A quelques jours de la date fatidique du 23 juin, les appels en Europe se multiplient pour exiger des gouvernements l’organisation de consultations populaires sur le maintien ou non de leur pays dans l’UE.
Si les sujets de sa majesté Elisabeth II devaient voter pour le divorce avec Bruxelles, cela signifierait peut-être le début de la fin de l’UE.
La victoire d’un oui au Brexit pourrait provoquer une réaction en chaîne, dont les conséquences seraient difficilement prévisibles.
A Paris, on craint le Frexit
En France, depuis un certain temps, on rêve d’un Frexit, rêve soutenu par le parlementaire et candidat à l’élection présidentielle de 2017 Nicolas Dupont-Aignan.
Dupont-Aignan, qui se définit gaulliste, est le fondateur du mouvement « Debout la Franceˮ, inscrit au groupe eurosceptique « Alliance pour la Démocratie directe en Europeˮ dont font aussi partie l’Ukip de Nigel Farage et les Démocrates suédois.
Le leader de Debout la France voit dans le Brexit une occasion pour « ouvrir la porte de la prison UEˮ. Une fois cette dernière ouverte, tous les autres prisonniers fuiront à plus ou moins brève échéance.
Certes, le mouvement de Dupont-Aignan n’a que trois sièges à l’Assemblée nationale et au Sénat, mais selon un sondage réalisé en mars dernier, la majorité des Français serait favorable à un référendum qui donnerait la parole aux citoyens sur la question.
Un « Frexitˮ éventuel serait en outre soutenu par le Front National.
L’euroscepticisme des Hollandais
Les Français ne sont pas les seuls à rêver d’une future indépendance de Bruxelles. Aux Pays-Bas, également, un récent sondage d’opinion a montré que 53% des Hollandais seraient favorables à une consultations populaire pour décider de l’avenir du mariage entre le royaume et l’UE. Seulement 44% se sont exprimés contre.
Comment ne pas rappeler ici le non retentissant du peuple néerlandais à l’adoption de la Constitution européenne en 2005 : 61.54 % des citoyens votèrent contre, marquant par là le premier stop à un processus d’intégration, qui entre les années nonante et deux mille, semblait inarrêtable.
Les doutes des Tchèques
Le vent de l’euroscepticisme ne souffle pas seulement sur Paris et Amsterdam, mais aussi sur Prague, capitale historique du progressisme en Europe centrale.
On y respire un air de méfiance. Le premier ministre Bohuslav Sobotka a récemment déclaré qu’un succès du Brexit multiplierait aussi dans son pays – qui n’a pourtant adhéré à l’UE qu’en 2004 – les appels à un Czezit agitant toutefois le spectre d’un retour de la République tchèque dans l’orbite de l’influence russe.
Selon un sondage réalisé en octobre dernier, 62% des citoyens déclaraient être insatisfaits et déçus par les politiques de l’UE et favorables à une sortie de leur pays de l’UE.
La multiplications des soutiens aux partis eurosceptiques européens est l’une des conséquences de la mauvaise gestion de la crise migratoire par l’UE.
Suède
D’après un récent sondage conduit par le centre suédois de recherches sociales Sifo, 36% des Suédois seraient prêts à sortir de l’Union européenne contre 32%, si le Royaume-Uni choisissait la voie du Brexit, le 23 juin. Il faut remarquer que la Suède a refusé l’euro comme monnaie.
L’enthousiasme d’une partie des Suédois envers l’UE a fortement chuté depuis que le pays accepta d’accueillir près de 163.000 réfugiés en 2015.
Danemark
La population danoise est habitée d’un sentiment eurosceptique bien plus fort que ses voisins suédois et la manière dont la crise migratoire est gérée par Bruxelles a ravivé les plus vives critiques contre l’Union.
Autriche
Le parlement autrichien a refusé d’organiser le référendum sur la sortie de l’Autriche de l’UE, pourtant requis par une pétition signée par plus de 260.000 citoyens !
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Les peuples européens, déçus, inquiets, de plus en plus méfiants, s’agitent. En cas de oui au Brexit, l’effet domino fera-t-il écrouler l’UE comme un vulgaire château de cartes ?
Les Européens redoutent la folle politique migratoire de l’UE et ils ont raison.
L’UE planifie l’immigration de masse musulmane et subsaharienne, soi disant pour pallier la baisse démographique européenne. Or, si la natalité baisse en Europe, pourquoi ne pas l’encourager par des politiques généreuses d’aides aux familles européennes, au lieu de promouvoir, d’un coté, l’avortement à la chaîne, et de l’autre une immigration de peuplement ?
Un pays de l’UE échappe encore à son despotisme : la Pologne. Il y a trop d’enfants en Pologne et cela contrecarre ses plans de destruction des peuples européens. Dès lors, elle s’acharne contre ce pays, qui, pourtant, ne souffre pas d’une baisse de la natalité. N’est-ce pas contradictoire et criminel ?
Grégor Puppinck, Docteur en droit, directeur du Centre européen pour le droit et la justice :
» le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe s’acharne sur … les enfants polonais.
On se souvient qu’en 2014, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Nils Muižnieks, avait refusé de condamner la pratique des infanticides néonatals des enfants nés vivants lors d’avortements tardifs, au motif que cela ne ferait pas partie de son mandat. Il avait même refusé de recevoir les ONG désireuses de le sensibiliser et de lui remettre un dossier complet.
Pourtant, aujourd’hui même, ce Commissaire s’attaque aux lois polonaises en matière d’avortement. Dans son rapport d’inspection sur la Pologne rendu public le 15 juin, il ‘appelle les autorités polonaises à supprimer tous les obstacles qui continuent d’empêcher des femmes de bénéficier de méthodes d’avortement légales et sûres’ et les encourage ‘à dépénaliser davantage l’avortement’.
Il s’inquiète aussi qu’une grande proportion des médecins polonais exerce leur liberté de conscience et refusent de collaborer à l’avortement. Selon le Commissaire, le gouvernement polonais devrait les y contraindre davantage. Il déplore que la procédure de dépistage et d’avortement des enfants handicapés ne soit pas plus aisée. Enfin, il s’inquiète de l’initiative de démocratie directe portée par plusieurs centaines de milliers de Polonais qui ont entrepris de proposer une loi visant à limiter le recours à l’avortement.
Faciliter l’avortement des petits Polonais n’est pas suffisant, le Commissaire recommande aussi de développer l’accès et le recours à la contraception. C’est aussi sans surprise qu’il promeut l’éducation sexuelle dans une perspective de ‘genre’ dès le plus jeune âge.
La Pologne tire sa force de sa culture traditionnelle et de sa démographie ; c’est précisément cela qui est visé par ce rapport qui promeut une conception morbide et suicidaire des droits de l’homme et de l’Europe. »
Une preuve éclatante que l’UE planifie sciemment la disparition des peuples européens de souche. L’UE devrait être jugée pour crime contre l’humanité !
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.
Source : « Euroscetticismo, ora quattro capitali vogliono una loro Brexit” Il Giornale.it (traduit et adapté par Rosaly)