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Réflexions, méditations, citations… Collection Ôr Vé Shalom

By 24 juin 2019Doctrine
 
 
Parashat Emor – Commentaire de Haïm                              Goël – Jérusalem – Shabbat après-midi 14                              mai 2016   ETZ BETZION / LÈVE-TOI INTERNATIONAL / SOUCCAH MESHI’HIT
                                                                         etzbetzion@yahoo.fr / angothaim@aol.com
 
                                              » L’amour de la vérité mène à l’amour vrai »
                                             » Sauvé et rendu, brisé devant Toi, Ô D.ieu en Majesté, Seigneur de ma paix  »

 

                                                                             (Haim Goel)     https://youtu.be/btwVyhK_uzY   –  (Les Béatitudes)
 
                                                   « Un jour, un maître demanda à ses disciples : quelle est, selon vous, la plus grande catastrophe qui est arrivée au peuple juif dans son histoire ? Les quatre cents ans d’esclavage en Egypte, dit un premier disciple. Non ! dit le maître. La destruction du Temple, dit un deuxième disciple. Non ! dit le maître. L’exil, tenta un troisième. Non ! dit le maître. La Shoah, dit encore un quatrième. Non, dit le maître. Ce n’est ni la Shoah, ni l’exil, ni la destruction du Temple, ni l’esclavage. Nous ne voyons pas, déclarèrent en choeur les disciples. La plus grande catastrophe qui arriva au peuple  juif, dit le maître (rav, rabbin), c’est quand la Thora est devenue une religion !« 
 

                                                              

2019, année juive 5779,  
 
Jérusalem, 25 juin 2019
 
Chers tous, je vous transmets bien volontiers l’envoi de notre frère Cournoyer, un ouvrage qui véhicule un beau nombre de citations sages et profondes à méditer par petits bouts. Bonne lecture !
Haim Goel

      

                     Réflexions, méditations, citations… Collection Ôr Vé Shalom

                                                                                                                   Introduction

 

        Je voulais compiler et partager toutes les méditations, réflexions et autres textes que j’avais écrits sur le site Internet « Ôr Vé Shalom » depuis 2011 (dans la rubrique Méditations). Toutes ces réflexions chrétiennes qui avaient réchauffé mon cœur… C’est le recueil qui suit : une simple suite chronologique des pensées chrétiennes et enseignements reçus de Dieu dans ma relation et mes temps avec lui. Rien n’a été changé, pour pouvoir conserver l’authenticité, la spontanéité et la sincérité de mon cheminement spirituel, qui transparait dans toutes ces réflexions.

 

        Ce document comprend donc : des réflexions et méditations personnelles; des méditations et citations d’autres chrétiens des siècles précédents; des témoignages, prières et mini-enseignements; des adaptations de textes choisis; des révélations de Dieu reçues personnellement, au travers de sa Parole; et même des citations de non-croyants, quand elles sont conformes aux valeurs morales et à l’esprit de l’Évangile. Il est bon de savoir que Dieu peut aussi nous parler ou nous confirmer des choses par la bouche de non-croyants (tout comme le souverain sacrificateur Caïphe, pourtant rebelle à Jésus, donna quand même une vraie et bonne prophétie — Jean 18 :4 : « Il est avantageux qu’un seul homme meure pour le peuple. »).  Il est bon aussi de voir comment les non-croyants peuvent chercher Dieu en tâtonnant !

 

        Je vous invite donc à entrer un peu dans cette intimité spirituelle vécue en temps réel. L’ensemble du contenu est toujours d’actualité, peu importe la date où il a été écrit : les choses de Dieu sont toujours éternelles. J’espère seulement que quelques parties de ce « pot-pourri » pourront vous être en bénédiction, et vous apporter quelque encouragement et édification.

Réflexions, méditations, citations, parole de Dieu révélée, prières, témoignages, mini-enseignements, adaptations de textes choisis, pot-pourri de pensées pour édifier…

 

 

  Février à mai 2010: Livre d’Ésaïe, chapitres 60 à 66

 

—  24 avril 2010: Hébreux 3: 7 à 19

 

—  17 mai 2010: Le temps de Dieu n’est vraiment pas notre temps à nous; mais une prière faite selon sa volonté sera toujours exaucée, même si cela prend des dizaines d’années!  Pour Dieu, comme cela est écrit dans mon partage biblique no 9, le temps n’existe tout simplement pas!   M.C.

 

—  17 mai 2010: Livre  « Les lamentations de Jérémie ».

 

—  30 mai 2010: Jean chapitre 17

 

—  4 juin 2010: Luc 17: 22 à 25

 

—  21 juin 2010: Ésaïe  48: 3 à 5c (idole = le moi) — Ésaïe 48: 6 à  21  

             « Celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres… »

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—  4 mars 2011:    « L’unique principe de l’enfer est: « Je m’appartiens »

                                        Georges MacDonald

 

—  5 mars 2011:    « L’injonction de Jésus  « contrains-les d’entrer », sonde les profondeurs de la miséricorde divine. La dureté de Dieu est plus bienveillante que la douceur des hommes, et ses contraintes sont notre libération. »       C.S.  Lewis


—  7 mai 2011:

« Il est possible que les chrétiens, malgré les cultes de louange à l’église, la prière en commun et les autres rencontres, se sentent tout de même très isolés. La vraie communion ne s’installe pas. S’ils ont une communion avec les autres en tant que croyants, ils n’ont pas cette communion en tant que pécheurs.  La communion des hommes « pieux » ne permet à personne d’être un pécheur. Chacun cherche plutôt à cacher son péché à soi-même et à la communauté. »
Dietrich Bonhoeffer, pasteur et écrivain chrétien allemand (1906 – 1945)  —  pendu par les Nazis dans le camp de concentration de Flossenbürg le 9 avril 1945. 

 

—  14 mai 2011:
« Qui peut plus avoir besoin de l’amour que celui qui vit dans la haine? »
                       Dietrich Bonhoeffer

 

—  15 mai 2011:  » Les dons spirituels accordés par Dieu ne sont pas des jouets, mais des
outils pour accomplir Son œuvre en faveur des autres avec ses moyens à Lui. »  M.C.
—  16 mai 2011:    —  Deutéronome 11: 16

—  20 mai 2011


« Je tiens mon âme en paix et en silence; comme un petit enfant contre sa mère, comme un petit enfant, telle est mon âme en moi. »
(Psaumes 131: 2  —  Bible de Jérusalem)

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« Changez la société tant que vous voulez, restructurez-la autant que vous pouvez, si vous ne créez pas un homme nouveau, tout finit dans la cupidité, la convoitise et l’ambition. »
Che Guevara
, leader révolutionnaire, peu avant sa mort.
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« Jésus a été conduit 
à une mort injuste par des conceptions religieuses perverties qui prenaient appui sur des méthodes politiques fondées sur l’intrigue. La crucifixion du Christ fut une victoire remportée d’un côté par « la religion », et de l’autre par « l’ordre et la loi ». Tout au long de l’histoire, le mélange entre la religion et la politique s’est révélé extrêmement destructeur…Le diable est un expert en matière de systèmes religieux. Il est passé maître dans l’art d’infiltrer ses virus démoniaques au cœur même des structures religieuses. »
Cecil Kerr  —  « Le chemin de la paix », Éditions Pneumathèque, 1994, p.141

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—  24 mai 2011:

 « Agape » est le mot grec pour désigner la sorte d’amour dont Jésus nous parle dans les Évangiles.
« Il s’agit d’un intérêt bienveillant, résolu et actif porté au véritable bonheur d’autrui, qui ne recule pas même devant la haine, les malédictions ou les insultes, qui n’est pas limité par l’évaluation de mérites ou de résultats, qui se fonde uniquement sur la nature de Dieu. »   

            G.B. Caird
Jésus« À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples: si vous vous aimez les uns les autres. »
« Il n’a pas dit: grâce aux livres merveilleux que vous écrirez, aux magnifiques bâtiments que vous construirez en mon nom, à la beauté de vos liturgies,  l’exactitude de vos doctrines, la richesse de votre enseignement
. »    G.B  Caird
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—  27 mai 2011 au matin:

*** Parole prophétique  
reçue du Seigneur, durant mon temps personnel, qui confirme et complète la réception de sa Parole révélée en mars 1994…
L’interprétation en sera donnée lors d’enseignements prévus par le Seigneur, quand, où et selon que l’Esprit m’y conduira…
Voici cette parole prophétique:        1)  Psaumes 38: 10a
2)  Deutéronome 16: 1 à 3
3) Juges 8: 22-23  

— 28 mai 2011 :
« Les chrétiens semblent avoir des idées bizarres à propos du « Réveil ».  Ils pensent que

c’est  le « plafond qui s’envole ».  En réalité, c’est le « plancher qui s’effondre »!    

Joe Church (Angleterre, 1947) – Médecin et missionnaire épiscopalien anglais au Rwanda et en Ouganda (1899 – 1989)

—  29 mai 2011:

Esdras 9: 5 à 9 —  Psaumes 40: 7 à 18 —  Psaumes 40: 5  —  Actes 23: 1 et 5 —
1 Jean 5: 14-15
 » Le danger de nous laisser aller à mépriser les hommes est grand. Nous savons bien que nous n’en avons pas le droit, et que nous n’aurons jamais que des rapports stériles avec eux tant que nous n’aurons jamais que des rapports stériles avec eux tant que nous ne serons pas exempts de mépris…Dieu lui-même n’a pas méprisé les hommes, mais s’est fait homme par amour pour eux. »             Dietrich Bonhoeffer

 

—  30 mai 2011:

« Il est urgent de créer des communautés du commandement nouveau, des lieux ouverts à tous où les gens puissent se rencontrer. Quelle tristesse de constater que nos églises (confessions, dénominations…) ont fini par devenir des camps retranchés qui nous séparent les uns des autres. »
 Ken Newell

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—  1 juin 2011:

« La vertu n’est, après tout, qu’un péché splendide! »        Saint Augustin

« Approfondir la vie chrétienne, c’est connaître, avec le concours du Saint-Esprit, que je suis un bien plus grand pécheur que je ne l’avais imaginé. »    (Adaptation M.C.)

 

—  3 juin 2011:  » C’est dans la Révélation du cœur de Dieu que l’Église est fondée… L’Église, c’est d’abord la communauté, c’est-à-dire un ensemble saint, mais fait de pécheurs. »              Dietrich Bonhoeffer
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—  4 juin 2011:

     « L’avenir d’Haïti passe par la création d’un homme haïtien nouveau!… »

     Michel Martelly,  chanteur populaire et nouveau président d’Haïti  (lors d’un discours
pré-électoral)

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—  5 juin 2011:   —  Psaumes 42: 1 à 4  —  Deutéronome 17: 1    —   Jérémie 7: 13 à 16
—  Esdras 10: 1   (= le Réveil!)

« Celui seul qui obéit croit vraiment »         (Adaptation M.C.)

« Nous avons dépensé des millions et des millions de dollars (ou toute autre espèce d’argent!) pour construire de « belles églises » qui, au lieu d’être des maisons de prière pour tous, sont devenues, en grande partie, des « sanctuaires tribaux », où « les autres » ne se sentent pas ou ne sont pas bien accueillis. Nos divisions ont campé les chrétiens dans la peur et les ont conditionné à vivre dans des « apartheids religieux ». Le Seigneur doit donc abattre, dans nos cœurs d’abord, ces murs qui n’existaient pas au début! »
(Adaptation M.C.)


—   11 juin 2011:    Deutéronome 18: 1-2

—   21 juin 2011:    « L’Église n’est pas un « parti » où l’on se justifie les uns les autres en excluant d’autres, elle est l’Église de ceux que le Christ a justifiés…La fraternité chrétienne n’est pas un idéal à réaliser, mais une réalité créée par Dieu en Christ, à laquelle il nous est permis d’avoir part. »                   Dietrich Bonhoeffer

—   24 juin 2011:

***  Parole du Seigneur pour Son Église (sur une base générale mais non totalement généralisée):
          —  Jérémie 8: 8 à 15  —  Jérémie 8: 18 à 22   —  Jérémie 9: 1 à 14
—  Jérémie 9: 23 à 26
(N.B.:  L’Esprit de Dieu m’a transposé ces passages s’adressant à un Royaume terrestre (Israël), comme valant actuellement pour le Royaume spirituel de l’Église en Jésus-Christ —  Mick C. — j’en donnerai l’Interprétation lors de prochains enseignements et séminaires).


***   
« Aujourd’hui, quand je sillonne le monde et qu’on me demande de quelle église je suis issu, cela m’embarrasse un peu. Mon développement spirituel a eu lieu en dehors d’une église. Il était difficile, dans ma région, d’en trouver une fermement établie sur les fondements bibliques. C’est pourquoi je ne me suis jamais intégré pleinement à l’une d’entre elles. Plus tard, j’ai exercé mon ministère à plein-temps dans un mouvement au service des églises, mais non lié à une dénomination particulière. »
« Feu » Roy Hession, évangéliste britannique connu mondialement durant la deuxième moitié du 20e siècle.

***  « C’est un peu là aussi l’histoire de milliers de croyants depuis 2000 ans…     M. C.

 

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—   25 juin 2011:   —  Le combat spirituel:
                                         –  Deutéronome 20: 1 à 4
–  Psaumes 50: 14-15 et 23

 

—   21 juillet 2011:     —  Psaumes 51: 12 à 15
—  Psaumes 51: 16 à 20
—  Jean 6: 1 à 14
—  Juges 14: 14a

 

—   23 juillet 2011:     —  Psaumes 54  —  Psaumes 55: 23-24   —  Jean 6: 20
—  Lévitique 2: 13 à 16  —  Jean 6: 27 à 29

—   24 juillet 2011:     —  Psaumes 56: 9 à 12   —  Jean 6: 44a

 

—  31 août 2011

 

       Voici l’essentiel du courriel que j’ai envoyé à plusieurs contacts et collaborateurs:


       Titre:   Nager dans la rivière de Dieu!       

                   À vrai dire, je suis depuis le début de l’année, dans les sables mouvants d’un dépouillement généralisé, que je sais provenir du Seigneur, dans le but de me libérer totalement et radicalement de tout ce qui peut m’embarrasser, et entraver la marche par la foi… Le 1 octobre marquera, d’une certaine façon, la fin de cette période houleuse, et le début d’une situation plus paisible, plus propice, car, par un miracle inouïe de la part de mon Père, je pourrai demeurer avec mon épouse, dans un HLM (appartement subventionné pour gens démunis (ce qui est quand même très bien — Jésus n’avait même pas de maison.


        En étant dégagé d’un grand nombre de « responsabilités terre à terre », je serai ainsi plus libre de suivre la direction du Seigneur et d’aller là où Il le voudra bien, pour transmettre l’enseignement qu’Il désire. Je vois mon dénuement comme une bénédiction: en étant obligé de compter sur le Seigneur pour tout, cela m’évitera d’accomplir des œuvres de ma « volonté propre »!  Avec mes 61 ans, je préfère me reposer dans les bras du Seigneur, et le laisser pourvoir à tout ce qui est nécessaire pour l’accomplissement de son œuvre…Marcher dans son chemin, selon son horaire, son « timing », sa volonté, ses plans: quel repos!


        Ayant reçu, l’automne passée (2010 – en Haïti), un message « crucial et déterminant » pour l’Église de ce temps, je me dois, seulement avec l’aide de Dieu, demeurer fin-prêt, pour délivrer ce message « difficile », sur ordre et à la manière du Seigneur, par son Esprit.

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—  16 septembre 2011 : « Je suis encore vivant!  C’est par Dieu que cela est! »

 

—  17 septembre 2011 :   — Jean 9 : 5

 

—  20 septembre 2011 : « Toute pensée concernant le bien est abstraite en dehors du Christ, en qui le bien est devenu réalité. »         Dietrich  Bonhoeffer

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—  17 octobre 2011:   « Si l’on part du chapitre 2 des Éphésiens, la cause de nos divisions dans nos foyers, nos églises et notre société est toujours le péché qui habite le cœur de l’homme… Si nous appartenons à Christ, nous nous appartenons aussi les uns aux autres: ce que Dieu a uni par la mort de son propre fils, que l’homme ne le sépare pas. »  

                                                                                                                 David Watson

 

—   23 octobre 2011:   « Le jour viendra où les Juifs qui étaient les premiers apôtres auprès des Gentils, les premiers missionnaires auprès de nous qui étions loin, seront rassemblés à nouveau. Avant, la plénitude de la gloire de l’Église ne pourra jamais se produire ».                                             Parole prophétique de Charles Spurgeon en 1871

 

—   30 octobre 2011:    —   Psaumes 73: 1 à 3;  23 à 26;  28
—   Jean 10:  1 – 2 – 7 – 11 – 27 – 37
—   31 octobre 2011:    —   Deutéronome 28:  2 à 8
 » Le pardon  qui prend sa source au calvaire est un miracle et un don. La grâce divine du pardon n’est pas seulement un outil de survie mais un élément essentiel de guérison dans un monde consumé par la haine et le besoin de vengeance »
          
Cecil Kerr

 

—   1 novembre 2011:   —  Psaumes 75: 7-8  —  Jean 11:40     

     « La tâche prophétique consiste à établir une conscience autre, une conscience suffisamment valide et puissante pour que le mensonge soit évincé. Le prophète présente une vision de la réalité, une vision céleste de choses qui n’existent pas encore, et qui contredisent sur presque toute la ligne…le consensus général… Le prophète restaure une vision perdue, une vision capable de fortifier le peuple de Dieu, en particulier en temps de crise, quand il importe de transformer le désespoir en espérance… Il redonne à l’éternité sa place prépondérante, là où les auditeurs l’avaient perdu de vue. Il montre le caractère absolu des choses divines là où le monde (ou l’Église) les a minimisées; il minimise et relativise les choses que le monde (ou l’Église) a voulu ériger en absolus. »  Le prophète est un prédicateur inspiré: homme de Dieu, homme de l’Esprit, il possède cette identité que Dieu veut conférer à Son Église finitive. »                         Arthur Katz      

                —  Nombres 6: 24-26                                        

 

—   6 novembre 2011: « Si l’on me sommait d’identifier brièvement le trait principal du XXe siècle tout entier, alors je serais incapable de trouver rien de plus juste et de plus concis que de répéter encore une fois: « Les hommes ont oublié Dieu. »  Les défaillances de la conscience humaine, quand elle est privée de sa dimension divine, ont été le facteur déterminant de tous les grands crimes de ce siècle. »
Alexandre Soljenitsyne, dissident sous l’empire communiste soviétique, écrivain russe

et  Prix Nobel de la paix.                                                                                                                

 

—    7 novembre 2011:   « Dieu ne nous appelle-t-il pas à retrouver la simplicité, la ferveur, la repentance des premiers joursNe nous appelle-t-il pas encore une fois à nous humilier, à renoncer à l’orgueil, aux controverses et aux partis pris de nos divisions séculaires?   

                                                                                                                         Adaptation M. C.

 

—    8 novembre 2011:
       
Une condition de base à tout réveil pour un groupe chrétien:
Le péché est communautaire autant qu’individuel; le repentir doit donc
aussi revêtir une dimension communautaire.              M. C.

 

—  10 novembre 2011 :

      Le monde, et malheureusement aussi trop souvent les croyants, honorent ceux qui semblent forts; pourtant l’apôtre Paul a dit: « …Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort ».
Un chrétien qui s’occupait de prisonniers disait: « Le Christ construit son Royaume avec les débris de ce monde. Les hommes, eux, veulent seulement de ceux qui sont forts, réussis, victorieux, intacts pour construire leurs royaumes. Mais Dieu est le Dieu de ceux qui n’ont pas réussi, de ceux qui ont échoué. Le ciel est rempli de vies terrestres broyées et il n’y a pas de roseau brisé que le Christ ne puisse prendre et à qui il ne puisse redonner gloire et beauté. Il peut prendre une vie écrasée par la souffrance et le chagrin et en faire une harpe dont la musique sera toute louange. Il peut élever l’échec terrestre le plus cruel à la hauteur de la gloire du ciel. »         

La puissance de Dieu atteint sa perfection dans la faiblesse.

—   13 novembre 2011:   
             —  Psaumes 80: 18 à 20;  verset 20  = …et nous (sauvés) délivrés de l’attrait

                  du monde et du péché.

              —  Galates 5: 16
              —  Ma prière ce matin: « Seigneur, accorde-moi la grâce de chercher ta face,

                  autant que Tu le désires, mais entièrement sous ta grâce, dans ton repos

                  et  par la Foi « de »  Jésus.

              —  Galates 5: 22
              —  Dietrich Bonhoeffer: « L’Église n’est l’Église que lorsqu’elle existe pour

                   les  autres. »

 

—  15 novembre 2011:   « Ce qui compte, ce n’est pas d’être un chrétien « respectable »… Plus nous nous tiendrons dans l’humilité, plus nous serons bénis…Se repentir, c’est simplement retourner sur ses pas et se mettre d’accord avec Dieu… Se repentir, c’est se retourner et voir Jésus. »                                        Festo Kivengere

 

—   16 novembre 2011:      (par  M. C.)

        —   La psychologie traite l’âme; la Parole de Dieu nourrit l’esprit de l’homme…
        —  La psychologie excuse des perceptions et des attitudes coupables; la Parole de Dieu les fait disparaître par le pardon en Christ…
        —  La psychologie mêlée à la Parole de Dieu équivaut au salut « par la foi et les œuvres »…
—  La psychologie 
demande des efforts humains; la Parole de Dieu emmène l’humain dans le repos de Christ…
        —  La psychologie est une science « humaine »; la Parole de Dieu surpasse toute intelligence…
        —   La psychologie distrait le croyant; la Parole de Dieu montre le seul chemin…
—  Si on utilise la psychologie pour « expliciter davantage » la Parole de Dieu, il y aura inévitablement distorsion, contradiction, brouillard…
         —  
Dieu a mis expressément des formes de langage dans sa Parole qui ont pour effet de donner « d’apparentes » contradictions…  Beaucoup de passages, s’ils sont lus avec notre âme (émotions, raison, intelligence humaines), deviennent complètement risibles.  Seuls la révélation du Saint-Esprit et un cœur pur, ouvert et assoiffé, peuvent nous sortir de l’incompréhension et de la noirceur.  La lumière obtenue dénoue les impasses et concilie toutes choses.

—  Autres maximes, par M.C.

            —  La voix de Dieu  
ne s’entend pas dans le bruit et l’agitation, mais dans le

                 silence…
—  Un apôtre est un délégué, un messager de Christ…
—  Prophétiser signifie devenir la bouche de Dieu…
—  Le chrétien a avantage, tout comme le malade diabétique, à prendre son

                 insuline (un temps avec Dieu!) à tous les jours… 

—   19 novembre 2011:       

        » La présence de Dieu n’est pas la même chose que le sens de la présence de Dieu. Ce dernier peut être le produit de l’imagination, tandis que la présence de Dieu peut n’être accompagnée d’aucun « réconfort sensible« . L’acte conjugal qui est à l’origine de la conception d’un enfant devrait procurer du plaisir, et c’est en général le cas. Mais ce n’est pas le plaisir qui produit l’enfant. Là où il y a plaisir, il peut y avoir stérilité, et là où il n’y a pas de plaisir, la relation sexuelle peut cependant être féconde. Il en est de même dans le mariage spirituel entre Dieu et l’âme humaineC’est la présence réelle du Saint-Esprit, et non la sensation de sa présence qui nous fait dire: « Christ en nous ». Le sentiment de cette présence est un don supplémentaire pour lequel nous rendons grâce quand il nous est communiqué. »   C.S. Lewis 

        Suite aux choses spectaculaires, miracles, et interventions « directes » surnaturelles que Dieu nous accorde, nous n’avons pas à nous efforcer d’actualiser Dieu par des expériences sensoriellessinon, nous tombons dans un piège et fixons nos regards sur nous-mêmes, au lieu de sur Dieu. Et nous glissons alors dans un chemin d’efforts inutiles et de stérilité.  Dieu est souverain et connaît toutes choses; il sait quand et de quelle manière Il désire  se manifester.  Et cela peut être tout à fait imperceptible.

—   20 novembre 2011:      « La « sainteté » n’est pas

…sans faute, mais sans blâme
…la fin de l’erreur, mais la fin du péché inné
…la perfection absolue, mais une perfection évangélique grandissante
…la délivrance totale de la tentation, mais la victoire sur la tentation
…l’incapacité de pécher, mais la capacité de ne pas pécher
…à être une attente sans fin, mais à être reçue quand on se donne et croit
…la fin de la croissance, mais le commencement d’une capacité accrue d’aimer
…le but suprême, mais la porte d’entrée vers la maturité dans la grâce
…acquise par les œuvres, mais par la foi
…acquise par les émotions, mais par l’abandon
…vouloir se sentir mieux, mais aimer mieux
…s’imaginer trop bien pour être avec les pécheurs, mais être avide de servir dans de
vieux   vêtements!                      Loren Van Tassel   (ancien missionnaire)

 

—   22 novembre 2011:   « Je peux faire confiance à Dieu pour qu’Il mette en

                                           moi ce qu’Il veut y trouver. »        (AD. M. C.)

