À quelques jours du premier tour de la présidentielle, on peut affirmer qu’il ne reste plus que 4 candidats ayant une chance d’être au deuxième tour.
Une certitude : notre pays est au bord du gouffre. Je dirais même qu’il a déjà un pied dans le vide.
Alors que l’ensemble des pays du G7 sont dans un mouvement largement dynamique, seul notre pays affiche un marasme tout à fait inquiétant :
– Un endettement colossal : en cumulant la dette du pays, la dette sociale avec les retraites des fonctionnaires non budgétisées et la dette des entreprises dans laquelle l’État est actionnaire principal, sans oublier les engagements risqués internationaux, nous dépassons allègrement les 5 000 Md€ (pas loin de 80 000 € par habitant, enfants compris) !
– Dépenses publiques (57 % du PIB) et prélèvements obligatoires (45 %) les plus hauts de la zone Euro pour un des résultats les plus mauvais en Europe.
– Chômage toujours à 10 %, alors que l’Allemagne est à 3,9 % et on s’entête toujours dans notre erreur !
– Notre industrie est en totale « déconfiture », toujours en dessous de ce qu’elle était en 2008 (12 % du PIB contre plus de 28 % en Allemagne).
– Une balance des paiements déficitaires de 60 Md€ contre un excédent de 245 Md€ en Allemagne (soit une différence de plus de 300 Md€).
– Une accélération des fuites de millionnaires : 3 000 en moyenne annuelle de 2000 à 2015, mais 14 000 pour la seule année 2016. En chiffres cumulés, cela porte à 60 000 le nombre d’expatriés, pour un total de 300 Md€ (les expatriés partant avec un pactole de 5 000 000 € en moyenne).
Votre choix aux présidentielles sera donc crucial et voici ce qui vous attend :
Le Pen : Seul son programme sécuritaire tient la route. Malheureusement, en économie, elle a un très mauvais conseiller avec Florian Philippot et, surtout, elle aura de gros problèmes pour trouver une majorité à l’Assemblée.
Sa position sur la sortie de l’Euro démontre qu’elle ne veut pas assumer le pouvoir. En effet, elle dit qu’elle fera un référendum sur ce sujet et que, dans le cas d’un refus des Français, elle démissionnerait. Or, les trois quarts de ces derniers sont, à raison, opposés à une sortie de l’Euro. C’est donc une certitude : elle n’est pas prête.
Macron : Pour lui, pas besoin de pédalo puisqu’il « marche sur l’eau ». Il n’est pas seulement l’héritier de Hollande, mais celui qui est à l’origine du programme désastreux de ce dernier.
Pourtant, il essaie de nous convaincre qu’il n’y est pour rien. Ne pas assumer sa responsabilité n’est pas digne d’un postulant à la présidence.
Son message est en gros : Faites-moi confiance pour mon programme ; je le dévoilerai après avoir été élu.
Je dis NON à une quatrième expérience socialiste. La France a trop souffert des Mitterrand, Jospin et Hollande. Ce serait à coup sûr celle de trop !
Mélenchon : Beau parleur, lui non plus ne désire pas gouverner. D’ailleurs, il n’en aurait ni la capacité, ni les moyens.
Son seul objectif est de « tout casser » pour punir la droite, l’extrême droite, mais surtout le parti socialiste sur lequel il a une revanche à prendre !
Prendre les Français et la France en otage pour assouvir sa haine n’est pas un programme !
Hamon : Il est relégué au fin fond des sondages : les Français ont enfin compris que cet utopiste déclencherait, le lendemain de son élection, un défaut sur la dette française avec, en prime, un programme imposé par le FMI et la BCE qui serait un programme Fillon puissance 10.
Fillon : Unanimement reconnu comme le seul ayant un programme savamment préparé et indispensable au maintien de notre pays parmi les grandes puissances économiques. Selon moi, il ne va pas assez loin, mais il est le seul qui redonnerait confiance à nos partenaires économiques.
Alors, si vous voulez punir la France et les Français en enclenchant la destruction de l’Europe – ce qui entraînerait, à coup sûr, la plus grande crise économique que le monde ait jamais connue –, ne votez pas pour lui !
A contrario, si vous ne voulez pas casser ce monde que nos ancêtres ont mis des siècles à construire ; si vous ne voulez pas punir nos enfants et petits-enfants pour nos propres erreurs ; si vous pensez, comme moi, que François Fillon, en trente ans de vie politique, a commis moins d’erreurs que la majorité des anciens présidents de la république ; oubliez ce lynchage médiatique qui n’a comme unique but que de reporter les décisions indispensables. Faites comme moi : votez Fillon !