Par Sentinelle le lundi, 18 avril, 2005, 00h00 – Le Catholicisme – Lien permanent
Source http://www.bereanbeacon.org/languages/french/articles/question_a_lelection_pontife.htm
La Bible nous appelle à comprendre clairement qui est l’authentique Vicaire du Christ
Le Seigneur Jésus-Christ a confié au Saint-Esprit, qui est une Personne divine, le ministère universel du soin des âmes. Parlant de cette troisième Personne de la Trinité, qui allait être son remplaçant (« vicaire » veut dire « remplaçant »), le Seigneur a promis que « quand il sera venu, il convaincra le monde de péché, de justice et de jugement » (Jean 16:8). Le Saint-Esprit convainc de péché en donnant au pécheur de comprendre qu’à moins de recevoir la justice de Christ, il est perdu. Le Saint-Esprit donne la vie à celui qui était mort dans ses péchés. C’est là un miracle de la grâce, que l’Ecriture qualifie de « grandeur surabondante de sa puissance envers nous qui croyons selon l’action souveraine de sa force… Il l’a mise en action dans le Christ, en le ressuscitant d’entre les morts » (Ephésiens 1:19-20). La majesté, la grandeur et la puissance indicibles du Saint-Esprit, le véritable vicaire de Christ, sont telles qu’en Sa présence, un chrétien est rempli de crainte et de respect pour cette Personne divine. Si un être humain, quel qu’il soit, prétend porter le titre de « Vicaire de Christ », c’est une absurdité et un blasphème !
A l’heure actuelle (avril 2005), les Cardinaux catholiques romains ont élu le successeur de Jean-Paul II. Les regards du monde entier se portent sur le nouveau Pape, Benoît XVI, et sur la fonction de l’homme qui prétendra occuper la place de Christ. L’enseignement officiel du Vatican est que le Pape est le substitut de Jésus-Christ :
Le Pape, évêque de Rome et successeur de St. Pierre, « est principe perpétuel et visible et fondement de l’unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles… En effet, le Pontife romain a sur l’Eglise, en vertu de sa charge de Vicaire du Christ et de Pasteur de toute l’Eglise, un pouvoir plénier, suprême et universel qu’il peut toujours librement exercer. » (voir note 1)
Au moment où le monde attend avec intérêt de voir comment Benoît XVI s’acquittera de la fonction dite du « Vicaire du Christ », la Bible, elle, nous appelle avec force à comprendre clairement qui est l’authentique Vicaire du Christ, et quelles sont les conséquences spirituelles pour ceux qui tentent d’attribuer à un homme ce rôle divin.
Le véritable Vicaire de Christ
Puisque l’œuvre rédemptrice de Christ est directement liée au ministère du Saint-Esprit, c’est une erreur très grave de conséquences que de confondre l’œuvre du Saint-Esprit, l’œuvre du véritable Vicaire de Christ, avec une fonction ou une œuvre humaine quelconque. Le Christ Jésus avait été le Maître, le Conseiller, et le Guide de ceux qui avaient cru en Lui. Jésus a promis d’envoyer, après son départ, le Saint-Esprit pour que ce dernier demeure avec eux : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous » (Jean 14:16). Dans la vie des chrétiens, c’est au Saint-Esprit que revient le pouvoir « plénier, suprême et universel », comme l’enseigne la Bible de manière saisissante : « Or, le Seigneur, c’est l’Esprit ; et là où est l’Esprit du Seigneur, là est la liberté. Nous tous, qui le visage dévoilé, reflétons comme un miroir la grâce du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l’Esprit »(2 Corinthiens 3: 17-18). L’œuvre du Saint-Esprit consiste à opérer une transformation ; sa grâce glorieuse nous transforme de degré en degré, jusqu’au jour où cette même grâce nous rendra parfaits en Lui, et où nous vivrons dans sa gloire à tout jamais. Par conséquent, combien ce ministère plénier et parfait du Saint-Esprit doit être précieux aux yeux du chrétien ! A la lumière de ces vérités prodigieuses concernant le rôle et le ministère du Saint-Esprit de Jésus-Christ, quelle horreur de voir proclamer par le Vatican que « le Pape jouit, par institution divine, du pouvoir suprême, plénier, immédiat, universel pour la charge des âmes » (voir note 2). Persuader des hommes et des femmes que Christ le Seigneur a confié à un mortel la charge d’être Son Vicaire sur la terre, c’est en fait chercher à contrer les desseins du Christ Jésus Lui-même.
