Par Tim Walker – Le 13 février 2015
Depuis le début de ce siècle, le sud-ouest des États-Unis a passé plus d’une décennie dans les sécheresses. L’année dernière a été la plus chaude jamais enregistrée en Californie, qui est au milieu d’une période la plus sèche depuis plus de 400 ans. Mais, selon une nouvelle étude scientifique, ce n’est rien comparé à ce qui arrive.
Dans l’étude, publiée par la revue Science Advances, les chercheurs de la NASA, de Columbia et des universités Cornell avertissent que les États-Unis doivent préparer un vaste territoire, y compris les états du sud-ouest et les plaines centrales, pour des « conditions de sécheresses sans précédent » ne ressemblant à rien de ce qui a été vu dans les 1000 dernières années.
Depuis 35 ans, le cycle millénaire naturel des sécheresses et des pluies occasionnelles de la région est susceptible de mettre un terme à l’humidité relative du siècle dernier. Les scientifiques avertissent que les effets de ces conditions sèches seraient exacerbés par les changements climatiques de fabrication humaine.
« Presque chaque année va devenir plus sèche vers la fin du 21ième siècle, par rapport à ce que nous considérons comme des conditions normales maintenant » a dit Ben Cook de l’Institut Goddard pour les Études Spatiales de la NASA, le principal auteur de l’étude. « Nous allons devoir réfléchir à un avenir beaucoup plus sec dans l’ouest de l’Amérique du Nord. »
Les conditions sèches à long terme pourraient dévaster le potentiel agricole de la région, décimant les cultures et le bétail, provoquant ainsi la montée en flèche de certains prix alimentaires. Ceci affecterait directement plus de 60 millions de personnes à partir de San Diego jusqu’à San Antonio et de Oakland jusqu’à Omaha, qui dépendent des ressources de plus en plus maigres en eaux et sur des infrastructures conçues au cours d’un 20ème siècle anormalement humide.
Les scientifiques ont dit les effets d’une telle méga-sécheresse, particulièrement prononcée dans les villes du désert, comme Las Vegas et Phoenix, devraient être considérés comme une catastrophe naturelle au ralenti, accompagnée de tremblements de terre et/ou d’ouragans.
Des données découvertes dans les cernes des arbres démontrent qu’entre le neuvième et le quatorzième siècle, la région a également été affectée par de longues périodes de sécheresses intenses, une période nommée par les paléoclimatologues « l’anomalie climatique médiévale », qui devrait avoir précipité l’effondrement de certaines civilisations primitives. Mais des décennies de sécheresses, à partir de 2050, pourraient être encore pires, prédit l’étude.
Le Dr Jason Smerdon, un climatologue de Lamont-Doherty Earth Observatory de l’Université Columbia et co-auteur de l’étude, a déclaré : « Nous sommes les premiers à faire ce genre de comparaison quantitative entre les projections et le passé lointain, et l’histoire est un peu obscure. Même lors de la sélection de la pire période dominée par une méga-sécheresse, les projections du 21ème siècle font que les méga-sécheresses précédentes semblent être des marches pittoresques dans le Jardin d’Éden. »
Une méga-sécheresse conduirait à des pénuries majeures en eau, en provoquant la sécheresse de la végétation et entrainant régulièrement d’importants feux de forêts en Arizona et en Californie. Mais alors que la sécheresse en Californie et dans les états voisins a récemment fait les manchettes, l’étude suggère qu’une zone beaucoup plus vaste serait touchée, englobant tout ou des parties du Nevada, de l’Utah, du Colorado, du Nouveau-Mexique, du Texas, de l’Oklahoma, du Kansas, du Nebraska, du Dakota du Sud, de l’Iowa, du Minnesota, du Missouri, de l’Arkansas et de la Louisiane.
Selon l’étude, il existe plus de 80 pour cent de chance qu’une méga-sécheresse de 35 ans ou plus se produise aux États-Unis pendant ce siècle, à moins qu’une action rapide et agressive soit prise pour réduire la vitesse et l’impact des changements climatiques, ce qui permettrait de réduire les risques. Les auteurs ont dit que leurs recherches diffèrent des autres rapports récents concernant son niveau de certitude au sujet de futures sécheresses parce qu’ils avaient pris en compte l’augmentation des émissions de carbone.
Leurs conclusions sont fondées sur les taux d’augmentation des émissions et sur des simulations climatiques complexes produites par 17 modèles différents sur ordinateurs, qui sont tous largement d’accord sur les résultats. Ils ont trouvé que les cycles naturels amèneraient probablement beaucoup moins de pluie et de neige dans la région que dans les dernières décennies. Mais la hausse des températures accélèrera également l’évaporation, la diminution du manteau neigeux annuel et l’assèchement du sol.
L’année dernière, l’administration du président Barack Obama a annoncé un programme d’aide à la sécheresse de 200 millions de dollars pour la Californie. Mais, ce sera de peu d’utilité dans la lutte contre les effets d’une sécheresse régionale pendant des décennies. « Ces méga-sécheresses au cours des années 1100 et 1200 ont persisté pendant 20, 30, 40, 50 années à la fois, et c’était des sécheresses que personne dans l’histoire des États-Unis n’avait connues auparavant » a déclaré le Dr Ben Cook.
« Les sécheresses que les gens connaissent bien, comme le «dustbowl » des années 1930, où la sécheresse des années 1950, où bien la sécheresse actuelle en Californie et dans le sud-ouest, aujourd’hui, sont toutes des sécheresses naturelles qui ne devraient durer que quelques années où peut-être une décennie. Imaginez plutôt la sécheresse actuelle en Californie durer pendant encore 20 ans. »
Le Dr Ben Cook et le co-auteur du Dr Jason Smerdon, Toby Ault, du Département des Sciences Terrestres et Atmosphériques de l’Université Cornell, a déclaré que les changements climatiques avaient « considérablement » augmenté la probabilité d’une méga-sécheresse. En présentant les conclusions à des journalistes au cours de la conférence annuelle de l’Association Américaine pour l’Avancement des Sciences à San Jose, en Californie, il a dit : « Nous ne sommes pas nécessairement enfermés dans ces niveaux élevés de risques de méga-sécheresses, si nous prenons les actions pour ralentir les effets de la hausse des gaz à effet de serre sur les températures globales. »
Traduit par PLEINSFEUX.ORG
Non seulement les USA mais aussi d’autres parties du monde, même l’Europe du Sud seront touchés par de longues périodes de sécheresse et d’autre régions par de graves inondations.
Ce qui sera fortement touché seront les récoltes de blé et autres, allons-nous vers une future famine planétaire ?
MAIS PAS ISRAËL ! Gloire à D.IEU !
Car là-bas, ils ont déjà reçu presque la totalité (en quelques mois) de la quantité d’eau annuelle, amen ! Cela montre ou D.IEU travaille actuellement et ou la bénédiction se trouve
Mais D.IEU est aussi avec l’Israël spirituel, D.IEU n’abandonnera pas ces enfants de par le monde même s’il y a une famine planétaire
« Voici, l’oeil de l’Éternel est sur ceux qui le craignent, sur ceux qui espèrent en sa bonté, 19 Afin d’arracher leur âme à la mort Et de les faire vivre au milieu de la famine » PS 33:18-19
Lire aussi Psaumes 37.19
Le jugement est sur les nations !
Car la famine, l’épée (les guerres) et les maladies (peste, exemple: Sida, Ebola, etc ) font partie des jugements de D.IEU, mais dans ce jugement beaucoup seront sauvées, car rechercheront D.IEU, amen !
Shalom
Dominique