Une vidéo récente montre des fidèles de l’église Saint-Julien-le-Pauvre, située Rive gauche de la Seine à Paris dans le Quartier latin, en train d’interpréter un chant traditionnel arabe chanté au prophète Mahomet lors de son arrivée à Médine (autrefois Yathrib) pendant l’Hégire.
« La pleine lune s’est levée, de la colline des adieux. Rendons-lui grâce, c’est une obligation, toute la vie à notre Dieu. Toi, Son apôtre, parmi les tiens ; nous t’accueillons avec ferveur ! Médine grandit de ton destin. Bienvenue au meilleur prêcheur ! »
Cette chanson a été composée et chantée en juillet 622 pour accueillir le prophète qui a fondé les bases du premier État islamique (Califat) à partir de cette ville.
Les circonstances de la création de cette chanson renvoient à la capitulation des infidèles d’Arabie devant Mahomet.
Le 23 juin 622 à Aqaba, sur les bords de la mer Rouge, les représentants de Yathrib (une ville pré-islamique à 400 kilomètres au nord de La Mecque) signent avec Mahomet un pacte officiel de soumission et acceptent d’accueillir les disciples mecquois, au total 70 personnes.
Peu après, le prophète s’installe à Médine en compagnie de son compagnon de guerre Abou Bakr, pour fonder les bases du premier État islamique de l’histoire.
La chorale chante « Tala al-Badru Alayna » (La pleine lune s’est levée), l’un des plus anciens Nasheeds (poèmes musicaux musulmans) qui n’a aucune raison d’être repris dans cette Église (à moins bien sûr que les fidèles de l’église Saint-Julien-le-Pauvre approuvent l’objectif islamiste consistant à transformer la France en un État islamique). C’est ce à quoi on doit s’attendre, avec la montée croissante des communautés musulmanes du pays.
Pour les musulmans, en tout cas, ce chant évoque indiscutablement la soumission des non-musulmans. Comme il y a 1400 ans en Arabie.
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Le fait de faire reprendre ce chant dans cette église équivaut à la capitulation devant l’Islam.
L’Église Saint-Julien-le-Pauvre, qui a été fondée en l’an 507, est la plus ancienne église de Paris, dont l’histoire ne s’est pas interrompue jusqu’à ce jour.
Au XIIIe siècle, après la création de l’Université de Paris toute proche, l’église Saint-Julien-le-Pauvre devint le lieu de réunion et de réflexion à la mode. Dante et Thomas d’Aquin l’ont fréquentée.
Et elle se transforme en un lieu dédié aux chants classiques islamiques du Califat ?
Peut-être que dans quelques siècles — ou moins — le destin de Paris sera comparable à celui de Médine, et la situation des Parisiens comparable aux polythéistes de l’Arabie…
Quel que soit le futur, les croyants doivent savoir aujourd’hui ce qui se chante dans leurs églises. Ce n’est pas le magazine La Croix qui va le leur dire : il est trop occupé à défendre l’islam.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Souhail Ftouh pour Dreuz.info.