 

—   24 novembre 2011:    (Adaptation M. C.)

 

Le Canal 23

Le téléviseur est mon tuteur:

Je ne manquerai aucun de mes programmes.

Il me fait reposer dans un fauteuil d’insouciance,

Il me dirige loin des Eaux paisibles.

Il restaure ma connaissance des choses du monde,

Il me conduit dans les sentiers de la convoitise et de l’orgueil de la vie,

À cause de son enchantement.

Quand je marche dans l’ombre de mon téléviseur,

Je ne crains pas Dieu, car le dieu de ce monde est avec moi :

Ses vedettes et ses feuilletons me rassurent.

Il dresse devant moi une barrière,

En face de mon Dieu et de sa Parole.

Il oint ma tête de l’esprit du monde,

Et ma chair « déborde ».

Oui, le vieil homme et la vanité m’accompagneront

Tous les jours de ma vie,

Et j’habiterai dans la maison de l’oisiveté spirituelle

Jusqu’à la fin des jours de mon téléviseur!

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—   25 novembre 2011:  

            —   Psaumes 85:  8 à 14
—   
« Le Christ, comme Fils de Dieu sauveur, est le Seigneur de tous les hommes, et pas seulement des chrétiens. »              Dietrich Bohhoeffer – 1944
            —   « Quand nous apprendrons à porter plus d’attention au Christ qu’à nos préoccupations confessionnelles ou nationalistes, alors, en Afrique comme dans le monde entier, les blessures de son corps meurtri seront guéries. »        Pat Collins

 

—   26 novembre 2011:      

          —  Psaumes 86:  11-12 et 15 à 17

 

 —   27 novembre 2011:

La psychologie humaine dit:  Si tu ne t’aimes pas, tu ne peux pas aimer les autres…

La Parole de Dieu dit:  Si tu t’aimes trop, tu ne peux pas aimer  Dieu ni les autres!

La psychologie humaniste prône la « valorisation du moi »…
La Parole de Dieu produit l’humiliation et la « mort à soi-même! »
La psychologie cherche des excuses;  la Parole de Dieu cherche la repentance.    

La « science psychologique humaine » (science inexacte, subjective et faillible) dit

« noir » (ou n’importe quelle autre couleur!)…             

La Parole de Dieu (infaillible et parfaite)  dit « blanc »!       (M. C.)

 

          —  Romains 12: 3 – 16: « Par la grâce qui m’a été donnée, je dis à chacun de vous de n’avoir pas de lui-même une trop haute opinion, mais de revêtir des sentiments modestes, selon la mesure de foi que Dieu a départie à chacun… N’aspirez pas à ce qui est élevé, mais laissez-vous attirer par ce qui est humble. Ne soyez point sages à vos propres yeux. » 
—  Philippiens 2: 3: « Ne faites rien par esprit de parti ou par vaine gloire, mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes »
           1 Pierre 5:6 :  « Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au temps convenable… »
— Matthieu 23: 12:  « Quiconque s’élèvera sera abaissé, et quiconque s’abaissera sera élevé. »
        —  Ézéchiel 21: 31b: « Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé. »

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—   28 novembre 2011:       —  Romains 6: 8 à 11 et 15 à 25

 

—   29 novembre 2011:     « Bien que j’aie annoncé l’Évangile pendant plus de quarante ans à travers le monde, je n’ai pas eu d’autre formation biblique que celle acquise dans…le calme de ma chambre en préparant des prédications. Ce fut une formation sur le tas. Je n’ai jamais reçu d’enseignement théologique et je n’ai pas l’impression que ce soit un désavantage.

J’ai travaillé directement sur les textes sacrés. Il n’y a pas d’enseignement théologique qui vaille celui du Saint-Esprit. »                                                         Roy Hession

—    1 décembre 2011:      « Oui! »

—   2 décembre 2011:   « Conscients que Jésus lui-même était au milieu de nous, nous restions à son écoute. Nous dévorions ses paroles dans la Bible, nous attendant pleinement à ce qu’il nous y montre ce qu’il voulait de nous. C’était le seul livre que nous avions à l’époque, et nous l’abordions sans idées préconçues. Ce n’est donc pas étonnant qu’il ait pu nous parler si clairement. »                 Festo Kivengere

 

—   3 décembre 2011:   
      « C’est la haine qui m’a conduit en prison; c’est l’amour qui va m’en

        sortir… »
        Rubin  « Hurricane »  Carter  (boxeur afro-américain, condamné à tort pour
meurtres (à cause du racisme), et qui en a subi 20 ans de prison, avant d’être
libéré, aidé par des « blancs » venus du Canada!).
         
        Et pour chacun de nous, quelle est, ou quelles sont nos prisons?   =  N’importe
quoi qui nous empêche d’être plus près de Dieu!

       Mais que dit la Bible?  « Dieu est amour », et Jésus a subi la condamnation à
        notre place: « Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ  notre Seigneur!… »

 

—   4 décembre 2011:   =   Très très important:
Romains 14: 1  à  Romains 15: 2

 

—   5 décembre 2011:   « Un enseignant, imprégné de la pensée grecque (civilisation occidentale) , se contentera de faire passer l’information…En décrivant ma relation avec mon disciple pendant un an, la manière hébraïque de faire des disciples est d’apprendre par l’exemple. L’enseignant est quelqu’un que l’élève souhaite imiter; il souhaite suivre un exemple personnel, vivre avec lui plutôt que d’avoir des relations superficielles dans une salle de classe. Cette méthode tend à favoriser la transparence entre l’enseignant et l’élève; ils sont en contact étroit dans un processus d’apprentissage continu qui a un effet sur chacun d’eux. Cela demande de s’aimer, de s’accepter et de pardonner. »    

Don Finto, « La promesse de Dieu et l’avenir d’Israël », Émeth Editions, 2007, page 200.

 

—   6 décembre 2011:   « La marque distinctive des vrais croyants est le rayonnement qui provient de la présence de Dieu en eux. »                   Don Finto  (voir 5 décembre…)

 

—   7 décembre 2011:   « La difficulté vient de ce que nous ne tenons pas compte du fait que Dieu est « un Dieu de communion ». Par « Dieu de communion » j’entends que Dieu a imprimé dans l’univers entier un principe de solidarité entre les divers éléments qui le composent. Dieu veut, d’une part, que les choses soient distinctes les unes des autres et, d’autre part, qu’il y ait entre elles une relation. C’est ça la communion.  Le diable s’en prend à ce principe de communion en jouant sur ses deux contraires. Il pousse soit à la fusion soit à la désunion. Quand il y a fusion les choses ne sont plus distinctes les unes des autres. La fusion engendre la confusion. Quand il y a désunion les choses ne peuvent plus être solidaires les unes des autres. C’est la rupture. On trouve l’un ou l’autre de ces écueils à l’origine des problèmes de couple, par exemple.

Robert Blancou  (Juif messianique); page 159  de son livre : « Enfin, j’y vois clair! 

                                                          Jésus – Les Juifs – L’Église »,  Éditions Emeth  (2005)

—  8 décembre 2011:    » Dieu nous avait réveillés, détournés de notre préoccupation excessive de la doctrine et donné un fardeau pour ceux qui ne connaissaient pas le Christ, avec la conviction qu’Il volait les sauver maintenant et tout de suite!     Roy Hession 

—   9 décembre 2011: Prier pour prier ne sert à rien!  Seulement « la prière de la foi », est exaucée: « La prière agissante du juste (= la prière de la foi) a une grande efficacité. »  (Jacques 5: 16b)               M. C.                                                                                                                    

 

—   10 décembre 2011:     « On entend souvent dire: « La prière transforme les situations », mais je dirai toujours: « Non, ce n’est pas la prière qui transforme les situations, c’est Dieu. » Dans l’évangile de Marc, au chapitre 11, Jésus révèle le secret de la vraie prière: « Ayez foi en Dieu », dit-il.  Non pas « foi en la foi », ou « foi dans la prière », mais « foi en Dieu »… Je repense à mes amis en prison. La Plupart sont venus à Dieu alors que leur vie était en ruines. Je leur ai annoncé l’Évangile comme je pouvais. J’ai certainement souvent employé les mauvais mots. Mais jamais je n’ai utilisé une « formule » ou une prière particulière. Aucun de nous n’en avait. Cela m’attriste de penser que Sara craignait de ne pas avoir dit les « bons mots ». Je sais que les mots n’importent pas, et que toute prière qui vient du cœur est entendue de Dieu. Je me rappelle les paroles de Michael: « Le salut se reçoit et ne se gagne pas. Jésus a déjà tout accompli. Tout ce que nous avons à faire, c’est de croire en lui et d’accepter son don gratuit. La façon dont nous venons à lui ne change rien. »… Je reste assis, muet de stupeur et émerveillé. J’ai tout fait pour rejeter Darren, mais Dieu me montre qu’il veut m’utiliser en dépit de tous mes efforts propres. C’est comme s’il me disait: « Maintenant, je vais vraiment t’utiliser. Maintenant que tu es brisé et faible, je vais enfin pouvoir accomplir ma volonté à travers toi. »… Au travers de cette expérience, je comprends que je n’ai pas le droit de garder l’Évangile pour moi tout seul. Je dois laisser Dieu m’utiliser. Bien plus, j’apprends que tout doit se faire au moment voulu par lui. C’en est fini de l’évangélisation bulldozer « à la Tony ». Fini l’arrogance. Je ne veux plus foncer en avant en comptant sur mes propres forces. Je ne peux pas faire autrement que de me tenir devant Dieu, courbé et littéralement brisé. Ma vie de prière change radicalement. Je réalise qu’auparavant, je n’avais jamais beaucoup de temps pour prier. J’étais toujours trop occupé, juste pour être occupé. Mes prières n’étaient pas beaucoup plus que des listes de requêtes, débitées à toute vitesse. Je disais à Dieu ce qu’il devait faire pour moi. Et pourtant, tout ce temps, il voulait simplement que je ralentisse ma course et que je me tienne dans sa présence. Maintenant, je sais que ce dont j’ai le plus besoin, c’est de passer du temps à son écoute. ».

            —  Psaumes 90: 12 à 17      

 

—    12 décembre 2011: « Le Christ, comme Fils de Dieu sauveur, est le Seigneur de tous les hommes, et pas seulement des chrétiens. »

 

—   13 décembre 2011: « Dieu ne te préservera pas de la souffrance, lui dis-je. C’est dans les temps de souffrance qu’il peut le mieux travailler en moi. Je sais par expérience que je dépends peu de lui quand tout va bien. C’est une leçon que j’apprends à mes dépens, mais tous les jours, je remercie Dieu de m’avoir envoyé ici (en prison, suite à une injustice judiciaire!) et de m’avoir appris ces choses… De toutes les vies qui ont été transformées au cours de ces mois, c’est la mienne qui a le plus changé. En repensant à ce temps passé depuis l’accident, je reconnais que Dieu m’a fait traverser un désert. Ce n’est qu’ainsi qu’il a pu faire son œuvre en moi. Ce n’est que dans le désert qu’il pouvait me délivrer de mon arrogance et de ma nature fanatique. C’est là que j’ai pu tomber à genoux devant le Tout-Puissant et apprendre l’humilité, leçon que j’avais tant besoin d’apprendre.

        En étudiant la Bible, je réalise que beaucoup d’hommes choisis par Dieu ont dû passer par le désert. Certains y ont même été conduits au sens littéral — Deutéronome 8: 2: « Souviens-toi de tout le chemin que l’Éternel, ton Dieu, t’a fait faire pendant ces quarante années de désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements. »

        En parcourant les autres récits de la Bible, je découvre maintes et maintes fois que les événements les plus importants ont eu lieu après des temps passés au désert. Je fais une recherche dans ma Bible d’étude et suis fasciné de constater qu’un des mots hébreux utilisés pour « désert » signifie en fait « le lieu où Dieu parle »… Je reste assis un long moment, réfléchissant à cette image: Jésus, le Fils de Dieu, le Créateur de toutes choses, a accepté d’être brisé , comme un ver, pour moi. Combien devrai-je encore être brisé pour lui? Il ne cherche pas des chrétiens parfaits, soigneusement drapés dans leur respectabilité. Je réalise que c’est ce que j’ai essayé de devenir. Je me suis laissé entraîner par les attraits d’une vie bourgeoise, de mon travail, d’un prêt immobilier, d’une meilleure voiture. Je me souviens des paroles de Jésus, dans la parabole du semeur, en Marc 4: 19: « …mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l’invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse. »                     

 —   15 décembre 2011:   Hier soir, vers 21 heures est décédé le frère de mon épouse, dans des souffrances atroces, d’un cancer des poumons. Il avait 59 ans seulement, et je le connaissais depuis mon enfance (nous provenons du même petit village en campagne). Nous pouvons être reconnaissants que Jésus ait déjà vaincu la mort, et que cette victoire deviendra totalement efficiente lors de son prochain retour…       M.C.

—   16 décembre 2011:   « Notre relation à Dieu n’est pas une relation « religieuse » avec l’être le plus haut, le plus puissant que l’on puisse imaginer — là n’est pas la vraie transcendance –, mais elle consiste en une nouvelle vie « pour les autres », en la participation à l’existence de Jésus. Ce ne sont pas les tâches infinies et inaccessibles qui sont la transcendance, mais le prochain qui est placé sur notre chemin…  Le christianisme doit être désormais  « non religieux ».               

 Dietrich Bonhoeffer, dans la prison Nazi de Tegel, Allemagne, 1944

 

—   28 décembre 2011:     Le  printemps arabe en 2011  =  Michée 2: 1 à 4
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—  7 janvier 2012:   Quelle merveilleuse atmosphère pour un groupe de chrétiens, que le fait d’être transparents les uns envers les autres, sachant que nous sommes aimés et instantanément pardonnés par les frères, après avoir reçu le pardon de Dieu!… Savoir qu’avec nos frères, comme c’est le cas pour Dieu, le passé est à la fois pardonné et oublié, et que personne n’en reparlerait jamais… Finir par savoir définitivement qu’étant tous pécheurs au pied de la croix, nous pouvons nous sentir libres de tout partager. C’est cette unité qui donne à notre prière une direction et de la puissance.      

—    8 janvier 2012:   Psaumes 106: 1 à 5

—   10 janvier 2012:   « Dieu n’est pas bouche-trou; il doit être reconnu, non à la limite de nos possibilités, mais au centre de notre vie… Dieu est au centre de notre vie tout en étant au-delà. »                        Dietrich Bonhoeffer   

 

—   11 janvier 2012:
Plus on est centré sur le Christ, plus on découvre l’étendue de sa Seigneurie.

  

—   12 janvier 2012:    « Beaucoup sont chrétiens depuis des années, et certains sont tombés dans le même piège que moi avant l’accident. Ils sont installés dans leur vie de piété et ne se remettent jamais en question. Ils ont perdu leur zèle pour Jésus et le désir de parler de lui à ceux qui les entourent. Je sais que la plupart des personnes qui se trouvent assises devant moi sont de bons chrétiens, des gens honnêtes, qui travaillent dur pour leur église et qui s’aiment sincèrement les uns les autres.  Mais je leur demande:   Êtes-vous réellement brisés devant Dieu? Avez-vous vraiment renoncé à votre volonté pour vous soumettre à la sienne? Ou travaillez-vous dans une propre justice et comptez-vous sur vos propres forces, tout comme je l’ai fait? « 

 

—   13 janvier 2012:   « Vivre au sein d’une  communauté ouverte comme l’étaient celles du Nouveau Testament, signifie être renouvelé, repris, mis au défi, renouvelé, et découvrir que le fardeau de chacun est porté par tous. »
Festo Kivengere, dans son livre « Amour révolutionnaire », Éd. BLF Europe
—  Psaumes 107: 16 à 21 et  25 à 32
—  Romains 8: 28

—   14 janvier 2012:   « Qui suis-je? »            Poème écrit par Dietrich Bonhoeffer en
juin 1944  (dans une prison Nazi)
Qui suis-je?  Souvent ils me disent
Que de ma cellule je sors
Détendu, ferme et serein,
Tel un gentilhomme de son château.    Qui suis-je?  Souvent ils me disent
Qu’avec mes gardiens je parle
Aussi librement, amicalement et franchement
Que si j’avais à leur donner des ordres.

    Qui suis-je?  De même ils me disent
Que je supporte les jours de l’épreuve,
Impassible, souriant et fier,
Ainsi qu’un homme accoutumé à vaincre.

    Suis-je vraiment celui qu’ils disent?
Ou seulement cet homme que moi seul connais,
Inquiet, malade de nostalgie, pareil à un oiseau en cage,
Cherchant mon souffle comme si l’on m’étranglait,
Avide de couleurs, de fleurs, de chants d’oiseaux,
Assoiffé d’une bonne parole et d’une espérance humaine,
Tremblant de colère au spectacle de l’arbitraire et de l’offense la plus mesquine,    

    Agité par l’attente de grandes choses,
Craignant et ne pouvant rien faire pour des amis infiniment lointains,
Si las, si vide que je ne puis prier, penser, créer,
N’en pouvant plus et prêt à l’abandon.

    Qui suis-je?  Celui-là ou celui-ci?
Aujourd’hui cet homme et demain cet autre?
Suis-je les deux à la fois?
Ou bien ce qui est encore en moi ressemble-t-il à l’armée vaincue
Qui se retire en désordre devant la victoire déjà remportée?
Qui suis-je?  Dérision que ce monologue!
Qui que je sois, tu me connais:
Tu sais que je suis tien, Ô Dieu!

Dietrich Bonhoeffer, pasteur et écrivain chrétien allemand (1906 – 1945)  —  pendu par les Nazis dans le camp de concentration de Flossenbürg le 9 avril 1945. 

—   15 janvier 2012:   Si nous sommes en Dieuet que Dieu est avec nous, nos faiblesses et nos manquements ne peuvent être des obstacles à la volonté souveraine de Dieu. Car nous pouvons revenir à Lui sans cesse, reconnaissant notre vide et notre impuissance à pouvoir devenir meilleur sans Lui, sachant « qu’il n’y a de bon que Dieu seul ».  Un réveil justement, qu’il soit personnel, puis collectif, vient toujours à la suite d’un affaiblissement, d’un déclin, d’une régression, d’un échec… S’avouer vaincu, pour recevoir la victoire de Dieu.  Laisser Dieu devenir, et être Tout en moi.         M.C.

—   17 janvier 2012:   Si, dans ma vie, toutes choses concourent à la gloire de Dieu, alors, toutes choses concourent aussi à mon bien!           M.C.

—   18 janvier 2012:    —  Éphésiens 1: 17 à 21
—   Hébreux 7: 25

—   25 janvier 2012:    —   Psaumes 118: 4 à 9  et  16 à 20

 

—   26 janvier 2012:    « J’ai réalisé, dis-je à mes amis, que Jésus ne peut vivre pleinement en moi, ni se révéler à travers moi, tant que ce « moi » orgueilleux n’est pas brisé. Le « moi » est dur et entêté. Il se justifie, veut suivre son propre chemin, réclame ses droits et cherche sa propre gloire. Tant que ce « moi » ne s’incline pas devant la volonté de Dieu, qu’il n’admet pas s’être fourvoyé et ne renonce pas à ses voies pour s’abandonner à Christ, Dieu ne pourra jamais régner pleinement sur nous et nous utiliser selon sa volonté. Nous ne connaîtrons jamais la véritable joie qu’il y a à vivre de lui, si nous suivons nos désirs égoïstes. »  


—  La foi doit nous renvoyer d’abord à notre monde en souffrance, aux réalités terre-à-terre des hommes, et non à des « problèmes religieux »!  AD.  —  M.C.

 

           —   1 Cor. 7: 29 à 31

 

—   27 janvier 2012:   « Mais il peut arriver que les élus de Dieu qui ont de la crainte et le désir de servir Dieu de tout coeur n’aient pas encore reçu l’Esprit de sagesse et n’aient pas encore compris que Dieu ne regarde qu’au coeur qui s’abandonne, et qu’ils pensent plutôt qu’ils Lui plairont par des oeuvres. De telles personnes appartiennent certainement à Dieu et ont un bon zèle, mais pas selon une bonne connaissance. Ceux-ci doivent être aimés comme des frères et des co-membres, ils doivent être traités avec tendresse dans leur faiblesse, dans leur ignorance, il faut leur montrer la vérité par un esprit doux. Paul appelle cela « accepter le frère qui est faible dans la foi »  (Rm 14: 1).  C’est ce que la foi et l’amour pour l’honneur de Dieu et l’amour fraternel envers le prochain exigent de chacun d’entre nous. Plus quelqu’un est dans la connaissance, plus il lui appartiendra de prendre soin des vases faibles (fragiles) et des frères ignorants, et de faire cela dans une vraie humilité et un vrai abandon, afin que nous ne soyons pas éprouvés nous-mêmes et que nous n’y prenions aucun plaisir, nous qui ne devrions chercher qu’à améliorer d’autres personnes. Considérez que la connaissance est un don de Dieu et non le résultat de notre propre oeuvre et que nous n’avons cette sagesse dans le royaume de Dieu que par la grâce et non par nos propres forces ou notre propre adresse…  C’est pourquoi quel que soit l’état dans lequel quelqu’un a pu avoir confiance en Dieu, par Christ, et servir le prochain, celui-ci n’est pas contre Christ! …  Et même si ce n’est point possible de les convaincre tout de suite, dans les points secondaires, du temps doit être pris tant que Dieu accorde Sa grâce: car on ne brisera point le roseau cassé et l’on n’éteindra point la mèche qui rougeoie encore (Es 42.3). »

                          Wolfgang Capiton (1478 – 1541) —  Suisse  —  Mai 1527 après J.C.
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—   28 janvier 2012:  

     —  Communion fraternelle ne veut pas dire uniformité…

     —  Il y a quelque chose dans notre « vieux moi » qui veut toujours être en haut de l’échelle, nonobstant les dons et l’expérience reçus du Seigneur. Pourtant, c’est seulement en étant prosterné aux pieds de Jésus que l’on peut découvrir le vrai pouvoir… C’est ce que Josué a appris, après la défaite d’Aï.  Josué 5: 13-14:  « Comme Josué était près de Jéricho, il leva les yeux, et regarda. Voici, un homme se tenait debout devant lui, son épée nue dans la main. Il alla vers lui, et lui dit: Es-tu des nôtres ou de nos ennemis? Il répondit: Non, mais je suis le chef de l’armée de l’Éternel, j’arrive maintenant. Josué tomba le visage contre terre, adora, et dit: Qu’est-ce que mon seigneur dit à son serviteur? »  Celui qui veut conduire le peuple de Dieu à la victoire, doit d’abord être « conquis » par le SeigneurPour que les « murs de Jéricho » puissent tomber, le serviteur de Dieu doit tomber en premier devant son Seigneur. Dieu procède toujours dans cet ordre.  Le Seigneur essaie souvent de nous dire que son problème, ce ne sont pas les murs de Jéricho, c’est notre « vieux moi », et que le secret de la victoire est tout simplement un cœur purifié.       Ad.  M.C.


—   29 janvier 2012:   « La grâce signifie que Dieu travaille pour l’homme, plutôt que l’homme travaille pour Dieu. »                                          Roy Hession


—   31 janvier 2012:    « Le réveil a toujours lieu après une nuit! »           A.  André

 

—   7 février 2012:   « Il faut trouver Dieu et l’aimer à travers ce qu’il nous donne dans le présent »…  Être chrétien ne signifie pas être religieux d’une certaine manière, devenir quelqu’un par une méthode quelconque… Ce n’est pas l’acte religieux qui fait le chrétien, mais sa participation à la souffrance de Dieu, dans la vie du monde. Voilà la metanoia: ne pas penser d’abord à ses propres misères, problèmes, péchés et angoisses, mais se laisser entraîner dans le chemin de Jésus-Christ. »                                   

Dietrich Bonhoeffer —  Résistance et soumission — 1944

—   9 février 2012:    —  Psaumes 119: 49 – 50    —    Actes 2: 25b à 28  et  34b – 35
—   Apocalypse 2: 1 à 7       —    Hébreux  8: 10

–   10 février 2012:    Ne perdons pas notre temps à essayer de réparer nos « pots cassés », de remettre en ordre le chaos que nous avons parfois créé, avant que Jésus vienne à nous… Jésus est suffisant pour chacun de nous, tel que nous sommes aujourd’hui!  Et Il nous invite constamment à entrer dans son repos, afin que, par la foi, nous puissions nous emparer de ses promesses.                                Ad.  M. C.

