique de Saint-Denis a été vandalisée la semaine précédente. De plus, il y a eu plus de 800 actes anti-chrétiens en 2018 en France. Et n’oublions pas qu’un groupe de femmes avait tenté de faire sauter Notre-Dame en 2016 avec des bonbonnes de gaz !

Compte tenu de ce contexte, je disais simplement qu’avant de tirer des conclusions alors que l’enquête n’avait pas encore commencé, je préférais qu’on attende avant de «révéler» les causes de cet incendie.

Les médias français ont rebondi sur cette information et vous ont dit en substance «de quel droit vous autorisez-vous Philippe Karsenty à avoir une opinion différente de l’opinion imposée par les journalistes et le gouvernement». Je reprends cette question à mon compte : qu’est-ce qui vous fait croire que vous avez le droit d’avoir une opinion personnelle et de l’exprimer ?

Ce n’est pas parce que le préfet et le gouvernement me donnent une version des faits d’un acte qui vient de se produire que je suis obligé de les croire sur parole. Les autorités françaises sont habituées à habiller l’information dans le sens qui les arrange. Selon moi, le bon sens doit primer et, à peine plus d’une heure après le démarrage de l’incendie, personne ne savait si l’origine du feu était accidentelle ou criminelle.

Nous nous parlons ce jeudi 25 avril et on ne connaît toujours pas l’origine de l’incendie.

Entre temps, comme nombre de vos lecteurs, j’ai vu les vidéos de M. Benjamin Mouton et celles d’autres experts en incendie qui expriment leurs doutes.

Je suis optimiste et je pense que la réalité sortira, que ce soit accidentel ou criminel. C’était d’ailleurs le sens de mon tweet : «The truth will come out», «La vérité sortira».

J’ai aussi rappelé ce soir-là sur Fox News –et c’est la première image qui m’a sauté à l’esprit – qu’on avait l’impression de vivre un «11 septembre à la française», les morts en moins, heureusement… et il y a aussi une grande différence : l’édifice a tenu et les 2 tours de Notre-Dame ne se sont pas effondrées. Pour avoir évoqué le 11 septembre, j’ai aussi été vivement critiqué.

Pourtant, dès le lendemain, Stéphane Bern au 20h de France 2 a parlé d’un 11 septembre à la française ; le surlendemain mercredi Nathalie Loiseau, ancien ministre des Affaires européennes d’Emmanuel Macron et tête de liste aux européenne a aussi dit avoir pensé à un 11 septembre français.

J’ai donc été précurseur dans ce décryptage même si le fait que Notre-Dame soit restée debout minimise la portée de la comparaison.

L’attentat, si c’est un attentat, aurait dû être revendiqué. Les islamistes, ISIS, al Qaida, revendiquent leurs attentats dans les 24 heures. Tel n’est pas le cas. ISIS a fait une annonce, non pas pour dire qu’il était le responsable de ce qui s’est produit à Notre-Dame, mais pour annoncer aux Français de se méfier car d’autres actes du même genre allaient suivre. Cela n’exclut-il pas un peu déjà la piste de l’attentat islamique ?

Je rappelle, et c’est ce que je disais au Dennis Prager Show le soir-même, et ce que j’ai aussi rappelé dans les tous médias où j’ai été interviewé par la suite –notamment chez Joe Piscopo – qu’il existe trois possibilités.

La première, l’accident, la deuxième, l’attentat avec préméditation et la troisième qui serait une dégradation d’opportunité par quelqu’un qui s’est dit «il y a la possibilité de mettre le feu, je le fais».

Rappelons que le soir-même, sur LCI, Benjamin Mouton, l’architecte en charge de la sécurité de Notre-Dame jusqu’en 2013, a déclaré qu’il ne croyait absolument pas à la thèse de l’accident : «En 40 ans d’expérience, je n’ai jamais connu un incendie de la sorte… Lorsque je me suis occupé de la détection incendie, qui a été un dispositif très onéreux, il fallait très peu de minutes pour qu’un agent aille faire la levée de doute, nous avons fait remplacer de nombreuses portes en bois par des portes coupe-feu, nous avons limité tous les appareils électriques, qui étaient interdits dans les combles». 
Un expert du secteur de la construction a lui aussi confié son incompréhension : «L’incendie n’a pas pu partir d’un court-circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant.»

