L’Europe du Nord
Le Sabbatarisme avait été persécuté en Norvège, depuis au moins le Concile de l’Église à Bergen, le 22 août 1435 et la conférence à Oslo en 1436. Les gens avaient commencé à sanctifier le Sabbat à différents endroits du royaume et l’archevêque l’a interdit en raison du fait que :
Il est strictement interdit – il est déclaré – dans la Loi de l’Église, à quiconque d’observer ou d’adopter des jours saints, à l’extérieur de ceux que le pape, l’archevêque ou les évêques prescrivent (The History of the Norwegian Church under Catholicism de R. Keyser, Vol II, Oslo, 1858, p. 488).
Au Concile Provincial Catholique de Bergen en 1435, il a été aussi dit :
Nous sommes informés que certaines personnes, dans différentes zones du royaume, ont adopté et ont observé le samedi.
Il est interdit sévèrement – dans le saint canon de l’église – [pour] quiconque sans exception d’observer des jours sauf ceux que le saint pape, l’archevêque ou les évêques commandent. L’observance du samedi ne doit, en aucun cas, être permise au-delà de ce que le canon de l’église commande. Par conséquent, nous conseillons tous les amis de Dieu partout dans toute la Norvège qui veulent être obéissants envers la sainte église d’abandonner ce mal de l’observance du samedi; pour ce qui est du repos, nous interdisons, sous peine d’une punition sévère de l’église, de sanctifier le samedi (Dip. Norveg., 7, 397).
La Conférence de l’Église à Oslo de 1436 a déclaré :
Il est interdit sous la même pénalité de sanctifier le samedi en s’abstenant de travailler (History of the Norwegian Church etc, p. 401).
En 1544, l’avertissement a été donné à nouveau.
Certains d’entre vous, contrairement à l’avertissement, observent le samedi. Vous devriez être sévèrement punis. Quiconque sera découvert à observer le samedi, doit payer une amende de dix marques (History of King Christian the Third, Niels Krag et S Stephanius).
Il est donc évident que l’observance du Sabbat était devenue bien établie en Norvège, sur une période d’au moins cent ans.
Le Sabbatarisme et, au moins, la compréhension du Sabbat du septième jour étaient aussi existants en Norvège à partir de la Réformation, selon des commentaires faits dans des notations ou des traductions : par exemple, voir Documents and Studies Concerning the History of the Lutheran Catechism in the Nordish Churches, Christiania, 1893; et aussi Theological Periodicals for the Evangelical Lutheran Church in Norway, Vol. 1, Oslo, p. 184. L’observance du Sabbat s’est aussi répandue en Suède où elle a été continuellement supprimée.
Ce zèle pour l’observance du samedi a continué pendant une longue période de temps : même les petites choses qui pouvaient renforcer la pratique d’observer le samedi étaient punies (Évêque Anjou, Svenska Kirkans Historis, (après) Motet i Upsala).
La pratique s’est étendue en Finlande et le roi Gustavus Vasa I de la Suède a écrit aux gens de la Finlande.
Il y a quelque temps, nous avons entendu dire que certaines personnes en Finlande étaient tombées dans une grande erreur et avaient observé le septième jour, appelé samedi (State Library at Helsingfors, Reichsregister, Vom. J., 1554, Teil B.B. feuille 1120, pp. 175-180a).
Toutefois, des églises observant le Sabbat ont existé en Suède jusqu’à ce jour.
Nous essayerons maintenant de montrer que la sanctification du Sabbat a sa base et son origine dans une loi que Dieu à la création même a établie pour le monde entier et, en conséquence de cela, qu’elle engage tous les hommes de tous les âges (Evangelisten (l’Évangéliste), Stockholm, 30 mai au 15 août 1863 : organe de l’Église Baptiste suédoise).
Les formes d’observance du Sabbat au Nord avaient, cependant, dégénéré en une forme de Protestantisme Trinitaire de laquelle le Subordinationisme était complètement éliminé. Les Protestants avaient commencé à simplement adopter le Sabbat, plutôt que la pureté des concepts bibliques. Le Pasteur M. A. Sommer a commencé à observer le septième jour et a écrit un article sur le vrai Sabbat dans le journal de son église Indovet Kristendom, No 5, 1875. Il a écrit dans une lettre à l’Aîné Adventiste John G. Matteson.
