Judaïsme : Révélation d’Ezéchiel chapitre 38.-2/4
J.P.Perez nous propose une étude en 4 articles du chapître 38 d’Ezechiel et de la fameuse guerre de Gog et Magog – A suivre avec beaucoup d’intérêt…2ème partie
Par J.P.Perez
11/ Tu diras : je monterai contre un pays ouvert. Je fondrai sur des hommes tranquilles, en sécurité dans leurs demeures, et qui habitent tous dans des villes sans murailles, et n’ayant ni verrous ni portes.
Il s’élèvera contre une nation moindre que la sienne, comme Goliath contre David, en opposition constante depuis son origine envers D’, il est soutenu spirituellement par le malin, comme opposant son front contre le front de l’Eternel.
Depuis Gog et son origine jusqu’à la 6ème trompette, ce pays a toujours été en opposition envers le Créateur, vivant depuis une centaine d’années dans un pur athéisme.
Il s’irrite contre ce pays et contre un peuple en son sein couvert par la protection de D’ à double titre :
premièrement, il est le dépositaire de la loi divine et, deuxièmement, il a un reste de rachetés en son sein.
Faut-il se rappeler que Le Maschiah puise des termes dans le premier oint, par ce peuple hébreu qui rappelle la loi, donc son état, son être et sa réalité ?
Dans la révélation de Jean, il n’hésite pas à ressortir des mots comme « l’Israël », « la Jérusalem » ou « Sion », comme pour souligner ou rappeler sa loi entre autre.
Il est vrai aussi qu’il les emploie dans un sens symbolique.
S’il a pris le parti de défendre cette entité hébraïque, c’est pour rappeler aux nations de la terre qu’il a béni ce peuple en lui donnant sa loi et qu’il le bénit encore car il ne se renie pas, poussé le christianisme déchu tout entier à se remettre en cause, et conduire leur regard sur sa loi d’amour.
Cette Russie et ses alliés vont se répandre, ou s’abattre, ou se précipiter sur un peuple sans défense en comparaison à sa grande puissance, ce peuple est tranquille, paisible et calme.
s ont, en parlant du reste de sa postérité, éprouvé leur confiance, leur assurance et leur espérance envers D’ au travers d’épreuves et de souffrances.
Ce reste demeure obéissant, habité qu’ils sont par la foi dans Maschiah’, ils reçoivent sa présence en retour.
Ils sont rassemblés en petits groupes dans les campagnes et les montagnes environnant les villes. Ils sont sans défense sinon le mur épais et résistant, haut et long que représente le Protecteur divin, sous leurs tentes, ils ont pour murailles le salut dans Maschiah’.
Ils n’ont ni fermetures ni passages clos car ils n’ont point de richesses qui puissent attiser les convoitises des voleurs et des meurtriers, leur seule richesse réside dans l’amour de la vérité que sont les commandements de D’ et le témoignage Maschiah, baignés dans son caractère.
Ils sont ouverts, entiers, vrais et aimants à l’image de leur Rédempteur.
12/ J’irai faire du butin et me livrer au pillage, porter la main sur des ruines maintenant habitées, sur un peuple recueilli du milieu des nations, ayant des troupeaux et des propriétés, et occupant les lieux élevés du pays.
En envahissant ce pays, Gog espère aussi amasser de grands trésors, il s’abandonne au mal que constitue le pillage, les meurtres, les viols, etc.…. Il est à l’image d’un chiffon vulgaire, vil et sans intérêt, il s’adonne à une violence destructrice des biens et des lieux. Il frappe pour dérober, il se charge d’exécuter ses desseins funestes sur les choses et les personnes.
Par la violence et le sang, ses alliés les arabes sont déterminés à en découdre définitivement avec leur ennemi juré : Israël.
Ils désirent se saisir d’un peuple amoindri dans ses facultés, son aspect et dans sa force.
Depuis 1948, le peuple hébreu a sans cesse combattu contre ses ennemis environnant pour son territoire, il se retrouve aujourd’hui à bout de souffle dû aussi à sa chute spirituelle et l’écroulement de ses valeurs et de ses principes.