Aux États-Unis les commentateurs les réseaux sociaux sur Twitter notamment, et plusieurs médias américains se sont insurgés, non par contre vos propos, mais contre le fait que sur Fox News un journaliste, Shepard Smith, vous ait interrompu et vous ait brutalement censuré. Étrangement, l’ambassadeur de France aux États-Unis vous a critiqué vous d’avoir osé émettre vos questionnements et il n’a pas critiqué le journaliste de Fox News. L’ambassadeur n’a pas pris votre défense. Cela ne vous semble pas étrange ?

Non. Très clairement, compte tenu de ce qu’est l’ambassadeur de France aux États-Unis, il est là pour relayer le discours officiel. «Circulez, il n’y a rien à voir, c’est un accident». En plus Gérard Araud, c’est vraiment ce qui se fait de pire dans la diplomatie française. Il vient de prendre sa retraite et il a donné une interview insultante pour le président Trump et son entourage. Il en a profité pour insulter Israël qu’il a accusé d’être un état pratiquant l’apartheid. Il a pris sa retraite mais reste aux Etats-Unis.
Attendez quelque peu et vous verrez Gérard Araud certainement apparaître dans l’organigramme d’un think-tank bien anti-israélien, bien démocrate, bien corrompu par l’argent du pétrole…

Du côté de la «France Officielle», pour des raisons d’intérêts économiques et d’intérêts politiques, la France a tout intérêt à dire que c’était un accident avant même que l’enquête n’ait commencé.
Et la plupart des journalistes me sont quasiment tous tombés dessus pour colporter la parole officielle. C’est impressionnant : dès qu’un sujet est en rapport avec un potentiel attentat islamiste, les médias ont des réflexes pavloviens qui les conduits à tous reproduire le même récit. En revanche, du côté de la vraie France, celle de l’opinion publique et de la rue, dès qu’on sort des milieux pro-Dieudonné et des journalistes bas-de-plafond, les gens me félicitent pour avoir dit ce que tous pensent tout bas.

Cela fait des années qu’ils vous ont dans le collimateur, et qu’ils essaient de vous atteindre tant qu’ils le peuvent, parce qu’ils ne vous pardonnent toujours pas d’avoir eu raison dans l’affaire Al-Dura contre France 2 et le journaliste Charles Enderlin.
L’enquête finale et cependant tardive du gouvernement israélien a démontré que c’est vous qui aviez raison, et que Charles Enderlin avait diffusé une mise en scène le 30 septembre 2000.

Charles Enderlin a effectivement diffusé sur France 2 le 30 septembre 2000 une pure et simple mise en scène de la «mort du petit Mohamed» et les médias ne m’ont pas pardonné d’avoir révélé cette réalité. Je tiens à rappeler qu’il y a eu des précurseurs avant moi. On peut mentionner en vrac le chercheur israélien Nahum Shahaf, le regretté Gérard Huber qui avait écrit un livre «Contre-expertise d’une mise en scène», le réalisateur Pierre Rehov, Stéphane Juffa de la MENA et naturellement, Esther Schapira de la télévision publique allemande ARD.
D’autres après moi ont suivi. Les journalistes français ne m’ont effectivement pas pardonné d’avoir popularisé la démonstration de la mise en scène en France.

J’ai gagné un procès en 2008 contre France 2 et Charles Enderlin.
Lorsque j’ai gagné ce procès, le Nouvel Obs a publié une pétition qui rassemblait la fine fleur –bien fanée depuis – des médias français.
La télévision publique allemande a fait un documentaire qui n’a jamais été attaqué et qui reprenait toute la démonstration de la mise en scène.

Par la suite, l’arrêt de la cour d’appel a été cassé par la Cour de cassation au bout de 4 ans, affirmant qu’en appel on n’avait pas le droit de regarder les images, les rushes de France 2. C’était absurde. Ensuite on est retournés en cours d’Appel où là j’ai perdu avec le raisonnement suivant : j’avais peut-être raison sur le fait que c’était une mise en scène, mais je n’aurais pas eu le droit de le dire en 2004, parce que, selon eux, en 2004, je ne disposais pas des documents pour le prouver. Selon eux, je ne les aurais eus que plus tard. En fait, j’avais ces documents dès 2002-2003.

Revenons à Notre-Dame.

Oui, effectivement, j’ai reçu des témoignages intéressants d’experts, notamment d’un colonel de pompier qui a affirmé que j’avais entièrement raison : rien ne permettait de conclure à l’accident au moment où l’incendie s’était déclaré.

