Le président de l’Autorité palestinienne (AP), Mahmoud Abbas, a signé un décret autorisant l’emprisonnement de tout journaliste critiquant le pouvoir en place.
Le nouveau décret prévoit des peines allant d’un an de prison à la perpétuité pour les contrevenants reconnus coupables de « mise en danger de la sécurité de l’État ou de l’ordre public », ou de « la nuisance à l’unité nationale » ou à « la paix sociale ».
L’AP a dores et déjà bloqué 30 sites internet ce dernier mois et a arrêté sept journalistes.
Selon Ammar Dweik, chef de la Commission indépendante palestinienne pour les droits de l’homme, cette nouvelle mesure est « l’une des pires » depuis l’établissement du gouvernement autonome palestinien en 1994.
En 2016, l’ONG américaine Freedom House a placé l’environnement médiatique en Judée-Samarie occupée par les arabes et dans la bande de Gaza dans la catégorie « non libre », en intégrant ces deux régions dans son classement derrière des pays tels que l’Irak et le Zimbabwe.
Par Amiel Cohen – JSSNews