Plutôt que les naufrages de migrants qui essaient de rejoindre l’Europe en bateaux, demain c’est l’Europe qui risque de faire naufrage, un naufrage démographique.
Un projet est en préparation pour la construction d’un pont qui relie le Cap Bon (en Tunisie) à la Sicile (Italie). Il s’agit du projet « TuneiT ».
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Ce pont, d’environ 145 Km de long, passerait par 4 îles artificielles et permettrait aux maghrébins et autres migrants africains de passer, en toute sécurité, sur la rive nord de la méditerranée.
Déjà, un concours international pour la conception de la première des quatre îles artificielles a été lancé, la semaine dernière, par la task-force directrice du projet, qui s’est réunie au siège de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT).
Cette œuvre suicidaire est imaginée par l’ingénieur italien Enzo Siviero (1).
L’homme s’est montré très enthousiaste de son projet, présenté à Tunis.
« Le pont est pour moi une métaphore absolue. Il nous fait comprendre combien il est important de connecter les personnes, les lieux, les religions et les idées. L’histoire des ponts est l’histoire de l’humanité », a précisé l’architecte.
« Ce pont matérialisera l’idée d’une connexion entre l’Afrique, continent du futur qui actuellement migre par nécessité, et l’Europe. Je pense ici à une autre connexion, celle avec la route de la soie via un deuxième pont qui ira connecter l’Italie à l’Albanie. Et là, nous aurons une connexion terrestre entre Cap Town et Pékin où l’Italie du Sud et la Tunisie deviendraient vraiment le centre du monde » a-t-il ajouté.
D’un point de vue technique, M. Siviero explique que les 145 kilomètres entre Mazara del Vallo et le Cap-Bon vont être divisés en 4 voire de 5 tronçons dont un sous la mer, un peu moins long que celui de la Manche.
Il souligne qu’il s’agit ici d’ingénierie visionnaire, tout comme celle qui a fait les plus grandes œuvres du monde. Une ingénierie visionnaire qui va se retourner rapidement en une attaque démographique contre l’Europe.
Massimo Guarascio, ingénieur et professeur à l’université Sapienza de Rome, a expliqué, pour sa part que dans les années 60 aux Etat Unis, lors de la préparation de la première mission spatiale sur la Lune, les scientifiques n’avaient pas, au début du projet, solution à tout. Celles-ci ont été trouvées en cours de chemin.
Oui, sauf que la comparaison est ridicule car si concrètement ce voyage a servis à faire avancer la science (3000 brevets ont en découlés), ce projet de pont terrestre entraînera un désastre démographique sur le vieux continent.
La question démographique devrait constituer un des facteurs centraux de la réflexion stratégique devant ce genre de projet. En cas de révoltes ou d’instabilités sur la rive sud personne ne pourrait contrôler les flux de masses humaines et le passage des terroristes.
Le professeur Guarascio a évoqué, en outre, le pont que la Russie est en train de réaliser avec le Japon, du tunnel sous la Manche, du canal de Suez ou encore du pont de la baie de Hangzhou, en Chine, d’une quarantaine de kilomètres de long.
« Dans le monde plusieurs pays s’associent pour réaliser ces œuvres d’une grande utilité commerciale et même métaphoriques, cela est essentiel » poursuit-il.
Le parallèle est faux encore ici ; car les exemples cités sont des investissements rentables, tandis que ce pont n’a aucune logique gagnant-gagnant entre l’Europe et l’Afrique. Ce pont serait une menace identitaire et sécuritaire aux mains des régimes autoritaires des pays du sud.
Le pont imaginé par l’ingénieur italien devrait coûter 100 milliards d’Euros. Une somme faramineuse qui devra être supportée par les grandes institutions financières et non par les gouvernements, précise le professeur Guarascio.
A écouter les ingénieurs italiens présents le mardi 19 septembre 2017 à Tunis, il semblerait que la partie italienne soit intéressée par le projet mais pas les pays du nord de l’Europe.
Le professeur Enzo Siviero a révélé que le pape François, lui-même, est partisan de ce projet !
« Nous devons faire un pont et détruire le mur » aurait-t-il confié lors des échanges sur ce projet – mais pas question de détruire le mur autour du Vatican.
D’autres intervenants, à l’instar de Stefania Craxi, femme politique italienne et fille de Bettino Craxi, leader du parti socialiste italien dans les années 70, ont pris part au débat. Mme Craxi a ainsi exprimé, via vidéoconférence, son soutien total au projet.
D’un point de vue purement technique, les ingénieurs italiens disent qu’ils sont prêts mais qu’il n’y a pas de réelle volonté d’abattre le « mur » côté Européen.
L’expression « mur » est souvent utilisée par les milieux gauchistes pour culpabiliser les démocraties occidentales (en Europe) ou pour diffamer un pays en particulier (Israël.).
Il vaut pourtant mieux des murs (de plus en plus hauts et solides) pour que les chevaliers de l’Islam ne conquièrent pas l’Europe, que les trafiquants de drogue soient bloqués au Mexique, ou simplement sauver des vies humaines comme en Israël.
N’en déplaise à l’islamo-gauchisme, il convient aussi de verrouiller sans complexe les lois, les gouvernements, les frontières et l’immigration pour empêcher l’infiltration dans les sociétés libres de ces sanguinaires dont on sait combien ils représentent un danger pour la paix, pour la vie et pour l’espoir d’un monde où nous pourrions vivre en bonne harmonie.
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Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Ftouh Souhail pour Dreuz.info.
(1) En Italie on l’appelle « l’uomo del ponte » (l’homme du pont), Enzo Siviero est architecte, ingénieur et professeur à l’université d’Architecture de Venise (IUAV), ville pionnière dans la construction de ponts et qui en compte près de 450.