 

—  12 février 2012:

        —  « Le Saint-Esprit ne peut confirmer un témoignage qui exalte davantage le témoin que le Seigneur Jésus-Christ! »      Oswald Chambers

        —   Faites de votre foi chrétienne une affaire de tous les jours, et non un christianisme du dimanche! »            David Livingstone, missionnaire en Afrique, 1813 – 1873

       —   Un vrai serviteur de Dieu ne recherche que l’approbation de Dieu!

       —  Jésus est le seul qui peut délivrer l’humanité de sa mélancolie et de sa folie!

 

—   13 février 2012:   « Les êtres humains savent, ne fut-ce qu’au plus profond de leur conscience, qu’ils sont enfermés dans une prison, sans pour autant être en mesure de la cerner clairement: c’est la prison du « moi ».  Et le drame, c’est qu’ils s’attachent instinctivement à cette prison, tout en rêvant de s’en évader, au moyen de milles avenues et artifices différents. Consciemment, ou la plupart du temps inconsciemment, ils partiront à la recherche d’une humanité libérée de cette prison, pour pouvoir enfin respirer à l’air libre, et bénéficier de toutes les ressources dont ils ont besoin pour vivre cette nouvelle vie, qui leur semble pourtant toujours leur glisser des mains!  Or, la clef pour ouvrir les portes verrouillées de cette prison, imposantes comme une muraille infranchissable, n’est justement pas une utopie, mais une réalité concrète, vivante, et toute proche: Jésus-Christ, le Ressuscité, le Vivant, le Libérateur, Yeshoua HaMashiah, celui qui Était, qui Est, et qui Vient! »      M.C.

 

—   14 février 2012: 

 

1)   « La chose la plus incompréhensible c’est que le monde soit incompréhensible. » 

      « Le culte de la personnalité reste à mes yeux toujours injustifié. »
Abert Einstein,  
savant physicien juif allemand, émigré aux USA (1879 – 1955)

 

2)  « L’intelligence est caractérisée par une incompréhension naturelle de la vie. »
       « L’homme devrait  mettre  autant  d’ardeur  à  simplifier  sa  vie  qu’il  la met à

         la compliquer! » Henri Bergson, philosophe français (1859 – 1941)
                                                         

3)    Le Seigneur créateur de toutes choses  (alpha – oméga):   

         —  1 Cor. 1 : 21 et 25;  27 à 29        //        1 Cor. 3 : 18 à 21 

—   15 février 2012: « La raison qui a jeté le christianisme dans une confusion totale et a pour une grande part produit l’illusion de l’église triomphante, c’est que l’on a vu dans le christianisme la vérité au sens de résultat, alors qu’il est la vérité au sens de chemin. »
 » Je me suis rendu compte que j’avais de moins en moins de choses à dire, jusqu’au moment où, finalement, je me suis tu.  Dans le silence, j’ai découvert la voix de Dieu. » 
                           Soren Kierkegaard, théologien danois, 1813 – 1855

—   16 février 2012: « Si l’on voulait donner une définition du Paradis Terrestre on pourrait dire qu’il est le lieu où règne une parfaite osmose entre l’homme et le milieu si bien que le besoin d’abri ne s’y fait jamais sentir. Or, si nous relisons le texte de la Genèsenous pourrons y trouver cette idée que, depuis que l’homme n’habite plus le Paradis Terrestre, il a dû s’abriter d’un milieu extérieur hostile en se protégeant des éléments et des animaux. Pour ce faire il a construit des abris sans cesse améliorés impliquant l’élaboration de matériaux, la fabrication d’outils et la conquête de l’espace. Des vêtements aux grandes cités, en passant par les habitations de toute sorte et par les ressources de la thérapeutique médicale, l’homme a cherché à s’abriter sans cesse davantage. Il a dû le faire, non seulement à l’égard de la nature, mais également à l’égard des autres hommes; le vêtement est ainsi devenu armure, l’habitation a été doublée de la fortification et l’outil s’est transformé en arme.
L’homme a finalement découvert qu’il était l’être qui devait se protéger de lui-même. Voici qu’il est en train de découvrir que ses abris sont de plus en plus pathogènes. Les grands immeubles, les grands ensembles, les grandes cités sont devenus, en effet, à tel point invivables que l’on y trouve des terrains particulièrement fertiles pour toutes les sortes de névroses et pour tous les degrés de délinquance. Si bien que l’homme doit se mettre à l’abri de ses propres abris, se protéger de ses protections et, en particulier, de ses protecteurs! »

        « L’homme peut bien être aliéné par des structures et par des groupes de pressions, mais, en définitive, il est aliéné par lui-même. Car l’homme demeure l’être perpétuellement emmuré à la recherche de trompettes de Jéricho, toujours plus puissantes, capables d’abattre les murailles de son moi et celles du monde où il est né! »
Jean Brun, philosophe et écrivain (chrétien) français (1919 – 1994)
Ces passages sont tirés du livre « Les vagabonds de l’occident », aux Éditions Desclée, 1976            (
=  la solution = Apocalypse 21: 1 à 6)

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—   17 février 2012:   « Marche au pas ou errance, tel est le dilemme auquel l’homme se trouve confronté dès qu’il a décidé de liquider toute Transcendance (= la réalité d’un Dieu créateur et souverain)…  De nos jours un tel dilemme semble se présenter à nous d’une manière inéluctable, car l’alternative devient de plus en plus implacable et se résume en deux mots: Dictature ou Pourriture. »              Jean Brun  

 

         — Psaumes 119: 114 et 116;  122 à 126a  —  Psaumes 10: 23  et  35 à 38a

       

—  « La question Que faire? est le signe d’une impatience aveugle en quête de sécurité… Or, il ne s’agit pas de faire mais d’être, et il est insensé de se demander: Que faire pour être? L’homme est un être qui a besoin d’être consolé (Apocalypse 21: 4). Dans les moments où ce besoin atteint les limites du supportable, l’homme comprend combien les mots et les actes sont de pauvres choses car le réconfort des rhétoriques émouvantes et les soulagements dûs aux tranquillisants bio-chimiques ne lui apportent pas ce qu’il cherche: une Présence au-delà des présents, une Présence qui le garde.  Comme Noé il guette la colombe qui lui apportera dans son bec une feuille d’olivier toute fraîche, symbole du message venu d’un Nouveau Monde…  Elle viendra vers le soir.  En ce moment où l’Homme Errant, épuisé et affamé, couvert de la poussière des chemins, entendra la Voix lui disant le seul mot qu’il espérait du fond de sa prison: un mot que lui-même avait murmuré dans une pièce silencieuse mais qui, cette fois, s’adressera à lui comme l’appel suprême: « Viens »                Jean Brun – op. cit.   

        —   Jean 6 : 28 – 29   

—   21 février 2012:   Un bon « truc » pour entrer et demeurer dans la paix de Jésus, pour ce qui est du disciple et ouvrier du Seigneur, est de ne pas se prendre au sérieux, mais de prendre au sérieux seulement Dieu!                                  M. C.

—  25 février 2012:   « Il faut apprendre à considérer les hommes non pas tellement en fonction de ce qu’ils font ou ne font pas, mais plutôt en fonction de ce qu’ils souffrent. »
« Dieu nous a créés pour que nous vivions. C’est pour que nous vivions qu’il nous a réconciliés et libérés. Il ne veut pas voir triompher des idées sur un champ de ruines et de cadavres. Les idées sont là pour la vie et non la vie pour les idées. »
« C’est dans l’expérience du retrait de Dieu que l’homme se laisse rejoindre par Dieu. »
Dietrich Bonhoeffer,  1944

—  26 février 2012:   La foi ouvre un chemin à travers les armées de la peur, du doute, des reproches que l’on se fait à soi-même…  Satan invoque des milliers de raisons pour vous expliquer pourquoi Dieu ne va pas se lever et vous donner. Il cite votre faiblesse, votre inexpérience, votre manque d’amour, vos péchés, le fait que vous ne priez pas assez.

Cependant, nous savons, et la Bible le dit, qu’il nous faut parfois accepter d’être faible, afin que le Seigneur soit fort!  Comme le disait si bien Roy Hession, si le besoin et la dépression font de quelqu’un un « candidat » à la grâce de Dieu et au Réveil, alors « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu ».

—   Psaumes 120 et 121     

—   Hébreux 10: 37 – 38a

 

—  27 février 2012:   « Il n’y a pas de doute que l’attachement aux biens matériels est une des habitudes les plus néfastes de cette vie. Puisque cette habitude est tellement naturelle, on reconnaît rarement le mal qu’elle engendre, mais son impact est tragique. Nous ne réussirons pas sans peine à nous défaire de cette veille malédiction.  Le vieil avare en nous ne mourra pas simplement parce que nous le lui avons commandé. Il doit être arraché de notre cœur comme une plante enracinée dans la terre. Il doit être extrait dans le sang et l’agonie, de la même manière qu’on extrait une dent de la mâchoire. Il doit être chassé avec violence de notre corps comme Jésus a chassé les vendeurs du temple. »      A. W. Tozer  (1948)

 

—  3 mars 2012: « Le christianisme évangélique est actuellement bien loin de ce qu’exige le Nouveau Testament, L’attachement aux biens matériels est une réalité qui est acceptée comme faisant partie de notre mode de vie. Nous avons un tempérament religieux social plutôt que spirituel. »   

  A. W. Tozer, parole prophétique, peu avant de mourir  (1897 – 1963)

 

—  4 mars 2012: « Allez sauver des âmes, et allez chercher les pires. »
William Booth, fondateur de l’Armée du Salut

 

—   6  mars 2012:     Réponse à un frère africain qui s’interroge sur l’état de l’Église:

 

Frère, 
Je  comprends bien ce que tu dis…
Je connais aussi les problèmes de l’Église africaine… (et d’ailleurs…)
Il n’y a pas de recette ou de méthode-miracle pour implanter des églises-maison… (ou autres)
Dieu doit d’abord déposer dans nos cœurs sa vision, puis Il nous guide lui-même dans l’action,  avec sa Parole et son Esprit.
On peut toujours se servir de mon document « Vision d’Église pour les temps qui viennent ».
Vous pouvez l’imprimer si vous avez un ordinateur et une imprimante.
Mais il s’agit d’un document général pour la vision d’église; il ne contient pas de méthode.
Trop souvent nous cherchons des recettes et des comment, alors que Jésus nous dit seulement :  « Suis-moi. » C’est pour cela qu’il vaut mieux nous en remettre entièrement à Jésus, et pour tout!
Que le Seigneur puisse t’accorder tout ce qu’il faut pour bien le servir…
Shalom alekhem,            Michel C. —  Canada

—   14  mars 2012 : Ruth 2 : 12         

—  20 mars 2012:   « Nous soupçonnons un souffle nouveau et bouleversant… sans pouvoir encore le saisir et l’exprimer. C’est notre propre faute. Notre Église, qui n’a lutté, pendant ces années, que pour se maintenir en vie, comme si elle était son propre but, est incapable d’être porteuse de la Parole réconciliatrice et rédemptrice pour les hommes de ce monde. C’est pourquoi nos paroles anciennes doivent devenir faibles et se taire; notre « être-chrétien » ne peut avoir aujourd’hui que deux aspects: la prière et l’action pour les hommes, selon la justice. Toute pensée, toute parole et toute organisation, dans le domaine du christianisme, doivent renaître à partir de cette prière et de cette action. Quand tu seras adulte, le visage de l’Église aura changé. Sa refonte n’est pas terminée, et chaque essai de la doter prématurément d’une puissance organisatriceaccrue ne peut que retarder sa conversion et sa purification. Ce n’est pas à nous à prédire le jour — mais ce jour viendra — où des hommes seront appelés de nouveau à prononcer la Parole de Dieu de telle façon que le monde en sera transformé et renouvelé. Ce sera un langage nouveau, peut-être tout à fait « non religieux », mais libérateur et rédempteur, comme celui du Christ; les hommes en seront épouvantés et, néanmoins, vaincus par son pouvoir; ce sera le langage d’une justice et d’une vérité nouvelles, qui annoncera la réconciliation de Dieu avec les hommes et l’approche de son royaume. Jusqu’à ce jour, la vie des chrétiens sera silencieuse et cachée; mais il y aura des hommes qui prieront, agiront avec justice et attendront le temps de Dieu. Puisses-tu être de ceux-là et puisse-t-on dire de toi: « La voie des justes est comme la lumière brillante, dont l’éclat augmente jusqu’à ce que le jour soit dans sa splendeur » (Proverbes 4: 18).                                                      Dietrich Bonhoeffer, mai 1944

 

—   27 mai 2012:    —  Proverbes no 4

—   30 mai 2012:    —  Psaumes 18: 14-15  et  17 à 20

 

—  11 août 2012 :  Psaumes 70

 

—  16 août 2012:
           —  « Si les chrétiens vivaient vraiment les enseignements du Christ, le monde depuis longtemps en aurait été bouleversé. »   Friedrich Nietzsche, philosophe et poète allemand (plutôt anti-christianisme!),  1844 – 1900
—  Pensée (M.C):  Jésus serait-il en train de préparer, pour ces temps qui arrivent, parallèlement au « refroidissement de l’Église en général », une sorte de « réforme » ou de réveil, tel que nous n’avons pas pu l’imaginer?
—  « Cette vie de Jésus « entièrement pour les autres », voilà l’expérience de la transcendance. Ce n’est que de cette liberté vis-à-vis de soi-même, de cette « vie pour les autres » que naissent la foi et la puissance de résurrection. Notre relation à Dieu n’est pas une relation « religieuse » avec l’être le plus haut, le plus puissant, le meilleur que nous puissions imaginer — là n’est pas la vraie transcendance –, mais elle consiste en une nouvelle vie « pour les autres », en la participation à l’existence de Jésus. Ce ne sont pas les tâches infinies et inaccessibles qui sont la transcendance, mais le prochain qui est placé sur notre chemin. Voilà la metanoia : ne pas penser d’abord à ses propres misères, problèmes, péchés et angoisses, mais se laisser entraîner dans le chemin de Jésus-Christ, dans l’événement messianique, afin que soit accompli Isaïe 53. C’est pourquoi: croyez en l’Évangile, c’est-à-dire à la désignation par l’apôtre Jean de « l’agneau qui porte le péché du monde » (Jean 1: 29). (D’ailleurs A. Jeremias a affirmé récemment que « agneau », en araméen, se traduit aussi par « serviteur ». N’est-ce pas beau, quand on pense à Isaïe 53 ?)
L’Église n’est l’Église que lorsqu’elle existe pour les autres. D’abord, elle doit donner aux indigents tout ce qu’elle possède. Les pasteurs doivent vivre exclusivement des dons volontaires des « paroisses », éventuellement exercer un métier laïc. L’Église doit collaborer aux taches profanes de la vie sociale, non en dominant, mais en aidant et en servant. Elle doit manifester aux hommes de toutes les professions ce qu’est une vie avec le Christ, ce que signifie « vivre pour les autres ». Ce ne sont pas les conceptions, mais « l’exemple » qui donne force et poids à ses paroles.        Dietrich Bonhoeffer, juillet 1944

 

—  19 août 2012 :   Dietrich Bonhoeffer :

 

          — « Malgré toutes les faillites, les erreurs et les fautes qui précèdent les événements actuels, dans les faits eux-mêmes il y a la main de Dieu ». (23 janvier 1944)

          — « Nous ne devons pas attendre l’un de l’autre plus que ce qui nous est donné. Nous ne devons rien vouloir atteindre par la contrainte.    (11 mars 1944)

         —  « Que veut dire, au fond, être heureux et malheureux? Cela dépend, en réalité, si peu des circonstances extérieures, mais seulement de ce que l’on vit à l’intérieur de soi. »   

(19 décembre 1944)

        —  « Jérémie 45 ne me lâche plus… Là aussi, il s’agit d’un fragment de vie – nécessaire – « mais je te donnerai ton âme en butin »… Si nous gardons notre âme vivante au milieu de l’effondrement des biens de la vie, nous nous en contenterons ».   (1944)

 

***  À propos de Dietrich Bonhoeffer, chrétien évangélique, pasteur, théologien et écrivain allemand, pendu par le nazis, dans le camp de concentration de Flossenbürg, le 9 avril 1945, tout juste avant la fin de la guerre :

—  Témoignage d’un officier du camp : « Bonhoeffer était tout humilité et douceur; il me semblait toujours rayonner une atmosphère de bonheur, de joie, à propos des plus petits événements de la vie, ainsi que de profonde gratitude pour le simple fait d’être vivant… Il fut un des très rares hommes que j’ai rencontrés, pour qui Dieu était une réalité, et toujours proche. »

—  Récit de la mort de Bonhoeffer, tel que transmis par le médecin du camp : « J’ai vu le pasteur Bonhoeffer à genoux devant son Dieu dans une intense prière. La manière parfaitement soumise et sûre d’être exaucé dont cet homme extraordinairement sympathique priait m’a profondément bouleversé. Sur le lieu de l’exécution, il a encore prié, puis il a monté courageusement les escaliers du gibet. La mort eut lieu en quelques secondes. En cinquante ans, je n’ai jamais vu mourir un homme aussi totalement abandonné entre les mains de Dieu. »

 

***  Le lundi 9 avril au matin, à l’âge de 39 ans, Bonhoeffer était pendu, nu, par les nazis.

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—  27 août 2012 : 

 

        « Mais alors qu’est-ce que je cherche? Simplement à effacer un immense malentendu, dont la faute revient au  « christianisme ». Il s’est constitué en effet une sorte de « corpus », que pratiquement toutes les tendances chrétiennes ont accepté, et qui n’a rien de commun avec le message biblique…  Toutes les Églises ont scrupuleusement respecté et souvent soutenu les autorités de l’État, elles ont fait du conformisme une vertu majeure, elles ont toléré les injustices sociales et l’exploitation de l’homme par l’homme…, elles ont aussi transformé une parole libre et libératrice en une morale (alors que le plus surprenant c’est que justement il ne peut pas y avoir de « morale » chrétienne, si l’on veut suivre vraiment la pensée évangélique)…  Enfin toutes les Églises ont constitué un « clergé », détenant le savoir et le pouvoir, ce qui est contraire à la pensée évangélique…

 

         Mais à côté des noms illustres, des intellectuels, des théologiens, il ne faut pas oublier les mouvements populaires, l’existence constante de ces humbles qui vivaient une autre foi, une autre vérité que celles proclamées par les églises officielles, et qui se ressourçaient eux-mêmes directement dans l’Évangile, sans déclencher de mouvement collectif. Humbles témoins qui maintenaient la vraie foi vivante, et qui d’ailleurs pouvaient pratiquer sans être poursuivis comme hérétiques, pourvu qu’ils ne fassent pas de scandale! Donc ce n’est pas une vérité redécouverte que je vais avancer; elle a toujours été maintenue, mais par un tout petit nombre, restés en général anonymes (et dont les traces sont pourtant connues).  Mais ils ont tous, toujours été effacés par le christianisme autoritaire et officiel des dignitaires des Églises. Et, parfois lorsqu’ils avaient réussi à faire triompher leur renouveau, très vite le mouvement qu’ils avaient lancé à partir de l’Évangile et de la Bible entière, se déformait, et entrait à nouveau dans la voie du conformisme officiel…  Si bien qu’aux yeux des gens de l’extérieur, ceux-là n’existent pas, on ne voit et connaît que les fastes de la grande Église, les encycliques pontificales ou les prises de position politique de telle autorité protestante…  J’ai vécu ceci très concrètement, le père de ma femme qui était résolument non chrétien me répondait lorsque j’essayais de lui expliquer le véritable message de l’Évangile : « Mais c’est toi qui dis cela, je n’ai entendu que toi le dire, tout ce que j’ai entendu dans les Églises, c’est exactement le contraire! »  Or, je prétends d’abord ne pas être le seul! mais qu’il y a donc eu sans cesse un « courant souterrain » fidèle (mais d’autant plus invisible qu’il était plus fidèle!), et que cela correspond à la parole biblique. Le reste, le faste, le spectacle, les déclarations officielles, le simple fait d’organiser une hiérarchie (alors que Jésus n’a évidemment jamais créé de hiérarchie!), un pouvoir institué (alors que les prophètes n’ont jamais eu aucun pouvoir constitué), un système juridique (alors que les vrais représentants de Dieu n’ont jamais eu recours à un droit). Tout cela, que l’on voit, c’est le caractère sociologique et institutionnel de l’Église, sans plus, ce n’est pas l’Église!  Mais pour ceux de l’extérieur, il est évident que c’est l’Église, et par conséquent on ne peut pas les « juger » quand eux-mêmes jugent cette Église.  Autrement dit, les anarchistes avaient raison de rejeter ce christianisme, qu’un chrétien indiscutable comme Kierkegaard attaquait encore plus violemment qu’eux. Je voudrais simplement ici présenter un  autre « son de cloche » et dissiper certains malentendus, sans prétendre justifier ce que dit et fait l’Église officielle et la majorité de ceux que l’on appelle les  «chrétiens sociologiques », c’est-à-dire ceux qui se disent chrétiens (de moins en moins nombreux, heureusement, ce sont ceux-là qui sortent de l’Église en ces temps de crise!) et se conduisent de façon exactement antichrétienne, ou bien comme les patrons du XIXe siècle utilisent certains aspects du christianisme pour asseoir davantage leur pouvoir sur les autres. »

Jacques Ellul (1912 – 1994)  — Juriste, historien, théologien évangélique, sociologue, penseur prophétique  chrétien…

Anarchie et christianisme,  Éditions de la Table Ronde,  1998 

(Introduction  —  Quelques paragraphes  —  Pages 15 et 18 à 20)

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—  4 septembre 2012 :   —  Prière de « petits enfants » du Seigneur  —

 

Seigneur, envoie-nous des fous!

Des fous, serviteurs de l’amour,

Oublieux d’eux-mêmes, mais jamais de l’autre.

 

Envoie-nous des fous, qui aiment, dans chacun de leurs gestes,

Au-delà des paroles et des apparences.

 

Envoie des fous de toutes sortes : des rêveurs, des passionnés,

Des porteurs de béatitudes, des simples, des petits, des forts,

Des protecteurs, des crieurs de justice, des humbles,

Des gens avec un cœur pour le monde entier!

 

Et, si tu le veux, Seigneur, fais de moi un de ces fous!

(Monica et Yvan – Ad.  M.C.)

 

—  5 septembre 2012:    « Dans la panoplie de philosophes des 18e, 19e, et 20e siècles, nous trouvons tous les fuyards de la condition humaine qui tentent de s’arracher à la tragédie de l’existence en transposant l’être dans le connaître ou dans le faire…  Or, le Salut ne se trouve ni dans la connaissance, ni dans l’action, ni dans la loi, ni dans l’œuvre, ni dans le général, ni dans le socialil implique un « saut » dans la foi dont aucune science ne peut rendre compte et qu’aucune psychologie ne peut expliquer…  Le christianisme n’est ni un système philosophique, ni une morale, ni une doctrine politique, il est le Message que Dieu adresse aux hommes de tous les temps et de tous les pays. »      Jean Brun (1919 – 1994) — Philosophe, historien, écrivain, théologien et penseur chrétien.    « L’Europe philosophe: 25 siècles de pensée occidentale »  —   Éditions Stock – Clefs de  l’Histoire,  1997      

 

—  6 septembre 2012 :

 

 « Le Seigneur était en train de dire : « Josué, mon problème, ce n’est pas Jéricho, c’est toi….  Il te faut apprendre la sainteté de ma présence, et aussi que le secret de la victoire, c’est un cœur purifié… »   Dieu veut que nous accueillons l’autre en tant qu’être humain semblable à nous, ni meilleur, ni pire. Nous sommes tous faibles…  Il est dangereux de dissimuler un péché devant le Seigneur…  Beaucoup, beaucoup de chrétiens ont besoin que le Saint-Esprit leur ôte les masques derrière lesquels ils se cachent…  Dieu est juste et bon, et je sais qu’il s’occupera de ce qui va mal chez moi, et non de ce que je considère aller mal chez quelqu’un d’autre…  Quand nous l’autorisons à toucher une situation, il ne la quitte jamais en la laissant comme il l’a trouvée…  Le Seigneur vous dit peut-être : « Si ta situation te semble sans espoir, crois seulement en moi, et tu verras la gloire de Dieu descendre sur ta propre vie aussi »…  Jésus est le seul à pardonner sur le champ. Il faut donner aux autres le temps nécessaire pour que le Saint-Esprit puisse leur parler plus encore. Et quand le pardon arrivera, il sera doux… 

Festo Kivengere,  Amour révolutionnaire, Éditions BLF Europe, 2007

 

—  7 septembre 2012: Ce dont nous avons toujours besoin, c’est de constamment voir Jésus à nouveau… Après le désert, la déception, la frustration, le péché, Jésus veut se montrer Lui-même à nouveau —  Jean 21: 1:  « Après cela, Jésus se montra  encore  aux disciples… »   Partager nos expériences d’échecs et de faiblesses démontre comment la grâce de Dieu nous a remis sur pied…          Ad. M.C.

