Alors que, depuis des mois, jour et nuit, on ne parle que d’élection, d’Emmanuel Macron et de ses promesses, partout en France, l’insécurité s’étend dans les villes, dans les campagnes, dans les écoles, dans les hôpitaux… L’autorité est partout contestée. L’impuissance voulue et subie de l’exécutif, la démagogie, la politisation et la judiciarisation de toutes choses font qu’en France, tout peut vous arriver, sans que vous ayez d’autre recours que de subir et de payer.
C’est ainsi que, dans le 18e arrondissement de Paris, les insultes, le harcèlement sexuel, les vols à la tire, l’alcoolisme, les trafics, notamment de drogue, les crachats sont monnaie courante et, à des titres divers, c’est la même situation dans tout l’est de la capitale et un peu partout ailleurs.
Les policiers eux-mêmes ne sont pas épargnés. En 2017, déjà, 66 % d’entre eux ont été insultés et parfois agressés dans l’exercice de leurs fonctions.
Les femmes sont particulièrement exposées, si bien que les rues autour du métro « La Chapelle » sont abandonnées aux seuls hommes, dénoncent les associations locales. Après 17 heures, ce quartier de Paris devient une zone de non-droit. « Entre les vendeurs à la sauvette, les migrants et leurs campements, et les salles de shoot, c’est l’enfer. Mes amies ne veulent plus venir chez moi, témoigne une retraitée qui a vu en 20 ans son quartier passer de la tranquillité à un constant désordre. »
« L’Afrique a tout envahi », déplore une autre habitante, astreinte, comme tous les autres habitants, à payer ses impôts locaux, afin que soit assurée la sécurité, la propreté et le « confort de vie ». Les regroupements d’immigrés se forment quotidiennement. Il en arrive à la Porte de la Chapelle quelque 80 par jour, précise le « Figaro » du 20 mai. « Chaque soir, j’en ai au moins 40 devant chez moi, explique une Française du quartier. Je dois parfois attendre qu’ils veuillent bien partir pour faire mon code. Nombreuses sont les portes d’immeubles qui ont été défoncées. J’ai vu des voisines pleurer… »
Parfaitement informés, les élus locaux sont impuissants. Quand on les interroge, ils parlent du devoir de solidarité, mais au profit de qui, de quoi ? Du crime, du vol, des agressions en tout genre !
Pour ma part, m’étant rendu pour des raisons administratives à Stalingrad (en français, cela signifie « Ville de Staline » !), j’ai demandé mon chemin. Des commerçants, sans doute maghrébins, n’ont pas voulu répondre.
D’autres, des Turcs, m’ont paru disposés à me répondre, mais ils ne comprenaient pas le français. J’ai croisé enfin un passant qui, m’étant apparu comme pouvant être français, a bien voulu m’indiquer la rue où je devais me rendre.
Plus graves sont les agressions contre les personnels soignants, et d’abord contre les médecins. Le « Figaro » du 19 mai rapporte comment, à Dunkerque, ville menacée par l’immigration, comme toutes les localités proches de la Manche, le docteur Pierre Goldin a été violemment frappé par trois « jeunes », dont je me limiterai à dire qu’ils n’ont pas été élevés chez les jésuites… Victime d’une fracture, il a porté plainte et a réclamé des mesures de protection. En vain. À 55 ans, le docteur Goldin devra peut-être porter une prothèse pour mauvaise fracture du tibia. « Ma vie aujourd’hui, se résume à mon lit, mon tabouret de consultation, une paire de béquilles pour compagnes, et aucune reconnaissance de l’État. » Les agresseurs, des gamins de 11 à 15 ans, déscolarisés comme des centaines de milliers d’autres, sont parfois interpellés mais aussitôt relâchés. Le comble, c’est que ce médecin a dû faire installer à ses frais des caméras de vidéosurveillance autour de son cabinet. On en est bien arrivé à fixer des caméras dans les hôpitaux et, m’assure-t-on, jusque dans les salles d’opération !
La confédération des syndicats médicaux français (CSMF) écrit que « l’inaction des autorités s’apparente à une forme de complicité ». En 2016, 968 incidents ont été déclarés à l’Observatoire de la sécurité des médecins. Eh bien, plus de la moitié de ces incidents n’ont entraîné aucune suite judiciaire !
Dans le même domaine, on notera que, rituellement, dans le programme des candidats aux plus hautes fonctions, figure la construction de prisons, celles existantes étant submergées par 70 230 détenus à ce jour. Soit un taux d’occupation de 120 %, dont 60 % sont de religion musulmane. Ce que l’on se garde bien de dire, c’est que la création d’une prison exige 9 mois de programmation, 3 mois pour les acquisitions foncières, 12 mois de notification des marchés et études de conception, 3 mois de concertation avec les entreprises, les premières constructions ne pourront donc intervenir qu’en 2021, à la condition que les crédits ne se soient pas évaporés entre-temps et que le personnel pénitentiaire soit disponible pour faire fonctionner ces nouvelles maisons d’arrêt.
Comme il arrive en France quelque 300 000 nouveaux immigrés par an, que le droit d’asile indemnisé est accordé chaque année à 100 000 d’entre eux, qu’il en est, en outre, naturalisés 100 000 par an, que les doubles nationaux, en particulier Nord-Africains, sont au nombre de 3 millions, veuillez me dire comment le nouveau président de la République va mettre fin à cette invasion et résoudre ces très graves problèmes, dont, au demeurant, il n’a que fort peu parlé pendant sa campagne.
La France n’est pas un émirat pétrolier. C’est un pays en voie de paupérisation, où le salaire médian est de 1 772 euros par mois et la retraite médiane guère supérieure à 1 300 euros, alors que ce qui est consacré chaque année au « social » se chiffre à plus de 700 milliards d’euros dans l’espoir que le « social » vote bien et il est vrai que, depuis des décennies, le corps électoral évolue vers la gauche. L’ennui, c’est que, gérées comme elles le sont, les finances publiques placent désormais la France en dernière position des 19 pays de la zone euro.
Une conclusion s’impose : d’un côté, les belles paroles, les discours, les commentaires, débités à longueur de jour et de nuit par tous les médias réunis ou presque ; de l’autre, la réalité, c’est-à-dire l’insécurité sous de multiples formes, 600 faits par jour de coups et blessures, les vols en augmentation exponentielle, malgré les 350 impôts et taxes annuels que doivent payer les ménages et les entreprises. C’est sans doute cela que l’on appelle « l’identité heureuse ». Et si vous voulez changer d’air, n’ouvrez surtout pas votre poste de radio, vous n’entendrez parler que de corruption parlementaire, qui s’inscrit sans doute dans la moralisation, très à la mode, de la vie publique !