Pourtant, ils ont, sans cesse, le désir de vivre en paix mais ils leur manquent le principal : la bénédiction de D’.
Depuis cette date et jusqu’à présent, les ruines de l’après 70 sont de nouveau occupées par deux formes de peuples.
Un peuple nationaliste et faussement religieux désirant se battre jusqu’au bout pour préserver leur terre et dont D’ va se servir pour faire voir à toutes les nations du monde qu’il garde un œil sur cette nation autrefois bénie, pourquoi ?
Parce qu’en cette nation juive, il a aussi puisé et préparé un « reste » zélé, désirant en découdre, par la foi, contre l’oppresseur américano-papale et sa loi du dimanche, qui suivra sous une autre forme de « Gog » et de « roi du nord ». « Habiter » c’est se tenir, c’est aussi « la foi qui habite quelqu’un » ou qui « occupe l’esprit de quelqu’un », c’est pour cela que ce peuple est habité par l’esprit du Maschiah’, leur résidence, c’est leur cœur, la demeure où siége le Tout-puissant.
C’est pour cela qu’il y a séparation entre ces deux peuples qui vivent en Israël.
L’un ne voit que la pierre et l’autre ne voit que son corps qui est appelé à être un temple saint en D’.
Ce peuple béni de ce temps de la fin et qui va bientôt traverser les temps fâcheux de la 6ème trompette, est composé d’hommes nés de nouveau, pris aux seins de toutes les nations de la terre.
C’est un « reste » préparé et choisi à cause de leur désintéressement du monde, ce sont des appelés pris sur toute la terre, et à la croisée des chemins par le Seigneur pour le grand combat de la foi du temps de la fin.
Ce « reste » sous autorité divine est une communauté de fidèles qui ont ce point commun d’avoir accepté dans leurs cœurs la révélation du Maschiah’, un message préventif et d’amour adressé à tous les avertis de la foi.
« Le troupeau » signifie « kibboutz » dans la langue hébreu, c’est un rassemblement d’hommes, de femmes et d’enfants ayant un même cœur, une même pensée et une même âme, ne faisant qu’un avec Maschiah’.
L’image est belle, étant donné que le kibboutz est une exploitation agricole, l’on peut penser que ceux qui y travaillent, récoltent le bon grain pour le grenier du Père Céleste. « La propriété » est un endroit de réjouissances, c’est le fait ou le droit de posséder une chose.
Ces élus possèdent la plus belle et la plus grande chose que l’on puisse recevoir sur la terre : celle de la vie éternelle.
Et dans l’attente, ils jouissent et se réjouissent de la présence de l’Eternel.
L’on a trop tendance à voir dans les ruines, des endroits faits de mains d’hommes, et l’on oublie trop souvent que les plus belles ruines et les plus anciennes sont les montagnes formées par le Créateur.
Celles-ci sont souvent utilisées pour donner une image de la grandeur et de la toute-puissance de D’.
Les enfants de D’ sont attirés par ces lieux élevés que sont les montagnes car leurs hauteurs semblent toucher le ciel.
N’en doutons pas, « ces lieux élevés » seront bientôt la résidence des enfants du Seigneur, sur toutes les montagnes d’Israël se réfugieront les élus.
13 / Séba et Dedan, les marchands de Tarsis, et tous leurs lionceaux, te diront : viens-tu pour faire du butin ? Est-ce pour piller que tu as rassemblé ta multitude, pour emporter de l’argent et de l’or, pour prendre des troupeaux et des biens, pour faire un grand butin ?
Les habitants du Yémen, de l’Arabie et de la Turquie du sud, ainsi que tous ceux habitués à tuer lors de conflits régionaux seront dans l’étonnement à cause du grand déversement de troupes sur la nation d’Israël.
De tout temps, l’orient a été habitué à trafiquer et à marchander, privilégiant ce mode de vie à une saine et vraie spiritualité.
Cela nous rappelle aussi les marchands de la terre du côté occidental, qui sous couvert de religions, amassent de l’argent et de l’or, ce qui est contraire au principe de D’.
Ces gens ne connaissent aucun repos et volent, le plus souvent, des populations incrédules.
