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Un témoignage et un chant, transmis par notre soeur Viviane.

By 2 février 2015Etz Be Tzion

31.01.2015

 

Il y a deux ans en arrière, un samedi, à la sortie de shabbat, j’étais dans mes pensées, dans cette atmosphère particulière du shabbat.

Alors que j’avais les yeux fermés, j’eu une courte vision, une image brève, dans laquelle je voyais le Messie Yéshoua, de dos, dans son apparence humaine.

Il était vêtu d’un longue tunique blanche en lin, et Il marchait sur une route dans la campagne d’Israël. De chaque côté de la route il y avait des champs.

J’eu très vite sur le cœur un chant. D’abord la mélodie.

Puis dans cette même soirée, j’étais travaillée intérieurement pour trouver les paroles concernant ce chant.

Je savais que ce chant était en lien avec cette image reçue.

Alors que je parcourais la Bible pour y trouver l’inspiration, c’est vers le livre auto-biographique de Jacob Damkani « Pourquoi moi ? » que j’avais lu quelques temps précédemment, que je me suis tournée.

C’est une partie de son témoignage, dans le récit de  sa découverte que le Messie Yéshoua, que les nations appellent Jésus, était réellement le Messie d’Israël, tant prophétisé dans la Torah, dans les Prophètes et les Psaumes, qui est le thème de base de ce chant.

J’ai eu cette conviction forte que cette partie de son histoire collait à cette image que j’avais reçue quelques heures auparavant et au ressenti qui s’en était dégagé.

 

Voici l’Extrait de son témoignage :

« chapitre 11:

Qu’est-ce qui est caché dans ce livre ?

(c.à.d. le ‘Nouveau Testament’ que son ami Jeff lui avait donné).

 

p.111

Quand j’arrivais chez moi, je sortis le petit livre bleu de la poche de mon manteau, j’allumais la lumière et je l’ouvris. Je fus étonné de trouver cette petite prière à la première page :

« Oh Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, montre-moi la vérité quand je lirai ce livre et aide-moi à suivre la lumière que Tu m’envoies. Amen. »

 

Je lus cette courte prière puis je passais au premier chapitre. Le tout premier verset fut comme un électrochoc :

«  Généalogie de Yéshoua le Messie, fils de David, fils d’Abraham. » Mathieu 1 :1

Alors Jeff avait donc raison ! Yéshoua était réellement juif ! Il avait très justement dit que ceux que j’avais appelés ‘chrétiens’ (c.à.d. chrétienté catholique) ne connaissaient rien du Messie (Christ).

En effet, sinon comment les « chrétiens » pouvaient-ils alors prétendre aimer Yéshoua et en même temps haïr les juifs, chair et sang de Yéshoua ?

Je poursuivais ma lecture. Immédiatement après cette étonnante déclaration venait une longue liste de héros de la Bible que je connaissais depuis l’école : Abraham, Isaac, Jacob, Juda et ses frères, le roi David et les rois de Juda après lui et tous étaient de bons juifs cashèrs !

Mais les chrétiens qui lisent ce livre, comprennent-ils ce qu’ils lisent ? Il n’y a rien de plus juif que cela !

Soudain un terrible soupçon surgit dans mon cœur : combien de ces « chrétiens » lisent réellement leur Bible ? S’ils sont aussi peu nombreux que mes frères juifs qui lisent le Tanakh’ (l’ancienne Alliance), alors aussi bien les juifs que les chrétiens vivent dans des traditions humaines qui falsifient et déforment la vérité jusqu’à la rendre méconnaissable !

Au fil de ma lecture, je me plongeai dans le livre et me retrouvai dans mon Erèts Israël.

Avec Jean Baptiste j’errais parmi les grottes sombres du désert de Judée, je marchais à ses côtés sur les rives du Jourdain. Je rejoignais Yéshoua et ses disciples dans leur voyage le long de la mer de Galilée et dans les montagnes.

Ensemble nous parcourions les rues étroites de Jérusalem.

Tout était bien là : le Temple et la synagogue, les pharisiens et les saducéens, les humbles et les orgueilleux.

Je voyais les bergers gardant leurs troupeaux dans les champs de Bethléhèm et j’observais les vieux érudits de la Torah courbés au-dessus des rouleaux sacrés, à l’école rabbinique (yéshiva).

Je voyais les champs de blé doré déjà mûrs pour la moisson, les fleurs sauvages et les oiseaux  vendus deux pour un talent et cinq pour deux talents.

Je passais quelques temps auprès des vaillants pêcheurs au bord de la mer ; je sentais le parfum enivrant des vergers en fleurs et

frères, le roi David et les rois de Juda après lui et tous étaient de bons juifs cashèrs !

Mais les chrétiens qui lisent ce livre, comprennent-ils ce qu’ils lisent ? Il n’y a rien de plus juif que cela !

