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LE MOYEN -ORIENT : Mythe et Réalité

By 14 juin 2015Etz Be Tzion

Mythe et Réalité

Par Zvi Mazel , ancien ambassadeur d’Israël en Egypte.

Jerusalem Post Edition Française – mardi 2 juin 2015

Faisant fi de l’histoire et de la situation géopolitique actuelle, l’Occident continue de célébrer le narratif palestinien.

Le Moyen-Orient est la proie des flammes ; musulmans chiites et sunnites s’affrontent sans merci au nom d’un même Dieu. Les victimes se comptent par centaines de milliers, mais l’Occident ne semble guère s’en préoccuper. Il continue à soutenir que si un Etat palestinien voyait le jour, la paix reviendrait immédiatement, et que si cela n’arrive pas, Israël en est le seul coupable. Après tout, il est plus facile de blâmer l’unique Etat juif – et seule démocratie de la région – que 22 pays arabes se réclamant de l’islam, religion qui commence à inquiéter sérieusement l’Occident et qui progresse en Europe. C’est à se demander si l’Union européenne

C’est à se demander si l’Union européenne et les Etats-Unis connaissent l’histoire de la région et surtout s’ils ont bien réfléchi aux conséquences catastrophiques que pourrait avoir la création d’un Etat palestinien, surtout en ce moment.

Aussi curieux que cela puisse paraître pour certains, il n’y a jamais eu d’Etat palestinien. Pendant des siècles, musulmans, chrétiens de toutes obédiences, juifs ou Kurdes ont évolué dans un vaste empire ottoman dont aucune des divisions administratives au Moyen-Orient ne s’appelait Palestine. C’est de façon tout à fait arbitraire que la France et l’Angleterre, se partageant des zones d’influence, ont établi de nouvelles divisions, après la défaite ottomane de la Première Guerre mondiale. Ainsi sont nés la Syrie (dont le Liban a été détaché plus tard, ce que Damas a difficilement accepté), l’Irak et la Palestine. L’une des raisons pour laquelle la Palestine n’a pas été rattachée à l’époque à la Syrie ou à l’Irak est la fameuse déclaration Balfour par laquelle la Grande-Bretagne s’était engagée à favoriser la création d’un foyer national juif.

La Société des nations a entériné ces divisions et les puissances mandataires ont été chargées de préparer les nouvelles entités à l’indépendance. Les Arabes qui vivaient dans la Palestine mandataire se sont donc trouvés séparés de leurs parents ou de leurs tribus en Syrie et en Irak. Mais la Grande-Bretagne a rapidement détaché les quatre cinquièmes de cette Palestine pour y créer un nouvel Etat, la Transjordanie, qui a ainsi reçu tous les territoires situés sur la rive orientale du Jourdain.

Les Arabes restant ont alors aspiré à être réunis avec leurs frères en Syrie, en Transjordanie et en Irak. Ils rêvaient d’un nouveau califat où les minorités chrétiennes et juives seraient des citoyens de seconde zone. Non seulement ils ne voulaient pas d’un Etat juif, mais ils ne voulaient pas créer leur propre Etat.

Faut-il rappeler qu’ils auraient pu créer cet Etat dans les années trente ;

qu’ils auraient pu le créer en 1948 lors du vote des Nations unies sur la partition ;

et qu’ils auraient pu le créer sur l’ensemble de la rive occidentale du Jourdain et de Jérusalem-Est de 1949 à 1967 alors que ces territoires étaient sous contrôle jordanien ?

Faut-il encore rappeler que l’Organisation de libération de la Palestine a été créée en 1964 et que sa charte stipulait : « La Palestine dans les frontières du Mandat britannique est une seule unité régionale dans son intégralité« .  En clair, un appel à la destruction d’Israël.

