Publié le : 17 avril 2015
Je l’avoue, j’ai été faible… Malgré des années et des années à lutter contre la propagande arabe et islamique visant à faire des palestiniens de pauvres victimes de tout et de tout le monde, je croyais malgré tout que les palestiniens n’avaient pas de passeports…
Mais voilà, le blog Big Browser affilié au journal Le Monde vient de révéler la supercherie… Et vous savez quoi ? Non seulement les palestiniens ont un passeport, mais en plus ils n’ont pas le droit de voyager dans la plupart des pays arabes et musulmans au monde !
Dans un article intitulé « quels passeports sont les plus forts ? » , Big Browser explique que les passeports américains et britanniques permettent d’entrer dans 147 pays (ce qui les rends les plus « forts » ). Jusque là, rien d’anormal.
Ce qui était étrange à mes yeux c’était:
En bas de l’échelle, on retrouve l’Ethiopie et son beau passeport violet (38 pays). Puis les îles Solomon, la Birmanie, le Soudan du Sud, l’ancienne colonie portugaise de Sao Tome-et-Principe et les Territoires palestiniens (28).
L’OCI (organisation de la conférence islamique) compte 57 pays… Et seulement 28 pays au monde acceptent le passeport palestinien ! Si ce n’est pas du racisme anti-palestinien, expliquez-moi ! Notons au passage que les Etats-Unis acceptent l’entrée sur le territoire national d’une personne avec le passeport palestinien « mais ne considère pas pour autant qu’il s’agit d’une nationalité. »
Quant aux pays arabo-musulmans comme l’Egypte, la Jordanie et les Emirats Arabes Unis, ils acceptent ce passeport mais uniquement avec des visas valides et d’autres documents.
Selon Wikipedia, ce passeport (créé en 1995) est donné aux résidents des « Territoires Palestiniens » …
L’histoire nous apprends qu’entre 1948 et 1959, l’Egypte éditait elle-même des passeports pour les habitants de Gaza et des arabes d’Egypte. De son côté, la Transjordanie, qui occupait la Judée-Samarie jusqu’en 1967, donnait des passeports jordaniens aux habitants de ces régions (que les médias nomment aujourd’hui Cisjordanie). En fait, comme chacun le comprends, même lorsque les arabes contrôlaient Jérusalem et sa région, ils refusaient d’y donner l’indépendance et d’y créer un Etat… Il faut dire que les palestiniens tels que nous les connaissons aujourd’hui n’existaient pas ! Le terme palestinien a commencé à désigner des arabes après la guerre de 1967 – avant cela, c’étaient des juifs qui vivaient sous le mandat britannique.
Par Jonathan-Simon Sellem – JSSNews