F. Encel : subtil distinguo entre terrorisme et Terrorisme
Si on ne peut donner tort à l’analyste, sur la variable de contexte « géopolitique » et l’absence de moyens concrets face au bloc de défense sioniste (autant des Palestiniens que de Daesh, ainsi que des Palestiniens de Daesh), manque, en revanche une analyse des convergences, entre :
– l’ambition frustrée palestinienne d’incarner la victoire définitive du monde musulman sur les « Croisés et les Juifs » (non-dit en ces termes) à Jérusalem,
– et le projet de Califat de Daesh, qui se reflète dans la « jouissance djihadiste » de tuer « l »‘Antéchrist Juif ». (Amélie Boukhobza*).
En réalité ou en version « métapolitique », faisant place à la dimension, à la fois, « spirituelle » et politico-religieuse toujours présente en islam, tout attentat à Jérusalem prend une signification et un résonance particulière de ce point de vue d’une lutte globale contre l’Occident, mais qui donne lieu à la naissance du particularisme et de la fonction existentielle « palestinienne ». Ce n’est pas tant que le »peuple palestinien n’existe pas », que le fait que s’il existe, il n’existe qu’en miroir négatif d’Israël. Voilà le vrai cœur de la tragédie, où la rhétorique de ‘l’inexistence » finit par être parfaitement creuse, mais où il n’y a rien (culture, projet politique…), à part la haine, qui maintienne en vie cette fiction politique. Là où Abbas, tout comme le Hamas, sont, doublement, dans l’impasse (parce qu’après eux, le déluge daeshiste).
De fait, ce serait donner des gages à Binyamin Netanyahu que d’encourager la « reducio ad Daeshum » de tout terrorisme palestinien (mais qui de la poule ou de l’oeuf a pondu l’autre?), en faisant du chef du Likoud une sorte de rouleau-compresseur qui aplatit les « différences » qui, heureusement ou opportunément, subsistent. Néanmoins, la subtilité réside dans le fait que le dirigeant israélien voit clair depuis les années 80, là où les Européens et Américains se raccrochent à leur solution « à deux Etats » comme à une planche de salut, même si c’est un discours sans issue concrète.
Frédéric Encel : peut-on comparer l’attentat à Jérusalem avec ceux de Nice et Berlin ?
FIGAROVOX/ENTRETIEN – Une attaque au camion bélier a été perpétrée en Israël. Pour Frédéric Encel, si le mode opératoire et peut-être la motivation djihadiste peuvent évoquer les attentats de Nice et Berlin, le contexte du conflit israélo-palestinien change la donne.
FIGAROVOX. – Un Palestinien a projeté un camion contre des soldats israéliens ce dimanche. Quatre d’entre eux sont morts, dix-sept ont été blessés. Peut-on faire le rapprochement avec Nice et Berlin comme l’a fait le Premier ministre Benyamin Netanyahu?
Frédéric ENCEL. – Oui et non. Oui quant au modus operandi, de plus en plus emprunté par des terroristes, notamment du fait de son coût quasiment nul et de sa grande simplicité. Oui également s’il est avéré que l’individu a agi au nom de l’idéologie islamiste radicale. Non en revanche pour ce qui concerne le contexte géopolitique, très différent à Jérusalem de celui qui prévaut en Europe.
Le ministre israélien de la Défense a reconnu dans le mode opératoire la marque de l’État islamique. L’État hébreu est-il une cible privilégiée pour Daech?
(F. Encel) Jusqu’à présent ce n’était pas le cas, pour trois raisons. D’abord, comme tous les régimes racistes fanatiques voire génocidaires – et l’État islamique en est un – celui-ci a eu pour priorité de «purifier» son propre territoire avant même d’entrer en guerre ; Yezidis, chiites, chrétiens, «renégats» et autres Kurdes. Ensuite, Daech n’a jamais réussi à atteindre une zone sous contrôle israélien, en l’occurrence le plateau du Golan, contrairement à d’autres forces en présence. Enfin la dissuasion israélienne a joué à plein lorsque, durant l’été 2014, l’État islamique a menacé la Jordanie voisine et amie d’Israël via l’Irak ; pour l’État juif, c’eut été la ligne rouge. Mais, acculé dans Mossoul et rejeté de l’ouest syrien, Daech pourrait tenter de rouvrir le «front sioniste». Pas sûr toutefois que les Palestiniens, auxquels ces barbares ne se sont jamais intéressés (mais pas moins du reste que quantité de régimes arabes modérés!) y souscrivent. En tout cas, l’Autorité palestinienne, haïe par les islamistes pour avoir reconnu Israël, craint bien davantage Daech qu’Israël.
Le parallèle avec Nice et Berlin ne permet-il pas aussi à Israël de dépasser le cadre du conflit qui l’oppose avec la Palestine?
(F. Encel) Si, du moins est-ce la politique de Netanyahou, qui a toujours considéré que le terrorisme avait une seule voix et un unique visage. Il a écrit dès la fin des années 1980 un ouvrage consacré à ce thème. Ce n’était pas exact à l’époque, puisqu’existaient alors dans le monde des formes nationalistes, indépendantistes, maoïstes, millénaristes ou encore islamistes de la terreur. Mais force est de constater que ces dernières sont aujourd’hui très majoritaires. Ce qui renforce a posteriori la posture «prédictive» du Premier ministre israélien, et lui permet en effet de ne pas s’inscrire dans le seul face-à-face avec les Palestiniens.
