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ROSH HASHANA, KIPPOUR, SOUCCOT, une réflexion salutaire sur trois fêtes qui s’enchaînent !

By 23 septembre 2019Lettre de nouvelles

ETZ BETZION/LÈVE-TOI INTERNATIONAL /SOUCCAH MESHI’HIT                                                                                                   etzbetzion@yahoo.fr / angothaim@aol.com

             » L’amour de la vérité mène à l’amour vrai »
             » Sauvé et rendu, brisé devant Toi, Ô D.ieu en Majesté, Seigneur de ma paix  »   (Haim Goel)
« Un jour, un maître demanda à ses disciples : quelle est, selon vous, la plus grande catastrophe qui est arrivée au peuple juif dans son histoire ? Les quatre cents ans d’esclavage en Egypte, dit un premier disciple. Non ! dit le maître. La destruction du Temple, dit un deuxième disciple. Non ! dit le maître. L’exil, tenta un troisième. Non ! dit le maître. La Shoah, dit encore un quatrième. Non, dit le maître. Ce n’est ni la Shoah, ni l’exil, ni la destruction du Temple, ni l’esclavage. Nous ne voyons pas, déclarèrent en choeur les disciples. La plus grande catastrophe qui arriva au peuple  juif, dit le maître (rav, rabbin), c’est quand la Thora est devenue une religion !« 
 
 
Jérusalem, 23 septembre 2019
 
Chers tous,
 
Les messages fondamentaux relâchés dans l’oeuvre ces derniers mois, savoir « regarder en face le scandale de la croix pour lui-même, loin de la facticité d’une grâce vaporeuse, et se laisser foudroyer, mourir au péché en ses ressources et racines les plus enfouies et puis monter sur la croix avec Yeshoua, le Mashia’h, avec tout ce que cela signifie », produit des effets profonds chez beaucoup (la majorité), passagers chez d’autres, hélas nuls ailleurs.
 

Ainsi en va-t-il toujours lorsque les vérités fondamentales de la porte étroite par laquelle entrer dans le Royaume de D.ieu sont proclamées. Nous avons, depuis ce rehaussement essentiel et « conduit » d’exigence biblique, vécu d’invraisemblables attaques subtiles et moins subtiles, malignes, et en tous genres qui reflètent fort bien les ruses de l’ennemi, mais révèlent aussi chacun tel qu’il est. C’est avec joie que nous subissons tout cela en nous accrochant farouchement à une loyauté qui ne doit, ne peut fléchir, à l’égard de D.ieu et du corps.