J’ai également reçu le témoignage d’une ancienne étudiante de l’école du Louvre en histoire de l’art. Le message envoyé disait : «Je pense que ce n’est pas un accident. Je suis une ancienne étudiante de l’Ecole du Louvre diplômée en Histoire de l’art. J’ai visité la charpente de Notre Dame avec des architectes des Bâtiments de France, il y a plusieurs années. Cette charpente de bois du 12e siècle était protégée comme jamais ! Chaque intervention est toujours accompagnée par des historiens, des architectes, des experts, aucun travaux ne sont envisagés sans une prudence extrême, pas de source de chaleur, pas de chalumeau, pas d’appareil électrique, un système d’alarme performant, et une surveillance très stricte. Je pense que nous finirons par apprendre que c’est un incendie criminel.»

Encore une fois, je n’ai pas d’avis, parce que je ne suis pas expert, mais je pose simplement la question : en se basant sur le bon sens, comment pouvait-on dès le premier soir, au bout d’une heure affirmer que c’était un accident ?

Si je résume, vous vous êtes insurgés contre une conspiration des médias qui d’une seule voix, sans aucune contestation, se sont jetés a priori et sans le moindre élément de preuve factuelle sur le fait que c’était un accident. C’est de la conspiration, ça… non ?

Pas vraiment, je dis simplement que les médias, qui ont parfois un petit peu d’esprit critique sur certains sujets, n’en ont pas sur d’autres.
Le préfet de Police déclare que c’est un accident, et aucun d’entre eux, absolument aucun d’entre eux, ne va questionner ses affirmations.
Ce qui m’étonne et me chagrine, c’est l’incapacité des médias à remettre en cause le discours officiel.

C’est exact. Les médias ont totalement abandonné leur mission qui était de douter des puissants, et de rendre compte de la vérité qu’ils pouvaient cacher ou déformer. Mais ça ne me semble pas être une nouveauté.

Deux jours après mon interview sur Fox News, j’ai été interviewé chez Jean-Marc Morandini sur CNews (mon intervention commence à la 9e minute). J’ai été passé sur le grill pendant 20 minutes avec des questions où l’on tentait de me faire dire des choses que je n’avais pas dites. Quand je suis sorti du plateau, ils ont fait rentrer trois personnes sur le plateau pour me lyncher médiatiquement. Il était convenu avec Jean-Marc Morandini que je vienne avec un expert le lendemain pour exposer le fait qu’il y avait des doutes.

Le lendemain ma participation a été annulée, et le surlendemain, plus aucun expert ne voulait venir sur les plateaux car tout le monde avait bien compris que le discours officiel était la seule norme acceptée. Je leur ai néanmoins suggéré d’inviter, Benjamin Mouton. Eh bien tout d’un coup, cet expert n’était plus disponible, il était parti en Chine. Donc très très loin pour être bien sûr qu’il n’aille plus sur les plateaux. Etait-il vraiment en Chine ou lui a-t-on demandé de dire cela pour qu’il cesse de semer le doute dans les esprits ? En tout cas, compte tenu de son expertise sur Notre-Dame, il est étonnant que les autorités n’aient pas cherché à le faire rester sur le territoire français pour comprendre ce qui s’est réellement passé ce funeste lundi 15 avril 2019.

Il y a aussi un autre monsieur qui s’exprime et qui s’appelle Philippe Villeneuve, qui est l’actuel responsable de la sécurité, et qui a déclaré une chose très importante, il a dit qu’il n’y avait pas de points chauds, et que les travaux n’avaient pas débuté.

En fait le vrai problème que vous êtes en train de soulever, me semble être non pas de savoir s’il s’agit d’un accident ou d’un attentat criminel ou terroriste. Le vrai problème de fond, c’est qu’il ne semble plus autorisé en France dans l’immédiat, d’avoir un autre avis que l’avis que les médias vous autorisent à avoir.

Plus précisément, c’est l’avis que le gouvernement vous autorise à avoir sur certains sujets, et je dirais que ces sujets sont souvent en rapport avec la sécurité, avec les accidents et avec les attentats. Le discours autour des potentiels attentats est toujours balisé par le gouvernement et les autorités, et dès qu’on en sort, on reçoit l’accusation magique : «conspirationniste».

Vous avez pris le parti de donner un avis.

Un avis qui était simplement : on a le droit de penser par soi-même, de se poser des questions.

Et vous constatez qu’on n’en a pas le droit, et que les médias contribuent à vous retirer ce droit.

C’est encore pire que ça, parce que les médias n’ont même plus besoin d’être appelés pour suivre une idéologie bien définie, ils parviennent à anticiper la lecture des événements que le gouvernement attend d’eux. Compte tenu du contexte général, la piste islamiste pouvait être envisagée.
Tout le monde s’est posé la question.

