Il s’agit du 1e incident depuis le raid imputé à Tsahal qui a tué 6 membres du Hezbollah et 6 Iraniens

Jalaa Marey (AFP)« Des soldats israéliens dans le Golan le 18 janvier 2015 »

Au moins deux roquettes tirées depuis la Syrie frontalière ont explosé mardi au nord d’Israël, sur le plateau du Golan, a indiqué l’armée israélienne, précisant que l’attaque n’avait fait aucun blessé.

« Le Hezbollah est à l’origine des tirs de roquettes sur le Golan, nous répondrons de manière appropriée » a déclaré un responsable sécuritaire israélien mardi.

Or selon les investigations préliminaires de l’armée, elles ont été tirées depuis une zone contrôlée par l’armée du régime de Bachar al-Assad.

« Israël est fermement opposé à une attaque sur le territoire syrien », a commenté de son côté le Premier ministre Benyamin Netanyahou lors de la cérémonie de commémoration de l’Holocauste à Yad Vashem avant d’ajouter que « ceux qui jouent avec le feu finiront pas se brûler ».

Le niveau d’alerte de l’armée de l’air a été renforcé tandis que les accès à cette zone ont été fermés pour des raisons de sécurité après que l’armée israélienne a riposté en direction des tirs, sur quatre positions en Syrie.

« Au moins deux roquettes ont frappé les hauteurs du Golan, dans le nord d’Israël. Tsahal a riposté avec des tirs d’artillerie vers l’origine de l’attaque », a déclaré l’armée dans un communiqué.

Le porte-parole de Tsahal Peter Lerner a ensuite confirmé qu’Israël était bien la cible des attaques.

Quelques minutes auparavant, les sirènes d’alerte ont retenti sur le plateau du Golan, dans les villes frontalières d’Odem, al-Rhoum, Majdal Shams, Massade, Neve Ativ, Nimrod et Ein Kanya.

Il s’agit du premier incident depuis le raid imputé à Tsahal en Syrie, qui a tué six membres du Hezbollah et six Iraniens, dont un général des Gardiens de la révolution.

L’armée israélienne a également évacué plus de 1.000 personnes et fermé l’accès à la station de ski du mont Hermon aux visiteurs jusqu’à mercredi matin.

Alors que les résidents israéliens des zones frontalières syriennes ont dans un premier temps reçu l’ordre de rester dans leurs abris antimissiles. Ils sont à présent autorisés à en sortir mais doivent rester près des zones protégées, a précisé le Front du commandement intérieur.