Quand D.ieu nous parle par une parabole…
Ça y est, nos deux tourterelles sont revenues nous visiter dans l’appartement et, cette fois encore, elles ont couvé du regard notre ‘Hanoucciah posée sur l’étagère en verre près de la porte-fenêtre qui donne sur la terrasse.
Hier après-midi, veille de Shabbat HaGadol précédant ‘Pessa’h, je suis remontée de l’étage inférieur vers le salon, et suis tombée nez à nez avec la femelle tourterelle qui contemplait paisiblement les petits oiseaux de notre ‘Hanoucciah, simplement perchée sur un montant métallique de notre étagère. Elle roucoulait tendrement, appelant son compagnon, encore sur la terrasse, à la rejoindre.
Je suis passée à côté d’elle sans qu’elle bronche – nous ne dérangeons pas du tout le couple qui a compris que nous ne leur voulons que du bien – et suis allée vers la cuisine d’où j’ai pris encore quelques photos, comme Haïm l’a fait l’autre jour.
Le mâle a rejoint sa femelle et tous deux ont entouré la ‘Hanouccia de leur protection, la couvant étrangement du regard comme si les petits oiseaux (nettement stylisés cependant) étaient les leurs, posés sur la branche.
Quelle image !
Peu après, ils se sont envolés, mais l’impression qu’ils m’ont laissée était si forte que je n’arrive pas à m’en défaire. Leur regard bienveillant posé avec insistance sur la ‘Hanouccia aux oiseaux m’a fait penser à la fois au regard protecteur de notre Père sur Ses enfants, mais aussi au fait que Pessa’h est la fête de notre délivrance comme ‘Hanouccah est la fête de notre délivrance de l’ennemi d’Israël et notre victoire magistrale face à lui.
Votre soeur Elishéva
Deux mots de Haïm.
Je crois désormais qu’en quelques jours ces deux venues si spéciales de deux tourterelles se posant sur une ‘Hanoucciah à l’intérieur même de notre appartement, et nulle part ailleurs, ne peuvent être le fruit du hasard et en questionnant le Seigneur intimement voici l’explication reçue :
Il est évident que ce temps de Pessa’h (que nous allons vivre avec nos frères et soeurs ici à Jérusalem) revêt un caractère de solennité TRÈS PARTICULIER. Les messages que D.ieu m’a mis à coeur pour ce Seder et la semaine qui suivra sont SOLENNELS, SPÉCIAUX ET SPÉCIFIQUES de quelque chose d’ultime et pour un progrès libérateur souverain dans l’identification à Yeshoua pour nos membres dans le corps.
Il est évident aussi, et nous le percevons depuis deux mois, que ce temps de Pessa’h est un tournant pour Israël et le monde.
Curieusement, alors que des événements d’une extrême gravité risquent de nous concerner bientôt ici (la guerre au Nord – Gog et Magog ?), le discours de cette intervention délicate, douce et profonde de D.ieu à travers ces deux insistantes tourterelles « amoureuses » de notre ‘Hanoucciah, établit soudain en moi une sécurité exprimée d’En Haut alors que jusqu’il y a quelques jours nous nous interrogions encore calmement, mais sans réponse, sur ce que le Seigneur nous commanderait lorsque le pire viendra.
En fait, comme Elishéva l’a exprimé et comme nous l’avons perçu ENSEMBLE (comme un couple uni de tourterelles), il y a trois fêtes juives spécifiquement dédiées à LA LIBÉRATION.
1 / PESSA’H
2 / ‘HANOUCCAH
3 / POURIM
Le message des tourterelles est clair : à l’occasion de la fête de la libération de Pessa’h, « je viens », dit le Seigneur, « envoyer ces deux oiseaux saluer, contempler, aimer la ‘Hanouccia autre symbole de libération et vous rassurer sur ma protection ».
Les temps qui viennent, aussi durs et spéciaux puissent-ils être, seront au final une délivrance, pour Jérusalem, pour Israël, pour nous ici et pour tous les fidèles attachés VRAIMENT au seul Grand Libérateur.
En parlant du Grand Libérateur qui s’attache à notre bien voire notre protection en cas de malheur généralisé, permettez-moi une transgression. En effet il n’est pas bien de parler de ses actes charitables, mais j’y suis conduit car il y a là un message pour tous.
Voici trois jours un misérable et très démuni vieillard est venu sonner à notre porte. Il sollicitait juste quelques shékels pour manger. D’un même coeur Elishéva et moi l’avons doté de bien plus en lui demandant de revenir plus tard pour partager plus avec lui le concernant, concernant sa situation et concernant Yeshoua HaMashia’h.
Qui sait, peut-être avons-nous reçu un ange-test ? Nous n’y avons pas songé sur le moment, mais… Mais, en ce moment plus que jamais, nous nageons dans du surnaturel pas très « charismatique » (ou toc) mais si réel et empreint de ce mélange ineffable de beauté et de sagesse…
Mes amis, le message central de notre libération lors de ce Pessa’h est, entre autres et de façon essentielle, sans laquelle nos vécus ne sont que vacarme inutile (1 Cor. 13 : 1 : « Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit. »), de nous détourner de nos éternels « besoins » « visions », « ambitions » pour D’ABORD aimer autrui.
Yeshoua, ce fut et cela reste cela avant tout.
Reconnaissons que nous en sommes si loin souvent !
Un remarquable enseignant m’écrivait il y a quelques jours: « J’ai été très surpris en écoutant un de vos enseignement… que vous parliez de moi. Je vous avouerai que c’est bien la première fois que cela m’arrive. Mon coeur en a été complètement boulversé en entendant toutes ces paroles si gentilles si aimables, si douces à mon coeur. »
Question: est-ce bien normal que cela soit si rare ? Où sont passés les milliers de personnes qui bénéficient de ses enseignements ? Le contraire raconterait la noblesse du corps.
Alors Pessa’h 2017, libération des coeurs régénérés, élevés, haussés en LUI ?
Shalom !
Que l’Eternel vous bénisse en et par ce Pessa’h traversé de l’esprit de victoire propre à ‘Hanouccah.
Deux fêtes soeurs, deux tourterelles, deux grands amis dans le Seigneur, vos serviteurs Haïm et Elishéva !
PS : Elishéva a reçu une explication supplémentaire et elle sera relâchée auprès de nos frères et soeurs après le Seder de Pessa’h.