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La guerre de la gauche contre les Noirs en Amérique…Dreuz / Millière

By 21 juin 2015Lève-toi !

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Guy Millière – Je venais à peine de rentrer d’un séjour d’une semaine à Los Angeles, pour un colloque international, lorsque j’ai reçu un appel téléphonique de BFM Télévision. J’ai appris ainsi la tuerie qui avait eu lieu à Charleston quelques heures plus tôt.

Le pluralisme à la française, c’est 99,9% de pensée unique

J’ai été surpris qu’on me demande de commenter, dès lors que je suis sur les listes noires de toutes les télévisions françaises. J’en ai déduit que les commentateurs habituels n’étaient pas disponibles, et j’ai accepté. Le pluralisme à la française, c’est 99,9% de pensée unique et monolithique, et 0,1% de pensée différente. J’ai occupé ces 0,1% et eu dix minutes d’antenne, pour dire ce qui me semblait devoir être dit. Les journalistes, très gentils par ailleurs, m’ont dit avoir beaucoup appris et être heureux d’entendre une analyse plus profonde que celles qu’ils entendent en général. Des décisions prises au dessus d’eux ont fait que mes propos n’ont pas été repris une seule fois ensuite sur ce qui est une chaîne d’information continue où, pourtant, les journaux se répètent. Les 0,1% étaient passés. Les spécialistes de la spécialité représentant les 99,9% restant étaient de retour, et ont tenu les discours débiles et désinformateurs habituels, jusqu’en cet instant. Il est très facile d’être spécialiste de la spécialité : il faut simplement ne pas penser et tenir des propos aussi profonds que l’eau coulant d’un robinet d’eau tiède, sans jamais tenir compte des faits (je plains les gens qui se pensent informés par les spécialistes de la spécialité).

Venons en donc aux faits, et à ce que j’ai pu dire une fois, mais une fois seulement sur BFM Télévision (que je remercie au passage, malgré tout) :

  1. La tuerie de Charleston est bel et bien un acte raciste commis par un jeune blanc américain de 21 ans, imprégné d’idées abjectes. Dans toute société, il y a des gens imprégnés d’idées abjectes, et qui passent à l’acte : le plus souvent de nos jours, ces gens sont islamistes, il arrive qu’ils ne le soient pas, et sur ce plan Anders Breivik a tué bien davantage que Dylann Roof.
  2. Le tueur de Charleston ne représente en aucun cas la subsistance d’un racisme anti-noir qui resterait prééminent au sein de la société américaine, et particulièrement prééminent dans le Sud.La société américaine aujourd’hui est une société essentiellement aveugle aux couleurs de peau, et dans laquelle le racisme est devenu épiphénoménal. Un sale type comme Dylann Roof est une exception à la règle, y compris dans le Sud.Les Etats Unis sont très loin de l’époque du Ku Klux Klan, vraiment très loin. Le racisme qui me semble prévalent aux Etats Unis aujourd’hui est celui qui imprègne les noirs vivant dans les quartiers appelés « ghettos », qui vivent dans une contre-culture imprégnée de détestation envers tout ce qui est « blanc ». Ce racisme anti-blanc fait des noirs concernés des gens qui se marginalisent socialement, et glissent vers la violence, les gangs et le crime.

    La très grande majorité des crimes et délits commis aux Etats-Unis le sont par des noirs et les noirs représentent plus des deux tiers de la population carcérale américaine.

    Cela explique que la très grande majorité des crimes et délits commis aux Etats-Unis le sont par des noirs, et que les noirs représentent plus des deux tiers de la population carcérale américaine.

    Cela explique aussi que les deux tiers des enfants noirs naissent dans des familles monoparentales où il y a la mère, mais pas de père.

    Cela explique en outre que la quasi-totalité des victimes noires d’assassinat sont tuées par d’autres noirs (ce qu’on se garde bien de dire en France) : les assassinats de noirs par des blancs sont une minuscule exception (ce qui ne les rend pas moins tragiques), les assassinats de noirs par des noirs sont la règle, les assassinats de blancs par des noirs sont bien plus nombreux que les assassinats de noirs par des blancs.

