Dans notre XXIe siècle florissant, où le sang et les larmes coulent à flots, voilà que notre D.ieu est interdit de Parole ! Il a été prié de se taire et bouté dehors de notre constitution comme un trouble fête encombrant. On ne Lui a demandé Son avis : la sagesse du Créateur de tout ce qui existe n’intéresse personne. On Lui préfère la silencieuse Dame Nature…
Nous, chrétiens par nouvelle naissance, sommes forcés de fermer notre bouche ou surchauffer notre carte bleue. Qu’allons-nous faire ?
Comme un seul homme, nous resterons donc là, plantés aux bords des routes, figés comme des panneaux oubliés, avertissant du danger dans l’indifférence générale. Nous nous habituerons à entendre, à un jet de pierre, fuser les hurlements d’effroi de ceux qui n’auront pas cru aux voies sans issues et aux précipices qui, disions-nous, les attendaient au tournant.
Nous nous tiendrons aux carrefours et brillerons comme de petites lucioles dans les nuits sans étoiles. Nous irons sur leurs tables saturer les salières et donnerons du goût à leurs mets aseptisés, javellisés et embarquettés les plus fadasses. Bref, nous serons présents mais sans bêêê dire.
Nous veillerons à ne jamais oublier d’emprunter les ciseaux d’Anastasie et nous garderons nos réflexions personnelles in petto !
Nous ne rappellerons pas ce que D.ieu dit ! [Qu’à cela ne tienne ! S’il ne parle pas par la Torah ou la Bible, ta bouche, la mienne, ou l’ânesse de mon voisin, (si si, j’habite la verte campagne !) Il parlera plus fort encore par les circonstances ! ]
Nous avons été créés libres par un « gentlespirit » qui nous respecte et nous aime inlassablement. Il est notre refuge et sur ce refuge intemporel, cet abri sûr, la mousse ne pousse pas. Nous resterons attachés à Lui comme le sarment l’est au cep. Nous intercéderons pour la courageuse et intrépide Christine, nous prierons pour nos ennemis et les bénirons ; pleins d’allant, nous servirons notre Maître et l’adorerons Lui seul.
Lui, le Fidèle et Véritable agira.
À Son Nom la gloire !