Soudain un terrible soupçon surgit dans mon cœur : combien de ces « chrétiens » lisent réellement leur Bible ? S’ils sont aussi peu nombreux que mes frères juifs qui lisent le Tanakh’ (l’ancienne Alliance), alors aussi bien les juifs que les chrétiens vivent dans des traditions humaines qui falsifient et déforment la vérité jusqu’à la rendre méconnaissable !

Au fil de ma lecture, je me plongeai dans le livre et me retrouvai dans mon Erèts Israël.

Avec Jean Baptiste j’errais parmi les grottes sombres du désert de Judée, je marchais à ses côtés sur les rives du Jourdain. Je rejoignais Yéshoua et ses disciples dans leur voyage le long de la mer de Galilée et dans les montagnes.

Ensemble nous parcourions les rues étroites de Jérusalem.

Tout était bien là : le Temple et la synagogue, les pharisiens et les saducéens, les humbles et les orgueilleux.

Je voyais les bergers gardant leurs troupeaux dans les champs de Bethléhèm et j’observais les vieux érudits de la Torah courbés au-dessus des rouleaux sacrés, à l’école rabbinique (yéshiva).

Je voyais les champs de blé doré déjà mûrs pour la moisson, les fleurs sauvages et les oiseaux  vendus deux pour un talent et cinq pour deux talents.

Je passais quelques temps auprès des vaillants pêcheurs au bord de la mer ; je sentais le parfum enivrant des vergers en fleurs et de l’huile d’olive pure.

Je ressentais tout comme si j’y étais réellement !

Mais qu’avait donc à faire tout cela avec la chrétienté ? Je n’entendais sonner aucune cloche d’église, ne voyais aucun moine en robe de bure faire le signe de croix sur sa poitrine et baiser les icônes. Personne n’adorait des croix d’or ou d’argent dans de grandioses cathédrales au son des orgues.

Tout était si israélien que j’en avais les larmes aux yeux. Jamais de ma vie je n’avais senti autant de nostalgie. L’Amérique avec ses lumières néon étincelantes, ses larges autoroutes et ses gratte-ciel effrayants, avaient tout à coup disparu.

J’étais revenu dans le paysage rural familier de ma terre d’Israël et tout m’apparaissait de manière claire  et nette…. »

 

L’auteur est né en Israël, et dans les années 70, époque des hippyes ‘Peace and Love’, âgé de 18-20 ans environ,  il part pour tenter l’aventure américaine. Au moment de ce récit il avait ouvert une bijouterie. Tout marchait bien, jusqu’au jour où Jeff, un ‘client’ pas ordinaire, vint lui rendre visite régulièrement un peu avant la fermeture de sa boutique.

Après des discutions houleuses, vint cet épisode décrit ici où Jacob très intrigué par la grande connaissance des prophéties bibliques de son nouvel ami, fit ce pas de lire enfin cette ‘B’rit H’adasha – Nouveau Testament’, qu’il s’était tellement interdit de lire en tant que juif.

D’autant que c’était au nom de ce même livre que tant de persécutions horribles et terriblement cruelles – jusqu’à la dernière en date : la shoah –  avaient été commises par la religion catholique romaine et orthodoxe pendant presque 2000 ans.

 

A présent le témoignage de Jacob Damkani, cette découverte qui a bouleversé sa vie à tout jamais, est devenu un chant.

Et il ne le sait pas …. Encore.

 

YESHOUA LE PROPHETE DE GALILEE

 

1

Ô voyez-Le marcher le long des chemins

Sur les rives de la Galilée

Le voilà l’homme qu’on appelle Yéshoua

C’est le prophète de Nazareth.

Le voilà l’homme qu’on appelle Yéshoua

C’est le prophète de Nazareth.

 

2

Dans les champs les bergers gardent leurs troupeaux

Et les vergers sont en fleurs

Les champs de blé qui mûrissent pour la moisson

Les oliviers chargés de fruits.

Les champs de blé qui mûrissent pour la moisson

Les oliviers chargés de fruits.

 

3

Il marche dans les rues étroites de Jérusalem

Le Temple est là et dans la yéshiva

Sont les sages érudits de la Torah

Courbés sur les rouleaux sacrés.

Sont les sages érudits de la Torah

Courbés sur les rouleaux sacrés.

 

4

Pas de clocher et pas de signe de croix

Pas de baiser aux icônes

Nous sommes au pays d’Erèts Israël

D’Abraham, Isaac et Jacob.

Nous sommes au pays d’Erèts Israël

D’Abraham, Isaac et Jacob.

 

5

Voyez-le parcourant tout le p ays

Le Messie Fils de David

Guérissant et purifiant les lépreux

Et ressuscitant les morts !

Guérissant et purifiant les lépreux

Et ressuscitant les morts !

 

6

Il aime aller à la rencontre des siens

Passant du temps auprès d’eux.

Chaque shabbat Il se tient dans le Temple

Les enseignant en vérité.

Chaque shabbat Il se tient dans le Temple

Les enseignant en vérité.

 

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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