  3. Ce que je viens de dire se retrouve en Caroline du Sud : l’Etat a deux sénateurs, l’un blanc, Lindsey Graham, l’autre noir, Tim Scott, tous deux républicains. Il a une femme gouverneur, Nikki Haley, d’origine indienne, républicaine également. Il est difficile de décrire comme un Etat raciste un Etat qui a une femme gouverneur d’origine indienne, et un sénateur noir, alors qu’il compte vingt sept pour cent de noirs dans sa population, pas davantage.Certes, Nikki Haley et Tim Scott sont républicains, ce qui ne peut que déplaire à la gauche. La Caroline du Sud a connu ces derniers temps des vagues d’agressions de blancs par des noirs, et c’est un Etat où les assassinats de noirs par des noirs ou de blancs par des noirs sont bien plus nombreux que les assassinats de noirs par des blancs.
  4. Ce qui vient de se passer s’inscrit dans un contexte où les tensions raciales ont été soigneusement attisées par l’occupant de la Maison Blanche et ses deux Ministres de la Justice successifs, Eric Holder, et Loretta Lynch.

    Barack Obama a mis de l’huile sur le feu dès le début de son premier mandat et n’a pas arrêté depuis

     

    Comme je l’ai dit à la télévision, Barack Obama a mis de l’huile sur le feu dès le début de son premier mandat et n’a pas arrêté depuis. Dans des dossiers tels que le dossier Trayvon Martin, en Floride, ou le dossier Michael Brown, dans le Missouri, il a rajouté des louches d’huile, et placé l’agression d’un vigile par un jeune noir américain, puis celle d’un policier américain par un jeune criminel noir dans la catégorie des actes racistes anti-noirs, et, plutôt qu’appeler au calme, et à l’ordre, comme ce devrait être son devoir, a dit comprendre les manifestants tout en désapprouvant les émeutes, ce tout en sachant que les manifestants étaient, pour la plupart, des émeutiers. Il a « racialisé » des faits divers qui n’avaient rien de racial, accusé les blancs, incriminé les forces de l’ordre. Cela s’est reproduit dans ce qui a conduit aux récentes émeutes de Baltimore, ville où, depuis les émeutes et l’incrimination sans fondements de la police, la criminalité a plus que doublé parce que la police renonce souvent à intervenir sur les scènes de crime.

    Obama a reçu très souvent Al Sharpton à la Maison Blanche et a appuyé l’action de celui-ci, qui est le pire semeur de troubles raciaux aux Etats Unis aujourd’hui, et un raciste anti-blanc (et un antisémite) avéré.

    Toutes les émeutes noires des six dernières années sont de la responsabilité d’Obama, tout comme toutes les incriminations émises contre une police américaine raciste et censée être « anti-noire ».

    Dire, comme cela se fait en France, qu’Obama n’en a pas fait assez pour lutter contre le racisme aux Etats Unis relève de la falsification : Obama en a fait beaucoup pour le racisme anti-blanc, pour attiser la haine anti-blanche chez les noirs des « ghettos », et pour attiser chez ces mêmes noirs la haine anti-policiers. Les résultats sont là. Que des gens déjà racistes commettent ce qui vient d’être commis à Charleston peut être vu comme un effet secondaire, et comme un abominable dommage collatéral. Il faudra du temps pour réparer les dégâts commis par Obama, et si Hillary Clinton était élue, les dégâts s’aggraveraient.