Parmi les Baptistes ici au Danemark, il y a une grande agitation concernant le commandement du Sabbat… Cependant, je suis probablement le seul prédicateur au Danemark qui suis si près des Adventistes et qui depuis plusieurs années ai proclamé la seconde venue de Christ (Advent Tidente, mai 1875).
Les restes de l’Église originale étaient, cependant, toujours dans le Sud-Est. Luther avait aussi noté (Lectures on Genesis, 1523-27) que les Sabbatariens existaient, à ce moment-là, en Autriche. Ceux-ci semblent avoir été les restes des Vaudois Sabbatati. Il a, en fait, préconisé l’observance du Sabbat.
Dieu a béni le Sabbat et l’a sanctifié pour Lui. Dieu a voulu que ce commandement concernant le Sabbat demeure. Il a voulu que, le septième jour, la parole soit prêchée (Commentary on Genesis, Vol. 1, voir pp. 133-140).
L’observance du Sabbat en Allemagne et en Hollande a été supprimée vigoureusement et plusieurs ont été martyrisés. Barbara de Thiers a été exécutée en 1529. Un autre martyr, Christina Tolingen, a nié la véracité des jours saints Catholiques et s’en est tenu au Sabbat du septième jour (Martyrology of the Churches of Christ, communément appelés Baptistes, pendant l’ère de la Réformation, du hollandais T. J. Van Bracht, Londres, 1850, 1, pp. 113-114).
L’observance du Sabbat en Allemagne n’a pas été écrasée et elle a été adhérée par des gens comme Tennhardt de Nuremburg, qui observait strictement le Sabbat (Leben und Werken de Bengel,Burk, p. 579). Il a semblé maintenir que le dimanche avait été désigné par l’Antéchrist (K. I. Austug aus Tennhardt’s « Schriften », 1712, p. 49).
Nous avons noté plus tôt la suppression de l’observance du Sabbat en Belgique, des siècles avant la Réformation. Ceux, qui observaient le Sabbat, ont trouvé refuge au Lichtenstein à partir d’environ 1520, sur la propriété du seigneur Leonhardt de Lichtenstein
car les princes de Lichtenstein s’en sont tenus à l’observance du vrai Sabbat (History of the Sabbath de J. N. Andrew, p. 649).
Cette pratique au Lichtenstein a été attaquée par Wolfgang Capito.
Les Sabbatariens enseignent que le Sabbat extérieur, c’est-à-dire samedi, doit toujours être observé. Ils disent que dimanche est l’invention du pape (Refutation of Sabbath de Wolfgang Capito, 1599).
Le Sabbatarisme avait pénétré en Russie avant la Réformation et il a été condamné à un Concile de Moscou en 1503.
Les accusés [qui observent le Sabbat] ont été convoqués; ils ont ouvertement reconnu la nouvelle [sic] foi et ils l’ont défendue. Les plus éminents parmi eux, le secrétaire d’État, Kuritzyn, Ivan Maximow, Kassian, archimandrite du Monastère [Enterre ?] de Novgorod, ont été condamnés à mort et brûlés publiquement dans des cages à Moscou : le 19 décembre 1503 (H. Sternberg Geschichte der Juden [in Polen], Leipsig, 1873, pp. 117-122).
Sternberg note:
Mais la majorité s’est déplacée en Crimée et dans le Caucase où ils restent fidèles à leur doctrine malgré la persécution jusqu’à présent. Les gens les appellent Subotniki ou Sabbatariens (Geschicte der Juden in Polen de Sternberg, p. 124).
Il y a peu de doute que les Sabbatati ou Vaudois étaient importants en Bohême, même en 1500.
Erasmus témoigne que même aux environs de 1500, ces Bohémiens ont, non seulement, observé le septième jour scrupuleusement, mais ils ont aussi été appelés Sabbatariens (The Literature of the Sabbath Question de R. Cox, Vol. II, pp. 201-202; cité de nouveau dans Truth Triumphant, p. 264).
La citation de R. Cox semble dire :
Je constate d’un passage dans Erasmus qu’au début de la période de la Réformation quand il a écrit, il y avait des Sabbatariens en Bohême qui ont non seulement observé le septième jour, mais il a été dit qu’ils étaient … scrupuleux dans le repos pendant ce jour-là (Literature of the Sabbath Question du Dr. R. Cox, Vol. II, pp. 201-202)
Armitage et Cox (ibid) notent une existence des Bohémiens Sabbatati bien établie en 1310.
