« Tandis que nous nous battons contre le terrorisme, ils nous combattent, » dit la voix off du narrateur de la vidéo qui montre un palestinien avec un couteau qui clignote sur l’écran.
Leurs activités comprennent la diffusion d’une propagande anti-Israélienne à travers le monde. Ils militent pouréviter la condamnation des terroristes, et pour justifier les meurtres de citoyens israéliens.
Le rapport dénonce combien d’argent a été perçu par chaque organisation d’extrême gauche, qui participe oucrée activement des programmes et font des déclarations dans les médias qui nuisent à Israël.
Les financements étrangers proviennent, outre le New Israel Fund (NIF), de financements de gouvernements étrangers, de l’UE – et plus de 13 millions de shekels d’une fondation palestinienne basée à Ramallah.
Matan Peleg, le PDG de Im Tirtzu, a confié à Arutz Sheva, « Nous savions que ces organisations sont parrainéespar des gouvernements étrangers, mais nous avons été très surpris de l’énorme quantité de l’aide étrangère qui alimente ces organisations. Les mots me manquent pour décrire à quel point la situation est grave« .
La député israélienne de gauche Zehava Galon (Meretz) tente d’obtenir que Facebook bloque cette vidéo produite par le mouvement sioniste ‘Im Tirtzu’, qui dénonce quatre militants de gauche comme étant des traitres et des «agents étrangers» qui font la promotion du terrorisme.
Galon a qualifié la vidéo de Im Tirtzu d’être une distorsion dangereuse de la réalité, et affirme qu’elle encourage les téléspectateurs à en venir à nuire physiquement à l’intégrité physique des quatre «militants des droits de l’homme, » et équivaut à « un appel à de représailles. »
La vidéo « les accuse de soutenir le terrorisme et publie leurs noms et leurs photos, « a-t-elle affirmé, avec des slogans qui disent «ils vivent ici parmi nous et nous trahissent,» et «pendant que nous combattons le terrorisme, ils nous combattent en l’entretenant. »
La vidéo a obtenu environ 70.000 like sur Facebook en cinq heures.
Galon dit qu’elle craint pour la sécurité des quatre militants, dans le «climat violent qui se répand comme une traînée de poudre avec l’aide et les encouragements des politiciens qui répandent la peur avec des discours populistes. »
Le député Michal Rozin du Meretz a déjà envoyé un message urgent au procureur général, a déclaré Galon, lui demandant d’ouvrir une enquête sur des soupçons d’incitation à la haine et à la violence », mais en attendant, cette vidéo est dangereuse vu qu’elle fait le tour Net. Aidez-nous à arrêter cela. «
La vidéo montre plusieurs captures d’écran, expliquant comment se plaindre auprès de Facebook de son contenu offensif, et a demandé à ses partisans de déposer des plaintes, de sorte que la vidéo soit mise hors ligne.
Le clip « emploie des tactiques pour entretenir la peur afin d’accuser les militants israéliens et leurs ONG d’être coupable de la vague actuelle de terrorisme palestinien, » ont accusé le chef de la direction Jonathan Greenblatt la ligue Anti-Diffation (ADL) et Carole Nouriel, directrice par intérim du bureau de l’ADL Israël, dans un communiqué. « Il s’agit d’une forme d’incitation qui franchit une la ligne rouge dans les discours de haine. »
Accuser les quatre militants et leurs organisations « de soutenir le terrorisme palestinien, afin de délégitimer leurs activités est scandaleux et potentiellement diffamatoire », a ajouté l’ADL.
» Im Tirtzu c’est la voix mais les mains sont le gouvernement », a déclaré Hagai El-Ad, le directeur du groupe des droits humains B’Tselem.
«Ils font le sale boulot», a ajouté Ishai Menuchin, à la tête du Comité public contre la torture en Israël. « Les hommes politiques de droite ne veulent pas se salir les mains et ce sont des organisations de ce genre qui le font à sa place. »
Un porte-parole de Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a refusé de commenter.
La vidéo a été mise en ligne pour soutenir un projet de loi qui permettrait d’étiqueter les ONG israéliennes qui reçoivent des fonds étrangers et de les cataloguer comme constituer une ingérence étrangère et une «instrumentalisation venant l’étranger » pour les soumettre à une réglementation coercitive, des sanctions onéreuses et une éventuelle fermeture.
«Israël est une société ouverte et nous n’avons pas de problème avec les opinions de ces personnes. Ce qui pose problème d’après nous c’est qu’ils sont financés par les gouvernements européens. C’est anti-démocratique, c’est une forme de colonialisme, cela démontre une ingérence étrangère dans la démocratie israélienne « , a déclaré M. Peleg le PDG de Im Tirtzu.
