Obama Considère Israël
comme « une Puissance Hostile »
Par Dr. Joe Tuzara, ex chirurgien clinique des systèmes de santé d’Arabie, des Philippines et des Etats-Unis, aujourd’hui écrivain et journaliste
http://www.israelnationalnews.com/Articles/Article.aspx/14771#.UzpzcicaySM
01/04/14
Traduit et adapté par Albert Soued, écrivain http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com
Le silence du Judaïsme américain et la conspiration des medias libéraux dans le sacro-saint du Parti Démocrate sont assourdissants et choquants de pure hypocrisie, manque de conscience et absence d’intégrité intellectuelle.
Au milieu de tout le battage médiatique et d’une campagne de désinformation contre Israël, beaucoup de Juifs américains – pour des raisons difficiles à expliquer – sont soit furieux, soit indifférents, ou tout simplement antisionistes, voire antisémites !
Et quoique la très grande majorité des Américains soutiennent le seul état juif au monde, la plus méprisante et haineuse rhétorique de « l’Apologiste en Chef »(Obama) à propos de l’engagement inébranlable et éternel de défendre Israël, n’est que palabre, sans la moindre volonté d’action.
Pour le dire plus simplement, le président Barack Obama a cédé aux exigences des terroristes islamiques depuis fort longtemps. C’est pourquoi sa précipitation pour rassurer l’Arabie saoudite, pour déstabiliser Israël et pour fréquenter le pape sont des attitudes politiques classiques – faire semblant de faire quelque chose — mais ce quelque chose n’a pour but que de faire remonter les sondages et essayer de regagner les votes juif et catholique dans une année électorale.
La promesse d’Obama de transformer en profondeur l’Amérique, est réalisée avec un esprit de revanche, en donnant du pouvoir à ses ennemis, devenant ainsi le cauchemar le plus terrible d’Israël.
L’équipe d’Obama représente le centre de gravité au parti démocrate, avec un programme destiné à détruire l’Amérique de l’intérieur, de plus en plus évident.
Aujourd’hui, il n’est pas certain que ce messie anti-biblique puisse sauver ses sbires d’une défaite électorale catastrophique.
Abraham Lincoln l’a dit en substance: « on peut tromper tout son monde une fois, quelques uns tout le temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps«
Pour avoir un point de vue plus précis des forces qui échafaudent la politique d’Obama, il faut regarder son passé de plus près et scruter les gens qui sont parvenus au sommet du pouvoir américain.
La sécurité américaine a-t-elle été mise en danger par ceux qui travaillent à l’intérieur du Département d’Etat ? L’ex-général de l’Armée de l’Air américaine Tom MacTierney a fait la déclaration explosive qu’il existait 10/15 sympathisants de la Confrérie des Frères Musulmans travaillant au Département d’Etat. Un magazine égyptien affirme que 6 activistes islamiques de l’Administration Obama sont des Frères Musulmans influant d’une façon importante sur la politique américaine.
L’ascendance soudaine de la Confrérie au Moyen Orient ne s’est pas produite sans l’accord tacite d’Obama et son soutien, lui qui sympathise avec les objectifs de la Confrérie, plutôt qu’avec ceux d’Israël ou de son propre pays.
Derrière la scène, Obama et Hillary Clinton ont pris des mesures pour abandonner petit à petit le Moyen Orient aux fondamentalistes islamiques.
Au milieu de l’ombre tristement célèbre du « Printemps arabe », la doctrine d’Obama d’auto-défaitisme et d’observation sans bouger est en fait un moyen de déstabiliser toute la région en faveur du programme de la Confrérie et de ses affiliés. L’échec d’Obama dans la compréhension des tensions et de l’hostilité qui animent les relations intra-arabes est dû en partie à la naïveté et à l’inexpérience en matière de politique étrangère. Mais c’est surtout son incapacité à traiter l’antisionisme, le terrorisme et l’antisémitisme qui ont créé un vide stratégique dangereux pour la sécurité d’Israël et du monde entier.