En 1310, deux cents ans avant les thèses de Luther, les frères Bohémiens constituaient le quart de la population de la Bohême et ils étaient en contact avec les Waldenses qui abondaient en Autriche, en Lombardie, en Bohême, dans le nord de l’Allemagne, en Thuringie, à Brabdenburg et en Moravie. Erasmus a fait remarquer comment les Waldenses de Bohême observaient strictement le Sabbat du septième jour (A History of the Baptists d’Armitage, p. 318; et aussi R. Cox, ibid.).
En Moravie, quelques observateurs du Sabbat ont été dirigés par le comte Zinzendorf en 1738 quand il a écrit d’observer le Sabbat.
Que j’ai utilisé le Sabbat pour le repos depuis plusieurs années déjà et notre dimanche pour la proclamation de l’évangile (Budingache Sammlung, Leipzig, 1742, Section 8, p. 224).
Les Moraviens sous Zinzendorf ont quitté l’Europe pour aller en Amérique, en 1741, où Zinzendorf et les frères Moraviens ont résolu avec l’église à Bethléem aux États-Unis d’observer le septième jour comme le jour du repos (ibid., pp. 5,1421,1422). Leur doctrine de la Divinité n’est pas claire. Rupp observe qu’avant que Zinzendorf et les Moraviens à Bethléem ont commencé l’observance du Sabbat et prospéré, il y avait un petit groupe d’allemands qui observaient le Sabbat en Pennsylvanie (History of Religious Denominations in the United States de Rupp, pp. 109-123). L’histoire des Bohémiens et des Moraviens de 1635 à 1867 est décrite par Adolf Dux. Il dit :
La condition des Sabbatariens était affreuse. Leurs livres et leurs écrits ont dû être livrés au Consistoire Karlsburg pour devenir la proie des flammes (Adolf Dux Aus Ungarn, Leipzig, 1880, pp. 289-291).
La suppression de l’observance du Sabbat a continué dans des secteurs de la Roumanie, de la Tchécoslovaquie et des Balkans. En 1789, elle a continué et le décret de tolérance de Joseph II ne s’appliquait pas aux Sabbatariens, dont certains ont de nouveau perdu tous leurs biens (Jahrgang 2, 254). Des prêtres catholiques, aidés par des soldats, ont forcé les Sabbatariens à accepter le Catholicisme Romain nominalement, en travaillant le samedi et en assistant à des services le dimanche sur une période de deux cent cinquante ans. L’exclusion du statut d’Église aux Églises du Sabbat dans les décrets de tolérance, en particulier celui du Parlement hongrois de 1867, est aussi notée par Samuel Kohn SABBATHARIER IN SIEBENBURGEN op. cit. et dans les notations de l’œuvre de Gerhard O. Marx op. cit. (Voir ci-dessus); (cf. Kohn The Sabbatarians in Transylvania, traduit par T. McElwain et B. Rook, éd. W. Cox, CCG Publishing, États-Unis 1998).
À partir de 1588, l’Église en Roumanie et en Hongrie, sous Andreas Eossi, a été niée de l’utilisation des presses à imprimer et elle a dû publier son matériel par un système de duplication manuelle. Cette Église a existé en Trans-Carpathia et en Roumanie (principalement à Oluj et à Sibiu) c. 1894 et ils étaient Sabbatati, appelés Sabbathariers (le suffixe arier semble indiquer Arien [peut-être parce qu’ils étaient des non-juifs observant le Sabbat ou peut-être que c’était un terme erroné pour Arien] observateurs du Sabbat). Ces gens existent maintenant en Ukraine et dans les secteurs Nord des emplacements de 1894. Ils étaient Unitariens.
L’autre Tradition Chrétienne
Une notation faite par Clavis Calendaria de Brady (I-II, Londres, 1812, pp. 313-314) dit que la première Église maintenait que la naissance de Christ était arrivée pendant la Fête des Tentes. Les premiers Chrétiens, qui ont été notés comme étant Israélites, tout en se conformant à l’année romaine avec la Nativité le 1 janvier, ornementaient leurs églises avec des rameaux verts à la Fête des Tentes, comme un mémorial que Christ était, en réalité, né à ce moment-là, de la même façon que les Juifs érigeaient des cabines ou des tentes. Brady soutient que cela est à l’origine de la décoration avec des rameaux de la scène de la Nativité à Noël.