Ce sont aussi des « mangeurs de chair », travaillant avec le couteau entre les dents, n’hésitant pas à tuer pour l’appât du gain.
A ce moment précis de l’action, ces nations jalouseront ce roi du nord car ils voudraient profiter du pillage afin de partager avec eux le butin tout en pratiquant un génocide sur les habitants d’Israël.
Le verbe « piller » signifie « déchirer », or ce sont bien les lions ou lionceaux qui déchirent leurs proies, ces hommes mauvais déchirent la chair pour s’accaparer des biens.
La « multitude » est dans la définition « une quantité commune sans intérêt et sans foi », ce sont donc des hommes dénués de sens, possédés par le diable et ayant dans leur nature de pratiquer le mal.
« Emporter » c’est amasser des trésors ou des biens, mais c’est aussi être plein de fureur, ne pas garder son calme et être irrité.
Ne dit-on pas : « que le diable l’emporte », une expression bien à propos !
Il est certain qu’Israël perdra ses richesses mais ce sera aussi un bien pour lui et surtout pour sa spiritualité.
« Prendre » c’est se saisir, piller, voler, tenir une place ou emprisonner, dans ce dernier conflit, il n’est pas question pour D’ et pour le diable de faire des prisonniers, ce sera la mort pour l’appât du gain, un combat charnel pour le diable, mais surtout spirituel pour Maschiah’ qui est parti en vainqueur et pour vaincre.
Le Créateur connaît l’homme, il sait que si l’homme perd tout, il a le réflexe et une tendance à tourner ses regards vers le ciel, soit vers le mensonge ou, soit vers la vérité.
14/ C’est pourquoi prophétise, fils de l’homme, et dis à Gog : ainsi parle le Seigneur, l’Eternel : oui, le jour où mon peuple d’Israël vivra en sécurité, tu le sauras.
Volontairement, l’Eternel reprend les termes du verset 2 de ce chapitre dans celui-ci, à une différence qu’ici il ne parle plus que de Gog, les détails rattachés à ce personnage ont disparu.
Pourquoi cette reprise ?
D’ veut interpeller notre intelligence là-dessus, il oriente de nouveau la portée du message en laissant le fond mais en changeant la forme.
Il faut beaucoup de larmes, de souffrances, de supplications à s’en rendre malade pour vouloir comprendre ces mystères qui nous concernent tous et pour arriver à la vie éternelle : le but suprême.
On obtient toujours du Libérateur quand on humilie son cœur, il a pitié de nous, ému, il nous délivre en nous adressant de nouvelles lumières.
Le changement s’est effectué et nous verrons l’explication de celui-ci plus loin.
Du verset 1 au verset 13 de ce chapitre, il est question du roi du nord ou Russie (sous la coupe du diable) dont l’action se situe pendant la 6ème trompette, le «Gog » de ce verset 14 désigne le diable seul.
Pas si seul pourtant, après la 6ème trompette, celui-ci se transformera en ange de lumière pour séduire la terre entière en se faisant passer pour le Messie.
Ensuite, il préparera dans l’esprit des méchants et des rebelles, « la loi du dimanche ».
Le Père prédit sur les desseins de Satan et sur sa volonté, il explique maintenant comment il voit la suite.
Le « jour » est un instant fixé par le Père pour un événement bien précis, c’est le moment de l’appel et du rassemblement de tous ses enfants, c’est le moment du sceau de D’.
Le mot « peuple » confirme par sa définition ce rassemblement, et l’Israël spirituel se caractérise par des enfants qui luttent avec D’, ils sont vivants par l’amour qu’ils portent au Maschiah’ et à sa parole vivante.
Ils seront en sûreté dans la confiance et le repos, protégés par celui qui combattra leurs ennemis communs, c’est à dire : l’Eternel.
En se désintéressant de leur personne (ce qui est une bonne chose), ils ont tout misé sur leur salut dans Maschiah’. C’est D’ qui conduit toute cette stratégie de fin des temps, c’est lui qui fait agir le diable selon sa volonté et pour l’accomplissement de sa révélation.
J.P.Perez pour Israël-flash