Publié le 25 septembre 2017 dans Le Point
Le Parlement à Bagdad, en présence des députés arabes et en l’absence de leurs camarades kurdes, a appelé le même jour au déploiement de l’armée dans les zones que se disputent le pouvoir central et la région autonome du Kurdistan.
La Turquie et l’Irak ainsi que la Syrie, trois pays qui ont des minorités kurdes, ont vivement dénoncé le référendum car ils craignent que cela ne fasse tâche d’huile et que la carte de la région issue de la Première guerre mondiale ne soit redessinée.
A New York, le chef de l’ONU Antonio Guterres s’est dit « préoccupé » par le risque de déstabilisation, appelant au « dialogue et à des compromis ».
Plus de 3,3 millions de personnes ont participé au vote, soit 72,16 % des inscrits a indiqué le porte parole de la commission electorale Sherwan Zarar, et le résultat du scrutin, attendu mardi soir, ne fait aucun doute, la majorité des Kurdes étant acquis au « oui ». Le président du Kurdistan, Massoud Barzani, a cependant affirmé que le référendum ne serait pas aussitôt suivi d’une déclaration d’indépendance mais marquerait le début de « discussions sérieuses » avec Bagdad pour régler les contentieux.