Changer de stratégie

Les pays résultant du découpage artificiel de l’empire ottoman ont cherché en vain à trouver leur équilibre économique et politique. Partout les tensions ethniques ou tribales ont entraîné rébellions et révolutions sanglantes, rendant impossible la création d’un narratif national qui aurait cimenté l’union nationale. Les suites désastreuses de l’intervention américaine en Irak, puis plus tard les espoirs déçus d’un printemps arabe trompeur ont réveillé l’islam radical qui, sous l’impulsion des Frères musulmans, a été de succès en succès, de la Tunisie à la Libye, en passant par l’Egypte et la Syrie. Parallèlement, l’Iran chiite poursuivait son rêve d’hégémonie au Moyen-Orient en avançant ses pions – le Hezbollah au Liban et les miliceshouthies au Yémen.

A la suite de la guerre des Six Jours et des accords de paix conclus entre Israël et l’Egypte, les tentatives de négociations entre Israël et les dirigeants palestiniens successifs se sont toujours soldées par des échecs.

Le moment est-il venu de faire un nouvel effort, alors que le Moyen-Orient est au bord du gouffre ? L’Irak, la Syrie, la Libye, la Somalie et le Yémen sont en pleine désintégration ; l’Egypte doit affronter le terrorisme qui menace son intégrité et son développement économique.

Un nouveau tout petit pays, déchiré par des divisions internes, pourrait-il survivre ?

Un pays qui aspirerait à se développer à l’est aux dépens de la Jordanie et à l’ouest aux dépens d’Israël ?

Un pays convoité par le Hamas et l’Etat islamique qui feraient de leur mieux pour s’en emparer ?

Un pays qui, en dernière analyse, aurait besoin de la protection d’Israël pour survivre.

Et quid de Gaza qui ne cache pas son intention de plonger la région dans une nouvelle et meurtrière confrontation ?

Cela ne signifie pas qu’une solution ne pourrait être trouvée. Mais, pour cela, les dirigeants palestiniens devraient reconnaître une fois pour toutes qu’Israël est un Etat juif qui a le droit d’exister en tant que tel, ce qu’ils ne veulent à aucun prix. Au contraire, ils déploient tous leurs efforts à promouvoir un narratif historique qui fait fi de l’Histoire, et dénie au peuple d’Israël tout lien avec la terre de ses ancêtres.

Les Israéliens ont eu le tort de ne pas s’inquiéter à temps et aujourd’hui les dirigeants palestiniens revendiquent sans vergogne un « sus palestinien« . Lorsqu’Israël a accordé l’autonomie aux Palestiniens sur la plus grande partie de la Judée et de la Samarie – la rive occidentale du Jourdain – le journal Le Monde n’a pas hésité à consacrer de longs développements aux festivités « du premier Noël palestinien« .

Qui se souvient que Jésus était juif et que le mot Palestine n’apparaît pas une seule fois dans le Nouveau Testament ?

Le Premier ministre israélien, lui, a compris le danger qu’il y aurait à créer un Etat palestinien maintenant ; il sait que la solution est à trouver dans un accord entre la Jordanie, les Palestiniens et l’Etat juif, avec le soutien tacite de l’Egypte et de l’Arabie Saoudite.

On en est loin.

Les Nations unies, l’Union européenne et les Etats-Unis, qui accentuent leurs pressions sur Israël, devraient réfléchir un peu plus et exercer leur considérable influence sur Ramallah. Israël a déclaré plus d’une fois qu’il était prêt à des compromis douloureux pour arriver à une paix juste et durable qui signifierait la fin du conflit.

Les dirigeants palestiniens, eux, détournent l’Histoire et poursuivent leur entreprise de diabolisation, convaincus que l’Occident réussira là où cinq guerres ont échoué.

*    *

*

MYTHES DU MOYEN-ORIENT

 

Par Joseph Farah, journaliste Arabe Américain
 www.worldnetdaily.com-

La situation au Proche-Orient paraît simple pour tout le monde: les Palestiniens veulent une patrie et les Musulmans veulent le contrôle de sites qu’ils considèrent comme étant sacrés. Simple, non ?
Et bien, en tant que journaliste Arabe Américain qui s’est forgé une connaissance approfondie de la situation au Moyen-Orient, à force de commenter jets de pierres et tirs de mortiers, je peux aujourd’hui vous  assurer que la justification de la violence et des émeutes ne trouve pas son  origine dans la simple revendication palestinienne à une patrie, ni dans la volonté des Musulmans de contrôler des sites qu’ils considèrent sacrés.
Surpris ?
Alors comment expliquer qu’avant la guerre des Six Jours en 1967, il n’y eut aucun mouvement sérieux de revendication d’indépendance palestinienne ?
« Avant 1967 ? » me direz-vous, « les Israéliens n’occupaient pas la Cisjordanie et la vieille ville de Jérusalem »
C’est vrai.

