L’attentat islamique de Trèbes et l’assassinat de Mireille Knoll n’ont pas eu lieu il y a très longtemps, mais la France a vite retrouvé son dysfonctionnement.
Un ou deux jours de deuil et de marches silencieuses, un hommage solennel à un héros, un moment d’émotion concernant la remontée de l’antisémitisme, et tout est revenu à la monstrueuse normalité d’un pays qui sombre et se déchire.
Des islamistes dangereux, qui ne devraient pas être là, y sont tout de même et ne seront ni expulsés, ni mis en prison.
Des attentats se préparent et continueront à se préparer.
Des émeutes aux accents de djihad ont lieu – ainsi à Toulouse ces jours derniers.
Des prêcheurs de haine parlent dans des mosquées sans courir le moindre risque.
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La réunion annuelle de Musulmans de France, le nouveau nom de l’UOIF, sur le territoire français a eu lieu récemment, et il s’y est tenu, comme chaque année, des discours abjects.
Les Juifs ont peur. Et une pétition dénonçant l’épuration ethnique dont ils sont victimes, bien que rédigée avec une extrême prudence et chargée d’illusions anesthésiantes sur l’islam, a suscité une réprobation presque unanime des pseudo-bien pensants.
Les Chrétiens discernent que le christianisme reflue et ne sont pas dupes lorsqu’ils entendent Emmanuel Macron dire qu’il veut « réparer le lien entre l’Église et l’État ».
Ils savent qu’hypocritement, celui qui est parvenu à se faire élire Président de la république au terme d’un combat fort douteux vise, en réalité, à préparer le terrain à l’avancée ultérieure d’une autre religion qui n’a strictement rien à voir avec le christianisme, et tout à voir avec les tapis de prière tournés vers La Mecque.
Les grands médias persistent à ne pas dire ce qui devrait l’être et à pratiquer la désinformation sur quasiment tous les sujets qu’ils abordent.
Des débats « pluralistes » ont lieu qui ne sont pas pluralistes du tout, ou sont d’un pluralisme tellement déséquilibré qu’ils ressemblent à des jeux de massacre.
Un journaliste conservateur, s’il est invité (ce qui devient rare), est obligatoirement placé face à cinq ou six journalistes de gauche ou d’extrême gauche qui sont là pour le clouer au pilori.
Comme dans les temps soviétiques du côté de Moscou, il y a des « vérités » que nul n’a le droit de contester : « Un islam compatible avec la démocratie est possible », « Il y a un réchauffement global anthropique », « Donald Trump est un crétin », « Le Front national est un danger pour la démocratie », et je ne sais quoi encore.
Pendant ce temps, la vie quotidienne des Français devient peu à peu invivable.
Avec le printemps a commencé la saison des grèves, et à la grève des trains, qui n’en finit pas, s’est ajouté pendant quelques jours celle d’Air France. D’autres grèves sont à prévoir.
Circuler en voiture pourrait être un moyen d’échapper aux grèves, mais cela devient de plus en plus difficile.
Les limitations de vitesse sont de plus en plus basses et, s’il n’existe en France aucune tolérance zéro pour les criminels, qui sortent de prison aussi vite qu’ils y sont entrés, il existe, en revanche, une tolérance zéro pour les automobilistes qui s’accompagne d’une multiplication des instruments de racket que sont les radars.
Des émeutes surviendront encore. Il y a six cents zones de non-droit dans le pays.
Des attentats auront lieu encore, des assassinats de Juifs aussi. C’est une triste certitude.
Ceux qui ne sortent que rarement de France ne le perçoivent peut-être pas, mais ceux qui vivent ailleurs et reviennent dans le pays le voient très vite : il existe une tristesse collective en France, un stress, une nervosité, un faible niveau de joie de vivre.
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J’écrivais, voici peu, que j’espérais un sursaut, une révolte de la population.
Il est, de fait, inadmissible qu’un gouvernement ne cherche pas tous les moyens à faire monter un souffle de liberté sur le pays qu’il régit.
Il est scandaleux qu’un gouvernement se conduise comme le chien crevé flottant au fil de l’eau alors que le pays qu’il régit va de plus en plus mal.
Il est consternant qu’il n’y ait pas un seul dirigeant politique à même de présenter un programme vraiment teinté d’espoir.
Si un dirigeant politique de ce genre existait, sans doute serait-il immédiatement marginalisé, je le sais bien.
La France est toujours soumise à l’hégémonie de gauche théorisée par Antonio Gramsci dans les années 1930, et mise en place peu à peu depuis une cinquantaine d’années.
Tout ce qui s’y dit et tout ce qui s’y pense, et qui est relayé par les médias, se situe sur l’horizon défini par la gauche.
La France est sous le règne absolu des imposteurs, et le lamentable voyage d’Emmanuel Macron a Washington vient de le montrer une fois de plus. Jusqu’à quand cela va-t-il durer ?
Guy Millière
Adapté d’un article publié sur les4verites.com