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LES POULES MOUILLÉES EUROPÉENNES CONFIENT LEUR SÉCURITÉ AU RENARD TURC / LE PEUPLE

By 2 décembre 2015Lève-toi !

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Quelques jours après les terribles attentats de Paris, le président turc Recep Tayyip Erdogan accueillait les participants au sommet du G-20 à Antalya.

Selon son habitude, ce sunnite suprématiste choisit de culpabiliser les victimes du jihad, plutôt que d’accuser les jihadistes meurtriers.

« De nouvelles tragédies seront inévitables, si la progression du racisme en Europe et ailleurs dans le monde ne peut être stoppée. Le racisme, associé à l’hostilité grandissante envers l’islam, constitue le plus grand désastre, la plus grande menace. »

Toutefois, dans son discours alarmiste, Erdogan avait sciemment occulté la vague croissante de sentiments racistes, xénophobes et anti occidentaux qui, telle une déferlante, inonde les cœurs et les esprits de ses compatriotes turcs.

Le 13 octobre dernier, trois jours après le double attentat suicide d’Ankara qui fit plus de 100 victimes kurdes et pro-kurdes, la ville de Konya, un bastion de l’islam politique en Turquie, accueillait le match de qualification pour l’Euro 2016 entre la Turquie et l’Islande. Avant le premier coup d’envoi, pendant la minute de silence en hommage aux victimes d’Ankara, des huées et des sifflets retentirent dans le stade : le fan club de l’équipe de Konya protestaient contre … l’hommage rendu aux victimes !

Quiconque s’imaginait que le monde entier allait se sentir solidaire avec Paris, après les atroces attentats islamistes, devrait savoir que des centaines de Turcs huèrent et chantèrent Allahu Akbar pendant la minute de silence en hommage aux victimes de Paris, durant le match amical Turquie-Grèce. Une fois encore, les Turcs montraient leur sympathie envers … les terroristes : leurs victimes, les infidèles, déshumanisés par le coran, ne méritant aucune compassion.

« L’Islam ne s’intéresse pas à la fraternité universelle », comme on le dit souvent, mais à la fraternité entre les Croyants, les membres de l’Oumma.

Les Infidèles sont de vils animaux, des bêtes, les pires des créatures et des démons, des transgresseur pervers et des compagnons de Satan qui doivent être combattus jusqu’à ce qu’il ne reste qu’une seule religion, celle d’Allah. On doit les décapiter, les terroriser, les annihiler, les crucifier, les punir et les expulser, et il faut utiliser contre eux des stratagèmes, ne pas hésiter à les mystifier. Les Croyants doivent entretenir un état de guerre perpétuel avec les Infidèles.

Puisque pour l’essentiel, la seule guerre légale est le jihad, et puisqu’il a pour objectif que la seule religion soit celle d’Allah et que la parole d’Allah occupe le rang le plus élevé, il s’ensuit, pour tous les musulmans, qu’il faut combattre tout ce qui fait obstacle à cette orientation. Quiconque combat Allah mérite la mort.

Les musulmans doivent être pleins de compassion les uns pour les autres, mais impitoyable avec les Infidèles. On ne peut pas prendre les Infidèles pour amis. « L’hostilité et la haine » doivent persister jusqu’à ce que le fidèle « croie en Allah et en lui seul ». Les infidèles sont des gens haïssables et maudits, vils et diaboliques, couverts de honte et égarés. Même les membres de sa propre famille ne doivent pas être pris pour amis s’ils ne sont pas musulmans. L’autre, l’étranger, le présumé ennemi, est incarné par le kafir ». (Extraits de l’article Islam’s Hatred of the Non-Muslim, par David Bukay, traduit par Jean Pierre Bensimon)

Plus récemment, le 21 novembre dernier, la police turque dut déployer 1.500 policiers pour empêcher les supporters de nuire aux membres de l’équipe féminine israélienne de basketball. Vous imaginez : 1500 policiers pour un match de basket féminin ! Malgré cette forte présence policière, les supporters turcs lancèrent des projectiles divers sur les joueuses israéliennes, quand elles entonnèrent l’hymne national.

Sans surprise, les fans turcs brandirent également des drapeaux palestiniens. Les joueuses israéliennes avaient reçu l’ordre de ne pas quitter leur hôtel, sous aucun prétexte, sauf pour l’entraînement. Bel exemple de fair-play, d’esprit sportif, de respect, de la part de ces Turcs !

Rien de tout cela n’étonne les Occidentaux, alors que la Turquie souhaite toujours adhérer à l’UE et se sert de l’afflux des migrants pour exercer son odieux chantage.

D’ailleurs, Angela Merkel et ses partenaires européens viennent de conclure un accord néfaste, quasi mortifère, pour l’Europe avec la Turquie, en échange de son aide pour soi disant régler la crise migratoire. Un nouvel aveu d’impuissance, une capitulation honteuse des bureaucrates de l’UE, devant l’islamiste Erdogan, prêts à lui remettre les clefs des portes de l’Europe, dans l’espoir chimérique d’empêcher le chaos total de s’abattre sur l’Occident, ce chaos, dont ils sont la source première, par leur folle politique migratoire. L’UE est en passe de devenir la vassale de la Turquie islamiste d’Erdogan.

