Les événements de Cologne, de Hambourg et ailleurs la nuit du Nouvel An continuent à faire des vagues outre-Rhin. Manifestation du mouvement PEGIDA, devenu un parti politique, sur le parvis de la cathédrale de Cologne pour la défense des femmes… et contremanifestation d’extrême gauche: bienvenue aux migrants.
La chancelière Angela Merkel a été obligée, visiblement contre son gré, d’intervenir pour préciser que les migrants accueillis en Allemagne pourront être expulsés s’ils ont commis un crime et sont condamnés, même avec sursis. Le public découvre avec étonnement sur Facebook que ce n’était pas nécessairement le cas!
Mais ce qui est le plus étonnant, c’est l’étendue de l’omerta, de la censure imposée par le gouvernement et toutes les agences s’occupant de l’accueil des migrants en Allemagne (plus d’un million en 2015, et cela continue).
Dans un article « La police a-t-elle reçu l’ordre de taire la vérité? », le magazine à grand tirage, BILD révèle que les autorités allemandes cachent la vérité sur ce qui se passe dans les centres d’accueil et en dehors, notamment les infractions d’ordre sexuel, tout cela bien sûr pour « éviter les amalgames ». La polémique secoue le pays.
Dans le land de Hesse : déclaration d’un officier supérieur de la police de Francfort : « Pour les infractions commises par des suspects de nationalité étrangère et qui sont commises dans des centres d’accueil, nous mettons immédiatement les dossiers sur le côté. Il y a des instructions strictes du conseil d’administration (des centres d’accueil) de ne pas signaler les infractions commises par les réfugiés. Seules les demandes directes des medias concernant des délits précis peuvent recevoir une réponse.
Michael Shaikh, le porte-parole du ministère de l’Intérieur du Land de Hesse révèle pour sa part : « les officiers de presse de nos services ont été informés que la diffusion d’informations à ce sujet pourrait être exploitée par des extrémistes de droite contre les réfugiés qui recherchent une protection. » Donc le silence est de rigueur…
Dans le Nord-Rhein-Westphalie (NRW) : selon le Bild, des instructions similaires ont été données dans ce land: « les incidents dans et autour des centres d’accueil de réfugiés ne doivent pas être déclarés, à moins que ces centres ne soient attaqués par des néo-nazis. »
A Bielefeld : Selon le Westfalen Blatt, un journal régional à la veille du Nouvel-An, 500 personnes ont envahi une discothèque et 150 immigrés ont attaqué sexuellement les femmes présentes.
L’information est reprise par Die Welt; les agresseurs se sont dispersés par groupes de 10/15 et ont continué leurs agressions dans la rue. La police a dû user de gaz lacrymogènes. Photo postée sur le site de la discothèque de Bielefeld.
Dans le Land de Bade-Wurtenberg : Quatre réfugiés syriens (14 à 21 ans) ont violé deux mineures de 14 et 15 ans le soir du Réveillon à Weil am Rhein. Nous l’avions signalé dans un article antérieur. A Stuttgart, arrestation d’un Irakien de 20 ans accompagné d’amis pour harcèlement sexuel d’une jeune fille dans la rue.
En Saxe: selon le ministre de l’Intérieur Markus Ulbig, 1.006 crimes ont été recensés dans les centres d’asile du land; en ce compris 11 cas de tentatives d’homicide ou d’assassinat, 8 cas d’abus sexuel et de viol
A Hambourg, selon The Telegraph britannique, 108 femmes ont porté plainte pour viol et vol la nuit de la Saint-Sylvestre.
Le BILD fait une attaque en règle contre le chef de la police de Cologne (démissionnaire), l’accusant de n’avoir pas compris que son devoir était de défendre ses policiers. Les policiers, surtout dans les grandes villes, ont presté des heures supplémentaires à n’en plus finir jusqu’à ce que le système se fissure.
En bout de course, ils se plaignent de se faire cracher dessus et se font menacer. Il est facile pour les politiciens et la hiérarchie de porter des jugements derrière leurs bureaux. A Cologne, les policiers refusent d’être des « boucs émissaires. »
Il est à remarquer que pendant les premiers jours après les incidents, seule la presse local et régionale, ainsi que la toile évoquaient les incidents, les révélait et échangeait des commentaires. Ce n’est qu’après 4 jours que les grands journaux ont commencé à en parler. Ils se rattrapent maintenant, devant la colère des femmes allemandes. La chaîne publique ZDF s’est excusée – un peu tard – d’avoir choisi d’occulter les événements de Cologne pendant 5 jours. Ne parlons pas de la presse « officielle » en Belgique. Ce n’est que ce samedi 9 janvier que la RTBF a mentionné du bout des lèvres, qu’il y avait 18 migrants sur les 35 personnes arrêtées à Cologne et les autres étaient quasi tous des immigrés…
C.T.