Publié le : 12 juin 2015

Je suis tombé hier sur cet article de Dreuz, qui m’a laissé pantois d’abord, et a perturbé en suite mon endormissement.

Ce petit passage vaut une lecture attentive : « Tsahal a atteint le chiffre jamais vu d’une victime civile pour un terroriste tué, contrairement au chiffre de 50 à 98 civils pour un terroriste tué par l’OTAN et les Etats Unis en ce moment au Moyen Orient (1). Mais selon des experts internationaux, Israël est allé trop loin dans ses tentatives d’éviter les morts parmi la population ennemie, ce qui met les armées du monde occidental en grande difficulté. »

Mais c’est tout l’article que je vous invite à lire…

Je ne suis ni un stratège de l’armée israélienne, ni un expert du droit de la guerre. Je ne me reconnais donc pas la moindre compétence pour évaluer l’intérêt et/ou la cohérence de cet article sur les plans légaux ni militaire.

Ce qui m’interpelle, si j’ai bien lu l’article, c’est qu’au fond, on nous reproche de faire trop attention à la vie de civils lors de nos opérations militaires.

Ainsi, après avoir été conspués par l’ensemble de Nations et dépeints comme criminels de guerre par le biaisé Rapport Goldstone, on nous reproche aujourd’hui de n’avoir pas tiré dans le tas, voire lancé des tapis de bombes comme le font « d’autres pays démocratiques »…

Et une question me vient :
Et si c’était là une des racines de l’antisémitisme ?
Ne serait-ce pas précisément parce que nous n’agissons pas comme des sauvages que nous sommes sans cesse l’objet de critiques ?
Nous respectons, autant que nous le pouvons, une Loi qui nous est spécifique depuis 3000 ans. Nos critères d’action sont plus contraignants que ceux de ces « autres pays démocratiques » – ou pas démocratiques, d’ailleurs.
Il semble bien que cela perturbe certains…
Serait-ce une des raisons de l’hostilité que nous suscitons ?

Par Yaakov Rotil – JSSNews