Les changements visibles de la politique étrangère américaine sont révélateurs. Alors que l’administration Bush considérait la lutte contre l’antisémitisme comme faisant partie d’un combat plus large concernant les libertés politiques, celle d’Obama l’a repositionnée comme l’une des composantes du programme de « tolérance ». Et les infâmes scandales intérieurs d’Obama ajoutés aux gaffes embarrassantes en matière de politique étrangère, en Syrie, Iran, Ukraine, ont causé pour longtemps des dommages irréparables à la crédibilité des Etats-Unis.
La vérité est que tout au long de sa présidence, Obama a pris les amis de l’Amérique pour ses ennemis et inversement (1). Un exemple-type de cette confusion, en Méditerranée orientale, concerne la Turquie et Israël. Obama semble considérer l’état juif comme un pouvoir hostile et il a rabaissé son dirigeant, le 1er ministre B Netanyahou, d’une manière répétée, contribuant ainsi à son isolement et à l’échec de ses intérêts – notamment en insistant sur la nécessité de l’état hébreu de se retirer sur les frontières indéfendables d’avant 1967 – L’attitude la plus répréhensible est l’indifférence de l’administration Obama devant les agressions répétées de la Turquie vis-à-vis d’Israël.
Un autre problème de taille est celui de l’exagération des commémorations de l’Holocauste au détriment des réels périls qui visent aussi bien les Juifs que les Chrétiens, l’antisémitisme tenace de groupes islamiques tels que la Confrérie ou l’axe Iran-Syrie-Gaza-Hezbollah. La politique d’Obama est hostile à la civilisation Chrétienne. Malheureusement, beaucoup de citoyens considèrent qu’Obama n’est pas hostile à Israël, ceci résultant de ses efforts pour afficher une apparente impartialité.
Son schéma d’apaisement continue avec la même vigueur, mais son mépris railleur contre Israël et tous les alliés des Etats-Unis est enraciné dans des traits de son caractère, plutôt que résultant d’une incompétence; je veux parler de sa mesquinerie style Chicago, ses mensonges éhontés, son arrogance, défauts historiques, accentués et pathologiques. Pour couronner le tout, son narcissisme extrême et son mépris hautain pour tout ce qui est américain, qui sont les conséquences malheureuses de son éducation musulmane et de l’influence marxiste de l’entourage de sa mère et ses fréquentations qui n’ont qu’un seul objectif, « détruire l’Amérique », et parvenir à une société sans classe, communiste.
Quant à la débâcle syrienne, le déni choquant d’avoir tiré une ligne rouge à l’agression d’Assad, est un mensonge outrageant. En fait, la retraite américaine en Syrie est une erreur tactique calculée et un désastre monumental sur le plan stratégique qui ouvre la voie à toutes les opportunités pour l’Iran. Pour finir, la doctrine Obama mine nos alliés, enhardit nos ennemis et met en danger les vies américaines dans tout le Moyen Orient et au-delà.
En réalité Obama ne fait rien pour protéger l’Amérique ou Israël contre la menace iranienne. L’Iran exploite cette diplomatie nucléaire en faillite et utilise les tactiques de tromperie islamique, pour gagner du temps, en vue du sprint final vers la bombe.
Petit pays qui a défié l’histoire pour survivre après 2000 ans d’exil, Israël est aujourd’hui parmi les 10 premières nations les plus puissantes au monde, selon une étude récente. Mais ce pays ne peut pas se permettre le luxe d’ignorer les menaces iraniennes. Le temps se rétrécit pour les Forces de Défense d’Israël pour agir seules. Et Tsahal est la seule armée au monde qui peut venir à bout avec succès des ambitions nucléaires iraniennes.
Comme le disait autrefois le 1er ministre Golda Méir: « Nous n’aimons pas les actions militaires et, si nous les faisons, c’est par nécessité, et Dieu merci, nous sommes efficaces«
Note de la Traduction
(1) délibérément