On imagine alors ce qu’est la vie pour les jeunes dans un tel environnement. La plupart sont en échec scolaire, c’est-à-dire qu’ils savent à peine lire et écrire et ne parlent couramment que le dialecte de leur pays d’origine. Désœuvrés, ils sont rivés à la télévision, allumée 18 heures par jour, avec des paraboles qui permettent de recevoir les émissions d’Afrique du nord et d’Arabie.
L’électricité n’est pas payée, mais elle n’est pas coupée. Ce sont les Français qui règlent la facture, conformément à la « solidarité » imposée par les pouvoirs publics.
Les chaînes de télévision occidentales diffusent, elles, la publicité envahissante de la société de consommation, femmes dévêtues incluses.
Mais, pour profiter de tout ce qui est abondamment proposé, il faut de l’argent. Ces immigrés n’en ont pas, hormis les aides sociales qui coûtent des centaines de milliards par an au contribuable français et qui pourtant sont insuffisantes. Alors, on vole, on se livre au trafic de stupéfiants, ou on braque les banques, ce qui est plus rentable encore. D’où la progression exponentielle de la délinquance. En France, l’insécurité est désormais partout. À ce sujet, on aura noté que les auteurs des attentats récents étaient, pour beaucoup, des immigrés maghrébins repris de justice, ayant reçu la nationalité française.
Or, il se trouve que certains de ces jeunes cherchent une autre voie que celle des crimes et des délits et ils la trouvent dans la religion musulmane, plus exactement dans la rigueur d’une religion totalitaire, à la fois religion et système politique. Ils partent alors se former au Moyen-Orient, sanctuaire de l’État islamique, dont le programme est d’appliquer les préceptes du coran et de la charia, c’est-à-dire supprimer et le Juif et le Chrétien, ainsi que le mécréant. Dans le coran, les verbes « tuer » et « combattre » apparaissent respectivement 62 et 51 fois. Ainsi la révolte de ces jeunes est-elle à la fois religieuse, raciste et sociale.
Devant cette offensive de l’islam, l’Occident est sur la défensive, allant parfois jusqu’à se rendre complice, de facto, de l’islam.
Dans ces conditions, les attentats ne peuvent que se multiplier. La guerre de religion ne peut que s’étendre. Le bon sens et le sens de la survie exigeraient, pour qu’il soit mis fin à cette erreur tragique que fut la décolonisation, imposée par Staline et son ami Roosevelt, qu’une grande coalition soit mise sur pied contre l’État islamique et les pays d’Afrique en état de chaos depuis qu’ils ont été décolonisés.
Il faut reconnaître que François Hollande, au lendemain des dernières tueries, s’est efforcé de la mettre sur pied. Force est de constater qu’en ce domaine, comme dans tous les autres, Hollande a complètement échoué.
L’Amérique d’Obama ne veut en aucun cas s’engager pour les raisons que chacun connaît. L’Europe n’a pas d’armée et les pays de l’Union européenne ne veulent, eux non plus, aucune intervention au sol, qui, seule, serait de nature à éliminer l’État islamique ; L’Allemagne de Mme Merkel compte déjà 4 millions de Turcs et accepte de recevoir des millions d’autres musulmans. L’Europe, au total, compte ainsi quelque 40 millions de musulmans, dont le taux de fécondité est élevé, sans oublier l’armée française avec ses 20 % de musulmans.
Faites le calcul de ce que ce sera dans 20 ans !
Poutine aurait, lui, les moyens d’agir, mais il se garde bien de les utiliser, se souvenant de l’Afghanistan et, surtout, refusant l’hypothèse de se trouver sous le contrôle des États-Unis et de l’OTAN.
Quant aux États musulmans, du Proche et du Moyen-Orient, la Turquie, l’Arabie saoudite, les Émirats du Golfe, ils sont discrètement mais efficacement en faveur de l’État islamique, à qui ils apportent par l’intermédiaire de fondations aide financière et militaire. En Turquie, la famille Erdogan, à la tête du pays, ne fait pas exception, achetant le pétrole de Daesh et recevant, assure-t-on, dans des hôpitaux secrets, les blessés de l’Etat islamique. Je rappelle que la Turquie est membre de l’OTAN, candidate à l’Union européenne, qui lui prodigue 4,45 milliards d’euros jusqu’en 2020 à titre de « subvention à la pré-adhésion », ce qui n’empêche nullement ladite Turquie d’être hostile à l’Europe chrétienne et de pratiquer le chantage aux réfugiés. « Donnez-moi 10 milliards d’euros, sinon je vais vous envoyer 5 millions de réfugiés musulmans supplémentaires ! » Seul l’Iran chiite et son protégé Bachar Al-Assad seraient disposés à engager une offensive au sol contre le sunnisme extrémiste, mais avec l’arrière-pensée de pouvoir un jour supprimer Israël et, eux aussi, assurer la conquête du monde par l’islam qui, je le rappelle, dispose déjà au Pakistan de la bombe atomique. J’ajoute qu’une recolonisation des pays musulmans telle qu’elle existait jusqu’en 1945 serait aujourd’hui d’autant plus difficile à réaliser que l’Occident et l’URSS ont vendu et distribué aux États nouvellement indépendants de grandes quantités d’armes qui ont permis, en Libye et ailleurs, de constituer un arsenal impressionnant, arsenal dispersé désormais partout grâce au « printemps arabe », dont la France de Sarkozy est en grande partie responsable et coupable.
Telles sont les perspectives à court terme. À plus long terme, c’est pire encore. La démographie galopante dans les pays décolonisés fera qu’assez prochainement, le monde comptera 9 à 10 milliards d’individus. Les ressources naturelles en eau et en terres arables seront insuffisantes, en particulier dans les régions islamisées. De nouvelles guerres seront alors inévitables, où se mêleront religion islamique et lutte pour la survie. Plus que jamais, alors, l’immigration se poursuivra dans une Europe faible et décadente, mais encore riche, à la gouvernance inefficace, puisque toute autorité est bannie et que la rigueur est incompatible avec une démocratie dévoyée devenue synonyme de démagogie et de corruption.
Ceci constaté, vous pouvez vous réfugier dans le déni et la mauvaise foi, en espérant ne pas vous faire égorger, comme ce fut le cas d’Hervé Cornara, cadre dans l’Isère, décapité le 26 juin dernier par le Maghrébin Yassine Sallin. Sachez aussi qu’il est risqué de prononcer une parole qui soit de nature à irriter les populations musulmanes de France. Le journaliste Éric Zemmour en sait quelque chose, contre qui un procureur de la république a requis 10 000 euros d’amende pour avoir écrit, paraît-il, que les musulmans en France pouvaient créer quelques problèmes ; N’oubliez surtout pas que, dans la République française, démocratique et laïque, toute manifestation contre le christianisme est acceptable. La christianophobie est une opinion, mais l’islamophobie est un délit passible des tribunaux. C’est ce qu’a écrit Philippe de Villiers. C’est aussi ce que constatent bien d’autres observateurs de la vie politique en France, aussi consternante qu’inquiétante…