L’Empire de 1260 Jours
On peut voir qu’il y a un brin continu de Subordinationistes ou d’Unitaires observant le Sabbat, à travers les siècles dans le monde Chrétien, qui court côte à côte avec l’Église Catholique et que l’Église Catholique a passé des années à essayer de supprimer. Parfois, il a été très près de l’extermination. Dans pratiquement chaque situation où l’Église Orthodoxe a été dans une position de pouvoir, elle a utilisé tous les moyens à sa disposition pour introduire une Inquisition, utilisant la technologie de son jour pour exterminer ce système.
La période du Saint Empire Romain a commencé en 590, avec les déclarations du pape Grégoire I. La papauté est devenue le véritable dirigeant de Rome, avec la désintégration du pouvoir Romain de l’Est en Italie (voir McEvedy, ibid., p. 41). Ce système est resté comme une image de la bête romaine pendant 1260 ans. En 1846, la dernière Inquisition a pris fin. Elle avait duré pendant 23 ans, de 1823 à 1846 et 200,000 personnes ont été condamnées à mort, à la prison à vie, à l’exil ou aux galères, seulement dans les États de la papauté.
1.5 millions autres ont été placés sous la surveillance et le harcèlement policiers continuels.
Il y avait une potence permanente dans la place centrale de chaque ville et de chaque village. Les chemins de fer, les réunions de plus de trois personnes et tous les journaux étaient interdits. Tous les livres étaient censurés. Un tribunal spécial siégeait en permanence à chaque place pour juger, condamner et exécuter l’accusé. Tous les procès étaient conduits en latin. Quatre-vingt-dix-neuf pour cent des accusés ne comprenaient pas les accusations contre eux. Chaque pape a déchiré le flot de pétitions qui venaient constamment, demandant la justice, la franchise, la réforme de la police et du système de prison (voir The Decline and Fall of the Roman Church de Malachi Martin, Secker et Warburg, Londres, 1981, p. 254).
Les révoltes étaient supprimées par des exécutions en masse, les travaux forcés à vie, l’exil ou la torture, en utilisant des troupes autrichiennes (ibid., p. 254). Le pape Grégoire XVI a supprimé une révolte par une boucherie en masse des rebelles. La fin de l’empire de 1260 ans a commencé par les révolutions en Italie et en Europe de 1848 (voir McEvedy, p. 151). Le pape Pius IX a été rétabli à Rome par des troupes françaises, le 12 avril 1850. Cependant, il était sans pouvoir. L’armée de Garibaldi a encerclé Rome, le 19 avril. Il y a eu un vote pris pour l’indépendance de la papauté, pour que les États Papaux joignent la République. Le vote seulement à Rome était 46,785 pour et 47 contre. À travers les États papaux, le résultat a été 132,681 pour et 1,505 contre (Martin, p.255). C’était un rejet total de l’autorité papale. Huit mois plus tard, le Parlement italien a passé la Loi des Garanties :
Le pape est un souverain indépendant, le Parlement reconnaît ; il a l’inviolabilité personnelle et l’immunité et la liberté de venir et d’aller, de tenir des conclaves, des conciles, des consistoires, comme il veut. Il possède le Vatican, le Latéran, les bureaux Papaux et Castel Gandolfo. Il aura un revenu annuel de 3,225,000 lires.
Pius a déchiré la copie de la loi en disant : « nous serons un prisonnier. » (Martin, p. 255).
L’empire est ainsi venu à sa première ou grande conclusion. Il y a eu une résurrection mineure qui s’est terminée en 1871, quand le pape a perdu de nouveau complètement tout pouvoir temporel. Les Églises du Sabbat étaient en sécurité pour l’instant, mais elles étaient presque mortes. Sardes régnait (Apoc. 3:1 suiv.).
En Chine, il semble que la fin des 1260 ans a été célébrée par la Révolution Taiping de 1850. Hung Hiu-Tsen s’est proclamé empereur et il a pris Nanjing et Shanghai (McEvedy, p. 151). L’observance du Sabbat était un facteur principal et un stimulus. Selon un de leurs officiers (Lin-Le), sous Hung, tout l’opium, le tabac et toutes les boissons intoxiquantes étaient interdits et le Sabbat religieusement observé (Lin-Le The Ti-Ping Revolution, Vol. I, pp. 36-48,84). Lorsqu’on leur a demandé pourquoi ils observaient le Sabbat du septième jour, les Taipings ont dit que, premièrement, la Bible l’enseignait et, deuxièmement, leurs ancêtres l’observaient comme un jour d’adoration (A Critical History of the Sabbath and the Sunday aussi noté dans la publication SDA, p. 27).