  5. En conformité avec ce qu’il est, tout en disant déplorer le massacre de Charleston, Obama a tenu des propos scandaleusement biaisés.Il a incriminé les armes à feu, oubliant une fois de plus comme le fait la gauche sans cesse, que les armes à feu ne tirent pas seules et doivent être actionnées par un tireur. Il a ajouté que seuls parmi les pays développés, les Etats Unis connaissaient des massacres du genre de celui commis à Charleston : il montre ainsi sa haine de son propre pays, et sa profonde myopie, puisqu’il oublie outre Anders Breivik, les actes commis par Mohammed Merah, Medhi Nemmouche, les frères Kouachi, Amedy Coulibaly. Il n’a pas dit un mot sur les noirs tués par d’autres noirs, par dizaines depuis le début de l’année aux Etats Unis.
  6. Les spécialistes de la spécialité français ont, bien sûr, parlé comme Obama, qui est leur maître à (ne pas) penser, à l’évidence, et ils ont incriminé les armes à feu, la prééminence des massacres aux Etats Unis, le racisme anti-noirs, etc.
  7. Ce qui doit être ajouté est que le droit de porter des armes existe depuis la fondation des Etats Unis, que ce droit permet d’éviter que les armes soient le monopole des policiers, de l’armée et des criminels, qu’il en résulte une possibilité pour les citoyens honnêtes de se défendre contre les agressions. Il en résulte aussi un surcroît de morts par armes à feu, mais ce surcroît est très largement constitué de victimes de règlements de compte entre gangsters. Les cas où un policier tue sont en général des cas où une personne qui a commis un crime n’obtempère pas aux ordres d’un policier. La quasi-totalité des massacres, et celui commis à Charleston n’est pas une exception, sont commis dans des zones où le port d’armes à feu est interdit : si un membre de l’église visée à Charleston avait eu une arme et l’avait utilisée, Dylan Roof serait mort, il y aurait eu bien moins de victimes, et le dossier serait clos. Des pasteurs aux Etats Unis disent vouloir que le port d’arme soit plus répandu dans les églises et les temples : ils ont raison. Dylann Roof a pu recharger son arme cinq fois à Charleston, c’est cinq fois de trop.
  8. J’ai appelé cet article « La guerre de la gauche contre les noirs en Amérique » parce que cela me semble correspondre à la réalité.

    Au nom de la « guerre contre la pauvreté », la gauche américaine a mis en place des subventions qui n’ont pas fait reculer la pauvreté

    Au nom de la « guerre contre la pauvreté », la gauche américaine a mis en place des subventions qui n’ont pas fait reculer la pauvreté, mais ont multiplié les familles noires monoparentales, augmenté considérablement le nombre de noirs vivant dans des « ghettos », créé un terreau favorable aux gangs et au crime chez les noirs. Cette politique, mise en place sous Lyndon Johnson, n’a jamais été vraiment remise en cause depuis. Il en a résulté une « contre-culture » noire extrêmement destructrice pour la population noire. Cette « contre-culture » a été sans cesse regardée d’un œil favorable par la gauche, qui a détourné le regard du nombre de morts noirs qui a été la conséquence. La gauche américaine est responsable de l’existence des « ghettos », de la criminalité noire, de la destruction de la famille chez les noirs, de la mentalité d’assistés chez tant de noirs, de la haine anti-blanche et anti-policiers chez les noirs. Elle est responsable du nombre de noirs criminels, du nombre de noirs en prison, du nombre de noirs tués par d’autres noirs, entre autres. Quand j’entends des gens de gauche aux Etats Unis déplorer le « racisme » dans leur pays, j’ai un sentiment de dégoût. Quand j’entends des spécialistes de la spécialité en France parler comme les gens de gauche aux Etats Unis, je me dis que je suis bel et bien de retour en France, un pays où il n’y a pas de chaîne telle que Fox News pour donner des informations dignes de ce nom, et où je dois m’estimer heureux quand je peux disposer de 0,1% de temps de parole, car le plus souvent, c’est zéro pour cent.

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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

PS J’ajouterai que les parents des victimes de Dylann Roof ont, le lendemain de la tuerie de Charleston, tenu des paroles de compassion qui incarnent ce qu’il y a de meilleur dans la culture chrétienne, et montrent qu’au sein même de la communauté noire, il existe des gens porteurs d’éthique : ces gens incarnent une Amérique que les Barack Obama, Eric Holder, Loretta Lynch, Al Sharpton, n’ont pas réussi à détruire.

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