mai 28, 2015
Cette liste comprend notamment l’Etat Islamique, al-Qaïda, Boko Haram, ainsi que des pays africains comme la République du Congo ou la République centrafricaine.
Elle sera bientôt publiée en annexe du rapport spécial de Ban Ki-moon, au sujet des conflits armés et des enfants.
Les Palestiniens et les pays qui les soutiennent, ont de leur côté, insisté auprès de l’ONU pour que l’armée israélienne figure sur la liste des organisations terroristes.
Créée en 1999, cette liste récapitulative des Nations unies regroupe des personnes ainsi que des entités indésirables, jugées hostiles ou ennemies par le comité du Conseil de sécurité de l’ONU contre al-Qaida et les talibans. Ce comité impose des sanctions telles que le gel des avoirs, l’interdiction de voyager et l’embargo sur les armes.
Le représentant spécial du secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui, de nationalité algérienne, a recommandé que Tsahal soit inclus sur la liste en raison des soi-disant « 500 enfants palestiniens tués et 3 300 blessés » lors de l’opération Bordure Protectrice l’été dernier. Il faut préciser que ces chiffres viennent du groupe terroriste Hamas, qui dirige la bande de Gaza et utilise de toute manière les enfants comme boucliers humains pour protéger leurs installations terroristes.
Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon semble susceptible de résister à l’appel, en particulier à la lumière des fortes pressions d’Israël et des menaces qu’un tel geste pourrait mettre fin définitivement aux relations entre Israël et l’ONU.
Cependant, les pressions palestiniennes viennent non seulement de l’autorité palestinienne, mais aussi de ses supporters et de groupes de « droits de l’homme ». Selon le journal israélien Yedioth Ahronoth, des responsables du secrétariat de l’ONU soutiennent également les palestiniens et ont exhorté Ban à ne pas céder aux menaces d’Israël.
Un allié sur lequel Israël peut probablement compter est l’Amérique. Discutant de la question avec le premier ministre Benyamin Netanyahou mercredi soir, le sénateur américain Lindsey Graham a averti que la poursuite des mauvais traitements contre Israël entraînerait un « refoulement violent » contre l’ONU.
» Des rapports de l’ONU plaçant Israël dans la même catégorie que Boko Haram pourraient par la suite sortir à n’importe quel moment », a-t-il poursuivi.
Graham a menacé de couper tout financement américain aux Nations Unies, si l’entité devait continuer à travailler à « marginaliser » Israël.
La réponse d’Israël était également la colère, des responsables du ministère des affaires étrangères condamnant le parti pris de l’ONU contre l’état juif.
« Les ennemis d’Israël menacent et effraient l’ONU et personne ne se plaint. C’est un scandale. Combien d’enfants ont été tués dans les bombardements saoudiens au Yémen ? Je veux voir le représentant spécial algérien oser mettre l’Arabie Saoudite sur cette liste noire. »