Outre la haine et la volonté de détruire le patrimoine de l’humanité, témoignant de la richesse culturelle qui a précédé l’islam, l’Etat Islamique s’en est pris plus spécifiquement à la déesse al-Lat qui a toujours été un sujet d’attaque des musulmans au fil des ans. « Cette statue était dédiée à la déesse arabe pré-islamique al-Lat, qui était l’une des trois déesses principales de la Mecque ainsi que Manat et al-Uzza. »
Le Coran dit: «Alors, avez-vous considéré al-Lat et al-Uzza? Et Manat, la troisième, l’autre? Est-ce que le mâle est pour vous et pour Lui la femelle? Ceci, alors, est une division injuste» (53: 19-22). Ce passage ridiculise l’idée que ces trois déesses sont les filles d’Allah, car cela signifierait que la divinité avait seulement des filles tandis que l’être humain a des fils, qui sont censés être supérieurs aux filles – ce qui serait ‘une division injuste’. Les trois déesses de la tribu de Mahomet, le Quraysh de La Mecque, ont été destituées par l’islam, mais il n’est pas anodin de voir que l’Etat islamique a dégradé davantage le lion d’al-Lat.
Incidemment, ce passage de la 53e sourate du Coran est la seule trace des fameux «Versets sataniques». Bien avant le roman du même nom par Salman Rushdie, ce terme faisait référence à un incident rappelé dans la tradition islamique, dans laquelle Mahomet essayait de parvenir à la réconciliation avec le Quraysh par une «révélation» dans laquelle il déclarait: «Alors, avez-vous considéré al-Lat et al-Uzza? Et Manat, la troisième, l’autre? Ce sont des grues exaltées (de gharaniq), dignes de vénération. « Le Quraysh, entendant cela, se prosterna devant Allah avec les musulmans, qui acceptèrent les trois déesses comme filles d’Allah.
Mais Mahomet se rendit vite compte qu’il avait ainsi compromis le monothéisme absolu qu’il avait prêché jusqu’alors, et il est revenu sur ce point, et a affirmé que Satan, pas Allah, avait inspiré ces versets, qui ont ensuite été dûment remplacés par la « révélation » enregistrée dans le Coran 53: 19-22.
Ce concept d’abrogation, qui a finalement conduit à l’idée que les passages violents du Coran ont préséance sur les versets plus pacifiques, a justifié ce changement dans une autre «révélation» encore: «Nous n’abrogeons pas un verset ou le faisons oublier, sauf à apporter quelque chose de mieux ou de similaire. Ne savez-vous pas qu’Allah est Omnipotent « (Coran 2: 106)?
«ISIS» détruit « la célèbre statue du Dieu Lion dans la ville syrienne de Palmyre tombée entre leurs mains…. quelques jours seulement après avoir promis aux habitants qu’ils ne détruiraient pas les monuments anciens, » par John Hall, MailOnline, le 28 mai 2015:
Les militants de l’État islamique auraient détruit la célèbre statue d’un Lion dans la ville de Palmyre tombée entre leurs mains – malgré leurs promesses aux habitants de ne pas détruire la ville antique.
Après leur prise de Palmyre, jeudi dernier, les militants d’ISIS étaient censés avoir gagné le soutien d’une grande partie de la population locale en promettant de ne pas détruire les monuments célèbres de la ville.
Mais il semble que la promesse fut trop difficile à tenir pour les djihadistes, tandis que des témoins oculaires affirmaient que la destruction des statues et des bâtiments millénaires était déjà bien en cours, avec la perte la plus importante à ce jour, le célèbre Lion d’Al-Lat, qui remonte au premier siècle après JC.
La statue du Lion a été détruite par des militants ISIS samedi, selon International Business Time, citant des témoins oculaires dans Palmyre.
«J’ai entendu un grand bruit, alors je suis allé sur le toit pour voir ce qui se passait» a dit un résident.
«J’ai vu Daesh écraser la ‘statue du Dieu Lion» avec des machines de chantier. Il y avait beaucoup d’autres statues écrasées, mais je ne pouvais pas reconnaître les autres parce qu’elles étaient totalement en ruines », a-t-il ajouté, en utilisant l’acronyme arabe pour le groupe terroriste.
L’acte de destruction de la statue est venu quelques jours après qu’ISIS eût réuni tous les citoyens de Palmyre leur promettant publiquement de ne pas raser les bâtiments anciens de la ville, comme ils l’ont fait auparavant à Nimrod.
«Quant aux monuments historiques, nous n’y toucherons pas avec nos bulldozers comme certains ont tendance à croire, aurait dit le commandant d’ISIS Abou Leith selon une émission de radio locale.
Cependant la promesse ne tenait pas, car les combattants dépravés prétendaient en même temps «pulvériser» les statues découvertes dans la ville devant lesquelles les citoyens priaient secrètement.
La statue du lion dans Palmyre date du premier siècle après JC et se tenait devant le célèbre Temple de Bel.
La statue était dédiée à la déesse arabe pré-islamique Al-Lat, qui était l’un des trois déesses principales de la Mecque ainsi que Manat et al-Uzza.
Le Temple de Bel lui-même a été construit en 32 après JC – Six cents ans avant l’arrivée de l’Islam en Syrie – et a été dédié au dieu sémite Bel – qui était adoré par les citoyens de Palmyre avec le dieu lunaire Aglibôl et le dieu du soleil Yarhibol.
Depuis qu’ISIS a pris le contrôle de Palmyre, le temple et ses environs ont été affectés aux militants d’ISIS, qui sont censés l’utiliser comme une base militaire.
Les habitants de la localité dont les ancêtres ont préservé le site pendant ces 1900 dernières années, ont semble-t-il interdiction d’entrer sur le site à moins d’accepter de signer leur incorporation comme djihadistes d’ISIS.….
Source: Jihad Watch – 28 mai 2015
Traduction Europe Israël
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