 

—  8 septembre 2012 :        « Je vous ai libéré de l’Égypte, le pays de l’esclavage. »

Or, Égypte se dit Mitsraïm, et ce mot signifie exactement : « la double angoisse » et des rabbins expliquaient : « C’est l’angoisse de vivre et l’angoisse de mourir. »   Si bien que le Dieu de la Bible est avant tout  celui qui libère l’homme, de tous les esclavages, de l’angoisse de vivre et de l’angoisse de mourir. Et chaque fois en effet qu’il  «intervient », c’est pour rétablir une aire de liberté pour l’homme…  Mais pourquoi la liberté?  Si nous avons accepté que Dieu est amour, et que l’homme est le répondant de cet amour, l’explication est simple!  L’amour ne peut pas être obligé, contraint, ordonné… L’amour est forcément libre. Et si Dieu libère, c’est qu’Il attend, qu’Il espère que l’homme va le reconnaître et alors l’aimer!  Ce n’est évidemment pas en le terrorisant que Dieu peut amener l’homme à l’aimer! … 

« C’est pour la liberté que vous avez été affranchis… »  « Vous avez été libérés, ne vous laissez pas rendre esclaves par rien (ni personne). »  « Tout est permis, mais tout n’est pas utile… »  Et Jacques appelle la « Loi de Dieu » : la loi de liberté!  Paul refuse que l’on donne des  « préceptes humains »  concernant la nourriture, la façon de vivre, etc. …  Quand on lit tout cela, on n’arrive pas à comprendre comment les Églises en ont tiré exactement le contraire, en aggravant les préceptes de morale, et en subordonnant, voire en infantilisant l’homme.

Jacques Ellul, « Anarchie et christianisme », op. cité,  passages — pages 61 à 63

—  9 septembre 2012 :

 

         Une parole, que j’ai entendue, et qui non seulement concerne les « bonzes » des systèmes politiques, économiques et judiciaires de ce monde, mais qui pourrait aussi s’appliquer, d’une certaine manière, aux « mercenaires dominateurs et pharisiens » disséminés au sein de l’Église en général:     

« On ne peut pas être hors-la-loi, quand on est soi-même la loi! »
—  Phrase tirée du documentaire « TrouStory »,  sur l’histoire des mines au Canada, réalisé par Richard Desjardins, poète, écrivain, chanteur, cinéaste, originaire de l’Abitibi, au Québec.

 

—  11 septembre 2012:  

 

        « Celui qui aime quelqu’un à cause de sa beauté l’aime-t-il? Non, car la petite vérole qui tuera la beauté sans tuer la personne fera qu’il ne l’aimera plus…  On aime donc jamais personne mais seulement des qualités…  Le moi est « haïssable » parce qu’il est rempli d’une concupiscence qui le pousse à ne rechercher que les apparences, en outre l’admiration portée aux hommes risque de détourner de l’amour que l’on doit à Dieu…  Il faut n’aimer que Dieu et ne haïr que soi, car il est faux que nous soyons dignes que les autres nous aiment…  L’homme n’est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête…  S’il se vante je l’abaisse; s’il s’abaisse, je le vante; et le contredis toujours, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il est un monstre incompréhensible!… 

        Il y a donc loin de la connaissance de Dieu à l’aimer; le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob parle au cœur et non à la raison. Voilà ce qu’est que la foi, Dieu sensible au cœur, non à la raison. Les religions non chrétiennes ne donnent que le raisonnement pour parvenir à Dieu, alors que dans le christianisme c’est Dieu qui vient vers l’homme…  La foi est un don de Dieu; ne croyez pas que nous disions que c’est un don de raisonnement…  Au lieu de conclure qu’il n’y a point de vrais miracles parce qu’il y en a tant de faux, il faut dire au contraire qu’il y a certainement de vrais miracles, puisqu’il y en a tant de faux; de même il n’y a de fausses religions que parce qu’il y en a une vraie! »

Blaise Pascal, mathématicien, physicien, inventeur, philosophe et théologien français  (1623 – 1662)

 

—  13 septembre 2012:

« L’homme est un loup pour l’homme… Une confédération de trompeurs pour obtenir l’empire sur les hommes dans le monde présent s’efforcent, par des doctrines ténébreuses et erronées, d’éteindre en ceux-ci la lumière de l’Évangile et ainsi de les rendre inaptes à faire partie du Royaume de Dieu à venir…  N’est-ce pas là le signe que l’homme n’est pas à lui-même sa propre solution et qu’il demeure tragiquement un être blessé qui inflige aux

autres des blessures? »
Thomas Hobbes, philosophe et théologien, Angleterre (1588 – 1679)

 

—  14 septembre 2012:

« Les horreurs insurmontables de l’existence tiennent précisément à ce que la raison s’est emparée du pouvoir exclusif de déterminer les limites du possible… Ou bien les vérités éternelles que la raison découvre dans les données immédiates de la conscience ne sont que des vérités transitoires, et les horreurs de l’existence, les souffrances de Job, celles sur lesquelles pleurait Jérémie, celles que nous percevons à travers les orages de l’Apocalypse, disparaîtront par la volonté du Créateur de l’univers et des hommes ainsi que s’évanouissent les cauchemars qui s’étaient emparés d’un dormeur, ou bien nous vivons dans un monde dément…  La foi de l’Écriture abolit le savoir avec ses « possibles » et ses « impossibles », elle délivre l’homme d’une façon ineffable des chaînes du savoir, lié

à la chute de l’homme ».
Léon Chestov,
 philosophe et théologien russe juif  (1866 – 1938)

 

—  15 septembre 2012 :

«  Si vous dites que tout, le chaos, les ténèbres et l’anathème, est réductible à des calculs, que la possibilité d’un calcul préliminaire peut tout prévenir et que la raison humaine demeure maîtresse, l’homme se fera fou volontairement, afin de ne pas avoir de jugement et d’agir à sa guise…  Il est déplorable que nous ayons remplacé la théologie par la sociologieC’est l’homme divinisé qui fait les révolutions, et celles-ci s’abattent sur l’humanité comme le font les épidémies ou les catastrophes naturelles, car jamais les révolutions n’ont été belles ni bonnes…  Toutes ont réveillé l’élément ténébreux et mauvais de l’homme, le chaos antique. Aucune ne fut raisonnable. Elles n’apportèrent jamais la joie ni cette libération dont rêvaient les générations précédentes. Et jamais, dans l’Histoire, ce qu’attendent les rêveurs ne se réalise…  Il ne faut pas dire « Je pense donc je suis », mais bien : « J’existe, environné des ténèbres de l’Infini, donc je pense. » 

L’union des personnes, ne se réduit pas à ces unions socialisées et objectives que multiplie notre siècle et qui relèvent du royaume de César, la véritable communion est communion  en  et non communication  par,  elle appartient au royaume de Dieu…  C’est pourquoi la victoire sur le Mal n’a rien à voir avec une punition qui précipiterait les méchants en Enfer,  elle est une transfiguration faisant disparaître le monde du Mal et ses cauchemars.  Le scientisme, l’esthétisme, le snobisme culturel sont autant de formes de l’esclavage humain. »

Nicolas Berdiaev, philosophe et théologien russe/français (1874 – 1948)

 

—  16 septembre 2012 :

« Deux amours ont fait deux cités: l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu a fait la cité terrestre; l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi a fait la cité céleste. » 

StAugustin  (354 – 430 AP J.C.)


—  18 septembre 2012:   
*** Quelques petites maximes (Ad. Mik C.):


         —  Il y a dans le cœur de chaque être humain un vide « en forme de Dieu »!
—  Tout ce que je fuis me poursuit…
—  Tout ce à quoi je fais face au pied de la croix s’efface…
—  La meilleure façon d’avoir du pouvoir sur quelqu’un, c’est de le

              rendre coupable!

 

—  21 septembre 2012:  « Dieu est Dieu, vous n’avez donc pas besoin de l’être! »

—  22 septembre 2012:  Romains 6: 5 à 7  =  Amen Jésus, accomplis cette Parole dans

           ma vie, dans la vie de milliers, pour ta région du Québec et ailleurs, jusqu’aux

           extrémités de la terre…  Toda.

 

—  23 septembre 2012:

        « Les racines de la pratique religieuse plongeaient dans la coutume et non dans la conscience, et les habitudes grégaires masquaient l’absence de toute religion personnelle. La ville, en délivrant l’individu du lien social des origines, le dispense de tout hommage à un Dieu qui était le Dieu de sa communauté…  La ville moderne, « révélation profane » liée au milieu du travail urbain, aux loisirs, à la séduction; la civilisation urbaine est érotique par tous ses aspects collectifs…  Une conclusion tombe de source: le déracinement, l’anonymat commode, la hâte harassante de toute la vie, l’érotisme ambiant créent pour la grande masse urbaine, les conditions les meilleures pour une totale sécularisation. »
G. Le BrasLa ville et l’Église », 1958

 

—  24 septembre 2012 :  « Comme un aveugle n’a aucune idée des couleurs, de même nous n’avons aucune idée de la manière dont Dieu infiniment sage perçoit et comprend toutes choses.  »

« Dieu, qui connaît le mieux les capacités des hommescache ses mystères aux sages et aux prudents de ce monde, et les révèle aux petits enfants.  »

Isaac Newton, philosophe, mathématicien, physicien, astronome, théologien (chrétien)

Angleterre  (1643 – 1727)

 

—  25 septembre 2012:  « Quiconque prétend s’ériger en  juge de la vérité et du savoir s’expose à périr sous les éclats de rire des  deux. »  (lorsque cette vérité et ce savoir deviennent des « petits dieux domestiques« ! —  M.C.)       

Albert Einstein (1879 – 1955), physicien juif allemand (puis en Suisse, puis aux États-Unis)                                ( =  Romains 7: 1 et 4 à 7 ) 

 

—  26 septembre 2012:    « L’âme s’apaise en présence des enfants. »
Fedor Dostoïevski, 
écrivain russe, 1821 – 1881

 

–  28 septembre 2012:
« L’homme ne fait jamais le mal plus complètement et avec plus de bonheur  que

    lorsqu’il le fait au nom d’une croyance religieuse. »   Blaise Pascal  (1623 – 1662)


   « Abolissez Dieu et le gouvernement deviendra votre Dieu. »
G.K. Chesterton
, écrivain, Angleterre  (1874 – 1936)  

 

—  29 septembre 2012: 

 « La foi ignore toujours où on la conduit, mais elle connaît et aime Celui qui la guide. »   Oswald Chambers, prédicateur et enseignant biblique écossais, 1874 – 1917

 

—  2 octobre 2012: 

 

      Lorsque nous témoignons ou prêchons, nous ne devons pas craindre de partager certaines de nos expériences d’échec et de nos faiblesses, selon que l’Esprit nous y invite, car ils peuvent montrer à nos auditeurs comment la grâce nous a remis sur pied, et cela aura comme effet de les encourager et de les fortifier dans leur foi et leur cheminement. Nous ouvrir sur nous-mêmes et nos combats devient une aide pour les autres.

        Nous devons aussi éviter de chercher à obtenir de Dieu, comme par force, cette bénédiction qui nous est nécessaire pour travailler dans sa moisson, au lieu de venir à Jésus pour  être purifié; cesser de se débattre, de faire des efforts, alors que nous devons plutôt nous repentir. Le Réveil personnel ne vient pas habituellement par de grandes choses que nous pourrions accomplir, mais plutôt par de petits détails dont nous laissons Jésus nous purifier. Ne pas résister à l’Esprit et nous repentir d’une chose qui vient à la lumière nous entraîne dans une succession de repentances; c’est là une prémisse sûre à un réveil personnel puis à un réveil collectif…              M.C.

 

—  6 octobre 2012:   —  Jérémie chapitre 35   —  Psaumes 80: 2 à 4  et  18 à 20   —  Marc 14:37-38

     » L’Allemagne de la fin du siècle dernier, que l’on nous représente volontiers comme entièrement irréligieuse, nous offre au contraire, quand on l’examine avec attention, le spectacle d’une société tourmentée de besoins spirituels profonds…  Ces multitudes, que n’attire plus le culte froid et mort de l’église officielle, s’organisent en associations indépendantes, et forment des églises nouvelles, où l’Évangile vivant est annoncé. Dans le Wurtemberg, en particulier, ces réunions ont un succès immense. Les villes, les villages même, ont leurs assemblées, où se pressent en foule des hommes de culture fort diverse. On y voit des pasteurs, des commerçants, des employés, qui tous ont faim et soif de la Parole de vie. Les besoins sont si grands que l’on voit surgir partout des communautés semblables à celles des frères Moraves.

         » Vous ne sauriez croire à quel point je suis ému à la vue des multitudes qui se pressent autour de moi. Bien souvent j’en ai les larmes aux yeux.  Plus j’examine mes discours et moi-même, plus cela m’est incompréhensible. Les prédications qui me paraissent les plus faibles sont précisément celles qui agissent avec le plus de force. » 

(J. C. Blumhardt — 28 janvier 1838)

         » Il peut nous paraître surprenant que Blumhardt se déclare aussi totalement étranger au réveil. Mais telle était bien sa conviction  — Je n’en ai été que le témoin, le simple spectateur  —  dit-il souvent. En tout cas, il est permis d’affirmer que Blumhardt était peu enthousiaste de cette sorte d’éclats. La vraie piété aimant à se cacheril redoute cette piété bruyante, avide de notoriété, dans laquelle son oeil perspicace découvre plus d’orgueil que d’amour réel de Dieu. Aussi, est-ce d’abord comme malgré lui qu’il se voir entraîné par le mouvement, Nous pouvons comprendre, dès lors, que Blumhardt, voyant en tout cela l’œuvre de Dieu, et de Dieu seul, ait laissé les événements suivre leur cours.

Jean-Christophe Blumhardt, Allemagne, 1805 – 1880

 

—  7 octobre 2012 : 

 

        La Bible elle-même nous décrit le  « vieux moi  fier et raide »,  si prompt à se justifier et si rapide à trouver les autres désagréables…  Un réveil authentique n’origine pas d’un déploiement de « panache humain » ni de la recherche du spectacle et du sensationnel, mais se développe plutôt dans la conviction de péché, la repentance, un retour à un cheminement sans compromis avec l’éclairage du Saint-Esprit, un brisement profond à la croix de Jésus, puis une coupe qui se remplit à déborder…  L’importance de céder à la conviction de péché quand le Seigneur l’accorde. Le Saint-Esprit ne crie pas quand Il convainc de péché; Il fait entendre un doux murmure.  Prêcher  « par habitude  ou par convenance » Christ crucifié est très différent d’en faire l’expérience dans sa propre vie.                  Ad.  M.C.

Un pasteur disait : « Parfois, j’ai l’impression de tout connaître du christianisme, sauf le Christ. »

 

— 8 octobre 2012 :

        « Tout cela est bien beau, mais que ce serait-il passé s’il avait eu un accident de voiture et qu’il était mort dix minutes après que vous lui aviez dit au revoir? »  C’est le genre de question que posent parfois les chrétiens – et qui transforment la conviction légitime qu’il est important de propager notre foi en une menace de sanction si nous ne saisissons pas toutes les occasions de conclure le marché en amenant les gens à Christ.  Comme la plupart d’entre nous ne sommes pas experts en la matière, beaucoup avancent dans la vie, bourrelés par un terriblesentiment de culpabilité qui s’accroît chaque fois qu’ils entendent un évangéliste leur raconter une nouvelle histoire d’accident de voiture.

        Si vous êtes l’une de ces victimes permanentes de ce genre de menace, je vais vous annoncer la meilleure nouvelle que vous n’ayez jamais reçue depuis que votre moniteur d’auto-école vous a appris que vous aviez décroché votre permis. La voici : Dieu est Dieu. Vous  n’avez donc pas besoin de l’être!   « Dieu a tant aimé le monde »; il est le seul qui soit assez grand pour cela. Vous, vous n’avez qu’à aimer votre monde, qui est probablement composé de moins de personnes que vous le pensez. Et pour couronner le tout, Dieu aime vos proches plus que vous. S’il veut les amener à lui, il n’est limité ni par votre lâcheté, i par votre difficulté à communiquer (ni par votre manque d’amour vrai – M.C.). Si vous le laissez tomber, il sera toujours Dieu.

        Le Seigneur ne vous demande pas forcément d’envisager chaque arrêt à la pompe à essence, chaque trajet en ascenseur et chaque repas en safari de gagneur d’âmes!  Il y a un temps pour parler et un temps pour se taire. Vous pouvez savourer votre repas sans vous sentir coupable. Vous n’êtes pas obligé de transformer chaque conversation en conversion.

        Vous et moi, nous sommes seulement le sel de la terre, et non le Sauveur du monde. Le Saint-Esprit nous pousse à être comme Jésus, mais parfois, nous nous sentons si coupables que nous tentons de remplacer le Sauveur!

        La culpabilité est un véritable tyran. Pendant des années, je me suis rongé à la pensée que je ne valais rien pour Dieu.

Jim Gilbert,  « Comment l’homme se lève pour Christ », Éditions Foi et Victoire, 1996

 

—  13 octobre 2012:

Toute ma jeunesse, j’ai voulu dire JE SAIS  

                                       (souvent, si on reste « au petit lait », ou encore pharisien – M.C.)
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j’ savais    

                                                               (cheminement réel dans la sanctification – M.C.) Il y a 60 coups qui ont sonné à l’horloge  (un chrétien doit « maturer » avec l’âge! – M.C.)

Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j’m’interroge ?    

                                                                (…au pied de mon lit, à regarder à Jésus – M.C.) Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU’ON NE SAIT JAMAIS !

                                                                                                 (Dieu seul sait tout! – M.C.) La vie, l’amour, l’argent, les amis et les roses          

                                                  (toutes les choses, mêmes bonnes, de ce monde… – M.C.)
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses    

                                                            ( le Saint-Esprit souffle où et quand Il veut – M.C.)
C’est tout c’que j’sais ! Mais ça, j’le SAIS… !            

                                                                           (c’est là où j’en suis aujourd’hui! – M.C.)

Ces dernières paroles de la chanson « Maintenant je sais » de Georges Brassens sont extraordinaires!  Elles représentent exactement l’attitude de cœur que possède le croyant désirant accomplir les œuvres de son Maître. Justement, un des principaux marchepieds pour un service chrétien véritable est d’avoir été humilié, à ses propres yeux, jusqu’à la limite de notre résistance.           Michel C. 

 

—  14 octobre 2012:   —  Psaumes 84  —  Psaumes 84 !!  —  Psaumes 84 !!!

 

        À mesure que le mouvement de réveil s’étend, Blumhardt en comprend mieux la grande importance…  Il se prend à désirer que les forces toutes particulières et les dons spéciaux, départis aux apôtres et aux premiers chrétiens, soient également répandus sur les fidèles d’aujourd’hui…  La pensée lui vient de prier pour une nouvelle effusion du Saint-Esprit…  Les préoccupations de Blumhardt nous montrent qu’elles étaient alors ses dispositions d’esprit.  Il est loin de s’enorgueillir de ce qui se passe autour de lui, ou même de se croire l’objet des faveurs spéciales de Dieu. Au contraire, les événements dont nous parlons éveillent en lui le vif sentiment de sa profonde misère, et du besoin constant où il est d’un secours d’En-Haut…  Il comprend, maintenant, comme jamais encore, que Dieu est l’aspiration suprême de notre nature, la condition absolue de notre bonheur…  « Adressons-nous donc les uns aux autres et cherchons à nous donner tout ce que nous pouvons nous communiquer de biens spirituels. Quand le Seigneur met au cœur des hommes de se rapprocher, pour se fortifier en Lui, c’est vraiment là un temps de bénédiction. »

        Ce qui frappe surtout dans tout ça… c’est la spontanéité du réveil. Ni le pasteur, ni les paroissiens, ne l’ont prévu ou cherché. Tous sont entraînés, comme par une force irrésistible…  Les réveils, comme toute autre chose, donnent lieu, parfois, à des manifestations d’une piété malsaine… Des abus s’introduisirent, surtout chez les « jeunes chrétiens »…  Chacun éprouve le besoin de prier, à son tour, en public!…  Bientôt cependant, Blumhardt met fin, avec tact et fermeté, à ces manifestations contre nature…  Mais il se garde soigneusement d’exercer une pression indue, et de faire du réveil sa chose. Soit dans ses entretiens particuliers, soit dans ses prédications, il évite de se poser, lui, pécheur, en face d’autres pécheurs, pour les condamner, leur mettre l’épée dans les reins et les forcer à demander grâce.

Jean-Christophe Blumhardt, Allemagne, 1805 – 1880

 

—  16 octobre 2012:   

       —   Prière pour un réveil du Saint-Esprit: réveil personnel, familial, 

                   communautaire, régional, « national »…    =   Psaumes 85

       —  Il y a une grande différence entre la culpabilité, qui provient de l’Adversaire, de l’homme, de dirigeants chrétiens « religieux », et la repentance, qui provient du Saint-Esprit. La première est paralysante et dévastatrice; la deuxième est libératrice et fructueuse.         M.C.

 

—  12 novembre 2012:          Le comte de Zinzendorf aimait passer deux heures par jour dans la méditation et la prière…  Il détestait l’idée de voir des chrétiens se quereller sur des points de doctrine… Un jour, il fit cette prière de consécration: « Je ferai tout mon possible pour amener le réveil. Et, même s’il m’en coûte mes richesses personnelles, mon honneur et ma vie, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que ce petit groupe de disciples de Jésus survivent jusqu’au retour du Seigneur. »
Il envoyait souvent ses jeunes missionnaires Moraves avec ces paroles: « Que vous soyez en tout temps guidés par l’Esprit de Jésus-Christ. »
Il donnait, lors du départ des groupes missionnaires, ces précieuses instructions: « Souvenez-vous, ne faites jamais usage de votre influence pour imposer vos opinions aux païens. Au contraire, restez humbles et gagnez le respect d’autrui par une foi simple et par la puissance du Saint-Esprit. Un missionnaire ne recherche ni gain, ni honneur, ni gloire. Soyez comme les chevaux des coches et munissez-vous d’œillères qui vous aveugleront face aux pièges et aux tentations qui passeront sur votre chemin. Soyez prêts à souffrir et à mourir dans l’indifférence générale…  La terre appartient au Seigneur. Toutes les âmes appartiennent au Seigneur. Je suis redevable envers tous. »  

« Accepter que chacun est libre de ses opinions n’est-il pas le plus grand signe d’unité?  Oui! c’est là le vrai signe de l’unité. La nature est composée de nombreuses créatures, toutes ayant des motivations différentes. Il en est de même du monde spirituel. Nous devons apprendre à considérer la diversité de pensées comme quelque chose de magnifique. Il existe autant de courants religieux que de croyants. Il est donc impossible de forcer qui que ce soit à adopter notre manière de penser. Dieu seul, dans son infinie sagesse, sait sonder les cœurs. »
« Le Seigneur a jugé bon de m’envoyer personnellement pour annoncer le message de Jésus-Christ, peu importe ce qu’il advienne de moi. »
Nikolaus Ludwig von Zinzendorf (1700 – 1760), Comte issu de la noblesse allemande, participant du réveil des frères Moraves et pourvoyeur des nombreuses communautés et missions Moraves à travers le monde, en particulier en Amérique. Fondateur de la communauté de réveil Morave à Herrnhut en Saxe, il consacra sa vie, sa fortune, ses biens, ses terres pour l’avancement de la connaissance de l’Évangile et le bien-être des chrétiens Moraves persécutés.   

 

—  4 novembre 2012:    « L’orgueil est un tyran impitoyable, mais l’humilité procure

                                          la liberté et la paix. »                     Michel Cournoyer   

 

— 5 novembre 2012:    « Dieu est mon seul espoir de guérison. »    Hugo Chavez                                                                                                             

 

        Parole prononcée par Hugo Chavez, président de gauche radicale de la République du Venezuela, vendredi saint le 6 avril 2012, lors d’une demande de prière de sa part, dans le but d’être guéri de son cancer, au nom de Jésus. Versant des larmes pendant la séance de prière, il a même pris la peine de chanter un cantique pour implorer Jésus de lui laisser la vie, afin qu’il puisse achever son oeuvre en faveur du Venezuela.

 

—  17 novembre 2012 :  

        « Les dindons sauvages m’ont appris à vivre le moment présent. Ils ne s’inquiètent pas du passé et le futur est une abstraction pour eux. Ils savent que tout ce dont ils ont besoin, ils sont sûrs de le trouver maintenant et là où ils se trouvent. »                   Joe Hutto, « Ma vie de dindon », documentaire de la BBC

        Ces paroles ne ressemblent-elles pas à celles prononcées par Jésus à ses apôtres en rapport avec les oiseaux?

