ISLAMISME : LA MANIÈRE FORTE / Le Peuple
Le doute n’est plus permis, l’islamisme est désormais un danger de l’intérieur. Tel un cancer, il appelle une thérapie de choc : l’expulsion!
Confronté au danger, tout organisme met en place une stratégie de survie pour faire face au péril. Il en va ainsi des sociétés aussi. Se défendre face à l’agresseur est une absolue nécessité. Une guerre, c’est ça. Si les Indiens d’Amérique l’avaient compris, ils ne seraient pas aujourd’hui parqués dans des réserves sous perfusion d’alcool. Si les Incas n’avaient pas cru en leurs prophéties, ils n’auraient pas été exterminés par quelques centaines de conquistadors.
Mais ces populations n’avaient pas eu le privilège de connaître un envahissement comparable à celui de la seconde guerre mondiale et quand bien même, elles n’auraient eu aucun moyen de transmettre l’expérience à leur descendance. Il n’en va pas de même pour un Belge ou un Français en 2015 qui dispose de tous les moyens pour connaître l’Histoire et en tirer les conclusions qui s’imposent. Pourtant, nos pays, aujourd’hui clairement confrontés au péril islamiste, au même titre que la Tunisie, l’Egypte, l’Irak ou la Syrie, se sont réfugiés durant de trop nombreuses années dans le déni.
Même aujourd’hui, le mal reste difficile à nommer. On tente par tous les moyens de l’emballer dans une jolie histoire, un beau roman ponctué de grands silences. L’ Autre y est toujours une richesse. Jamais un danger. On esquive soigneusement le terme « islam ». Le terrain est miné par un chapelet d’associations, qui comme le MRAX, le CIRE ou la FGTB pour ne citer que les plus connues, ont fait, dans une perspective immigrationniste, de la lutte contre l’ « islamophobie » leur nouveau fond de commerce. D’un côté, la pleutrerie. De l’autre, le collaborationnisme. Le système est bien rodé et tout le monde suit!
Sauf que… la coupe est pleine. Les peuples d’Europe réprouvent la passivité de leurs dirigeants face au danger du terrorisme musulman de l’intérieur. Ceux qui ont été capables d’élire des dirigeants en accord avec leurs aspirations perçoivent enfin des signes tangibles du changement. Comme elle l’a toujours laissé entendre, que ce soit à Anvers ou au Fédéral, la N-VA applique sans coup férir son programme en la matière : tolérance zéro!Nous le rapportions hier, le ministre Francken a ordonné l’expulsion d’un premier imam radical. Quatre autres sont déjà sur la liste!
Les pleurnicheries des droits-de-l’hommistes et les unes dramatisantes des médias francophones officiels laisseront ce ministre de marbre. En ciblant les vecteurs de radicalisation que sont ces imams qui prêchent la haine, Theo Francken a choisi de s’attaquer aux racines du mal, à ceux qui sèment la division dans notre société. S’opposer à de telles mesures, ce que fait systématiquement la clique des asbl immigrationnistes, revient à cautionner le discours de ces imams qui stigmatisent et appellent à massacrer certains de nos concitoyens. Il faut donc en conclure que ces bienpensants acceptent ces appels au meurtre…
A Saint-Quentin-Fallavier, dans l’Isère, on sait jusqu’à quelle atrocité le djihado-terrorisme domestique peut conduire! Hervé Cornara n’est malheureusement qu’une victime de plus dans une guerre qui fait chaque jour de plus en plus de victimes. L’accélération et la montée en puissance dans l’horreur de ces actes terroristes indiquent que le danger est devenu permanent. A tout instant, notre population est susceptible d’être prise pour cibleet elle le sait. Malgré les efforts déployés pour le lui cacher, la réalité est devenue trop criante.
Comble de cynisme ou de schizophrénie, alors que les festivités du 14 juillet n’ont jamais généré autant d’incendies de voitures et d’arrestations, qu’un site Seveso a été incendié et qu’il y a quelques jours à peine des centaines d’explosifs ont été dérobés sur un site militaire, François Hollande a trouvé, dans un attentat déjoué, l’occasion de livrer le déplorable spectacle d’une mouche qui s’agite dans un verre de cola tiède.
Parmi les derniers candidats locaux au djihad, deux mineurs et un ancien militaire. C’est ce dernier point qui a été le plus exploité par le gouvernement français. Pourtant, là aussi, il ne s’agit pas d’une première puisqu’un dizaine d’ex-soldats français ont rejoint les rangs des islamistes. Voilà qui écorne l’image de croque-mort que se donne Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, dont la solennité finit par devenir suspecte. Elle l’était déjà lorsqu’au lendemain de l’attentat du Musée juif de Bruxelles, il affichait la même tête d’enterrement aux côtés de Joëlle Milquet, son homologue à l’époque. En effet, c’est plus au hasard qu’à la témérité des deux « premiers flics » que l’on doit l’arrestation de l’auteur, Nemmouche.
Fort heureusement, débarrassée du PS et du CDH, désormais la Belgique n’a plus à subir ce mélange d’incompétence et de double discours au sommet. Ces politiques, qui font mine de bomber le torse face à un danger qu’ils ont préféré ignorer durant des années, quand ils n’ont pas contribué à le faire grandir en laissant s’installer et proliférer les pires islamistes sur notre sol, ne sont pas à leur place aux commandes de l’Etat. Tous ceux qui ont choisi de s’accommoder avec l’arriération que constitue le voile, avec la barbarie de l’abattage halal et dieu sait quelle pratique rétrograde pour peu qu’elle soit « exotique » creusent activement la tombe de notre civilisation et de la notion de progrès qui lui est intimement associée.
L’heure est à l’action, la vraie, pas aux gesticulations! Face à l’ampleur et à la durée du combat qui s’annoncent, dans ce climat de guerre civile que l’islam conquérant a réussi à instaurer, il faut cesser les atermoiements et passer à la manière forte. En Belgique, grâce à la N-VA, la donne est en train de changer. Aujourd’hui, les Français ont la gueule de bois après leur fête nationale. Chez nous, même si la police est dans le viseur des islamistes, nous avons aujourd’hui de bonnes raisons pour célébrer le 21 juillet la tête haute!
Pedro de la Vega