Dans un article paru dans le New York Times le 19 août 2000 (« Le pôle nord est en train de fondre »), on pouvait lire :
« La couche de glace qui recouvre depuis les temps les plus anciens l’océan Arctique près du pôle est en train de se transformer en eau, témoigne un scientifique qui s’est rendu sur place… un passage d’eau d’environ 1.5 km s’est ouvert au sommet du monde, un phénomène qui n’a sans doute jamais été observé par l’être humain et prouve au delà de tout doute que le réchauffement global est bien réel et qu’il modifie déjà le climat.
Et cette conclusion terrible, implacable :
« La dernière fois que les scientifiques peuvent être certain que le pôle nord était inondé, c’était il y a 50 millions d’années. »
Un tel constat avait de quoi alarmer le monde scientifique et convaincre les politiques d’agir … et c’est pour cela que 195 pays sont réunis à Genève, en février 2015, afin de préparer, sous l’égide de l’ONU, le texte qui a été signé à Paris pour lutter contre le réchauffement climatique.
New York Times du 18 mai 1926 : le pôle nord est inondé
1926 : « le pôle nord est inondé »
Mais voici qu’un article paru dans le même New York Times du 18 mai 1926, consultable dans les archives du quotidien new yorkais, rapporte que le pôle nord est inondé :
NOME, Alaska, 17 mai. Lincoln Ellsworth de l’expédition transpolaire Amundsen-Ellsworth, a déclaré à Associated Press aujourd’hui qu’il a vu de nombreuses zones maritimes au pôle nord quand lui et seize de ses compagnons y sont passé mardi dernier au soir dans le dirigeable Norvège.
1926, ce n’est pas « il y 50 millions d’année ».
Si le même New York Times affirme en 2000 que jamais de mémoire d’homme on a vue le pôle nord inondé, et que le même New York Times l’a vu inondé en 1926, le droit au doute devient un devoir.
1950 : « la fonte du pôle nord atteste d’un changement climatique radical »
Le 4 mai 1950, soit bien avant les dégâts causés par le gaz carbonique, l’automobile, les usines, et le relâchement du carbone dans l’atmosphère, un article publié dans The World’s News of Sydney annonce que les scientifiques s’accordent pour dire que la fonte du pôle nord atteste d’un changement climatique radical. L’activité humaine industrielle n’était évidemment pas mise en cause, l’ère industrielle balbutiait.
1914 : « changement progressif, mondial, vers un plus grand degré de sécheresse »
Le juin 1914, dans Burra Record, le professeur Gregory déclare devant la Société Royale Géographique qu’il « existe un changement progressif, mondial, vers un plus grand degré de sécheresse », et le professeur Ellsworth Huntington parle d’une « altération du climat avec une tendance vers la sécheresse ». Là encore, l’activité industrielle et humaine, les dégâts du carbone, ne peuvent être mis en cause.
Le droit au doute est alimenté par des anomalies jamais divulguées
- Klaus Hager, un météorologiste allemand, a découvert qu’à partir de 1985, les thermomètres au mercure ont été remplacés par des thermomètres électroniques, lesquels ont un écart de 0.93°C avec les précédents, et c’est à partir des années 2000 que les scientifiques « constatent » une hausse des températures de 0.1 à 0.2°C- sans tenir compte du changement de système de mesure.
- Fin 2013, la NASA a publié les mesures brut de satellites relevées depuis 1975, et elles n’ont montré aucun changement de température notable. Après « correction », les mesures de la NASA montrent une hausse.
- Correction ? Les températures brutes sont « corrigées » par des considérations empiriques et approximatives telles que l’impact de la croissance des villes sur la température mesurée.
Tout cela fait pas mal de raisons de s’échauffer les oreilles avec le réchauffement climatique, et d’applaudir la décision du Président Trump.
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