    

Juger c’est aussi condamner !!!

Un couple marié depuis quelques années ne parvient pas à avoir d’enfant.
Pour ne pas se sentir trop seuls, ils achètent un chien :
un chiot qu’ils élèvent avec beaucoup d’attention et d’amour,
comme si c’était leur propre fils.


Le temps passe et le chien grandit jusqu’à devenir un beau et grand berger allemand.

A plusieurs occasions, notamment des cambriolages,
le chien prouve à ses maîtres qu’il leur est fidèle et sait les défendre.

Au bout de sept ans, la femme tombe enfin enceinte.

Bientôt, le bébé les accapare et petit à petit, le couple délaisse son chien.
L’animal, fidèle depuis tant d’années, se sent seul, désespéré et,
pour tout dire, un peu jaloux du nouveau né.


Un jour, les parents placent le berceau et l’enfant endormi dans le salon,
tandis qu’ils partent sur la terrasse où les attend une viande rôtie.
Au bout d’un moment, le père se lève pour aller chercher des condiments dans la maison.

Dans le couloir, il tombe nez à nez avec le chien assis sur ses deux pattes arrières.
Le berger allemand remue la queue,
les babines ensanglantées retroussées sur ses crocs, comme s’il souriait.

 

Face à cette terrible vision, le maître ne réfléchit même pas :
il décroche le fusil qui trône au-dessus du téléphone et tue le chien d’un coup.
Ensuite, il se précipite dans le salon et y trouve un serpent égorgé,
à deux mètres du berceau où l’enfant dort sagement

 

Combien de fois avons-nous jugé injustement une personne ?
La prochaine fois que vous vous sentirez sur le point de juger quelqu’un sans appel,
sur de simples apparences,  souvenez vous de l’histoire du chien fidèle

 


Animation32 

Romains 1: 20:  « En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. » 

 

—  18 novembre 2012:
« Il n’y a pas de ministère de délivrance mais la nécessité urgente d’une délivrance de ces ministères! »       H.Goël, missionnaire messianique                    

« L’Évangile, tout entier, pousse les coeurs à la repentance. Ce qui sort d’une âme repentante produit la repentance (dont on ne se repent jamais! – M.C.),  quand même ce ne serait que des paroles de grâce. Mais, ce qui sort d’une âme qui n’a pas passé, elle-même, par le repentir, vient se briser, comme une bulle de savon contre les murs d’une forteresse. »     Jean-Christophe Blumhardt (Möttlingen, Allemagne  //  1805 – 1880)
C’est vrai que le « ministère de délivrance », tel que proposé et pratiqué dans certains milieux et par certaines personnes, est totalement absent du Nouveau Testament. La Bible parle toujourspour les chrétiens, de repentance; pas de « délivrance magique » sur nos ennemis (esprits méchants dans les lieux célestes et au-dessus de nos têtes). Il n’y a pas de délivrance du péché, des problèmes personnels, et de « tout lien de péché », sans un humble retour à notre Père céleste, à travers la repentance et la confession (à Dieu, et non aux hommes primordialement et nécessairement), initiée par le Saint-Esprit, et rendue possible et efficace par l’œuvre parfaite accomplie par Jésus, en qui nous avons « toute la plénitude de Dieu ».     

      M.C.  (Voir le document Ôr Vé Shalom no 4: « Possession démoniaque et culte des anges… »)

 

—  13 décembre 2012:


       Il arrive souvent que nous chrétiens, nous occupions beaucoup des autres, et nous préoccupions de leur consécration et de leur cheminement spirituel, sans nous demander si nous appartenons vraiment nous-mêmes à Dieu!  Ah! cette tendance funeste à nous soucier constamment des autres, tout en négligeant notre propre sanctification!   Être transparent, sincère, simplement soi-même, ni plus, ni moins, sans nous draper dans des vêtements d’emprunt,  voilà qui révèle une communion vivante et réelle avec le Seigneur!
Gardons-nous donc soigneusement de tout ce qui peut produire une illusion, car Dieu voit et connaît au-delà des apparences.  Éviter tout sentiment de supériorité vis-à-vis des autres croyants, surtout ceux qui sont différents de nous sur tellement de points; demeurer dans une profonde humilité, celle de Jésus; être conscient de ce qui reste en nous du « vieil homme »;  savoir sans nul doute « qu’il n’y a de bon que Dieu seul », et que tous les pécheurs se ressemblent tous fondamentalement…  Tout comme notre Seigneur et Maître est venu pour sauver, et non pour juger, nous avons aussi la mission de pardonner, abhorrant le terrain dangereux du jugement.
Michel C.

 

—  16 décembre 2012:      Quelques traits caractéristiques d’un véritable réveil:

 

Une humilité profonde et sincère…

La capacité de s’effacer, pour ne laisser paraître que Jésus-Christ  – « Il faut qu’Il

      croisse et que je diminue. »…

Une diminution de la tendance « religieuse » des chrétiens à classer de manière fataliste

      les hommes en « convertis » et « inconvertis », et à s’envelopper orgueilleusement

      dans leur foi pour ne voir, chez les autres, que des ennemis de Dieu !   

L’amour « ne soupçonne pas le mal », et il est capable de supposer chez les autres

      une bonne volonté égale ou même supérieure à la nôtre…

Un amour vrai, et non pas factice et superficiel, pour Jésus…

Une piété véritable, et non pas « obligée, automatique,  répétitive et interminable »!

Être animé du désir d’être un simple instrument, et le serviteur de tous, même

     dans les moindres petites choses…

Un ou des bergers qui sont de véritables « donneurs de soins », doux, humbles,

     équipés d’une bonne intelligence spirituelle et d’un bon discernement, souples

     dans les mains de Dieu et totalement disponibles…                Ad.  Michel C. 

 

—  18 décembre 2012:  « La culpabilité qui ronge les chrétiens parce qu’ils ne prient pas suffisamment et qu’ils ne lisent pas assez la Bible n’est qu’un des nombreux spectres qui hantent les méandres de leur esprit. La première chose à faire est de cesser d’établir des comparaisons entre vous et les chrétiens qui sont « bien meilleurs que vous ».  Si quelqu’un a  « le don » d’être une machine à témoigner ambulante, souvenez-vous qu’il s’agit d’un « don » et non d’une règle générale…  Oui, Dieu nous a procuré une aide précieuse pour gagner les gens à Christ: l’amitié. »  

 

—  25 décembre 2012:

« Quant à moi, je me borne à presser les gens d’être réconciliés avec Dieu. Pourquoi ferais-je davantage? À quoi bon crier, quand personne ne nous écoute? À quoi servirait-il d’aller à l’encontre de tout ce qui est généralement admis (en ce monde, même religieux)? Que d’âmes on effarouche quand on agit de la sorte! Si je voulais m’élever contre toutes les fâcheuses tendances de notre époque, contre l’esprit de secte et de parti, que de plantes délicates ne froisserais-je pas! Mieux vaut pour moi continuer, dans la voie de charité et de paix, que j’ai suivie jusqu’à présent, et qui a gagné tant de cœurs! »        J.-C. Blumhardt  (1805 – 1880)

« Elle avait le talent de découvrir, dans les choses même les plus insignifiantes, le côté spirituel. Le seul mobile de sa grande activité était la gloire de Dieu. C’est ce qui lui permit de rester active toujours, même pendant ses longues années de maladie. Combien de reconnaissance ne lui devons-nous pas? »     J.-C. Blumhardt  (1805 – 1880)

Les « Marthe » et les « Marie » ont toujours été, par leur service varié, constant et dévoué en faveur des saints, des pierres inestimables aux yeux de Dieu!       M.C.           

 

—  27 décembre 2012 :
        « Mais notre attitude n’était pas juste. Nous n’étions plus assis humblement aux pieds de Jésus pour recevoir sa grâce. Nous étions devenus des juges sur un piédestal, qui montraient les autres du doigt. Et, bien sûr, dès qu’un tel esprit de jugement peut entrer dans un cœur, il le transforme en  glaçon. Il est tout simplement impossible à la fois de juger et de bénir quelqu’un.  Dieu nous parla: « Vous souffrez des péchés qui accompagnent le succès. Vous vous nourrissez de votre réussite au lieu de vous nourrir de moi. Je désire vous enseigner une nouvelle leçon…  Apprenez la patience qui ne réclame pas de manifestationsVous trouverez en moi seul celui qui peut satisfaire votre cœur, vous diriger, et vous rendre capables d’aimer ceux qui en sont indignes. »  ––  Puis le Seigneur nous a donné la liberté de montrer par de petites choses à nos anciens « ennemis » que nous les aimions. La leçon la plus pénible à assimiler pour nombre d’entre nous, fut d‘apprendre à pardonner l’impardonnable. Notre seul moyen de résister était de nous attacher fidèlement au bien pour triompher du mal (Romains 12: 21).  Ceci impliquait notre refus de coopérer avec quiconque prive les gens de leur humanité, mais aussi de ne jamais accepter d’utiliser la force ou les armes. »      
          
« Alléluia! Je suis faible et je tombe parfois, mais heureusement Dieu a tout parfaitement préparé pour me sortir de là. La bonne odeur, c’est sa grâce…  L’apôtre Paul ne pensait pas que le fait d’admettre un manquement était une tache souillant l’Évangile ».
        « Notre Seigneur a été merveilleusement fidèle. Il s’est toujours attaché à nous enseigner comment marcher humblement à ses côtés lors de nos nombreux déplacements. Nous avons appris que, lorsque nos yeux sont fixés sur Jésus, vivre au sein du danger peut être source de libération. Tout d’abord, la recherche de sécurité ne nous obnubile plus, parce qu’il n’y en a plus!   Oui, la puissance de Dieu est manifestée quand son peuple se montre faible. Les communautés qui témoignent de lui ne sont que de fragiles vases d’argile afin que cette grande puissance vienne de Dieu, et non pas de nous. »
Festo Kivengere, évangéliste missionnaire en Ouganda, pendant et après le régime sanguinaire d’Idi Amin Dada.

 

—  29 décembre 2012:    Tout réveil  =  œuvre de Dieu:
« C’était le début du réveil…  Les petits groupes relationnels avaient déjà commencé à se former , se réunissant dans les communautés et dans les maisons.  En fait, ils se répandaient là où une nouvelle étincelle de l’amour de Dieu avait mis le feu. Ceux qui étaient comme « ressuscités des morts » — et ils l’étaient effectivement — se joignaient tout naturellement les uns aux autres. »         

Festo Kivengere, « Amour révolutionnaire », BLF – Europe, 2007, page 95 

 

— 30     décembre       2012 :      

         Mieux que jamais, sans doute, il voyait toute l’étendue de la misère humaine. Le cri de désespoir que le cœur de l’homme perdu fait monter de la terre au ciel, — et qu’il entendait maintenant, avec cette netteté que donne la longue expérience de la vie et des hommes, remplissait son cœur d’effroi. La vue du mal, s’étendant toujours plus au sein de la société, — la guerre, avec ses terribles fléaux, l’incrédulité, plus dangereuse encore, — lui ouvraient les yeux sur la profondeur de la corruption et de la dégradation

de l’homme.

        Dans ce chaos de ténèbres et d’erreurs, il s’attachait avec la force d’un désespéré à l’Évangile de Jésus-Christ, seul refuge donné au pécheur. Il ne pouvait comprendre que les cœurs fussent si lents à se tourner vers le Rédempteur. C’était là, à ses yeux, une inexplicable            anomalie…
Dans sa vieillesse,  sa sympathie paraissait encore plus vive et plus chaude. Tous ceux qui l’approchaient étaient frappés de la joie divine qui brillait dans son regard…  Ses espérances chrétiennes avaient gagné en clarté et en certitude…  En nos jours où tant de chrétiens ne savent travailler à l’extension du règne de Dieu qu’à  grand renfort d’argent, de collectes, de comités, d’associations de tout genre, Blumhardt a remis en mémoire ce fait trop méconnu, c’est qu’il est quelque chose de plus puissant que l’argent,  que les comités, et que toutes les combinaisons humaines imaginables, savoir un cœur, un seul cœur, que l’amour de Dieu anime et qui ne craint pas de se dévouer à Lui…  Et ce noble exemple, il l’a donné à un moment où, en Allemagne, la théologie elle-même contestait à l’Évangile tout pouvoir. Au lieu de perdre son temps en discussions inutiles avec une critique à tout dénigrer ou nier, Blumhardt a donné la seule réponse qui puisse jamais confondre les adversaires. Il a prouvé la vertu et la puissance de l’Évangile, en montrant les oeuvres que cet Évangile de Dieu est capable de créer.
Tel fut Blumhardt, serviteur de Dieu dans le sens le plus étendu du mot; il a fait voir ce que devient le cœur, quand  Jésus-Christ l’habite, ce que peut être une vie qui se consacre au Seigneur.     (Jean-Christophe Blumhardt,  Allemagne  —  1805 – 1880) 

 

—  8 janvier 2013:    Le propre du « pharisien » est de voir du mal partout,  même où il n’y en a pas, et de ne pas voir le mal réel, « cent fois pire », où il y en a, surtout en lui-même.
Le 
« pharisien » est toujours un personnage faisant partie du peuple de Dieu, détenant un poste de direction, un pouvoir « officiel » et un ascendant sur les « brebis », mais dont la « position » provient de règlementations des hommes, et non de Dieu. Il appartient aux « brebis » de les détecter, grâce à la communion de Jésus et au discernement de l’Esprit, et de s’en éloigner.     Michel C.   

 

–  13 janvier 2013:
—  Prière d’un 
« volontaire » pour l’armée du Seigneur:  « Seigneur, viens me chercher, mort ou vif! »   (M.C.)
—   Ecclésiaste 3: 18   —   Ecclésiaste 4: 17 et 5: 1   —   Ecclésiaste 7: 16

      —  « Une personne qui a atteint un âge avancé se spiritualise en percevant le battement d’ailes de l’Éternité dont il s’approche, en sentant le souffle de l’Éternité qui l’entoure et s’apprête à l’absorber. Voilà pourquoi, dit le Maharal de Prague, nous devons respecter celui qui prend conscience de l’Éternité et en est transformé. »
Rabbin Alexandre Safran  (1910 – 2006)

 

—  31 janvier 2013:    « L’auto-flagellation », en pensée et en paroles, provient de l’orgueil, et est excitée par le Père du mensonge;  le vrai repentir et la confession libre et volontaire à des frères et amis, provient du Saint-Esprit, et se situe au niveau de l’humilité.      Michel C.

 

—  2 février 2013:

          « L’évangile de prospérité », c’est le croyant qui dit à Dieu comment il aimerait vivre (en ayant le meilleur des deux mondes!), au lieu de rechercher à savoir comment Dieu aimerait qu’il vive !   (Michel Cournoyer, extrait du livre « Le chrétien et l’habillement… », Éditions Ôr Vé Shalom)

—  5 février 2013:     La liberté en Christ


          « Je vous ai libéré de l’Égypte (= du « monde »), le pays de l’esclavage. »  Or, Égypte se dit « Mitsraïm »,  et ce mot signifie exactement: « la double angoisse » et des rabbins expliquaient: « C’est l’angoisse de vivre, et l’angoisse de mourir. » Si bien que le Dieu de la Bible est avant tout celui qui libère l’homme, de tous les esclavages, de l’angoisse de vivre et de l’angoisse de mourir.  Et chaque fois en effet qu’il intervient, c’est pour rétablir une aire de liberté pour l’homme. Quelquefois payée cher. Et cela se fera toujours au travers d’un homme que Dieu charge de cette mission (et le plus souvent cet homme en est effrayé, refuse, etc., et il y a de nombreux récits dans la Bible de la pédagogie et de l’humour de Dieu!). Mais pourquoi la liberté? Si nous avons accepté que Dieu est amour, et que l’homme est le répondant de cet amour, l’explication est simple! L’amour ne peut pas être obligé, contraint, ordonné… L’amour est forcément libre. Et si Dieu libère c’est qu’Il attend, qu’Il espère que l’homme va le reconnaître et alors l’aimer! Ce n’est évidemment pas en le terrorisant que Dieu peut amener l’homme à l’aimer! Je sais bien qu’il apparaîtra tout de suite deux objections: ce Dieu est quand même celui qui a ordonné au peuple juif des centaines de commandements, et d’abord le Décalogue. Alors comment ne pas dire qu’il contraint l’homme? Là encore, je reste toujours stupéfait que l’on ait pu faire de ces « commandements » l’équivalent d’articles d’un code humain! et que l’on en ait tiré des contraintes et des devoirs! Il faut les saisir autrement: tout d’abord, ces commandements sont la limite que Dieu trace entre la vie et la mort.  « Si tu ne tues pas, tu as les plus grandes chances de ne pas être tué. Mais si tu commets un meurtre, il est à peu près certain que tu en mourras. »  Celui qui a tué par l’épée, sera tué par l’épée. C’est vrai de tous ces commandements: si tu restes à l’intérieur, ta vie est protégée. Si tu les enfreins, tu t’engages dans un monde de risques et de périls.  « Vois, je place devant toi le Bien et la Vie, la Mal et la Mort: choisis le Bien (c’est Moi Dieu qui te conseille et même te supplie de choisir le Bien!) afin que tu vives. »  … Et cette action de libération que Dieu veut mener pour l’homme trouve, pour la foi chrétienne, son accomplissement en Jésus-Christ.
Jacques Ellul, Anarchie et christianisme, La Table Ronde, 1998 (pages 61 – 62)

 

—  10 février 2013:       Le mot   « jugement » :  

 

Dans la Bible, le mot « jugement » ne veut pas obligatoirement dire: condamnation, enfer (la spécialité de beaucoup d’églises!); ce mot veut aussi dire, selon le contexte et l’intention de Dieu : analyse, épuration, purification, justice, podium, récompensesetc. –  voir à cet effet les versets suivants : Psaumes 119 : 39 – 62 – 75)       Michel C.

 

—  15 février 2013:         « La connaissance enfle, l’amour édifie. »
La connaissance peut être utilisée par « l’amour »,  mais elle ne mène pas à « l’amour ».  « L’amour » vient de la communion de Dieu, et de la présence de son Esprit.      M. C.                         « Dieu est amour. »


—  16 février 2013:
« Les membres du groupe missionnaire vivent-ils par la foi en Dieu ou selon la sagesse des hommes? Le plan de Dieu ne changera jamais: « Le juste vivra par la foi. »  Quand une mission envoie constamment des appels à l’aide pour le maintien de l’organisation, plutôt que pour soutenir la prédication de l’Évangile, c’est que quelque chose ne va pas…  Dieu ne fait aucune promesse qu’Il n’a pas l’intention de tenir. Quand une organisation missionnaire est constamment en train de solliciter de l’argent, il faut se demander si ce groupe fait vraiment la volonté de Dieu. Nous croyons qu’il est important d’attendre de connaître la pensée de Dieu dans ce qu’Il nous appelle à faire, au lieu d’agir en insensés en faisant « des pas de foi » sur un chemin qu’il n’a pas tracé d’avance pour nous. La fin ne doit jamais justifier les moyens. »  « Récemment, en parlant avec le supérieur de Simon je lui ai demandé: « Quel est le secret du succès du ministère de Simon? Pourquoi est-ce que le Seigneur l’utilise aussi puissamment? »  L’homme me parla de la vie de Simon. Pendant qu’il était aux études dans notre collège biblique, il avait pris l’habitude de se lever tôt chaque matin et de passer au moins trois heures à genoux avec le Seigneur, dans la prière et la méditation de la Parole de Dieu. Quand Simon est parti œuvrer sur le terrain à la fin de ses études, il n’a tien changé à ses habitudes. Au contraire, il priait encore plus longtemps. Simon ne parle pas ouvertement de ces choses. Il s’occupe plutôt de prêcher humblement l’Évangile. Et à cause de lui, des centaines de personnes se tournent vers Christ. »  K.P. Yohannan, Révolution dans les missions mondiales, Éditions Gfa Books, 2008, pages 224 – 242

 

—  17 février 2013:   Notre « général en chef » (Jésus) donne le signal à « ses soldats »:  « À vos marques, prêts, priez! »             M.C

 

—  19 février 2013:      

        Et pour ce qui concerne la  « tragédie »  du « combat spirituel » historique et permanent qui existe entre  « l’amour de Dieu »  et  « les traditions des hommes », j’ai eu le bonheur de visionner dernièrement le film « The Shunning » (production américaine – 2011)…  Ce drame qui se déroule au sein d’une communauté Amish ultra-conservatrice (elles ne sont pas toutes ainsi…), exprime de façon sublime ce dilemme déchirant qui existe trop souvent entre la « grâce » (Amour de Dieu) et la « tradition »qui provient fondamentalement de l’insécurité  des croyants ou des groupes de croyants. En visionnant ce film avec un cœur ouvert, les chrétiens peuvent en retirer un grand bénéfice, et une compréhension plus profonde de ce « perpétuel combat spirituel », qui a fait souffrir un si grand nombre d’enfants de Dieu depuis des milliers d’années.
Extrait du livre de la Collection Ôr Vé Shalom, — « Le chrétien et l’habillement (dans l’assemblée et au-dehors): Quelle est la pensée de Dieu? »     M.C.

—  26 février 2013:      « Jusque-là, j’avais toujours prêché Christ crucifié. Je ne savais pas vraiment de quoi je parlais. Je n’en faisais pas l’expérience dans ma propre vie…  Contrairement à Jésus, je m’attendais, comme pasteur, à être traité avec respect. J’avais l’habitude d’obtenir ce qu’on me devait. Je n’aimais pas la critique, car elle mettait en danger ma réputation. J’admettais rarement mes torts. Sous la croix, la vérité sur moi-même se faisait jour: ma dureté à la maison, ma fierté dans mon service, la façon dont j’étais blessé lorsqu’on me jugeait mal ou qu’on ne me comprenait pas bien, ma corruption intérieurerévélée par toutes ces pensées secrètes dans mon cœur. J’étais choqué de découvrir que tout ce qu’est Jésus, je ne l’étais pas, absolument pas! Plutôt que Christ, c’était mon « moi » qui était toujours placé en avant dans mon cœur. J’avais l’impression, durant cette conférence, que personne n’avait autant besoin de pardon et de purification que moi. Pourtant, je n’arrivais pas à confesser mon état, à admettre que j’étais ce que le Saint-Esprit me montrait. Après une longue nuit sans sommeil, aux petites heures d’un jeudi matin, Dieu m’a accordé le don de la repentance. J’ai compris que Jésus a été humilié publiquement, prenant sur Lui devant tout le monde ces péchés que je refusais d’admettre. J’ai réalisé comment Il avait été exposé et comment je pouvais me cacher et dire que j’étais innocent. Je Le voyais s’abandonner à la honte de la croix que je méritais. Il brisait mon coeur, les larmes coulaient. J’ai exprimé alors que, moi aussi, j’étais prêt désormais à marcher sur le chemin du Calvaire avec Lui. Il a incliné ma nuque raide et fiière. J’ai admis la vérité de tout ce qu’Il m’avait montré. Le fardeau a été ôté de mes épaules. J’ai su que son sang précieux m’avait purifié. Mon coeur a été rempli par ce que je sais, aujourd’hui, être le Saint-Esprit. Il a coulé en moi, débordant encore et encore…  »                                 

Roy Hession (1908 – 1992)

–  1 mars 2012:    Le « vieux moi »   =   suffisance, égocentrisme, indépendance, orgueil…
Jésus  =   « Je suis doux et humble de cœur. »
   Le chemin du brisement  +  la repentance les uns envers les autres  =  victoire, unité et Vie… 


—  3 mars 2013:        « Par notre État, nous pourrons éduquer notre peuple à des tâches futures. Car Dieu n’aurait pas maintenu si longtemps notre peuple si nous n’avions pas une mission  à remplir dans l’histoire de l’humanité. »
Theodor Herzl (14 juin 1895), journaliste et écrivain d’Autriche-Hongrie, fondateur du mouvement sioniste mondial en 1897, mouvement précurseur de la résurrection de l’état d’Israël en 1948.

—  8 mars 2013:        « Lorsque le chrétien avance vers la maturité, sa marche va toujours de la complexité à la simplicité, plutôt que le contraire. »  —  Le Saint-Esprit seul convainc…  Un grand nombre d’entre nous, Noirs et Blancs, a compris dans quelles prisons nous vivions: prisons de l’amertume, du ressentiment, des plaintes, de la pitié de soi, du manque d’amour, de la peur des autres et de bien d’autres choses encore…  Que ces groupes de communion fraternelle soient petits ou grands, les chrétiens cherchent tout le temps à approfondir leur repentance…  Il n’y a qu’une seule chose qui éteigne l’Esprit, qui fasse cesser les bénédictions, qui empêche les chrétiens d’être une bénédiction: le péché. »       Roy Hession (1908 – 1992)

—  12 mars 2013:    Pour Dieu, chaque être humain est un Individu, un Singulier, un Unique, une Personnalité; une création à son Image…  Et Dieu, qui est lui-même « PERSONNALITÉ », désire avoir une relation personnelle avec chacune de ses créatures humaines…    Et Jésus est venu rétablir le Lien.                           M.C.

