Israël a promis de détruire toutes les installations iraniennes en Syrie dans un rayon de 40 km des Hauteurs libérées du Golan, selon le journal koweitien Al-Jarida, qui dit citer une source israélienne anonyme.

Cette source spécule aussi sur le fait que ce message israélien aurait été transmis au Président russe Vladimir Poutine par le Président Bachar el Assad. Cela lui aurait été dit lors de la rencontre entre Assad et Poutine, au début de cette semaine.

En outre, ce reportage affirme que Poutine a appelé le Premier Ministre israélien Binyamin Netanyahu et que le président russe lui aurait confié être content d’accepter ces conditions.

Alors qu’il est clair que Jérusalem comprend parfaitement les objectifs hostiles de l’implication de l’Iran en Syrie, avec la complicité du régime Assad et de son supplétif, le Hezbollah, certains experts doutent de la vraisemblance de l’accord implicite donné par Poutine  à Netanyahu, bien que le premier soit conscient des risques qu’Israël, si les choses vont trop loin, du côté iranien, choisisse de renverser la table, au détriment des intérêts conjoints de la Russie et du régime syrien d’el Assad.

Plusieurs médias israéliens ont affirmé qu’Israël et la Russie peuvent trouver un terrain d’entente avec Moscou, de façon à limiter l’influence chiite en Syrie. D’autres, au contraire, voient clairement qu’on assiste, au fur et à mesure, à un renforcement des relations russo-iraniennes, Assad étant le pantin de l’affaire, qui sert à légitimer et justifier la présence de l’un comme de l’autre en Syrie, au nom du sacro-saint régime à sauver et perpétuellement menacé. Téhéran, ses séides du Hezbollah et des milices chiites tirent un parti maximal de la gestion au jour le jour du conflit syrien par Poutine, qui ne peut plus reculer, en tant que garant local de “l’ordre établi”.

©JForum avec agences, dont Al Jarida-Koweit