Et les chiffres d’une nouvelle étude, réalisée par le Pew Research Center, ne sont pas des plus rassurants :

8% de Turcs, 6% de Palestiniens, 9% de Pakistanais et 4% d’Indonésiens ont une opinion favorable de l’EI. 100% des Libanais et 94 % des Jordaniens ont une opinion défavorable, et 19% des Turcs “ne savent pas” s’ils sont favorables ou non à l’EI, ce qui signifie que 27% de Turcs n’ont pas une opinion défavorable de la machine à tuer jihadiste. Cela représente plus de 21 millions de Turcs !

C’est la Turquie néo-ottomane d’Erdogan, de plus en plus islamisée, qui est en marche.

Certains tweets turcs qualifiaient les victimes de Paris « de carcasses animales »

Après les attaques de Paris, des tweets révoltants firent leur apparition sur les réseaux sociaux : certains qualifiaient les victimes « de carcasses animales », d’autres disaient : « maintenant les infidèles vont perdre le sommeil à cause leur peur », sans oublier ceux qui félicitaient les terroristes, qui massacraient les « infidèles » aux cris si mélodieux d’Allah Akbar.

Mais, non, cela n’a rien à voir avec l’islam ; l’islam, c’est l’amour, la tolérance, la paix, l’ouverture à l’autre … nous chantent les imams à tour de rôle en citant leurs versets tronqués préférés, repris du Talmud, pour dédouaner l’islam de toutes ses atrocités :

5 :32. « … « Quiconque tue un innocent, c’est comme s’il avait tué toute l’humanité … »

Entretemps, et là réside toute l’ironie de la situation, le monde libre ne voit pas que son allié dans la lutte contre les jihadistes est lui-même un jihadiste.

Comment Erdogan peut-il combattre quelque chose dont il se plaît à nier l’existence ?

L’une des déclarations favorites du sultan, n’est-elle pas : « il n’y a pas de terrorisme islamique. » ( BURAK BEKDİL, journaliste turc ).

En 2010, un magazine satirique en ligne avait posté un petit message ironique, afin de tourner en dérision la déclaration d’Erdogan :

« L’affirmation récurrente d’Erdogan, comme quoi il n’y aurait pas de terrorisme islamique a brisé le cœur de plusieurs organisations terroristes. Dans un communiqué de presse, Al-Qaïda déclarait : « Les remarques du PM turc sont très décourageantes. Nous faisons pourtant tout notre possible pour remplir notre mission sacrée ! Jusqu’à présent, nos équipes responsables des attentats suicides et autres assassinats n’ont pas ménagé leurs efforts pour faire exploser et détruire toutes les cibles désignées par la hiérarchie, et ce en dépit des contraintes logistiques. C’est tellement triste que notre travail de terroriste, accompli au prix d’énormes sacrifices, soit ignoré par le premier ministre turc. »

Erdogan tente de dissimuler ses véritable intentions afin de donner l’illusion qu’il est lui-même un modèle exemplaire d’un islam éclairé, compatible avec la démocratie.

Or, ses actes écornent de plus en plus l’image idyllique qu’il essaye de projeter, car ce fanatique religieux tient le pays d’une main de fer et rêve d’en faire une théocratie.

La liberté d’expression, la critique, le débat politique ne sont plus que des souvenirs d’un passé révolu. Les journalistes d’opposition au pouvoir actuel, les dissidents politiques, les Kurdes, rejoignent les geôles du pays, quand ils ne se font pas abattre dans la rue.

Erdogan est un islamiste fanatique, un vil bigot, qui ne tarit pas d’éloge sur les Frères musulmans, le Hamas, le Hezbollah et dont le comportement s’apparente plus à une réminiscence d’un sultan ottoman, qu’à celui d’un leader élu démocratiquement.

Recep Tayyip Erdogan, en réunion avec les leaders du Hamas, Khaled Mashaal et Ismail Haniyeh (deux anges de la paix) à Ankara le 18 juin 2013. (Image source: Turkey Prime Minister's Press Office)
Recep Tayyip Erdogan, en réunion avec les leaders du Hamas, Khaled Mashaal et Ismail Haniyeh (deux anges de la paix) à Ankara le 18 juin 2013. (Image source: Turkey Prime Minister’s Press Office)

Cerise sur la gâteau islamique, cette déclaration outrageante d’Erdogan : « Tout comme le sionisme et le fascisme, l’islamophobie doit être considérée comme un crime contre l’humanité. »

Et c’est à cet « allié » là que s’associe l’UE pour défendre les frontières de l’Europe et lutter contre le jihad de l’Etat islamique !

La Grande Illusion est en marche !

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ROSALY

Source: http://www.dreuz.info/2015/11/30/les-poules-mouillees-europeennes-confient-leur-securite-au-renard-islamique-turc/

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