En lisant un texte d’un rabbin, j’ai été entraînée à une profonde réflexion sur le thème du mot « kadosh » qui est traduit par « saint » en français.
En effet, le terme employé constamment par les nations concernant le pays d’Israël est « terre sainte ». Pourquoi ? Parce que dans leur esprit Israël appartient à D.ieu, le mot « saint » signifiant pour eux « qui n’appartient pas aux hommes mais à D.ieu ». Ceci expliquant évidemment l’obstination absolue et constante des nations à vouloir partager notre terre et à en prendre possession, comme si nous ne pouvions pas y avoir droit de cité…
Si vous ajoutez à cela les effets terriblement destructeurs de la théologie de la substitution, avec Rome en tête, qui veut s’installer depuis des siècles sur cette terre en tant que « nouvel Israël »,…
Or, en hébreu il n’en est rien. Le mot « kadosh » a une autre connotation dont nul ne tient compte et qui est pourtant capitale. Après leur mariage, une jeune épouse est appelée par son mari : « Aré at mékoudéshet li », « tu n’appartiens plus qu’à moi » (ce qui signifie bien évidemment « tu n’as pas le droit d’avoir de relation avec un autre »). Il y a dans le mot « kadosh » une notion d’appartenance à un homme (la racine du mot « mékoudéshet » étant la même que celle du mot « kadosh »). Il y a donc là une notion d’appartenance exclusive à un homme et pas à un autre.
Selon la Parole de D.ieu nous savons d’ailleurs que cette terre a été confiée au peuple d’Israël en propriété pour l’éternité (Genèse 28 : 13 ; Ezéchiel 11 : 17, etc.).
Or, si cette terre a été donnée en propriété exclusive à un peuple par D.ieu, vouloir la partager revient à vouloir partager la femme d’un autre homme, tout comme les rois ont voulu prendre la femme des patriarches en leur temps (Abraham – Genèse 12 : 13 et Genèse 20 : 2 ; Isaac – Genèse 24 : 60). Il s’agit d’un péché grave nommé convoitise… Il s’agit de partage illicite, d’association inique, d’adultère, de débauche et de prostitution. Le fruit d’un adultère est appelé un bâtard… Un peuple qui naîtrait d’un tel partage serait donc un bâtard, le peuple de D.ieu ne pouvant corrompre ce qui lui a été confié par l’Eternel.
Cette tentative des nations de souiller notre « épouse », que l’on retrouve en germe dans cette histoire d’Abraham et Isaac, est clairement une tentative de souiller la sainteté de D.ieu.
Certes la promesse faite à Abraham que toutes les nations seront bénies en lui s’accomplira. Mais elle revient à D.ieu, nul ne peut se permettre le privilège de décider du quand, du comment et du pourquoi…
La seule condition pour que cette promesse s’accomplisse réside dans le fait que les nations reconnaissent et respectent la sainteté de D.ieu et de l’ordre qu’Il a établit en faisant d’Israël le propriétaire de cette terre. La seule condition – ô combien exigeante – sera qu’elles reconnaissent et respectent le Seigneur des seigneurs, le Roi des rois. Alors elles viendront adorer l’Eternel à Jérusalem avec le peuple juif pendant la fête des tabernacles, chaque année (Zacharie 14 : 16 ; Esaïe 66 : 18 à 23, etc.). Et elles auront droit de cité en Israël.
Considérons ce qui se passe aujourd’hui. Considérons combien le diable pervertit le monde en le poussant au plaisir débridé et à renverser toutes les valeurs inscrites dans la Parole de D.ieu. Si vous vous connectez sur internet, que trouvez-vous lors de la saison d’été plus encore que durant le reste de l’année ? « Participez à des rencontres échangistes »,… j’en passe et des pires, ne voulant pas souiller votre âme avec ces choses directement issues des bouches de l’enfer. Le mal et la perversion sous toutes ses formes sont répandus ouvertement de nos jours comme les choses les plus naturelles qui soient. Et nul n’élève la voix pour crier halte ! La Parole d’Esaïe 5 : 20 s’accomplit sous nos yeux : « Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, qui changent l’amertume en douceur, et la douceur en amertume ! ».
Le mensonge et la bassesse règnent parmi les fils de l’homme… La corruption est à son comble. Et nul n’élève la voix pour crier halte !
Vouloir partager la terre d’Israël procède du même esprit de corruption qui est un profond esprit de rébellion contre D.ieu. La rébellion de celui qui lève le poing vers D.ieu et construit la tour de Babel pour toucher le ciel… Et nul n’élève la voix pour crier halte ! Hormis quelques hommes éparpillés sur la surface de la terre et en Israël, qui aiment l’Eternel et qui attendent la venue de son Messie.
La ruine de ces hommes qui lèvent le poing contre D.ieu sera soudaine. Mais pour ceux qui auront aimé D.ieu et Ses desseins plus qu’eux-mêmes, la promesse qu’ils brilleront comme des étoiles dans le firmament s’accomplira sans nul doute. Que l’Eternel soit béni !
Elishéva Goël, sous l’autorité des anciens.
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