Mais durant la guerre des Six-Jours, ce n’est pas des mains des  Palestiniens, ni de Yasser Arafat qu’Israël conquît la Judée, la Samarie  et Jérusalem Est. Ces territoires étaient de fait occupés par le Roi Hussein de Jordanie depuis 1948. A-t-on une seule fois demandé au souverain Hachémite de restituer ces territoires aux Palestiniens ?

Non et non.

Ne vous demandez-vous pas alors pourquoi tous ces Palestiniens ont soudainement  découvert leur identité nationale après qu’Israël ait gagné cette guerre  ?

La vérité est que la Palestine est un Mythe !

Le nom Palestine est utilisé pour la première fois en l’an 135 de l’ère actuelle par l’empereur Romain Hadrien, qui, non content d’avoir éradiqué la présence juive en Judée — une présence qui durait depuis plus de 1000 ans ! –, non content d’avoir détruit leur Temple à Jérusalem, non content d’avoir interdit l’accès du pays aux derniers Juifs, se persuada qu’il fallait annihiler toute trace de civilisation juive dans le pays en le débaptisant au profit d’un nom dérivé des Philistins, — les Philistins étant ce peuple  auquel appartenait Goliath et que les Hébreux parvinrent à vaincre des siècles plus tôt. Ce baptême était pour les Romains une façon d’ajouter l’insulte à la blessure. Ils essayèrent également de changer le nom de  Jérusalem en « AleaCapitolina« , mais cela ne rencontra pas le même succès.

La Palestine en tant qu’entité autonome n’a jamais existé au cours de l’Histoire. Jamais ! Le pays fut dominé successivement par les Romains, par les croisés Chrétiens, par les Musulmans — qui n’ont d’ailleurs jamais
fait de Jérusalem une capitale pendant qu’ils occupaient le pays –, par les Ottomans et, brièvement, par les Britanniques au lendemain de la première  Guerre Mondiale. Dès 1917, avec la déclaration Balfour, les Britanniques  s’étaient montrés favorables à céder au moins une partie du territoire au peuple Juif, afin qu’ils y établissent un Etat souverain.
Il n’existe pas de langue proprement Palestinienne. Ni même de culture  spécifiquement Palestinienne. Il n’y a jamais eu de Palestine dirigée par des Palestiniens. Ces derniers sont des Arabes, et sont indissociables des Jordaniens  — la Jordanie étant elle aussi une invention récente, créée de  toutes pièces en 1922 par les Britanniques – ou des Syriens ou de certains Egyptiens. Mettez-vous bien en tête que le monde Arabe contrôle 99.9% des terres du Moyen-Orient. Israël ne représente que 0,1%de la superficie régionale !
Mais cela est déjà trop pour les Arabes. Ils veulent tout.

Et c’est précisément là que se situe le nœud du conflit qui les oppose à Israël.
Avidité. Fierté. Jalousie. Convoitise. Toutes les concessions que pourrait  faire Israël n’y suffiront pas.

Qu’en est-il des lieux saints de l’Islam ?
Il n’y en a tout simplement aucun à Jérusalem.
Cela vous choque ? Vous pouvez l’être. Je suis persuadé que vous n’entendrez jamais cette vérité brutale de la part d’aucun média international. C’est politiquement incorrect.
Je sais que vous me direz : « la Mosquée Al Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem représentent le 3ème lieu saint de l’Islam, après la Mecque  et Médine ».
Et bien, sachez que c’est faux ! En réalité, le Coran ne fait aucune mention de Jérusalem. La Mecque est citée des centaines de fois. Médine est  mentionnée un nombre incalculable de fois. Mais Jérusalem, jamais ! (inversement, Jérusalem est citée 669 fois dans la Torah !).