Comment la papauté s’est approprié le titre de « Vicaire du Christ »
Cette étrange prétention est apparue assez tardivement dans l’histoire de la papauté. Au départ, l’évêque de Rome a déclaré être le vicaire de César, proclamant que ses successeurs seraient les héritiers légitimes des empereurs romains. La ville de Rome, siège du pouvoir impérial romain, est devenue le siège de l’autorité de l’évêque de Rome. Peu à peu, les autres évêques et les chefs des nations ont accepté de voir dans l’évêque de Rome le vicaire et le successeur de César, et de lui attribuer, tout comme à César, le titre de « Pontifex Maximus ». Par la suite, les évêques de Rome se sont attribué le titre de « Vicaire du prince des Apôtres » (voir note 3), autrement dit, de « Vicaire de Pierre » (voir note 4). Vers le début du cinquième siècle, l’évêque Innocent 1er (401-417) posa le principe selon lequel le Christ aurait délégué le pouvoir suprême à Pierre et l’aurait établi évêque de Rome. Plus tard, il considéra qu’en tant que successeur de Pierre, l’évêque de Rome pouvait exercer les prérogatives et le pouvoir de Pierre. Boniface III, qui devint évêque de Rome en 607, s’établit de sa propre initiative en tant qu’Evêque Universel, soutenant qu’il était le vicaire et le maître de tous les autres évêques. Mais c’est seulement au huitième siècle qu’on vit apparaître le titre de « Vicaire du Fils de Dieu » (voir note 5), dans un document frauduleux intitulé « Donation de Constantin » (voir note 6). Au début du seizième siècle, la preuve fut établie que ce document était un faux ; cependant, les évêques de Rome portent ce titre depuis le huitième siècle. Le pape s’approprie ainsi une suprématie tant spirituelle que temporelle. Les porteurs d’un tel titre prirent goût aux pouvoirs divins qu’il confère, au point de ne plus pouvoir y renoncer. Le « Vicaire de Christ » ne reconnaît d’autre autorité que la sienne, et se considère comme le Maître de tout. Il a l’audace de proclamer que « le Premier Siège n’est jugé par personne » (voir note 7).
On est frappé de constater que les Cardinaux ont élu Joseph Ratzinger, à présent Benoît XVI. Auparavant, il était à la tête de la « Congrégation pour la Doctrine de la Foi », appelée autrefois « L’Inquisition », puis « Le Saint Office ». (A Rome, cette Congrégation siège encore dans le bâtiment où l’Inquisition a passé six cents ans à faire exécuter les décrets de la papauté, ordonnant des tortures et des mises à mort atroces.) Jusqu’à présent, Joseph Ratzinger a clairement fait preuve de dispositions dictatoriales. Les conservateurs « bon teint » de l’Eglise catholique lui feront certainement bon accueil, mais de nombreux Catholiques manifesteront des réserves vis-à-vis de sa ligne « pure et dure ». Sa rigidité apparaît clairement dans le document officiel dont il est l’artisan, « Dominus Iesus » promulgué le 5 septembre 2000. Il y déclare hardiment que l’Eglise catholique est « l’instrument du salut de toute l’humanité » (§ 22) ; et que « les Communautés ecclésiales qui n’ont pas conservé l’épiscopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique ne sont pas des Eglises au sens propre« . (§17, italiques ajoutés.)
Un faux Vicaire de Christ
Le rôle de « Vicaire de Christ » sur la terre, selon la doctrine romaine, est si vaste et si complexe qu’il est impossible à un seul homme d’exercer un pouvoir « suprême, plénier, immédiat, universel ». Aussi la personne qui prétend être investie de ce rôle doit-elle avoir sous ses ordres une vaste hiérarchie. La pyramide hiérarchique soumise au « Vicaire de Christ » est composée de cardinaux, de patriarches, d’archevêques, de métropolitains, de coadjuteurs des archevêques, d’évêques diocésains, de vicaires épiscopaux, d’éparques, de vicaires apostoliques, de préfets apostoliques, d’administrateurs et de vicaires généraux (voir note 8). Quand la tête de cette structure hiérarchique vient à décéder, toutes ces fonctions continuent, sous un autre régime. La loi actuelle du Vatican stipule qu’à la mort d’un Pape, le gouvernement est confié au Camerlingue (Chamberlain), c’est-à-dire à un cardinal nommé par le Pape du vivant de ce dernier, pour assurer la fonction d’administrateur après la mort du Pontife. Le droit canonique interdit explicitement au Camerlingue d’introduire une innovation quelle qu’elle soit tant que le siège papal est vacant (Canon 335).