—  14 mars 2013:     Actes chapitre 10

—  20 mars 2013:           La  « religion », ça se donne un  « air sérieux » ;
la  « vie divine en Christ »,  ça donne un « air  joyeux » !           Michel C.

—  25 mars 2013:     La plus grande victoire que nous pouvons connaître « en Jésus », ce n’est pas le succès, la popularité, ni la prospérité « personnelle » et matérielle, mais plutôt la « repentance » , suivie d’un « élan du cœur » humble et joyeux, et d’une obéissance « toute simple », et victorieuse, parce que« fructueuse »!  Cette sorte de victoire dégage une « bonne odeur » de liberté dans l’amour!                    Michel C.

—   26 mars 2013:     « Toute la chrétienté (c’est-à-dire le christianisme historique tel qu’il s’est imposé) n’est autre chose que l’effort du genre humain pour retomber sur ses quatre pattes, pour se débarrasser du christianisme, en prétendant que c’est son accomplissement » — «Notre christianisme, celui de la chrétienté (ou d’aujourd’hui!), supprime du christianisme le scandale, le paradoxe, la souffrance et y substitue le probable, le direct, le bonheur, autrement dit, il dénature le christianisme et en fait autre chose que ce qu’il est dans le Nouveau Testament; il le transforme même exactement en son contraire : et tel est le christianisme de la chrétienté. Le nôtre. »  —   « Dans ce christianisme (d’aujourd’hui!), la croix est devenue quelque chose comme le cheval mécanique ou la trompette d’un enfant. »
Sören Kierkegaard  —  1855

—  28 mars 2013:    L’église,  ce n’est pas un  « ghetto »,  mais une porte d’entrée vers une  « vallée de lumière et de verdure »!                                         Michel C.

                  

—  8 avril 2013:   « Une simple ligne dans la Bible m’a consolé plus que tous les autres livres que j’ai lus. La Bible mise à la portée de tous, est le plus grand bienfait qu’ait pu connaître la race humaine.  Toute atteinte contre elle, est un crime contre l’humanité ».        Isaac Newton  (1642 – 1727) 

 

—  23 avril 2013: On ne meurt pas à soi-même une fois pour toutes! C’est un processus continuel… Chaque épreuve, humiliation, tension, provocation, injustice ou vexation est utilisée par Dieu pour nous briser. L’existence « centrée sur soi » est opposée à la vie de Dieu. Expérimenter la croix, c’est choisir d’accomplir la volonté de Dieu surtout lorsqu’elle s’oppose à la nôtre.      Ad. M.C.   

  

—  27 mai 2013:        Que veut dire « Obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes »?  – 

Leçon  « 101 »  pour  « chrétiens évangéliques« :   La vie de:  Aristides de Sousa Mendes    (19 juillet 1885 – 3 avril 1954)

 *** Sommaire:  Aristides de Sousa Mendes est un diplomate portugais en poste à Bordeaux lors de la  débâcle française de 1940  (en passant, il est catholique…).  Il refuse de suivre les ordres du gouvernement Salazar et délivre en 9 jours plus de 30 000 visas à toutes les personnes menacées sans distinction aucune souhaitant fuir la France, devant l’avancée des Nazis de Hitler au début de la seconde guerre mondiale.  Le président portugais Salazar est plutôt favorable à Hitler et interdit toute délivrance de VISAS pour réfugiés vers le Portugal ou les États-Unis. 

***  Détail: Fin 1939, Sousa Mendes désobéit et donne quelques visas. Parmi ceux qu’il décide d’aider se trouve le rabbin anversois Jacob Kruger qui lui fait comprendre que ce sont tous les réfugiés juifs qu’il faut sauver.

Le 16 juin 1940,  après trois jours de prière, il décide de délivrer des visas à tous les réfugiés qui en font la demande : « Désormais, je donnerai des visas à tout le monde, il n’y a plus de nationalité, de race, de religion ». Aidé de ses enfants et neveux, ainsi que du rabbin Kruger, il tamponne les passeports à tour de bras, jour et nuit, signe des visas sur formulaires, puis sur des feuilles blanches et tout morceau de papier disponible. Aux premiers avertissements de Lisbonne, il aurait déclaré: « S’il me faut désobéir, je préfère que ce soit à un ordre des hommes qu’à un ordre de Dieu ». 

 

Alors que Salazar a déjà demandé des mesures contre lui, le consul poursuit, du 20 au 23 juin, son activité à Bayonne dans le bureau du vice-consul médusé, alors même qu’il est entouré par deux fonctionnaires de Salazar chargés de le ‘rapatrier’ d’autorité. Sur la route d’Hendaye, il continue à écrire et signer des visas pour les réfugiés d’infortune qu’il croise à l’approche de la frontière. Or, le 23, Salazar l’a démis de ses fonctions.  Souza Mendes continue d’affirmer: « Je désire être du côté de Dieu contre l’homme au lieu d’être du côté de l’homme contre Dieu. »

 

Après la fermeture du poste frontière d’Hendaye et en dépit des fonctionnaires envoyés pour le ramener, il prend avec sa voiture la tête d’une colonne de réfugiés qu’il guide jusqu’à un petit poste de douane où, côté espagnol, il n’y a pas de téléphone. Le douanier donc n’a pas encore été informé de la décision deMadrid de fermer la frontière avec la France. Sousa Mendes use du prestige de sa fonction de consul (théorique puisque démis de ses fonctions) et impressionne le douanier qui laisse passer tous les réfugiés qui pourront ainsi, munis de leur visa, gagner le Portugal.

 

Le 8 juillet 1940, il est de retour au Portugal. Salazar s’acharne : il prive Sousa Mendes, père d’une famille nombreuse (14 enfants), de son emploi diplomatique pour un an, diminue de moitié son traitement avant de le mettre en retraite. De surcroît, Sousa Mendes perd le droit d’exercer la profession d’avocat. Son permis de conduire, émis à l’étranger, est refusé.

 

Le consul déchu et sa famille survivent grâce à la solidarité de la communauté juive de Lisbonne : celle-ci permet à certains des enfants de Sousa Mendes de faire leurs études aux États-Unis Il doit fréquenter, avec les siens, la cantine de l’assistance juive internationale et, bien qu’il impressionne par sa mise soignée et sa prestance, il doit confirmer un jour : « Nous aussi, nous sommes des réfugiés ».

 

En 1945, tout en se félicitant hypocritement de l’aide que le Portugal a apportée aux réfugiés pendant la guerre, Salazar refuse néanmoins de réintégrer Sousa Mendes dans le corps diplomatique. La misère se fait alors plus pressante : vente des biens, mort de son épouse en 1948.  Aristides de Sousa Mendes meurt dans la misère, le 3 avril 1954,  à l’hôpital des pères  franciscains de Lisbonne. N’ayant plus de vêtements propres, il est enterré dans une robe de bure.
Mais Jésus a dit: « Les premiers (dont les pharisiens, qu’ils soient catholiques ou évangéliques…) seront les derniers et les derniers seront les premiers. »

 

La consul Aristides de Sousa Mendes a émis des visas pour plus de 30 000 personnes, dont 10 000 personnes de confession juive. 

 

En  1966,  le  Mémorial de Yad Vashem  en  Israël  l’honore du titre de  « Juste parmi les nations ».

 

Et voici maintenant « l’hypocrisie des nations »:

 

En 1986, Le 15 de novembre, il est décoré par le président de la République portugaise Mário Soares avec « l’Ordre de la liberté » au grade d’Officier et sa famille reçoit des excuses publiques.

 

En 1994, le président Soares dévoile un buste du consul à Bordeaux, ainsi qu’une plaque au 14 quai Louis-XVIII, adresse du consulat du Portugal en 1940.

 

En 1995, à Lisbonne, 25 ans après la mort de Salazar et 21 ans après la démocratisation du Portugal, Mario Soares, Président de la République portugaise, réhabilite la mémoire d’Aristides de Sousa Mendes et le décore de la croix du Mérite du Christ à titre posthume pour ses actions à Bordeaux.

  =  Même situation que pour les prophètes de l’Ancien Testament: Quand ils sont vivants, on les tue; quand ils sont morts, on les élève et on érige des statues en leur honneur!
   =   Serait-ce la même chose pour l’Église du Seigneur aujourd’hui?

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—  28 mai 2013:   Les dons spirituels ne nous appartiennent pas.  Ils sont à Dieu,  ils sont sa propriété.  Ils ne nous sont prêtés (donnés pour cette vie terrestre…) que pour servir les autres. Ils ne sont pas pour notre avantage personnel; ils sont pour la croissance spirituelle et le bien-être des autres.        M.C.
          —  « Père », Jésus, que penses-tu d’un beau grand réveil à ta Gloire au Québec, comme il y en a eu en Corée du Sud, puis avant au Pays de Galles, etc. !?

          —  Psaumes 135 : 5-6        

          —  Psaumes 135: 14   

—  2 juin 2013:    —  Petite prière du fond des « tripes »! :

       « Mon Papa », depuis presque 27 ans que tu m’as connu, les seuls vrais moments de joie et de paix que j’ai vécus ont été ceux où je vivais dans Ta Volonté.
         Malheureusement, souvent:
—  J’ai fait ce que je pensais être ta volonté…
—  J’ai fait ce que j’avais décidé être ta volonté…
—  J’ai fait ce que ma chair pécheresse me suggérait être ta volonté…
—  J’ai fait ce que notre Ennemi me disait être ta volonté…
—  J’ai fait ce que les hommes me disaient être ta volonté…
—  J’ai fait ce que l’église des hommes me disait être ta volonté
—  J’ai fait ce que le monde me disait être la vérité…
Maintenant que je suis vieux, fatigué, désabusé, exténué, par tous ces combats, envoie un torrent de ton Esprit dans mon cœur, et garde moi, pour le peu de temps qui me reste, à 99% dans Ta Volonté Parfaite, et conséquemment dans ton Repos…  Et réjouis ton cœur, en conduisant ton petit vermisseau dans toutes tes voies, ton petit garçon, qui a toujours voulu te servir, mais qui en a été si souvent incapable!
            Michel Cournoyer    

 

—  5 juin 2013:   « Pour être prêt à espérer en ce qui ne trompe pas    (Jésus)

il faut d’abord désespérer de tout ce qui trompe. »   (La nature humaine)  

G. Bernanos                                    (Les parenthèses sont de moi —  M.C.)

 

—  6 juin 2013:          « Si le grain mis en terre ne meurt… »     Parfois, Dieu permet  des épreuves et des déceptions qui s’enchaînent rapidement les unes après les autres, et elles tendent toutes vers une seule direction: le bas!  … Sous terre!  …  C’est comme la mort, la mort dans l’âme, la mort à soi-même…   Mais ce grain qui meurt donne vie à une plante qui sera conforme au dessein initial de Dieu.  Un arbre verdoyant qui donnera des fruits succulents, non amers, et qui servira de refuge aux oiseaux et fournira de l’ombre aux brebis.         Michel C.

 

—  10 juin 2013:    « Si vous cherchez la Vérité, vous trouverez peut-être un réconfort.
Si vous cherchez un réconfort, vous ne trouverez ni réconfort ni vérité, mais un

              baume et des illusions au début, et à la fin, le désespoir »          C.S Lewis
N’y-a-t-il pas là, dans cette maxime, tout le drame du  « christianisme superficiel de  

     consommation »  qui a séduit une grande partie de l’Église de notre époque?

 

—  11 juin 2013:    « Le pardon est le parfum que répand la violette sur le talon qui  l’a
écrasée. »           
Mark Twain

 

— 16 juin 2013:    Le Seigneur est fidèle et répond vraiment à nos prières, quand elles proviennent de notre cœur entièrement incliné vers Lui et Sa justice…       M.C.

 

—  11 juillet 2013:   Je suis allé visiter, hier soir, le nouveau groupe chrétien à Windsor  (près de l’autoroute 55 Sud, pas loin de Sherbrooke — au Québec), et un jeune frère a énoncé quelque chose qui m’a vraiment interpelé…     

Voici, « grosso modo », le propos qu’il a tenu:
« Si je ne suis pas satisfait, lorsque je ne fais rien, alors que j’ai Jésus et que je lui appartiens, je ne suis pas dans son repos; et il se peut fort bien alors, que ce je que je fais, n’ait vraiment aucune valeur  (à ses yeux)« !
Un grand sujet de réflexion, profond et déterminant…      

(Volonté de Dieu Versus la nôtre!?)

J’ai eu le bonheur encore une fois de voir que faire partie d’une petite communauté chrétienne, une « famille » avec Jésus, c’est toute une bénédiction.  Oh Jésus! Puisses-tu bâtir des milliers de petits groupes semblables à celui-ci; c’est ta gloire et ta grâce!

 

—  21 juillet 2013:   Petites considérations « métaphysiques »:
   « L’homme est  quelque chose  à surmonter…  Heureux celui qui surmonte son égo! »
 » Si l’on regarde l’Univers, notre système solaire, la Terre, et tout ce qu’elle

         contient,  pourquoi y a-t-il quelque chose, plutôt que rien? »         

 « L’âme est distincte du corps, mais y est associée; d’où cela vient-il? »
          ***  Nous le savons;  les réponses sont dans la Bible! ***               Ad. Michel C.

 

—  22 juillet 2013:  La plus grande et grave pierre d’achoppement pour les « peuples élus de Dieu », Israël sous l’Ancienne Alliance, et l’Église, sous la Nouvelle, a toujours été ceci:  l’orgueil de l’élection,  apanage par excellence des pharisiens de tous les temps, qui se targuent de parler au nom de Dieu, mais qui ne le connaissent même pas!  Ce fameux « orgueil de l’élection »,  qui voile la Parole de Dieu d’un filtre d’ignorance, d’arrogance et de jugement; qui défigure Dieu et déforme sa Pensée et sa Justice; qui donne aux hommes et aux anges un spectacle nauséabond de religiosité, d’étroitesse d’esprit et de fausse fatalité spirituelle, qui éloignent les hommes de leur Dieu au lieu de les en rapprocher…  Et pour les chrétiens en général, il y a toujours, conséquemment,  le danger réel que cet « orgueil de l’élection » se transforme en « orgueil du salut » pur et simple…  Combien de fois ne l’ais-je pas remarqué moi-même, personnellement, à mon grand désarroi!  Oui, c’est vrai, nous sommes « fils d’un Roi » (Jésus); et cela est bon.  Mais nous sommes aussi les êtres dont parle Job 15: 15 – 16…  Alors, quel est notre plus grand besoin?  Repentance réelle et profonde, humilité et Lumière de Dieu.   Viens Jésus, ouvre nos yeux, et remplis nos coeurs!     Michel Cournoyer  

 

—  23 juillet 2013:     Marc 14: 3 à 9
             L’amour de Jésus, répandu dans nos coeurs, et qui retourne à Lui, pour devenir « une multiplication des pains », est totalement le contraire, l’antithèse de la « ferveur religieuse alliée à la sagesse humaine », qui n’est que « pharisaïsme », et qui se base sur les calculs humains et le dénigrement d’autrui, répandant ainsi le chagrin, la déception, la désolation et la mort!   Alors que Jésus, Lui, répand la Vie et l’Expression de l’amour Vrai.      … »Si vous ne devenez comme ces petite enfants…! »
Ah! Jésus!  Répand ta Lumière dans nos cœurs!                                 Michel Cournoyer

—  27 juillet 2013:  Nous sommes maintenant à la croisée des chemins, sur la route qui se rapproche de la destination finale, qui est un heureux dénouement…

    —  Jérémie 50 : 1 à 8 :

              Il nous faut comprendre ce passage avec les yeux de l’Esprit, selon l’esprit de la Nouvelle Alliance:   « La Parole que l’Éternel prononça sur Babylone  (en ce qui concerne les chrétiens = toute église qui s’est amalgamée avec l’esprit et la mentalité du monde. — N.B.: Ce qu’on appelle communément l’Église catholique romaine n’est pas véritablement une église chrétienne, quoiqu’elle dise; c’est un empire socio-politico-religieux, donc un empire politique humain, comme tous les autres, qui a gardé seulement l’étiquette « chrétien », pour une meilleure confusion et manipulation!  Alors, toute croisade agressive contre l’Église catholique en tant qu’institution peut être plus ou moins vaine et nuisible, car elle risque de déraciner quelque bons grains (de vrais chrétiens) parmi l’ivraie, qui est le monde, dont fait partie cette soi-disant église!  Et Jésus a dit de ne pas arracher l’ivraie (les sectes humaines, les associations et les constructions du monde) sous peine de risquer de déraciner les quelques bonnes tiges qui subsistent au milieu de ces ensembles, parce qu’il existe de véritables chrétiens dans presque toutes les nations païennes, dont l’empire catholique romain fait partie.  De plus, une guerre anticatholique agressive peut glisser dans la médisance, la calomnie, le jugement, l’orgueil spirituel…   Image de Don Quichotte de la Manche, qui fonce avec son cheval et sa lance dans la roue d’un Moulin à vent !  —  Bon, revenons à notre passage biblique:   « … Sur le pays des Chaldéens (le monde païen), par Jérémie (aujourd’hui par Jésus!), le prophète  (Jésus est Roi, Prêtre et Prophète):  Annoncez-le parmi les nations, publiez-le, élevez une bannière!  (Et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour.  —  Cantiques des Cantiques 2: 4b  —  Pas la critique et la médisance, l’amour!)   « Dites: Babylone est prise (une telle grosse dénomination, même évangélique, qui a adopté la mentalité et les usages du monde), Bel est confondu (un autre ensemble d’églises, évangéliques ou autres, qui a adopté les « progrès sociaux!? » et l’évolution des mœurs du monde!?, au détriment de la Parole de Dieu),Merodac est brisé!  (telle autre église, protestante ou évangélique, qui a adopté les méthodes, les traditions (nouvelles ou anciennes) du monde, la psychologie ambiante, la pensée moderniste…  —  Nous n’avons qu’à penser aux messages de Jésus aux églises dans l’Apocalypse…)  Car une nation (aujourd’hui une horde d’esprits célestes méchants) monte contre elle du septentrion (du haut des airs!), elle réduira son pays en désert, il n’y aura plus d’habitants  (n’est-ce pas ce qui arrive de plus en plus aujourd’hui aux églises qui vivotent et se sont prostituées aux idées, opinions et approches de la vie moderne, contraires à la Paroles de Dieu?);  Hommes et bêtes fuient, s’en vont. En ces jours, en ce temps-là, dit l’Éternel, les enfants d’Israël; et les enfants de Juda reviendront ensemble (sous l’égide de Jésus, pas sous une organisation humaine centralisatrice!);  Ils marcheront en pleurant, et ils chercheront l’Éternel, leur Dieu  ( =  c’est ça un réveil; juste ça, mais tout ça!)  Ils s’informeront du chemin de Sion (la volonté de Jésus), ils tourneront vers elle leurs regards: Venez, attachez-vous à l’Éternel, par une alliance éternelle qui ne soit jamais oubliée!  (ce sera ça le résultat du « réveil de la 11e heure » , pas un spectacle humain ou un feu d’artifices agréable à la vue du « psyché »!  Mon peuple était un troupeau de brebis perdues; leurs bergers les égaraient, les faisaient errer par les montagnes; elles allaient des montagnes sur les collines (les montagnes russes!), oubliant leur bercail (= Jésus, notre assise et notre repos!).  Tous ceux qui les trouvaient les dévoraient (beaucoup d’églises sont devenues des entreprises commerciales se disputant une clientèle!!!), et leurs ennemis (aujourd’hui les démons et ceux qui les écoutent…) disaient:  Nous ne sommes point coupables, puisqu’ils ont péché contre l’Éternel, la demeure de la justice, contre l’Éternel, l’espérance de leurs pères.  Fuyez de Babylone, sortez du pays des Chaldéens  ( = fuyez de toutes ces églises qui ont adopté les coutumes, les nouveautés et les façons de voir et de vivre du monde (la Chaldée…) à l’encontre de ce que Dieu a énoncé de toute éternité dans sa Parole, et qui n’est pas démodé, et ne le sera jamais, peu importe la sagesse illusoire, présomptueuse et destructrice promulguée par les hommes (ça inclut les femmes!), et soyez comme des boucs à la tête du troupeau! »     =   Des boucs fonceurs, allant à contre-courant, envers et contre tout, pour annoncer la vérité de Jésus avec la puissance du Saint-Esprit et les signes d’amour et de fidélité de Dieu!     Et, en apportant la lumière, pas besoin de constamment décrier le faux, le laid, l’erreur, le diabolique, la tromperie, etc….

Car la lumière chasse les ténèbres.   Je donne mon  nom à Jésus pour être un de ces « boucs-guides fonceurs », pour rassembler les brebis dans l’enclos de Jésus, et les nourrir de la « vraie » parole de Dieu!

Y en a-t-il d’autres qui veulent aussi se donner à Jésus de cette manière!?   La grande condition: le refus de toute gloire humaine et de tout avantage personnel égoïste.  Cela est possible, mais seulement avec l’aide et la puissance de Jésus.      Michel Cournoyer

 

—  28 juillet 2013:    —   La pensée de Dieu pour l’Église, c’est ce qu’il y a de plus

                                          simple au monde!
—   Mais l’homme, dans son orgueil, l’a compliqué des millions

                                          de fois!                   Michel Cournoyer

         « Un homme devrait chercher ce qui est, et non ce qu’il croit devoir être ».
             Albert Einstein (1879 – 1955)

 

—  6 août 2013:    « Quand les gens cessent de croire en Dieu, ils ne croient en rien.  Et

                                 quand ils ne croient en rien, ils croient en n’importe quoi. »   

                                 G. K Chesterton  (Royaume-Uni  //  1874 – 1936)


     En fin de semaine, un  « célèbre évangéliste!? »  (Benny Hinn) était de passage  à Montréal, pour deux soirées.
À partir du Nouveau Testament, serions-nous en droit de nous poser certaines questions (même des non-croyants se les posent!?) ?
—  Les prestations de cet homme attirent-elles les gens à Dieu ou à lui-même?
—  Ses prestations démontrent-elles la « sainteté » de Dieu ou le « narcissisme humain » à son paroxysme?
—  Son activité est-elle basée sur le « don gratuit de soi «  ou  « l’adulation de Mammon »?                                      ( =  « Lève-toi et paye »!?)    

      —  Son attitude démontre-t-elle la simplicité et la grâce de Jésus ou « le sens du spectacle », comme dans le monde « perdu »?
—  S’agit-il de la puissance « effacée et humble » de Jésus ou d’une « dérive de marketing charnelle »?
—  Son Évangile, fondé presque uniquement sur les miracles de guérison (« peut-être vrais » ou « supposés » , « souvent arrangés!? » — selon plusieurs témoins et observateurs), reflète-t-il la « Gloire et l’Amour de Dieu », ou dégage-t-il une odeur nauséabonde de « duperie capitaliste bien huilée » et de « calcul psychologique » !?
—  Le réveil consiste-t-il en formules de prestidigitation  « à bout de bras », ou dans la  démonstration de la puissance douce, humble et aimante de Dieu?
—  S’agit-il de foi ou de crédulité !?

Alors, croire « vraiment «  en Dieu n’est-il pas mieux que de croire en n’importe qui  et n’importe quoi!?                                 M.C.

 

—  11 août 2013:
1)  Psaume 142 et 143
2)  Psaume 142 et 143
3)  Psaume 142 et 143
4)  Jérémie 50: 31 à 40
5)  Ma prière est que l’Esprit de Jésus vous révèle les choses qu’Il m’a

                  révélées ce matin à travers ces passages magnifiques.   Amen… Toda!    M.C.

 

—  12 août 2013:  Psaume  144: 1-2

—  13 août 2013:   —  Psaume 144: 5    (  =  les actes des apôtres…!)
—  Psaume 144: 6 à 9
—  Psaume 144: 15
—  Psaume 145: 1 à 3 et 5-6
—  Papa, Jésus, est-ce que nous sommes assez humiliés

                 maintenant pour que tu puisses montrer ta Gloire par « tes vermisseaux »!

           —  Psaume 145: 14 et 17 à 19
—  Jérémie 51: 6 et 10  
 =   Êtes-vous dans une église  (même dite « évangélique »)  dont le Seigneur vous dit:  Jérémie 51 6 et 10 ?  Mais cela doit être une parole personnelle de Dieu à chacun, et non pas un réflexe automatique de rejet et de rébellion…  Pour cela, Dieu est notre meilleur Conseiller, et Il s’attend que nous lui demandions ce qu’il en est vraiment et quelle est sa volonté à notre égard: « Que ta volonté soit faite et non la mienne »!  Le Seigneur vous répondra à coup sûr et il est capable de nous guider chacun personnellement.
—  Réflexion:  Le mot  « puissance »  pour l’homme, et pour bien des chrétiens, veut dire ni plus ni moins: « s’élever soi-même pour dominer les autres » (comme Satan à l’origine!)… Mais ce mot (puissance), quand il s’applique à Dieu, veut dire « amour et œuvres merveilleuses en faveur des autres »!        Michel C.

