Ce dimanche, Laurent Fabius visite Israël pour lui imposer, au nom de l’Europe et de la France, sa solution sous forme de diktat, alors même que Mahmoud Abbas vient de confirmer officiellement son refus catégorique d’un État juif. Et en quels termes !
À la réunion du Conseil révolutionnaire du Fatah, mardi 16 juin, Mahmoud Abbas a déclaré que si la proposition française parrainée par Laurent Fabius, présentée bientôt devant le Conseil de sécurité de l’ONU, comprenait la reconnaissance d’Israël comme État juif, il ne pourrait pas la soutenir ! Lui, dont le pays est pourtant inscrit comme pays arabe dans la Ligue du même nom, lui, qui a déclaré que la future Palestine devait être Judenrein ! C’est du nazisme pur et dur, à l’image de son idole, son modèle, le mufti de Jérusalem, allié et collaborateur de Hitler, condamné par contumace à Nuremberg comme criminel de guerre, réfugié, caché et mort en Irak.
Si le gouvernement de l’État juif examine cette proposition, il salit tout le peuple juif, les vivants, les morts et leur descendance. Tant qu’Abbas ne renoncera pas totalement et publiquement à cette condition, il est impossible de négocier avec lui.
Si Laurent Fabius ose soutenir une telle proposition, un État d’Israël digne de ce nom devrait lui faire savoir que sa présence n’est plus souhaitable en Israël. Car les propos d’Abbas sont nazis et antisémites, et on doit rompre séance tenante avec ce prétendu « partenaire » de paix.
Mais ce n’est rien si l’on lit le reste de la déclaration de guerre d’Abbas.
Il n’acceptera la proposition française que si elle contient en outre :
– La création d’un État palestinien indépendant sur les lignes de 1949, qui contenaient le mur des Lamentations ;
– La reconnaissance de la partie orientale de Jérusalem comme capitale ;
– Le retour de tous les réfugiés palestiniens sur leur terre alors que 900 000 Juifs ont été obligés de quitter les pays arabes, où ils vivaient depuis des siècles.
On croit rêver ! La moindre des choses que l’on pourrait attendre de l’Europe serait de condamner les propos d’Abbas et de refuser de fonder la moindre négociation sur de telles bases. Hélas, l’Europe est vendue au palestinisme, à l’islamo-nazisme et reste ce qu’elle a toujours été : depuis des siècles, le tombeau des Juifs. Et nos dirigeants israéliens continuent, comme l’on fait les Juifs depuis 2 000 ans, de tenter de se faire aimer par ceux qui sucent le lait de l’antisémitisme dès le sein de leurs mères.
Il serait temps de finir de mendier à l’Occident le droit de vivre et d’être nous-mêmes.
Il faut proclamer fermement que les territoires resteront occupés tant que ceux qui veulent en faire leur État tenteront d’imposer par le terrorisme les conditions qu’ils exigent. Israël ne pourra négocier sur les bases d’Abbas.
Il n’y a jamais eu de frontières de 1967, il n’y a que des lignes de cessez-le-feu qui devront définir un territoire où les Juifs sont majoritaires et un territoire où les Arabes seront majoritaires. Et, dans les deux cas, il y aura nécessairement une minorité de l’autre peuple vivant pacifiquement avec la majorité.
Les Palestiniens et l’Occident sont loin du compte. Nous avons largement la capacité de les vaincre s’ils veulent la guerre. Mais dans ce triste cas, il n’y aura qu’une seule Palestine, juive ou arabe, et des millions de victimes occidentales, juives et arabes.