L’ambassadeur de Syrie (+ 250.000 morts dont 30.000 enfants) Jaafari a exprimé “ses sincères remerciements et sa gratitude » envers l’ONU pour sa résolution qui accuse Israël de “politique d’occupation destructrice», de «racisme» et «d’agression».
Six résolutions qui critiquent Israël et pas une seule contre la Russie, l’Arabie saoudite, la Chine, Cuba, le Venezuela…
Dans le cadre de son rituel annuel, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté mardi six résolutions qui critiquent exclusivement Israël – sans aucune référence aux attaques au couteau incessantes des palestiniens, des tirs, des voitures bélier, et des incitations à la haine, et pas une seule résolution n’a été adoptée concernant la Russie, l’Arabie saoudite, la Chine, Cuba, le Venezuela, ou qui que ce soit d’autre.
Au total, pour la session de cette année, l’Assemblée générale a prévu d’adopter 20 résolutions contre Israël, et 3 pour tout le reste du monde.
Il convient de noter, comme cela a été documenté par UN Watch, que le nouveau gouvernement canadien du Premier ministre Justin Trudeau a dès ses premiers votes, ce mois-ci, continué tranquillement la même opposition solide aux résolutions biaisées de l’ONU que son prédécesseur Harper, se joignant aux Etats-Unis et à l’Australie.
Mais la grande majorité des pays, y compris les pays de l’UE (pour la plupart des résolutions), ont voté les condamnations rédigées par les Palestiniens.
À une époque où non seulement la France, mais de nombreux pays à travers le monde, subissent l’assaut des terroristes, qui tuent au nom de l’Islam et du martyr – comme les Palestiniens, cette semaine, en poignardant des juifs israéliens – la réponse surréaliste de l’ONU qui condamne Israël est provocante et absurdement partiale.
L’ONU a exprimé sa « grave préoccupation » face à « l’arrêt du processus de paix entre Israël et la Syrie causé par Israël !
Une des résolutions, rédigée chaque année par la Syrie, a condamné l’Etat juif pour avoir conservé le plateau du Golan, et a demandé à Israël qu’il restitue cette terre et sa population à la Syrie.
Indifférent à la réalité d’un Moyen Orient en ébullition, l’ONU a exprimé sa « grave préoccupation » face à ce qu’il a appelé « l’arrêt du processus de paix avec la Syrie.” Vous avez bien lu, l’arrêt du processus de paix entre Israël et la Syrie !
L’ONU ignore que l’option d’une paix a été rendu inexistante depuis qu’Assad a commencé à massacrer son propre peuple et détruire son pays ! Elle ignore que, tout naturellement, les Israéliens sont moins qu’enthousiastes, en ce moment, à remettre les hauteurs du Golan au génocidaire Assad, ou, belle alternative, au génocidaire ISIS. Et la résolution délirante exprime solennellement son «espoir que les pourparlers de paix reprendront prochainement à partir du stade déjà atteint.”
L’ONU ne se soucie pas de la guerre civile qui fait rage à travers le Moyen-Orient entre sunnites et chiites, et qui a englouti l’Irak, la Syrie, l’Iran, le Liban, le Yémen, et de nombreux autres contrées. Sa résolution pointe du doigt la présence d’Israël sur le Golan comme «la pierre d’achoppement à la réalisation d’un paix juste, globale et durable dans la région ». Ce n’est plus du délire, cela confine au désordre mental.
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Sans évoquer le fait que le régime syrien massacre son propre peuple, causant des millions de fuir, la résolution, à la limite de l’absurde, réclame que plus de gens encore soient soumis à l’autorité d’Assad, et exige qu’Israël « se retire de tout le Golan syrien occupé. » Les populations fuient la Syrie, et l’ONU espère que les habitants du Golan feraient la fête, s’ils étaient soudain rattachés à la Syrie ?
Autre point notable. Les résolutions adoptées cette semaine affirment se soucier de Palestiniens, mais l’ONU démontre en réalité son indifférence aux centaines de Palestiniens qui continuent à être massacrés, mutilés et expulsés par les forces d’Assad : pas un mot n’a été prononcé en leur défense.
Cette farce révèle une réalité toute simple : la majorité automatique de l’ONU ne s’intéresse pas vraiment à aider les Palestiniens, ni à protéger les droits de l’homme de qui que ce soit ; l’objectif de ses condamnations rituelles, unilatérales, restent celles de toujours : désigner un bouc émissaire : Israël.
Les attaques répétées de l’ONU contre l’Etat juif sapent sa crédibilité. Elle est censée être un organisme international impartial, mais elle dévoile encore les failles d’une politisation qui rongent sa mission, effacent l’engagement de la Charte des Nations Unies de respecter une égalité de traitement envers toutes les nations, petites et grandes.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : Traduction et adaptation © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.
Source : UN Watch