          —  Dans Jérémie 51: 13a, « les grandes eaux » signifie « le monde »…  =  quand l’Église adopte la pensée et les usages du monde qui sont en contradiction avec la Parole  =  la ruine!
(entre autres les résultats catastrophiques du féminisme libéral agressif des 20e et 21e siècle, qui a pour but diabolique d’inverser les rôles, de semer le cafouillis et le désordre, et de produire la pagaille dans la compréhension et l’application des responsabilités différentes départies par Dieu à sa « Grande créature »« homme et femme »!              Michel C

 

—  22 août 2013 : Ce dont nous avons besoin, ce n’est pas de théories ni de belles vérités doctrinales impeccables; ce dont nous avons besoin, c’est de la vie divine…  C’est de la vie de Jésus-Christ Lui-même dont nous avons besoin.  Dans le sens de ce poème merveilleux, écrit par Albert B. Simpson (1843 – 1919), fondateur de L’Alliance chrétienne et missionnaire:

 

Autrefois, c’était la bénédiction, maintenant, c’est le Seigneur;

Autrefois, c’était l’émotion, maintenant, c’est sa Parole.

Autrefois, je voulais ses dons, maintenant, je possède le Donateur;

Autrefois, je recherchais la guérison, maintenant, je ne recherche que lui.

 

Autrefois, c’étaient mes vains efforts, maintenant, c’est la confiance parfaite;

Autrefois, c’était un demi-salut, maintenant, c’est l’excellence.

Autrefois, je m’agrippais sans cesse, maintenant, c’est lui qui m’agrippe.

Autrefois, j’errais constamment, maintenant mon ancre est accrochée.

 

Autrefois, j’étais affairé à planifier, maintenant, c’est la prière confiante;

Autrefois, c’était l’inquiétude, maintenant c’est lui qui a soin de moi.

Autrefois, c’était ce que je voulais, maintenant, c’est ce que Jésus dit;

Autrefois, c’était toujours demander; maintenant, c’est la louange incessante.

 

Autrefois, c’était mon œuvre, maintenant, c’est la sienne;

Autrefois, j’essayais de l’utiliser, maintenant, c’est lui qui m’utilise.

Autrefois, je voulais la puissance, maintenant, je veux le Tout-Puissant;

Autrefois, je travaillais pour moi-même, maintenant, je travaille pour lui seul.

 

Autrefois, j’espérais en Jésus, maintenant, je sais qu’il est à moi.

Autrefois, ma lumière s’éteignait, maintenant, elle est éclatante.

Autrefois, j’attendais la mort, maintenant, je salue son retour;

Et mes espoirs sont bien ancrés, intouchables à l’intérieur du voile.

 

Pour toujours et à jamais, Jésus je chanterai;

Toutes choses en Jésus, et Jésus en toutes choses.

 

Ouf! …

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—  26 août 2013 :      Un des secrets d’un vrai réveil.

« La prière démontrant une réelle faim? Je connaissais bien cette prière pour le Réveil, le secret ne devait pas provenir de là. La plénitude de l’Esprit? Le secret ne résidait pas non plus dans ce point, me disais-je? J’avais prêché cela pendant des années et il n’y avait eu aucun Réveil. Puis venait la transparence, telle qu’elle est enseignée dans 1 Jean 1 :7 : « Si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » Cette marche dans la lumière, nos frères d’Afrique la définissaient ainsi : être d’accord de connaître et d’être connu. C’était un nouveau défi pour moi. Je n’étais pas toujours prêt à connaître la vérité sur moi-même comme Dieu voulait me la montrer. Je n’étais pas prêt non plus à ce que d’autres me voient tel que j’étais! J’étais comme un pli cacheté…  Cette transparence amenait au dernier point, celui de l’unité.

 

… Naturellement, nous préférons tous cacher le péché et marcher dans l’obscurité…  La plupart d’entre nous avons toujours beaucoup de difficultés à confesser que nous avons tort, car nous aimons notre propre justice…  Et la conscience, à moins qu’elle ne soit éduquée par le Saint-Esprit, n’est pas un guide sûr. Elle tend vers le légalisme. Parfois une confession à un frère est clairement demandée par le Saint-Esprit. La conscience, elle, tend à en faire une loi, donnant l’impression que nous devons toujours nous confesser à quelqu’un d’autre, que nous serons condamnés si nous ne le faisons pas…  Cette tendance à confesser nos pensées à un frère ne représentait pas toujours un esclavage. Lors de nos conférences, Dieu se servait souvent de cette ouverture, de cette transparence dans le témoignage, pour briser certains de ses enfants, pour les amener à une nouvelle vie et une autre qualité de communion. Mais un élément de légalisme s’était introduit. Lorsque William Nagenda revint, il le détecta immédiatement, déclarant que c’était très dangereux.  Il insista : au lieu de monter cette « marche dans la lumière » en épingle, nous aurions dû plutôt mettre Jésus Lui-même au centre. »

La vie ne se trouve — dans aucune expression de Canaan, aucune formule, aucune méthode de sanctification, aucune connaissance religieuse, aucun livre savant  —  M.C. — mais exclusivement en Jésus lui-même. Considérer ces éléments comme nécessaires pour obtenir la bénédiction pouvait pousser à un esclavage, créer des liens, alors que Jésus libère. Il nous fallait placer Jésus au centre, étant Lui-même le Réveil, et comprendre que Dieu n’avait rien de plus à donner que son Fils. Si Christ était au centre, alors le brisement, la marche dans la lumière, le témoignage et la communion fraternelle suivraient comme les effets naturels de cette grande et première cause.

C’est donc uniquement en Jésus et en Lui seul que se trouve la plénitude de la divinité du Réveil et de tout le reste. »

Roy Hession (1908 – 1992), Autobiographie, Éditeurs de littérature biblique, extraits – pages 145 à 149

 

—  28 août 2013:   » Être honnête, c’est affronter la vérité. Quelque désagréable et incommode que puisse être la vérité, je crois que nous devons la révéler et l’affronter. »         Martin Luther King

 

—  30 août 2013:  Lamentations de Jérémie 3: 40

 

—   31 août 2013:  « Nous vivons à une époque désespérément en-dessous du modèle du

                                Nouveau Testament, dans le confort d’une gentille petite religion. »    

                                                                                     Martyn Lloyd-Jones  (1899 – 1981)

« Le plus pitoyable des hommes est celui qui transforme ses rêves en argent et en or. »                                          Khalil Gibran  (1883 – 1931)

 

 » La plupart des chrétiens ne se rendent pas compte que les concepts centraux et les pratiques associées à ce que nous appelons « Église »  ne sont pas ancrés dans le Nouveau Testament, mais dans les modèles établis dans l’âge postapostolique. »   Jon Zens


« Quelque chose de profond en moi désirait une expérience de l’Église correspondant à ce que je lisais dans mon Nouveau Testament. »     Frank Viola


« Il y a actuellement, chez un certain nombre de croyants, un « fort vent de discernement », qui précède un « fort vent de l’Esprit », celui de la dernière heure, en lieu et place de tous ces « vents tournoyants de la chair »,  dont nous avons été témoins depuis une trentaine d’années.         Michel C

 

—  1 septembre 2013:  « Une révolution à la fois dans la théologie et la pratique de l’Église est à nos portes. D’innombrables chrétiens, y compris des théologiens, des ministres du culte et universitaires, sont à la recherche de nouvelles façons de renouveler et de réformer l’Église. D’autres ont complètement renoncé à la notion traditionnelle de l’Église. Ils ont acquis la conviction que l’Église institutionnelle telle que nous la connaissons aujourd’hui est non seulement inefficace, mais elle est également sans fondement biblique. Pour cette raison, ils pensent que ce serait une erreur de réformer ou de renouveler la structure actuelle de l’Église. Parce que la structure est la racine du problème. « 

Je viens tout juste de lire ce passage dans le livre de:

Frank Viola, Réimaginer l’Église, Éditions L’Oasis, 2013, page 13

 

                             =  2 Chroniques 13:18

 

—   2 septembre 2013:  « La voie et la loi de plénitude de Dieu est celle d’une vie organique. Dans l’ordre divin, la vie produit son propre organisme, qu’il soit végétal, animal, humain ou spirituel. Cela signifie que tout vient de l’intérieur. Fonction, ordre et fruit proviennent de cette loi de la vie intérieure. C’est uniquement sur ce principe que ce que nous avons dans le Nouveau Testament a vu le jour. Le christianisme organisé a complètement renversé cet ordre. »        T. Austin-Sparks  (1888 – 1971)

 

—  3 septembre 2013:     ***  Chemin de réveil:
—  Lamentations de Jérémie 3: 40
—  2 Chroniques 14: 1 à 6 et 10
—  2 Chroniques 15: 1 à 7
***  « Les voies de Dieu sont impénétrables quand il accomplit ses merveilles. Il grave sur la mer l’empreinte de ses pas et monte les chevaux de l’orage. »   

William Cowper  (1731 – 1800)

       ***  Résultat du passage de la Loi à la Grâce:  Actes 15: 31

       ***  « Un jour, tu seras assez vieux pour recommencer à lire des contes de

                  fées. »    C.S. Lewis

—  6 septembre 2013:    **  2 Chroniques 19: 1 à 7 :
—  acceptation du verdict de Dieu sur soi  =  repentance  (verset 2)
—  Dieu est fidèle / prendre un temps d’arrêt  (v. 3 et 4a)
—  Résultat  =  fruit pour Dieu  (v. 4b – 5)
—  La crainte de Dieu doit effacer toute crainte des hommes  (v. 6-7)
**  Luc 1: 3 -4 :   Importance de vérifier « avec Dieu »  dans la Bible si ce qu’on nous enseigne est exact et provient de son Esprit  —  verset 4  


—  7 septembre 2013:    » Je vous conseille fortement de mettre de côté 
tout travail de clerc et de vous donner à faire avec vos mains. Oui, le travail des mains est l’apprentissage de l’honnêteté. L’honnêteté, c’est une certaine égalité qu’on établit entre ce qu’on prend et ce qu’on rend… »
« Comme le roi porte couronne, le va-nu-pieds porte soleil en tête. Passe-toi de montre. L’heure ne compte pas dans l’évidence. Tu te lèveras quand le soleil se lève. Quand il se couche tu te coucheras. Tu mangeras quand ta faim aura sonné midi. Tu boiras quand une fontaine rafraîchira ta route. Tu arriveras quand Dieu voudra. N’aie pas de hâte, ne gâche pas du temps à te hâter. Dieu seul sait l’heure de ta mort et pour ton bien te la fait ignorer »…
« Celui qui a fait le tour des voluptés du monde sait que la chasteté contient tous les plaisirs. Et l’eau ne trompe pas la soif »…
« Que ce bavardage perpétuel de la pensée se tût…  Tais-toi beaucoup pour avoir quelque chose à dire qui vaille la peine d’être entendu. Mais encore tais-toi pour t’entendre toi-même…  Écris peu. Devant la parfaite beauté des rameaux, des ombrages, des nuées et des eaux, la plume hésite, prise de pudeur… Voyant ce monde et voyant la lumière tu n’auras pas l’ingratitude de te croire grand »…
« Oublie les airs connus, dépêtre-toi de la glu des mélodies apprises. Laisse couler la voix selon sa loi propre et la pente du moment. Cherche dans la matière de ta voix la forme pleine et l’ornement heureux. Moule ta modulation à la ligne apaisée des collines que l’éloignement marie à la substance du ciel. Chante pour ne pas vieillir. Chante pour tenir tête au temps qui nous dépasse, qui nous échappe et nous détruit »…
« Relis chaque jour une page de l’Évangile. Tu verras qu’il n’y a rien de nouveau à dire sur l’évidence. Que chaque jour la même parole t’émeuve avec un son original. Original est ce qui porte le goût de la sourceLe reste n’est pas original, même dit pour la première fois.  Encore, Seigneur, redis encore l’amour, la vérité qui seule nous est chère.  Redis, car nous craignons toujours de n’avoir pas bien entendu.  Redis, car nous voulons entendre encore.  Testament écrit avec le sang. Scellé par le sceau de la Croix. Les livres ainsi faits, emporte-les tous dans tes chemins, Ami.  Ils ne pèseront pas trop dans ta besace. »
Giuseppe Lanza del Vasto  (Philosophe et poète italien  —  1901 – 1981)

 

—  8 septembre 2013:   — « La route de la vie nous enseigne la sagesse du dépouillement. La vie est un voyage, et si nous voulons marcher libres et heureux, soyons légers de bagages. »       Ad. M.C. 

              

  — « Dans ton rouleau tu ne porteras rien qui ne soit nécessaire. Tu apprendras aux frais de ta fatigue la science du nécessaire. Pesant et repensant à chaque pas tout ce que tu possèdes, tu jugeras à sa valeur la légèreté du dépouillement acquis ».     

 Lanza del Vasto

  —  Ecclésiaste 1: 18:  « Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur. »

 

  — « Par la chute originelle, l’homme a perdu la verticale du cœur et le secret de la contemplation. Son cœur s’est appesanti dans les choses d’ici-bas. Par la suggestion du Malin, son esprit s’est alourdi et glisse maintenant à ras de terre comme le serpent sur son ventre. Il a hérité de sa ruse, de ses glissements silencieux vers sa proie, de ses feintes, de ses calculs, de sa morsure et de son venin. Sa langue d’homme est devenue double comme celle du serpent, mêlant partout l’intrigue et appelant vérité ce qui n’est que mensonge. L’humanité glisse à ras de terre et cherche dans l’ombre la remontée vers la lumière et la verticale perdue. »   

Pierre Beaudoin


  —  Jacques 3: 5 à 10: De même, la langue est un petit membre, et elle se vante de grandes choses. Voyez, comme un petit feu peut embraser une grande forêt!  La langue aussi est un feu; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne.  Toutes les espèces de bêtes, d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins, sont domptées et ont été domptés par l’homme;  mais la langue, aucun homme ne peut la dompter; c’est un mal qu’on ne peut réprimer; elle est pleine d’un venin mortel.  Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu.  De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi. »
  —  Romains 7: 24 – 25a : « Misérable que je suis! Qui me délivrera de ce corps de mort?… 25 Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur!… »


  —  « Pour moi, être un saint signifie être moi-même. Le problème de la sainteté et du salut consiste en réalité à trouver qui je suis…  Mais le problème alors est celui-ci: puisque Dieu seul possède le secret de mon identité, lui seul peut me faire qui je suis. »                 Thomas Merton (1915 – 1968)

 

—  9 septembre 2013:
—  2 Chroniques 20: 9  (maison = Jésus)  et 12
—  2 Chroniques 20: 15 et 17-18
—  Proverbes 1: 5

—  11 septembre 2013:   Les chemins de réveil! :

                     —  Proverbes 1: 20 à 23  et  32 – 33   —   Actes 16: 5  

 

—  17 septembre 2013:   La Parole de Dieu  =  1 Corinthiens 10: 4

 

—  20 septembre 2013:   « Tout réveil provoqué et façonné par Dieu (personnel, groupe de personnes, assemblée, région…) est un acte de pure miséricorde et d’amour. »       Michel C.

—  23 septembre 2013:  « Ce qu’on sait, savoir qu’on le sait; ce qu’on ne sait pas, savoir qu’on ne le sait pas. Voilà le vrai savoir. »    

 Confucius, philosophe chinois (551 – 479 avant Jésus-Christ)

 

« L’homme est un microcosme de l’univers. »  

Démocrite, philosophe de l’Antiquité (460 – 371 av. J.-C.)

 

« Tout ce que je sais, c’est que je sais rien »   « Une vie sans questionnement ne vaut pas d’être vécue. » « La seule vie qui vaille est une vie dédiée au bien »    

Socrate, philosophe grec  (469 – 399 av. J.-C.)

 

—  24 septembre 2013:
—  Proverbes 4  (au complet)
—  Actes 18: 9-10
—  2 Chroniques 26: 5 et 16
—  Proverbes 5: 12 à 14

 

—  25 septembre 2013:   Proverbes 3   (au complet)

 

—  27 septembre 2013:    **  1 Corinthiens 12: 31  **
=  mais seulement, et vraiment  seulement en fonction de 1  Corinthiens chap. 13

 

—  30 octobre 2013:   « La vraie valeur d’un homme se détermine en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer du moi. »         

Albert Einstein (1879 – 1955)

« La (fausse) crainte que nous puissions d’une manière ou d’une autre être séparés de Dieu est à la racine de toutes les formes d’anxiété dans l’univers, et le remède est la connaissance que rien ne peut jamais nous séparer de Dieu. »            

Dr Eben Alexander

« Il y a deux façons de se tromper: l’une est de croire ce qui n’est pas, l’autre de refuser de croire ce qui est. »           Soren Kierkegaard  (1813 – 1855)

 

 « La gratitude est non seulement la plus grande des vertus, mais c’est également la mère de toutes les autres. »          Cicéron  (106 – 43 av. J.C.)

 

—  31 octobre 2013:    « Je dois être prêt à renoncer à ce que je suis pour devenir ce que je serai. »                      Albert Einstein (1879 – 1955)

     « La vie physique est caractérisée par la défensive, alors que la vie spirituelle est l’inverse. »                  Dr Eben Alexander

     « Si la souffrance nous rappelle que nous sommes vivants, c’est l’amour qui nous rappelle pourquoi nous vivons. »              

Trystan Owain Hughes   (historien et théologien britannique)    

 

—  1 novembre 2013:   « Je lis souventefois la Bible, en toute bonne foi, autant que possible. Selon moi, si j’ai bien compris, elle est un phare dans ma nuit. »
Blind Willie McTell  —  Chanteur et guitariste de blues américain   (1898 – 1959)

    « L’apôtre nous dit que « Dieu est amour »;  il s’ensuit que, puisqu’il est infini, il est aussi une source d’amour infinie. Puisqu’il est incommensurable, il est une source d’amour souveraine, débordante et inépuisable. Et puisqu’il est immuable et éternel, il est une source d’amour immuable et éternelle. »
Jonathan Edwards  —  Métaphysicien, théologien, pasteur et missionnaire américain  (1703 – 1758)

 

—  3 novembre 2013:   
     « Nos cœurs de pierre deviennent des cœurs de chair quand nous découvrons où pleure le proscrit. »
     « La principale cause de l’athéisme dans le monde d’aujourd’hui est le fait de chrétiens qui reconnaissent Jésus avec leurs lèvres,  et qui, en sortant par la porte, le renient par leur mode de vie. « 
Brennan Manning  (1934 – 2013)

 

La prière, somme toute, est une conversation au sein d’une relation.     Ad. Michel C.

 

—  4 novembre 2013:     

    « Le pardon est le parfum que répand la violette sur le talon qui l’a écrasée. »             

      Mark Twain  —  Écrivain américain  (1835 – 1910)   


     « Tout le visible est une ombre projetée par l’invisible. »   

       Martin Luther King Jr   (1929 – 1968)

 

—  6 novembre 2013:    « D’une certaine manière, que je ne comprends pas encore très bien, l’épreuve de notre foi tisse de la patience et de l’espérance dans l’étoffe de notre vie chrétienne. Je suis convaincu que personne ne peut suivre Jésus bien longtemps sans avoir de tribulations. C’est Sa façon de nous révéler Sa présence. La souffrance et les épreuves, telles que la persécution, font naturellement partie de la marche chrétienne. Il nous faut apprendre à les accepter avec joie si nous voulons grandir, et je suis d’avis que cela est vrai autant pour les ministères que pour les individus…  Mais l’œuvre est celle de Dieu, et notre fardeau est léger…  Dieu n’a pas besoin de l’inquiétude et de la direction de l’homme… » 

 K.P Yohannan (Gospel for Asia)


      « Être chrétien signifie la fin de la lutte pour la justice par la loi, pour tous ceux qui croient en Lui, mais aussi la fin de ces efforts pour obtenir la paix ou la puissance par la loi…  Alors que nous confessions notre échec, Christ vient au-devant de nous pour devenir le Réveil et tout ce dont nous avions besoin en plus…  Seul le sang de Christ nous rendait juste devant Dieu et non notre confession les uns aux autres. Cela signifiait que celui qui se repentait avait un témoignage à apporter à cause de la puissance du sang de Christ. Il n’était plus sous l’obligation de rendre ce témoignage, à moins que Dieu ne le lui demande. Il n’y avait plus de pression, nous étions libres. Nous pouvions maintenant être plus simples, plus profonds, plus libres dans ce que nous apportions aux autres…  Le message de la grâce ne pouvait que bénir et libérer les gens…  Puisque la grâce est l’amour de Dieu pour ceux qui ne le méritent pas, ses ressources sont infinies…  Nous avons réalisé que même nos erreurs faisaient de nous des candidats à recevoir la grâce de Dieu, pourvu que nous les confessions (à Dieu). Pour Jésus, il n’y a pas de péché trop honteux qu’il ne puisse pardonner. Il n’y a pas de situation si dégradée qu’Il ne puisse la remettre en ordre…  Le Réveil est venu beaucoup plus rapidement depuis que nous avons prêché cette grâce. C’est ce message qui produit le Réveil dans l’individu et dans l’Église. Nous pouvons prêcher la repentance, pour autant que cela soit fait dans le contexte de la grâce…  Rien ne doit remplacer « Jésus au centre ». »           Roy Hession  (Évangéliste britannique  —  1908 – 1992)

 

—  8 novembre 2013:   « Dieu donne à certaines personnes plus que ce dont elles ont besoin afin qu’elles puissent être des canaux de bénédictions pour d’autres. Dieu désire qu’il y ait de l’équité parmi son peuple sur toute la terre. C’est pour cette raison que l’Église du premier siècle n’était pas pauvre…  Dieu nous appelle, en tant que chrétiens, à modifier notre style de vie, à renoncer à ce qui n’est pas essentiel de sorte que nous puissions mieux investir dans Son royaume. »         K.P. Yohannan, Gospel for Asia

 

—  13 novembre 2013:  « Il y aura toujours de nouveaux dragons à terrasser, mais il ne faut pas laisser ces questions secondaires nous empêcher d’accomplir notre tâche principale, qui consiste à bâtir et étendre le royaume de Dieu. Lors de mes voyages en Asie, j’ai pu constater qu’il y a des divisions aussi violentes parmi les communautés chrétiennes et les théologiens, mais sur des questions différentes. J’ai donc réalisé que, très souvent, le malin se sert de ces divisions doctrinales pour nous tenir occupés à autre chose que l’Évangile. Nous sommes menés par notre « moi » qui cherche toujours à avoir raison. Nous sommes esclaves d’une forte tendance à demander que tout se déroule selon notre bon vouloir. Ce sont là des manifestations de l’orgueil. Le contraire de l’orgueil, c’est l’humilité dans le service et le sacrifice en obéissance au commandement de Christ. »

K.P Yohannan, Révolution dans les missions mondiales, Éditions Gfa


     « Ce n’est pas le réveil qu’il faut rechercher, c’est Jésus; parce que Jésus est lui-même le réveil!  Ce ne sont pas un ou des livres chrétiens qui doivent être au centre, parce que seulement Jésus a un ministère de Vie pour les pécheurs. »           Michel C.

 

—  24 novembre 2013:    Jésus, délivre-moi de tout ce qui t’empêche d’être

                                           Tout !              Michel C.

 

—  26 novembre 2013:    Seigneur, je crois; viens au secours de ma foi!       Michel C.

 

—  27 novembre 2013:

 

Quelques petites pensées et maximes… comme des petites lumières!   (Michel C.)

  • L’Église n’est pas une organisation, une institution, une structure; elle est un Corps vivant!
  • L’Église n’est pas un bâtiment, fabriqué avec des pierres « inertes »; elle est un Corps vivant, composé de pierres vivantes…
  • On ne peut pas « aller à l’église »; parce que « nous » sommes l’Église…
  • On ne peut pas « venir à la maison de Dieu », parce que cette maison, c’est nous, des êtres vivants…
  • L’Église n’est pas une entreprise humaine, un produit de relations publiques et de marketing; elle est une création de l’Esprit de Dieu…
  • L’Église n’est pas « une machine à succès »; elle est une démonstration de la nature et de la gloire de Dieu!
  • L’Église n’est pas une confession doctrinale, une dénomination, ou une « domination hiérarchique »; elle est un ensemble de familles spirituelles composées de cellules vivantes…
  • L’Église n’est pas un concept religieux; elle est l’amour en action…
  • L’Église ne paraît pas comme un « Royaume flamboyant maintenant »; elle témoigne d’une multitude de simples croyants disséminés parmi le monde…
  • L’Église n’est pas le résultat du génie humain; elle est un prodige de la « folie de Dieu »!
  • L’Église ne naît pas de la sagesse humaine; elle est engendrée par la semence de Dieu déposée dans les cœurs…
  • L’Église ne peut pas s’asseoir et se confiner dans le salut reçu; car le salut est comme une plante qui croit et se développe, nourrie par la pluie de l’Esprit et le « Soleil de justice »!