Il n’existe aucune preuve historique que le prophète Mohamed se soit rendu à
Jérusalem. Alors comment Jérusalem est-il devenu le troisième lieu saint de l’Islam ?

Les Musulmans, aujourd’hui, se réfèrent à un vague passage du Coran, la 17ème Sourate, intitulée « le Voyage Nocturne »(1). Il y ait fait état d’un rêve de Mohammed qui fut transporté de nuit « du temple sacré au temple le  plus éloigné dont nous avons béni l’enceinte ». Au septième siècle, des Musulmans ont identifié les deux temples mentionnés dans ce verset comme  étant la Mecque et Jérusalem. Voilà à quoi tient la connexion si étroite  entre l’Islam et Jérusalem – connexion faite de rêve, d’imagination, d’interprétations et de mythe. Parallèlement, le peuple Juif voit son
enracinement à Jérusalem remonter jusqu’à l’époque du patriarche Abraham.

La dernière vague de violence qui sévit en Israël a eu comme origine, dit-on, la visite du chef du Parti Likoud Ariel Sharon sur le Mont du Temple, là où se trouvent les fondations du Temple construit par Salomon.
C’est le site le plus saint du judaïsme. Sharon et son entourage y furent accueillis à coups de jets de pierres et d’insultes. Je sais à quoi cela ressemble. J’y étais. Pouvez-vous imaginer ce que ressentent les Juifs  lorsqu’ils sont menacés, lapidés et tenus éloignés du lieu le plus saint du judaïsme ?
Alors, me direz-vous, quelle est la solution pour apporter la paix dans ce Moyen-Orient ?

Franchement, je ne pense pas qu’un homme aujourd’hui puisse se prévaloir de détenir une solution durable. Mais s’il y en a une, elle se doit de commencer par rétablir la Vérité. La poursuite des mensonges  n’apportera que plus de chaos. Continuer à mépriser un droit légitime vieux de 5,000 ans pour les Juifs, de surcroît renforcé par des preuves historiques et archéologiques éclatantes, en les confrontant à de fausses revendications, ne pourra que donner une mauvaise réputation à cette diplomatie de menteurs.

 Note Francis NADIZI, islamologue

Les musulmans s’appuient sur le Coran pour revendiquer Jérusalem, pourtant Jérusalem n’y est pas mentionnée une seule fois. La 17ème sourate contient une allusion floue à une « Mosquée la plus éloignée ». « Loué soit celui qui a conduit pendant la nuit son serviteur de la mosquée inviolable à la mosquée la plus éloignée » Mais existe-t-il une base solide qui prouverait qu’il est ici parlé de la mosquée al-Aqsa de Jérusalem ? La réponse est : Non !
Au temps de Mahomet, qui mourut en 632 après Jésus Christ, Jérusalem était une ville chrétienne du royaume byzantin. Elle ne fut conquise que six ans plus tard par le calife Omar.
Durant cette période, il n’y avait que des églises dans la ville et sur le Mont du Temple se trouvait l’église byzantine de Sainte Marie. Vers l’an 711, soit 80 ans après la mort de Mahomet, l’église fut transformée en  mosquée et appelée al-Aqsa afin de donner corps à l’incompréhensible sourate 17 du Coran. Mahomet ne pouvait donc pas penser à cette mosquée quand il écrivit le Coran, puisqu’elle n’exista que 3 générations après sa  mort.
D’ailleurs Mahomet n’éprouvait pas de sympathie particulière pour Jérusalem.
Il permit à ces fidèles de prier tournés vers Jérusalem pendant quelques mois, pensant ainsi convaincre les juifs de se tourner vers l’islam. La  tentative ayant échoué, il prononça le 12 février 624, l’interdiction de prier en direction de Jérusalem.
Cette ville ne fut jamais pour les musulmans un lieu saint.

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