 
Ce qui précède introduit finalement assez bien le message spécial que le Seigneur me met à coeur à l’occasion de l’enfilade prochaine des trois fêtes juives de l’automne.
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                                        Rosh HaShana
 Rosh HaShana est la fête du Nouvel An juif  (30 septembre et 1er octobre). Notons que dans la pensée juive il y a deux commencements d’année, Pessa’h et Rosh HaShana. Je ne vais pas m’étendre ici sur ce sujet. Cela m’entraînerait loin de mon but. Notons simplement que pour nous croyants en Yeshoua, la solennité de Pessa’h est très particulière. Inutile de détailler là non plus, tous comprennent.
       Rosh HaShana pourrait donc comme commencement d’année (selon le calendrier juif, nous allons basculer vers 5780) avoir une solennité « cachée », inverse, que je vais tenter de mettre en valeur ici.
Comment ? 
Nous vivons habituellement cette fête, en tant que Juifs et Juifs messianiques, avec beaucoup de chrétiens aimant Israël, comme une fête dont la célébration tente d’exalter le futur de l’année nouvelle, souhaits bienveillants, etc. Nous utilisons des quartiers de pomme trempés dans le miel et nous les dégustons ensemble en souhaitant à tous une année sainte et bénie.
Nous ne sommes en cela pas tellement loin de ce que vivent les chrétiens de nom, de tradition et les païens de culture chrétienne lorsqu’ils célèbrent le Nouvel An de leur calendrier. Plus que probablement, nous sommes là devant un des nombreux « copiés-collés » effectués par le monde pagano-chrétien historique. Mais qu’importe, là n’est pas mon sujet.
Fort bien, nous trempons nos quartiers de pomme dans du miel et dégustons le tout. Que peuvent représenter quartiers de pomme et miel ? Le miel est un aliment tellement riche et complet qu’il est difficile de lui trouver un met qui le concurrence vraiment. Le message spirituel est clair : le meilleur pour toi, le meilleur pour moi, le meilleur pour tous, une plénitude concentrée. Le quartier de pomme : le tremper dans le miel pour amener le miel à la bouche peut représenter les supports (gestes, paroles, etc.) que nous utilisons pour amener le miel, c.à.d. la bénédiction absolue et la plus concentrée.
Je vous recommande de vous munir de miel et de pommes le 29 septembre au soir pour le séder, puis le 30 et enfin le 1er octobre, jours de Rosh HaShana, et de souhaiter à vos proches une année bénie. Mais avant de le faire, je vous suggère de changer pour un moment l’orientation de votre regard, non plus vers l’année qui vient mais, en prévision de Kippour qui suit très vite, de considérer d’abord l’année écoulée.
Avons-nous fait déguster du miel en actes et paroles vers autrui lors de l’année écoulée ? Et quel miel ? Celui de l’amertume, du non pardon, de la trahison, de la méchanceté, de l’égoïsme, de l’hypocrisie, de la manipulation, de la rébellion, etc. ? Soyons vrais et nous allons peut-être et souvent certainement découvrir dans le miel de l’année écoulée les mouches de la non bienveillance sous toute sorte de formes à l’égard de D.ieu et du prochain. A quoi rime dès lors de goûter au miel de l’an neuf sans mise en ordre ?
Alors, repentance et dégustation plus grave, plus solennelle du miel de ce Nouvel An juif ?  Original mais salutaire, non ? Mieux qu’une simple dégustation de pomme et de miel un brin folklorique, non ?
Je me plais à vous recopier ici un extrait d’article de journal israélien (Réveillons-nous. Où est l’ennemi ? Lionel Cohn. www.haguesher.com) :
« Le peuple d’Israël doit être uni pour recevoir la Torah. Le terme « ahava » (amour) a la même valeur numérique que le terme « ehad » (Un). La pérennité d’Israël est fondée sur l’unité du peuple et non sur l’affrontement entre les diverses parties du peuple. C’est la condition de la survie. Il y a assez d’ennemis de l’extérieur, pour ne pas en découvrir au sein du peuple. Quand le peuple, par manque de foi en D.ieu, a demandé à Moshé Rabbénou d’envoyer des explorateurs explorer Eretz Israël, ils étaient « en désordre », « non unis », et les conséquences négatives de ce désordre ont entraîné la destruction du Temple. Il en fut de même pour la « haine gratuite » qui a causé la destruction du second Temple. Sachons être unis, sans ennemis de l’intérieur, et nous rapprocherons la reconstruction du Temple de Jérusalem, bientôt, de nos jours. »