La doctrine et les actions du Pape font clairement ressortir le caractère frauduleux de la prétention qu’il a d’exercer le rôle de « Vicaire de Christ ». En effet le rôle du véritable Vicaire de Christ est de glorifier Christ : « Lui me glorifiera, parce qu’il prendra de ce qui est à moi et vous l’annoncera » (Jean 16:14). Par l’effusion du Saint-Esprit, Christ a été glorifié. Dieu le Père glorifie Christ dans le ciel, et le Saint-Esprit le glorifie sur la terre. Tous les dons et toutes les grâces du Saint-Esprit servent à glorifier Christ. Le Seigneur Jésus avait promis aux Apôtres : « Quand il sera venu, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité »(Jean 16:13). C’est dans la Bible que nous trouvons « toute la vérité » ; par là, le Saint-Esprit glorifie véritablement Jésus-Christ. Il y a là un contraste saisissant avec la prétention papale d’exercer « un magistère infaillible », qui ne glorifie pas Christ et n’honore pas l’Esprit de vérité (voir note 9). Ainsi, en tant que « Vicaire de Christ » le Pape enseigne par exemple que c’est le baptême qui donne la nouvelle naissance, dénigrant par là la gloire de Christ (voir note 10).
Le « Vicaire » terrestre prétend fortifier les hommes et les femmes et les rendre aptes à résister aux assauts de Satan au moyen de crucifix, de chapelets, de scapulaires (objets de dévotion portés sous les vêtements). Il soutient également que les indulgences peuvent abréger les souffrances des « âmes du purgatoire ». Tout en étant à la tête de l’établissement financier le plus riche au monde, il maintient et préconise le vœu de pauvreté. Là où des milliers d’âmes ont été contaminées par un flot de souillures, il soutient que ses prêtres doivent faire vœu de célibat. Il annule de sa propre autorité des mariages, relevant hommes et femmes de vœux qu’ils ont prononcés devant Dieu (voir note 11). Rien de tout cela ne donne gloire à Christ, le Seigneur. Cependant, le pire ennemi de Christ et de son Evangile n’est ni le matérialisme ni la convoitise charnelle, mais l’orgueil spirituel qui plonge dans l’apostasie celui-là même qui prétend être le « Vicaire de Christ ». Le mensonge originel de Satan, « vous serez comme des dieux » (Genèse 3:5) atteint son comble dans cette prétention papale d’être le « Vicaire de Christ ». Ainsi s’accomplissent à la lettre les paroles de l’Apôtre Paul sur celui « qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu… et qui va jusqu’à… se faire passer lui-même pour Dieu » (2 Thessaloniciens 2:4).
La succession du « Vicaire » terrestre
Quand un Pape meurt, on en élit un autre. Pendant cette élection, une partie du palais du Vatican est isolé du reste du monde. On n’accède au conclave au sein duquel se déroule l’élection que par une porte verrouillée. A l’intérieur, c’est le Camerlingue qui en conserve la clef, et à l’extérieur, c’est le Maréchal du conclave. Du dehors comme du dedans, on garde avec soin les ouvertures permettant de ravitailler les participants. Toute communication avec l’extérieur est interdite ; toute infraction entraîne la perte du rang et de la fonction, et de ce fait, une excommunication. On présente au monde le spectacle de tous ces cardinaux vêtus d’écarlate, enfermés tous ensemble pour élire, à ce qu’on dit, un nouveau « Vicaire de Christ ». Tout cela n’est que jeux de miroirs et fumées. La tradition veut qu’on annonce l’élection d’un nouveau Pape au moyen d’une fumée blanche provenant de la combustion des bulletins de vote. Cette fumée s’élève au-dessus de la Chapelle Sixtine du Vatican. Tout cela fait partie de la mise en scène ostentatoire entourant l’élection d’un nouveau Pape.
Le « Catholique moyen » peut fort bien désobéir à son église dans des domaines tels que la contraception, les relations sexuelles hors mariage, l’homosexualité, l’avortement, la confession, et le devoir d’assiduité à la messe dominicale, mais en tant que Catholique, il trouve abri et sécurité dans la croyance qu’il a un « Saint Père ». Au cas où il resterait quelque doute sur cette question, signalons que le site Internet officiel du Vatican fait mention du « Saint Père ». Le Pontife romain, en tant que « successeur de Pierre » est « principe perpétuel et visible et fondement de l’unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles » (voir note 12). Ainsi le Catholique se trouve esclave d’un système qui lui « garantit » un « Saint Père » et un « Vicaire de Christ » dans la personne du Pape. Cette double affirmation n’est rien de moins qu’un blasphème devant l’unique Père saint qui est dans les cieux, et l’unique Vicaire de Christ qui est le Saint-Esprit.
« Habemus papam, nous avons un Papa ! »
L’élection du pontife romain a accaparé l’attention des Catholiques, et aussi, semble-t-il, celle de la plus grande partie du monde séculier. Un journal affirme qu’il n’existe « aucun autre événement dans la société humaine qui puisse se comparer à un conclave romain, dans lequel on retrouve la tradition, l’action, le cérémonial, la pompe, le tout ayant une portée considérable… Après une attente apparemment interminable, le doyen des cardinaux paraît sur un balcon dominant la Place St. Pierre et annonce en latin : ‘Habemus papam !' » (voir note 13) Tel est en effet le point culminant de toute cette action, et de la pompe dont elle est entourée : « Habemus papam ! Nous avons un papa ! » (voir note 14). On annonce aux Catholiques et au monde qu’ils ont un papa spirituel pour prendre soin d’eux.
