1 Pierre 2 : 6
« Pisteuôn ep autô » : cette expression signifie « fondant sa foi sur elle » (ici Pierre nous parle de la pierre angulaire sur laquelle bâtir).
Segond et Ostervald traduisent l’expression par « Celui qui croit en elle ». Le grec est encore une fois bien plus parlant, car croire est une chose, mais bâtir, fonder sa foi sur la pierre dont il est parlé est tout autre chose !
1 Pierre 2 : 7
Segond et Ostervald nous parlent pour l’un de « principale de l’angle » et pour l’autre de « pierre angulaire ».
Or le terme utilisé est « képhalèn gônias » qui signifie « la tête d’angle ». Segond est donc plus proche du terme.
Mais Ostervald s’en éloigne car, au verset précédent, Pierre parle de la pierre angulaire, et il la nomme « liton akrogôniaion » (« pierre angulaire »).
En fait, il est certain que la pierre angulaire est aussi celle qui est la principale de l’angle, mais le fait que Pierre insiste en la nommant « tête d’angle » marque bien qu’elle est au-dessus de toute autre pierre. C’est donc plus parlant.
1 Pierre 2 : 9
« génos èklektov, (je mets la virgule qui suit basileion en gras expressément) basileion, iérateuma » signifie « race élue, royale, communauté sacerdotale ».
Segond traduit : « un sacerdoce royal » et Ostervald « la sacrificature royale ».
Or, en grec, « royale » se rapporte à « race élue » et « communauté sacerdotale » est séparé de « royale » par une virgule. De plus, la déclinaison du mot « royal » indique clairement que le mot se rapporte à « race élue » et non à « communauté sacerdotale, sacrificature ou sacerdoce ».
Ceci est tout à fait logique, car dans le Tana’h on voir que la sacrificature et la royauté sont séparées en tant que fonctions (voir le piège dans lequel était tombé Shaoul). Si dans la Nouvelle Alliance Christ cumule les deux fonctions et par extension le peuple racheté également, celles-ci sont néanmoins toujours séparées. Ce sont deux fonctions différentes. Il est bon de se le rappeler.
Voyez Apocalypse 5 : 10 : « Et Tu as fait d’eux un royaume et (kaï) des sacrificateurs pour notre D.ieu, et ils règneront sur la terre ».
Jean 10 : 22 – 23
« On célébrait à Jérusalem la fête de la dédicace. C’était l’hiver. Jésus se promenait dans le temple, sous le portique de Salomon ».
La plupart des croyants ignorent de quelle fête il s’agit. Eh bien, il s’agit en fait de la fête de ‘Hannouca, célébrée au dixième jour du neuvième mois (souvent début décembre, selon les années) et instituée par Judah Maccabée et ses frères, en souvenir de la victoire qu’ils eurent contre Antiochus Epiphane (qui était grec) en 165 avant l’ère chrétienne et de la purification du temple qui avait été profané par celui-ci (il y sacrifiait des porcs et interdisait aux Israélites de pratiquer leur religion et d’étudier la Torah). Cette fête, bien que non biblique, est toujours célébrée aujourd’hui par le peuple juif et elle a un poids très significatif de foi alors que le peuple juif est de plus en plus menacé de toutes parts. Une grand ferveur règne dans le pays d’Israël lors de cette fête qui dure huit jours, et durant laquelle on allume une lumière en plus chaque jour jusqu’à atteindre les huit lampes qui nous parlent du miracle de la fiole d’huile : lorsque les Maccabées eurent la victoire, il ne restait plus dans le temple d’huile sainte pour allumer la ménorah qui devait être sans cesse allumée, en signe de la présence sainte de l’Eternel dans Son temple. Or on trouva une petite fiole d’huile qui à elle seule n’aurait pas suffit pour tenir allumée cette ménorah jusqu’à ce que le peuple puisse presser de l’huile à nouveau. Mais un miracle se produisit et la ménorah ne s’éteignit pas pendant huit jours. La foi en action ! Voilà ce qu’il nous faut en ces heures sombres et menaçantes que nous vivons !
Apocalypse 4 : 4 à 10 et 5 : 6-8-11-14, etc.
« Oï eikossi téssarès presbutéroï » en grec signifie « les vingt-quatre vieillards » traduit également par « les vingt-quatre anciens », ce qui est tout à fait exact, le mot « presbutéros » voulant dire « homme âgé, ancien ». Ce mot se retrouve à plusieurs reprises dans les Actes et les épîtres avec la même signification, selon les circonstances.
Par contre, qui sont ces vingt-quatre vieillards ou anciens ? Le docteur Roger Liebi, dans une de ses études parues en dvd, nous explique que ces hommes âgés, ces anciens, étaient de la race des cohanim (prêtres, sacrificateurs). Il y avait donc à l’époque biblique un rôle de deux fois douze sacrificateurs qui se relayaient tout au long de l’année dans le temple. Voilà qui lève probablement le voile sur ce mystère.
Elishéva Goël (sous l’autorité des anciens)
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