Inutile de vous préciser ce que nous pouvons, devons tirer comme réflexion à partir de ce texte. La pomme et le miel de cette année seront-ils fades si nous ne considérons pas nos actes destructeurs des mois écoulés ? Ils le seront. Pire, nous mangerons pomme et miel indignement, en mentant en nous mentant. Cela nous évoque quelque chose de Pessa’h, n’est-ce pas ? Et cela évidemment même si (précisions en vue de commentaires absurdes) pomme et miel ne sont pas une Sainte Cène. Le miel de l’an neuf a quelque chose de messianique. N’est-ce pas LUI l’Etre en qui réside le concentré de tout ce qu’il y a de meilleur, de plus noble, de plus riche et profond qui est notre miel, Lui qui sacrifia tout pour que nos existences soient ressuscitées de charognes en miel ?
Yom Kippour
Et nous nous acheminons donc vers Yom Kippour (9 octobre), le jour du Grand Pardon. Nous savons tous à quoi se rattache ce jour dans la mémoire juive de l’époque du Temple, avec ce sacrifice annuel porté dans le Saint des saints pour l’expiation des fautes d’Israël. Lequel Temple n’existe plus et lequel sacrifice ne s’effectue plus depuis quasi 2000 ans. Nous savons tous de quelle manière ce sacrifice a été porté à sa juste hauteur et valeur au travers du sacrifice de Yeshoua. Est-ce un hasard si mes messages ciblent essentiellement cela depuis des semaines, la Croix ? Bien sûr que non. Les juifs ont un avantage sur le phénomène de la grâce vaporeuse telle que conçue en maints milieux apostasiés chrétiens. Ce jour de Yom Kippour est vécu comme REDOUTABLE, et le Juif pratiquant prend cela au sérieux en s’efforçant de mettre de l’ordre en toutes ses relations, avec D.ieu et le prochain.
Je me souviens que tout jeune serviteur il y a 35 ans, le Seigneur me déclara un beau matin : « fais Yom Kippour », et tout de suite le nom de deux pasteurs me vint à l’esprit ; ils m’étaient redevables en diverses choses injustes. Je leur ai écrit pour leur signaler mon désir de vivre en paix avec eux malgré tout. L’un des deux me répondit honnêtement en demandant pardon, l’autre s’entêta dans un refus orgueilleux. Qu’importe, ainsi en est-il des hommes. Mais pourquoi D.ieu m’avait-Il au fond demandé de leur écrire, alors que c’était eux les fautifs ? Pour une seule et puissante raison qui apparaît dans le texte ci-dessus, Amour et Unité ont la même valeur numérique. En leur écrivant j’ai tenté, avec succès pour un des deux, mais échec pour l’autre, de restaurer AMOUR et UNITE. L’inverse, comme il est écrit plus haut dans le texte, conduisit à la destruction du Temple. Transposons. Le refus de mise en ordre de nos vies et de nos relations avec « l’autre » conduit à une destruction qui devient aussi un jugement de D.ieu. Mon intime conviction et le cri de mon coeur est que l’Eglise en maints lieux est détruite et va l’être encore plus, faute de pratiquer un vrai Yom kippour de chaque jour.
Sauf si vous préférez la notion de grâce « passe-partout », fadasse et hypocrite, dans les jours qui précèdent Yom kippour, si vous « jouiez le jeu » en vous humiliant comme l’Esprit de D.ieu ne manquera de vous le dire si vous le questionnez. Ensuite, posez des actes, simples, vrais.
Souccot        Résultat de recherche d'images pour "souccot 2019"
Et voilà, il nous reste à attendre Souccot (du 14 au 22 octobre), la fête que je préfère pour des raisons toute spirituelles évidentes.
Cette année, nous construirons notre Souccah quelque part en France où nous résiderons à ce moment. De tradition, le sens foncier de Souccot est : sortir de nos maisons afin de construire une cabane au toit insuffisant en vue de voir le ciel et de méditer sur le temps où D.ieu nous conduisait, nous Juifs dans le désert, à la découverte de notre mission de peuple choisi d’abord et avant tout. Pour nous tous, Juifs en Yeshoua et chrétiens, la morale de Souccot est : « demeure voyageur sur la Terre sans t’attacher à rien plus qu’à D.ieu ». Cette année, le Seigneur m’a indiqué de souligner, évoquer un autre regard possible à porter au travers du toit imparfait de la cabane, toit qui laisse voir le ciel. Je suggère ceci, que nous regardions LE CIEL au travers des branchages de notre précarité (le monde va mal et cela nous affecte) et que nous louions D.ieu, L’adorions en proclamant, suppliant pour Sa venue proche, notre libération qui va venir du ciel. Bon Souccot !
Bon Rosh HaShana, avec du miel riche et propre de force concentrée inouïe, une image de Celui qui revient, bon Yom Kippour dans la joie d’avoir fait tout ce qui coûte, humblement, riche de coeur désintéressé pour rétablir l’unité dans l’amour, bon Souccot pour regarder le ciel au travers du toit et s’attendre à Sa venue. Qui sait, ce Souccot 5780 / 2019 ?
Le meilleur en Lui et notre Shalom à tous ! Shana Tova !
Haïm Goël
 
URGENT
La guerre avec des développements et effets apocalyptiques est imminente au Moyen-Orient.

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Lève-toi ! / Etz Be-Tzion
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