Le Christ Jésus parlait constamment de Son Père. Dans la Bible, Jésus évoque soixante-dix fois le Père céleste pour attester aux croyants véritables qu’ils ont un Père, un Père dans les cieux : « mon Père et votre Père… mon Dieu et votre Dieu » (Jean 20:17). Oui, les croyants véritables ont bien un Abba Père, comme l’a dit l’Apôtre : « Et vous n’avez pas reçu un esprit de servitude, pour être encore dans la crainte, mais vous avez reçu un Esprit d’adoption, par lequel nous crions Abba ! Père ! » (Romains 8:15). C’est justement parce qu’ils ont cet « Abba Père » que Jésus leur commande de n’appeler aucun homme « père » au sens spirituel du mot : « Et n’appelez personne sur la terre père, car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux » (Matthieu 23:9). Le Seigneur Jésus-Christ a adressé ses prières au seul « Père saint » qui soit : « Père saint, garde en ton Nom ceux que tu m’as donnés, afin qu’ils soient un comme nous. » (Jean 17:11). Le Seigneur appelait Dieu « Père » selon son habitude, et il l’appelait « saint », pour mettre l’accent sur la perfection absolue de la nature de ce Père. Il s’agit là d’une adoration dans l’intimité, d’une réalité si sainte, que tout vrai chrétien réservera le titre de « Père saint » à Dieu seul ! Non seulement le pontife romain s’approprie le rôle de « Vicaire de Christ », mais il accapare même le titre appartenant à Dieu le Père Lui-même, le titre de « Saint Père » ! Il convient donc de poser la question que posait déjà l’Apôtre Jean : « Qui est le menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ ? Celui-là est l’antichrist, qui nie le Père et le Fils » (1 Jean 2:22). En s’appropriant ces titres, le Pape manifeste qu’il est vraiment le vicaire, prenant la place de Christ, conformément à ce que dit la Bible de l’antichrist !
Notes :
1. Catéchisme de l’Eglise Catholique, éditions Centurion/Cerf/ Fleurus/Mame/Librairie Editrice Vaticane, Paris, 1998, § 882. Toutes les autres citations du Catéchisme Catholique sont extraites du même ouvrage.
2. Catéchisme, § 937
3. Le titre officiel latin est : « Vicarius principis apostolorum »
4. Il s’agit là d’une croyance ancienne qui ne peut être prouvée, car le Nouveau Testament ne fait jamais état de la moindre présence de Pierre à Rome.
5. Le titre officiel latin est : « Vicarius Filii Dei ».
6 .Le texte intitulé « Donation de Constantin » contient l’affirmation suivante : « … sur terre [Pierre] a été établi vicaire du Fils de Dieu ; il en est de même pour les pontifes, qui sont les représentants dudit chef des apôtres…
http://www.jmgainor.homestead.com/files/PU/PF/doco.htm 09/03/05
7. Code de droit canonique, canon 1404, http://www.droitcanon.com/Code_1983.html
Les autres citations du Droit canonique proviennent de la même source
8. Pour une description plus détaillée, voir « Our Sunday Visitor’s Catholic Almanac », 1998, Huntington IN : Our Sunday Visitor Inc., pp. 141-142.
9. Canon 749 : « Le Pontife Suprême, en vertu de sa charge, jouit de l’infaillibilité dans le magistère lorsque, comme Pasteur et Docteur suprême de tous les fidèles auquel il appartient de confirmer ses frères dans la foi, il proclame par un acte décisif une doctrine à tenir sur la foi ou les mœurs. »
10. Canon 849 : « le baptême… par lequel les êtres humains sont délivrés de leurs péchés, régénérés en enfants de Dieu, et, configurés au Christ par un caractère indélébile, sont incorporés à l’Eglise… »
11. L’Eglise catholique a détourné cette institution divine qu’est le mariage à son propre profit. Elle a accordé des centaines de milliers d’annulations en vue de remariages. Bien des unions auxquelles on accorde le nom de « mariage » ne sont en fait qu’une fornication ayant reçu une bénédiction officielle. Voir Canon 1684.
12. http://www.vatican.va 05/12/03
13. http://startribune.com/stories/614/42300955.html 05/12/03
14. En latin, la formule consacrée est la suivante : « Annuntio vobis gaudium magnum : Habemus Papam ». « Je vous annonce une grande joie : nous avons un Pape ».