Le Hamas, le parti islamiste de la bande de Gaza, a «salué un acte courageux». Quelle est votre réaction?
(F. Encel) C’est hélas banal. Le Hamas a toujours joué la politique du pire, rejetant non seulement la reconnaissance d’Israël mais même les traités signés par l’Autorité palestinienne! Il l’a d’ailleurs chassée de Gaza par un putsch en juin 2007. Les islamistes du Hamas se radicalisent d’autant plus qu’ils craignent la concurrence idéologique du Jihad islamique et surtout de Daech.
Les guerres en Syrie et en Irak ont-elles une implication sur l’état du conflit israélo-palestinien?
(F. Encel) Non. Ni cause ni conséquence. Idem d’ailleurs pour le printemps arabe de 2011 ; le conflit israélo palestinien n’en fut en aucun cas la cause ni le moteur. Au sein d’un monde arabe fracturé et balkanisé – et même dans une certaine mesure dans le monde musulman de façon plus large – des clivages extrêmement violents se développent depuis des années, sans lien avec Israël ou la cause palestinienne. Ce qui ne signifie pas qu’il n’est pas urgent qu’un vrai processus de paix n’advienne enfin à nouveau. Mais on doit garder à l’esprit cette réalité objective: en 70 ans de conflits israélo-arabes, il y eut trois fois moins de tués et dix fois moins de réfugiés qu’en seulement 5 ans de guerre en Syrie…
Amélie Boukhobza : Jouissances jihadistes : genèse d’une haine intellectuelle. Psychologie. Université Nice Sophia Antipolis, 2015. Français. .
Désolé Georges BECKER…
Vous êtes déjà un zombie de l’Islam, ce n’est pas moi qui le dis, c’est Chavaneau !
Mais vous pouvez encore ouvrir les yeux ! Vous disposez de trois avis concordants,
alors je n’aurai pas été nuisible.
« Tout musulman qui veut respecter l’intégralité du Coran, (sourates, hadiths, autres commentaires et fatwas oukases religieux) porte en lui une graine endormie d’état islamique. C’est à dire qu’il porte en lui l’envie endormie d’une société totalitaire où l’asservissement indéfini à des dogmes infantiles s’avère le principe de loi auquel nous devons tous nous soumettre. La liberté de croire ce que l’on veut est phagocytée par l’obligation absolue de se plier à des règles mortifères que l’on n’a pas choisies. Où est la joie dans le respect des règles islamiques ? Il n’y a que la crainte et l’asservissement. Or une société triste qui asservit ses membres au nom de principes punitifs est condamnée à ne pas survivre, car tôt ou tard ses règles provoquent des révoltes qui mettent fin à ces dictatures. Le chemin de l’Humanité vers plus de liberté est celui auquel aspire une majorité d’êtres humains. L’Histoire nous démontre depuis nos origines connues que les tentatives d’asservissements religieuses, politiques et raciales se sont toujours terminées par des échecs sanglants pour leurs instigateurs et les idées qu’ils portaient. » © D A
Et Abbas chez le VATICAN !!! les cathos sont des dhimmis !!
Quant aux terroristes au camion bélier , à Nice , Berlin et Jérusalem , il faut faire la différence ….tuer des civils c’est pas bien , tuer des soldats c’est légitime pour nos cons de dirigeants UE, et n’oubliez pas , les dits palestiniens sont des résistants pas des terroristes !!!
Elie de St Cloud : votre laïus est stupide, indigeste, dangereux, facile, roboratif. Ce n’est pas par la bêtise que l’on progressera vers une solution constructive. Vous êtes nuisible.
Désolé Frédéric Encel,
Il n’existe qu’une seule idéologie, un seul conflit, c’est le conflit Arabo-arabe,
dont les variantes sont le conflit Franco-arabe, Euro – Arabe, Americano – Arabe –
Isiso-Daesho-Afgano-Pakistano-Russo -Syro-Alaouito-islamo-arabe…
Entrez dans une mosquée,comptez le nombre de zombies, ouvrez ensuite le Coran
à n’importe quelle page et lisez… attention, pas longtemps, c’est contagieux.
Le Coran transforme l’homme en zombie qui doit vivre pour tuer… et se faire tuer,
C’est la « sourate du repentir »… voyez sur Google. L’islamiste a l’ordre d’islamiser (transformer en zombie
ou tuer, les zombies devront tuer les mécréants, et comme les modérés sont les mécréants des radicaux,
et que les radicaux sont les mécréants des super-radicaux…
Dans quelques années il n’existera plus aucun chrétiens, (les églises seront des mosquées qui
radicaliseront tout ce qui bouge, le Pape François a déjà transformé sa Bible en Coran
tandis que François le zombie Hollandais a levée l’épée de l’Islam sur sa propre tête,
tous les zombies seront bientôt Gog contre Magog, l’islam contre l’islamisme à perte de vue,
les mécréants de Daesh contre les mécréants d’Isis,
Israël, inconvertible sera l’arbitre. Les Juifs étant vraiment irrécupérables.
Ceux qui n’ont pas compris n’ont qu’à ouvrir un Coran. Attention, pour ne pas être contaminés,
s’acheter des lunettes anti-zombies.