L’attitude de Pétain en 1940, son pessimisme profond, révèlent une chose: la victoire obtenue en 1918 l’a été au prix de tant de morts, de blessés, d’immenses destructions, qu’elle n’en est pas une.
La France, dit en substance Pétain, ne peut se permettre le luxe de remporter une nouvelle victoire de ce type: elle en mourrait.
Accepter la défaite devenait à ses yeux, le meilleur choix possible.
Face à un adversaire normal, un État normal, son raisonnement aurait été juste.
Face à l’Allemagne Hitlérienne, son point de vue est faux, car les noces de la France avec le nazisme conduisent à tous les coups à la mort de la Nation ; la preuve en est fournie par la destruction des Juifs et des opposants.
Une France nazifiée n’est plus la France. Pactiser avec la plus grande barbarie organisée de l’histoire de l’humanité, est antinomique avec l’identité française.
La capitulation de juin 40 prend dans ce contexte des allures d’agonie voire de suicide. Pétain a fait un choix impossible: il sacrifie la France pour sauver les Français. C’est le scénario inverse à celui qu’il a joué, qui s’est joué en 1918.
À la fin de cette double défaite, celle du massacre de toute une classe d’âge en 18 et celle du rabaissement de la France en 1940, la Nation française, entendue comme union d’un peuple et d’un État, est moribonde.
Les prodigieux efforts du général de Gaulle ne parviendront pas à ressusciter l’agonisant, qui pour se prouver qu’il existe encore, se lancera, à peine sur pieds, dans deux guerres coloniales qu’il perdra lamentablement.
La Plan Marshall a mis la France sous perfusion américaine.
Le Plan de Gaulle a mis le pays sous haute perfusion de son propre mythe, de sa grandeur passée.
Le résultat de cette double tentative de réanimation: la France a sombré dans l’Europe, comme un bateau qui s’échoue sur un banc de sable. La France en tant que Nation est inerte.
L’invasion islamique face à laquelle elle n’oppose quasiment aucune résistance, en est la preuve.
L’Etat Français actuel, comme sous Vichy, est essentiellement un État fiscal, une machine sans âme qui prélève sur le peuple des sommes de plus en plus gigantesques, uniquement pour s’auto-alimenter.
Après le massacre des Français en 18, la destruction de la Nation Française en 40, le 3ème acte qui se joue sous nos yeux est celui du pillage du pays.
L’Etat Fiscal Français, telle une puissance étrangère, se livre au pillage des immenses richesses accumulées au cours de 15 siècles d’histoire.
Lorsque la curée à laquelle impuissants, nous assistons, sera terminée ; que toutes les forces vives auront quitté le pays, la France sera la proie de la barbarie islamiste.
Comme il l’a toujours fait, l’islam se radicalisera allant jusqu’au bout de sa logique de déconstruction.
Une à une toutes les traditions qui font qu’un peuple a une identité, a une histoire, seront démolies.
La France ressemblera alors à l’une de ses banlieues. Marianne sera voilée, défigurée, sans visage.
Tel est le scénario, qui sauf miracle, devrait se dérouler.
Mais, le miracle est toujours possible.
La France l’a connu dans son riche passé.
Le miracle du réveil peut encore se produire. Malgré les doses énormes de narcotique qu’on lui injecte, le peuple français, l’instinct du peuple français, pour parler comme le Général, peut encore agir et sauver le pays de la catastrophe absolue qu’est le processus d’islamisation qu’il subit depuis 40 ans.
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