Sauf que dès que l’islam pourrait être mis en cause, ils ont toujours les mêmes réflexes conditionnés et la même séquence : c’est un accident, sinon, c’est un déséquilibré et au pire des cas «cela n’a rien à voir avec l’Islam», et enfin «padamalgam».

J’entends les critiques de ceux qui comme moi posent des questions dire «oui mais là, on se retrouve avec 67 millions de journalistes». Non. En fait, on a 67 millions d’esprits critiques qui posent les questions que les journalistes ne se posent plus et ne posent plus.

Par cette uniformisation du débat, les journalistes font monter les extrêmes. Il ne faut pas s’étonner après si les listes marginales ou extrémistes font un carton aux élections européennes en mai prochain.

Je crois qu’on est dans cette situation. Je rencontre des gens de partout. Les gens viennent me parler dans la rue. Tout le monde se demande : «pourquoi n’a-t-on pas le droit de poser une question si évidente ?»

Comment sait-on à 20h, alors que l’incendie n’est pas éteint, que c’est accidentel ?

Tout le monde se pose la question, mais les médias ont décidé d’imposer une réponse à ce questionnement.

Et les gens en ont plus qu’assez de ces accusations répétées de conspirationnisme.

Justement, sur le conspirationnisme, il me semble que le meilleur moyen de nourrir les idées des conspirationnistes, c’est de faire taire le débat, et faire taire les gens qui voudraient évoquer le fait qu’il était un peu prématuré d’avoir conclu que c’est accidentel.

Il n’y a rien de mieux pour nourrir les thèses conspirationnistes. Les médias les fabriquent.

Ils nourrissent des votes de contestation et après ils s’en plaignent.

Je pense que le journalisme est mort. Il n’existe plus, parce que le journalisme consistait à critiquer, à fouiller, à contester, à douter et à ne pas accepter les thèses officielles, et comme vous l’expliquez, chez vous en France, non seulement ils les acceptent mais ils les précèdent, ils les comprennent et ils en sont les défenseurs.

Ils les anticipent et les défendent au lieu de les critiquer.

Cher Philippe Karsenty, merci de nous avoir fait partager toutes ces informations et votre point de vue. Allez-vous aller plus loin de la même façon que vous étiez allé jusqu’au bout de l’affaire Al-Dura pour démonter et révéler le mensonge ? Allez-vous tenter d’aller jusqu’au bout de «l’affaire Notre-Dame» ?

Je ne sais pas quelle tournure cela va prendre. J’observe. Je prends du recul. Je regarde ce qui se passe et comment les choses évoluent. Concernant l’affaire al-Dura, avec d’autres et après d’autres, j’avais compris qu’il y avait un mensonge, et qu’il y avait un mensonge d’État.

La violence des médias contre vous aujourd’hui signifie-t-elle qu’ils soupçonnent qu’il y a encore un mensonge d’Etat et qu’ils veulent vous empêcher de l’évoquer ?

Si jamais je venais avoir des certitudes et des informations exclusives, ce sera un combat important, que je mènerai peut-être. Parce que c’est un combat pour la France

Dans le cadre de la cathédrale de Notre-Dame, je n’ai aucune certitude. Si jamais je venais avoir des certitudes et des informations exclusives, à ce moment-là, ce sera un combat important, que je mènerai peut-être. Parce que c’est un combat pour la France.

Mais à ce stade-là, je n’ai pas d’information.

Pourquoi les médias vous mettent dans la bouche des mots que vous n’avez pas prononcés ?

Ils le font car ils ont besoin, dans leur système, d’avoir un méchant. Alors je suis le méchant, et comme le disait Charles Pasqua : quand on est pris dans une affaire, il faut créer une autre affaire dans l’affaire et après plus personne n’y comprend plus rien.

C’est toujours la même chose. Là, le vrai scandale, ce n’est pas de dire qu’il faut poser une question, le vrai scandale c’est l’uniformité des médias qui disent «circulez, il n’y a rien à voir». C’est ce que j’ai dit dans une tribune dans Causeurs qui s’appelle Notre-Dame, circulez, il n’y a rien à penser !

On n’a pas le droit de penser. Il ne faut pas penser. Il faut simplement accepter la doxa, accepter la propagande des médias qui vous disent que cet incendie était accidentel. Moi, je considère qu’on a le droit de se poser question.

Merci Philippe Karsenty

Reproduction autorisée avec la mention suivante : ©Dreuz.info.

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