L’empire de 1260 ans est dérivé d’Apocalypse 12:6 et 12:15, où on a donné à la femme les ailes du grand aigle (Christ selon l’Exode), afin qu’elle puisse s’envoler dans le désert, où elle doit être nourrie pour un temps, des temps et la moitié d’un temps. Du système des temps prophétiques, c’est basé sur l’année prophétique de 360 jours ou 360 ans. Il y a donc une dualité possible à cette prophétie. Cependant, la signification principale est que la durée est de 1260 ans (360 x 3.5). Le point de début de cette prophétie est 590 EC. L’affirmation que les 1260 ans ont commencé avec les batailles romaines à Busta Gallorum et fini avec la déposition de Napoléon en 1814, est complètement fausse. Belisarius a pris la Sicile et l’Italie de 535-540 des Ostrogoths mais ils ont contre-attaqué avec succès en 540. En 568, les Lombards ont envahi l’Italie. Ils ont été déplacés de la Hongrie par les Avars. La fin du système n’était pas en 1814. Waterloo a été combattu en 1815, non en 1814.
Napoléon avait, en fait, licencié ou aboli le Saint Empire Romain en 1806. Toutes les propriétés des Hapsburg sont devenues la propriété de l’Empire autrichien, avec l’allemand comme la langue officielle. Napoléon avait annexé les propriétés papales en 1808 (McEvedy, p. 135). En 1815, la Conférence de Vienne a produit un règlement qui a redessiné la carte de l’Europe. La conférence a rétabli les monarchies autrichiennes et prussiennes. Le Saint Empire Romain a été reconstitué comme une Confédération allemande, sous la Présidence autrichienne. La Suède a gagné la Norvège du Danemark, mais elle a perdu son dernier pied sur le Continent (McEvedy, p. 140). Entre 1815 et 1848, il y a eu seulement un changement de frontières dans le secteur couvert par le Congrès et seulement deux dans toute l’Europe. Le premier était simplement pour reconnaître que la tentative par le Congrès d’unir la Belgique et la Hollande avait échoué (les Belges ont expulsé les Hollandais en 1830). Le deuxième était l’indépendance des Serbes des Ottomans en 1817. Les Grecs ont fait une tentative d’indépendance totale en 1821.
Par conséquent, l’affirmation que le Saint Empire Romain a pris fin en 1814 est une fiction de propagande émanant des églises aux États-Unis. La base semble provenir du fait que les Américains étaient ignorants de la politique continentale. Les Adventistes aux États-Unis ont essayé de proclamer la venue du Messie depuis 1842. Les affirmations de la venue de 1842-44 ne pouvaient pas être faites si la prophétie d’Apocalypse concernant les 1260 ans était toujours en développement. Les Adventistes ont donc commodément ignoré le licenciement de 1806 et la reconstitution de 1815 du Saint Empire Romain et ont commodément cessé la période en 1814. Ce mensonge a été accepté par les Adventistes américains et d’autres ramifications des Église de Dieu et ce, jusqu’à ce jour. Le résultat final de cette erreur de date est que les affirmations de l’Adventisme concernant 1842-44 sont fausses. Rien ne pouvait arriver puisque les prophéties ne pouvaient pas avoir été accomplies à ce moment-là. 1850 était le plus tôt qu’ils auraient pu appliquer la fin des 1260 ans et il y a d’autres dates que les ramifications Adventistes-Millérites aux États-Unis n’avaient pas appliquées et n’ont toujours pas appliquées. Le résultat a été désastreux pour l’exposition biblique Sabbatarienne.
Une autre date importante était celle de 663, quand le Synode de Whitby a été tenu à l’Abbaye d’Hilda en Angleterre et les Églises britanniques et tous les Israélites occidentaux ont été forcés d’accepter la domination romaine à la pointe de l’épée. Effectivement, cela a placé tout l’Ouest Chrétien sous la domination du système de la fausse Église. Cela a commencé une autre période de prophétie qui sera détaillée ailleurs. Le résultat final a été que les Chrétiens obéissants ont enduré des tribulations pendant la période. Il y aura une autre épreuve dans les derniers jours (Apoc. 6:9-11) puis, le Messie viendra.
(Note : Des citations importantes qui ont été obtenues d’un journal SDA indéterminé qui avait des citations incomplètes. Certaines étaient extrêmement vieilles ou rares. Deux étaient difficiles à déchiffrer. Les citations ont été authentifiées où cela était possible. Une a été corrigée et une autre complétée. L’érudition est regrettée mais les notations sont considérées importantes).