—  29 novembre 2013:    Où est Jésus ?


          Si nous regardons les annonces « chrétiennes » dans les médias, nous voyons de tout:  un service de guérison ici, un service de miracle dans cette autre église, un service de Réveil à un autre endroit, un chanteur renommé, un ministre « plein de puissance », un prophète « intarissable », un prédicateur populaire, une chorale réputée, des gadgets pour « identification chrétienne », un nouveau livre sur « un » aspect de la vie chrétienne, avec ses formules, ses instructions, ses méthodes, ses techniques…  Absolument de tout!   Mais où est Jésus !?


Toute déviation de la simplicité de Christ et de la grâce, qui s’accompagne souvent « d’efforts propres », c’est-à-dire de la tentative d’obtenir par nous-mêmes ce que l’on possède déjà en Jésus, peut s’apparenter à une forme d’idolâtrie: celle de l’homme et de ses réalisations!       AD. Michel C.

          « Aujourd’hui, les valeurs chrétiennes sont définies presque entièrement par la réussite telle qu’on peut voir sur les affiches publicitaires de Madison Avenue. C’est au point même où l’on mesure l’efficacité des ministères chrétiens d’après les normes du MBA de l’université de Harvard…  Les revues, les émissions télévisées et les assemblées chrétiennes mettent souvent de l’avant des athlètes connus, des reines de beauté, des hommes d’affaires et des politiciens qui « réussissent dans le monde tout en ayant Jésus! »         K.P Yohannan 

 

—  1 décembre 2013:    « Celui qui est justifié par la foi n’a pas besoin de se faire du souci à propos de ce que les autres pensent de lui. »  —  Anonyme

 

       « Il est possible que les chrétiens, malgré les cultes de louange à l’église, la prière en commun et les autres rencontres, se sentent tout de même très isolés. La vraie communion ne s’installe pas. S’ils ont une communion avec les autres en tant que croyants, ils n’ont pas cette communion entant que pécheurs. La communion des hommes pieux ne permet à personne d’être un pécheur. Chacun cherche plutôt à cacher son péché à soi-même et à la communauté. »     Dietrich Bonhoeffer (1906 – 1945)


       « La vie chrétienne n’est pas un concept qu’il faut disséquer, ni un ensemble de livres contenant des croyances, des formules, des recettes, qui finissent toujours pas nous conduire dans l’esclavage. Jésus est venu justement pour nous libérer de toute espèce de joug, afin que nous le suivions et le servions spontanément et avec fraîcheur.  Jésus est tout heureux de se donner à ceux qui désespèrent, qui ont soif de lui, et sont dans le besoin…  Au cœur de nos plus grands échecs, Il est là… »     Ad. Michel C.

 

—  2 décembre 2013:        Ivan Moïsseïev (1952-1972)

Fils de paysan, il était un brave soldat dans l’armée de l’ancienne Union Soviétique; mais il était encore plus courageux dans son témoignage incessant et persévérant de la réalité de Jésus-Christ. Il a été torturé pour sa foi et il est mort comme un martyr chrétien en 1972 à l’âge de 20 ans.

À l’âge de 20 ans, Ivan savait que les communistes allaient le tuer. Le 11 Juillet 1972, il a écrit à ses parents: «Vous ne me verrez plus. »  Il a ensuite décrit une vision d’anges et de ciel que Dieu lui avait envoyée pour le renforcer dans son dernier combat. Quelques jours plus tard, un cercueil est arrivé à la maison de ses parents, arrêt soudé. La mère d’Yvan a insisté pour qu’il soit ouvert. Un de ses frères, qui appartenait au parti communiste, a résisté, mais le reste de la famille a prévalu. Yvan était à peine reconnaissable. Témoins, chrétiens et non-chrétiens, ont signé une déclaration qui  stipulait que sa poitrine avait été brûlée; son visage et son corps étaient couverts de bosses, d’ecchymoses, et de marques de talon. Son cœur avait été perforé à six endroits.

Dans sa dernière lettre, datée du 15 Juillet 1972, Yvan avait écrit:  « Je désire que vous tous, chers amis, jeunes et vieux, vous rappeliez ce passage »  —  Apocalypse 2:10 :  «Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. »

 

—  3 décembre 2013:        Pot-pourri de petites pensées!      (Ad. Michel C.)
—  Notre pauvreté spirituelle, nos difficultés, notre misère et nos grands besoins font de nous de très bons candidats à la grâce!
—  Aucune solution n’est possible à nos difficultés, tant que nous persistons à désigner l’autre ou les autres comme coupables.
—  Le message de la grâce dont Jésus est le centre est tout-suffisant!
—  Une manifestation de la sagesse consiste à ne pas précipiter les choses!
—  Jésus ne pardonne pas seulement le péché. Il peut transformer les situations, transformer le mal en bien, et nous rendre, d’une certaine manière, ce que nous avons perdu en cours de route!
—  Il n’y a pratiquement aucun miracle du Nouveau Testament qui ne se soit pas reproduit à plusieurs reprises et à différents endroits dans le monde depuis un siècle.
—  Le contraire de « être trouvé léger » de Daniel 5:27 est « être trouvé en lui » de Philippiens 3: 9!
— « Être trouvé en lui » ne signifie pas « être trouvé sans tâche »ce qui est impossible de toute façon, mais plutôt « être caché en Christ »!
—  Après une série d’échecs et de déboires, nous pouvons encore relever la tête, à cause du sang précieux de Jésus, et expérimenter sa fidélité.
—  Jésus Lui-même est la fin de toutes nos recherches.

—  6 décembre 2013:    « Le seul fait que nous ayons l’idée de Dieu nous prouve qu’il existe. »                                         Anselme de Canterbury  (1033 – 1109 après. J.-C.)

      « La tranquillité implique de se détacher de l’opinion d’autrui. Si on recherche la gloire — dans le regard d’autrui –, il faut lui complaire. Si nous recherchons la gloire, nous ne pouvons atteindre le détachement. La gloire et la tranquillité ne sont pas compagnons de lit. »
Michel de Montaigne, auteur Français  (1533 – 1592 ap. J.-C.)

—  8 décembre 2013:     — Daniel 10: 12, et 17 à 19
— Daniel 11: 2
(Ce matin, le Seigneur me fit remplacer le nom Daniel par Michel !)

—  9 décembre 2013:     Genèse 15: 5

—  10 décembre 2013:  

Sous la Nouvelle Alliance, quelle est en réalité la vraie et véritable louange?
—  Chanter des chansons sans arrêt pendant des temps interminables!?
—  Ou plutôt Hébreux 13: 15 – 16 !?   (le verset 16 explicite le verset 15)

—  13 décembre 2013:     UN LIEU DE MISES À L’ÉPREUVE ET DE TESTS

De nombreux croyants arrivent dans des lieux de mises à l’épreuve et de tests. Parfois, le Seigneur nous amène à des endroits semblables à Mara, où les eaux de la vie sont amères (voir Exode 15:22-23). Une fois là, nous aussi affrontons une soif inextinguible, des questions obsédantes et des doutes profonds. Tu peux protester: “Non, vous ne pouvez pas me comparer à ces israélites pervers et idolâtres! Vous ne pouvez pas dire que je suis comme eux!”

Mais les pauvres israélites ne reconnaissaient pas non plus qu’ils étaient ainsi. Ils ne réalisaient pas ce qui se trouvait dans leur cœur jusqu’à ce que vienne le temps du test. Je crois que la même chose est vraie du peuple de Dieu aujourd’hui. Le prophète Jérémie a écrit: « Le cœur est trompeur par-dessus tout et incurable; qui le connaît? »  (Jérémie 17:9).

Souviens-toi, il s’agit des mêmes personnes qui, plus tard, trembleront devant le Seigneur au Mont Sinaï, après avoir entendu Ses commandements. Ils répondront rapidement: “Tout ce que Dieu a dit, nous le ferons. Nous obéirons à tous Ses commandements!”  Et les israélites pensaient sincèrement chaque mot qu’ils disaient. Ils étaient pleins de crainte pour Dieu, convaincus qu’ils ne failliraient pas à l’honorer. Mais ils n’avaient aucune idée de ce qui était dans leur cœur. En réalité, ils étaient déjà en ruines, spirituellement parlant.

Israël, vois-tu, ne vivaient pas l’expérience que vivait leur « pasteur » qui les enseignait, c’est à dire Moïse. Ils n’avaient pas de foi propre et quand Dieu a retiré Moïse du milieu d’eux, ils ont rétrogradé en moins de quarante jours!

La même chose arrive à de nombreux chrétiens aujourd’hui. Quand ils entendent la Parole de Dieu prêchée, ils promettent avidement d’obéir de tout leur cœur. Mais en réalité, ils vivent par procuration l’expérience de quelqu’un d’autre. Ils se nourrissent de cassettes d’enseignement, de séminaires, de révélations de leur pasteur mais ils n’ont pas de profonde expérience personnelle avec Christ.

Bien aimé, tu ne peux pas avoir une véritable révélation de Dieu par quelqu’un d’autre. Un prédicateur peut t’émouvoir et t’inspirer et tu peux apprendre des tas de préceptes bibliques. Mais tant que tu n’auras pas fait ta propre expérience avec Jésus, que tu n’auras pas développé ta propre histoire avec Lui, tu ne peux pas Le connaître. Sa Parole doit trouver son chemin vers ton cœur jusqu’à devenir une expérience vivante.
David Wilkerson —  pasteur évangélique américain (1931 – 2011)

—  17 décembre 2013:   L’humanisme et la psychologie qui sont entrés dans l’Église dans la 2e moitié du 20e siècle, ont apporté subtilement comme un refus d’admettre que le grand problème de l’humanité est d’abord et avant tout spirituel et non physique, comme si le péché n’était plus la cause première de la souffrance humaine. Cette tendance et ce mélange « d’humanisme et de psychologie », comme rajout à l’Évangile, ont peu à peu transformé beaucoup de missions chrétiennes en œuvres humanitaires, très semblables à celles qui sont issues du monde. Voici ce qu’en disait justement Watchman Nee: « Les fondateurs de ces institutions les avaient, par leur marche étroite avec Dieu, dirigées selon Sa volonté. Mais, après la mort de ces hommes, ces institutions ont rapidement accepté les règles et les objectifs du monde, et, ce faisant, se sont classifiées en tant que « choses du monde…  L’Église de Dieu, je le répète, ne subsistera jamais indépendamment de la vie de Dieu. »   Et le missionnaire K.P. Yohannan de rajouter:  « Le problème avec l’évangile social, même s’il est déguisé sous un costume religieux et qu’il œuvre au sein d’un organisme chrétien, est qu’il cherche à mener un combat spirituel avec des armes charnelles…  Il y a peu de pays où l’échec de l’humanisme chrétien est plus évident qu’en Thaïlande. Dans ce pays, même après 150 ans de compassion sociale extraordinaire, les chrétiens ne totalisent qu’un maigre 2% de la population…  Où est l’erreur!? …  Pendant que je cherchais des réponses à mes questions, j’ai rencontré, en Asie, des frères qui apportaient l’Évangile dans des régions où aucun missionnaire n’était encore allé. Ces hommes pauvres et souvent peu instruits n’avaient pas de biens matériels à offrir aux gens à qui ils prêchaient: aucune formation agricole, pas de soins médicaux ni de programmes scolaires. Malgré cela, des centaines d’âmes ont été sauvés et, en quelques années, ils ont fondé de nombreuses églises. »

« L’histoire des civilisations est jonchée de croyances et d’institutions qui au départ étaient d’une valeur inestimable, mais qui par la suite se sont révélées être des dangers mortels. »                   Walter Bagehot  (journaliste britannique  —  1826 – 1877)

J’ai remarqué depuis plusieurs années que beaucoup d’œuvres commencées et développées par des chrétiens ou des églises n’étaient plus que des entreprises humanitaires et commerciales, où Jésus et son Évangile ne sont plus qu’un prétexte et un moyen de pouvoir recueillir des fonds!      Michel C. 

—  23 décembre 2013:  

1)  Que l’année 2014 soit vraiment, vraiment, vraiment, le début de la dernière grande offensive du Saint-Esprit pour montrer et étendre le Royaume de Dieu, en particulier dans les pays occidentaux riches, afin que la moisson de le 11e heure annule toutes les prétentions de l’Église orgueilleuse, celle qui est« grasse », replète, « religieuse », satisfaite et « intelligente »!!!  Oui, Seigneur, que ta gloire pure et lumineuse éteigne tous les feux de paille de la gloire humaine!  Montre-nous clairement et puissamment que c’est Toi seul qui peux faire une  différence  dans nos vies et dans la vie de l’Église!            

Amen et Toda!          Michel.C.

2)  La sanctification est une œuvre progressive; les changements spirituels profonds s’effectuent généralement de la même façon que les transformations physiques, c’est-à-dire progressivement. Il peut arriver parfois des changements spectaculaires et instantanés dans certains domaines de la vie des croyants, mais on ne doit pas en faire une norme et penser que ces transformations rapides sont toujours la façon de procéder et la volonté de Dieu. La sanctification s’effectue « sur une longue distance », le Saint-Esprit désirant nous faire marcher de progrès en progrès, de façon continue et soutenue.  Mais il n’est pas là pour continuellement nous « prendre en défaut », et nous faire tomber dans l’introspection, le négativisme et le légalisme.  Quand il nous reprend, c’est pour que nous devenions plus libres, plus riches de sa présence et de son amour, plus fructueux, comme le jardinier le fait quand il émonde ses arbres fruitiers! L’apôtre Paul nous enjoint d’être continuellement dans la joie; la joie de la douce persévérance et de la confiance en l’œuvre progressive et assurée du Seigneur dans nos vies. Un frère disait avec justesse: « Ne vous contentez pas de ce que vous êtes (=orgueil), mais ne vous culpabilisez pas de ce que vous n’êtes pas encore (= la foi)! »  Petit à petit, pas à pas, jour après jour, persévérance et repos = fardeau doux et léger dont Jésus parle!     

Ad. Michel C.

—   26 décembre 2013:

 « Tous les changements, même souhaités, ont leur mélancolie; car ce que nous quittons, c’est une partie de nous-mêmes; il nous faut mourir à une vie pour entrer dans une autre. »                        Anatole France  (écrivain français —  1844 – 1924)  

 

 « Prêche l’Évangile en tout temps, et, quand c’est nécessaire, utilise des paroles. »
François d’Assise  (Italie —  1182 – 1226 après J.C.)  

 

 « La conversion est une affaire entre l’homme et son Créateur, Lui qui est le seul à connaître le cœur de ses créatures. »     Gandhi  (Inde —  1869 – 1948) 

 

 « Un de ces jours, quelqu’un de simple d’esprit trouvera le Livre de Dieu, le lira et le croira. Et alors tous autant que nous sommes, nous serons fort embarrassés. »
Leonard Ravenhill  (auteur et évangéliste anglo-américain  —  1907 – 1994)

—  30 décembre 2013:  « La louange est avant tout un état d’esprit. C’est ce qu’elle est, avant d’être une exhibition instrumentale ou vocale. Sans un état d’esprit d’adoration dans l’humilité et si nécessaire un total dépouillement dans les moyens, par exemple sans un seul instrument mais avec des voix humaines, il n’y a pas de louange et donc pas de présence de Dieu, mais une contrefaçon psychique de cette présence à coups d’effets sonores souvent lassants d’ailleurs car d’une vulgaire suavité « planante ». S’il n’y a pas de louange, il y a du bruit. Rien que du bruit. »    

Haïm Goël,  Inséparables! – Éditions l’Oasis, 2010

 

—  3 janvier 2014: « Le ministère de l’Esprit Saint a toujours été de révéler Jésus-Christ et en le révélant, de lui soumettre toutes choses. Aucun génie humain ne peut y parvenir. Nous ne pouvons pas obtenir quelque chose de notre Nouveau Testament comme le résultat d’une recherche ou étude, ou raisonnement humain. Tout est révélation de Jésus-Christ par le Saint-Esprit. Notre part consiste à chercher sans cesse à  Le voir par l’Esprit, et nous savons alors qu’Il — pas un patron en papier — est le Modèle, l’Ordre, la Forme. Tout est en une Personne qui est la somme de tous les buts et moyens. Tout (dans l’Église primitive) était alors le mouvement libre et spontané de l’Esprit-Saint, et Il l’a fait en vue du Modèle — le Fils de Dieu. »      T. Austin-Sparks  —  1888 – 1971

 

—   4 janvier 2014:  « L’impact initial de la vérité est directement proportionnel à la profondeur de pénétration du mensonge. Ce n’était pas l’idée que la terre est ronde qui agitait les gens, mais l’idée que la terre n’était pas plate. Quand un tissu bien conçu de mensonges a été vendu graduellement aux masses au fil des générations, la vérité semblera tout à fait absurde et son messager un fou furieux. »

Dresden James  —  écrivain Britannique  —  1931 – 2008

 

—  5 janvier 2013:  « La préoccupation globale de la théologie de la Réforme était de justifier la restructuration de l’Église organisée, sans ébranler ses fondements. »
John Howard Yoder, théologien américain, 1927 – 1997

 (N.B.:  Cela signifie:  conserver le principal de la vieille institution!  —  M.C.)

 

—   6 janvier 2014:   « Le choix du mot « ekklesia » comme désignation de la communauté chrétienne suggère que les croyants du Nouveau Testament ne considéraient l’Église ni comme un édifice, ni comme une organisation. Ils étaient un peuple, un peuple réuni par l’Esprit-Saint, un peuple dont le « liant » était Christ. »         

Stanley Grenz, théologien américain baptiste, 1950 – 2005


       « Dieu veut que l’intimité de la chambre « haute » imprègne les rassemblements de Ses enfants, et non pas la formalité rigide d’un imposant édifice public. C’est pourquoi,  dans la Parole de Dieu nous trouvons Ses enfants réunis dans l’atmosphère familiale d’une maison privée. »      Watchman Nee

 

—   7 janvier 2014:   « Malheureusement, la métaphore qui domine le clair du christianisme états-unien ne nous aide pas beaucoup; nous avons l’habitude d’envisager  l’Église comme une société (d’affaires). Le pasteur est le PDG, il y a des comités et des commissions. L’évangélisation est le processus de fabrication par lequel nous faisons notre produit, et les ventes peuvent connaître des analyses avec graphiques, des comparaisons, et des prévisions. Bien sûr, ce précédé de fabrication se passe dans une économie de croissance de sorte que toute société-église dont les chiffres de ventes annuelles ne sont pas en positif comparés à ceux de l’année précédente est en difficulté. Les Américains sont irréductibles dans leur captivité à la métaphore de la société d’affaires. Et elle n’est même pas biblique. »
Hal Miller

 

—   8 janvier 2014: Le Nouveau Testament contient des instructions complètes, non seulement sur ce que nous devons croire, mais sur ce que nous devons faire et comment nous devons nous y prendre. Tout écart par rapport à ces instructions est une négation de la Seigneurie de Christ. Je dis que la réponse est simple, mais ce n’est pas facile car il faut que nous obéissions à Dieu plutôt qu’à beaucoup (de gens) et cela suscite l’ire de la majorité religieuse. La question n’est pas de savoir ce que’il faut faire; nous pouvons facilement l’apprendre dans les Écritures. Il s’agit de savoir si nous avons ou non le courage de le faire. »        A. W. Tozer

       « Les Américains voient l’individu isolé comme la source de toute vertu morale et la société comme rien de plus qu’une collection de ces individus. Les évangéliques l’ont implicitement accepté. Ils ont parlé avec éloquence de sauver des personnes; mais ils ne prennent pas au sérieux ce dans quoi ces personnes sont sauvées. Ils ont prêché l’évangile des individus assez à juste titre; mais comme de vrais Américains, ils ne voient pas que Dieu pourrait avoir l’intention d’aller plus loin et faire un peuple en dehors de ces personnes. Les évangéliques ont cherché à transformer les gens et de la sorte  transformer le monde. Ils ne voient pas que quelque chose pourrait manquer à cette vision, quelque chose que leur prise en charge de l’individualisme américain leur cacherait. La véritable vision chrétienne consiste à transformer les gens, les transformant en un peuple, et ainsi à transformer le monde. Les évangéliques ont manqué ce moyen terme. Ils ne pouvaient pas voir l’Église comme un avant-goût de la nouvelle société; c’était un club pour les nouveaux individus. Les évangéliques ont simplement drapé l’individualisme américain de vêtements chrétiens.  Ils ont fini avec de nouveaux individus isolés, mais dans l’ancienne société. »      Hal Miller

 

—  10 janvier 2014: « Quand les Grecs reçurent l’Évangile, ils le transformèrent en une philosophie; quand les Romains le reçurent, ils en firent un gouvernement; quand les Européens le reçurent, ils le transformèrent en une culture, et quand les Américains le reçurent, ils le transformèrent en une entreprise. »        Richard C. Halverson, pasteur américain  —  1916 – 1995

 

—   11 janvier 2014:  « La Tradition est la foi vivante des morts, et le traditionalisme est la foi morte des vivants. »        Jaroslav Pelikan  —  1923 – 2006

 

—   29 janvier 2014:    Le Test des 3 passoires!

          Socrate avait, dans la Grèce antique, une haute réputation de sagesse. Quelqu’un vint un jour trouver le grand philosophe et lui dit:    « Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ?

—  Un instant, répondit Socrate. Avant que tu me racontes, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

—  Les trois passoires ?

— Mais oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires. La première passoire est celle de la vérité.  As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

—  Non. J’en ai seulement entendu parler.

— Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité. Essayons de filtrer autrement en utilisant une deuxième passoire, celle de la bonté. Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

—  Ah non! Au contraire.

—  Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es même pas certain si elles sont vraies. Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une passoire, celle de l’utilité. Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait?
—  Non, pas vraiment.

— Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n’est ni vrai, ni bien, ni utile, pourquoi vouloir me le dire ? »  

 

—  31 janvier 2014:   « Dès l’instant où nous avons quelque chose à faire, devons éprouver certains sentiments ou posséder tels traits de caractère pour obtenir la faveur divine, la grâce cesse d’être ce qu’elle est. La grâce nous permet — nous demande même — de venir à Dieu tels que nous sommes pour être bénis: des pécheurs aux mains vides qui n’ont ni sentiments élevés, ni qualités morales, ni dossier élogieux. Notre profonde misère, pleinement et sincèrement reconnue, doit être notre seule recommandation. Alors, la grâce, par sa nature même, est attirée par notre détresse et y répond, comme l’eau est entraînée vers une dépression et la remplit.
Lorsqu’enfin nous acceptons de ne trouver en nous aucun mérite, aucune raison d’être bénis, et que nous sommes prêts à admettre toute l’étendue de notre culpabilité, alors la bonté de Dieu envers nous n’a plus de limites. Dieu se penche vers les pauvres qui, de leur néant, tournent vers lui les regards. Si ces dons dépendent tant soit peu de ce que nous sommes ou faisons, nous pouvons tout au plus nous attendre à obtenir ici et là, quelques bribes de bénédiction. Mais si ce que nous pouvons recevoir est à la mesure de la grâce divine et non de nos œuvres, un seul mot peut définir vraiment ce que le Seigneur déverse en nous: l’abondance. »    

Roy Hession, évangéliste britannique (1908 – 1992)

 

—   8 février 2014:   

« Dieu ne joue pas aux dés. »      Albert Einstein

 » Tout ce qui n’est pas éternel est éternellement inutile. »      C.S. Lewis

 » Tu nous fais riches, tu nous fais pauvres à nouveau; tu nous attires à toi et tu te retires de nous. Mais toujours nous sommes ton bien. Tu fais entendre au-dessus de nous l’éclat puissant de ta voix, tu nous réduis au silence avec tes étoiles, tu nous emplis à déborder et tu nous vides jusqu’au fond. Mais que ta Majesté éclate ou qu’elle s’efface, qu’elle nous comble de richesses ou nous dépouille de tous biens, tu es le Seigneur et nous sommes à toi. — De même que je répands le Père, ainsi vous devez me répandre. Gardez votre visage tellement tourné vers moi que je puisse le tourner vers le monde. Écartez-vous si bien de vos propres voies que je puisse vous placer sur la voie que Je suis moi-même. »         Hans Urs Von Balthasar  (1905 – 1988)

 

  » Dieu est glorifié au maximum en nous lorsque nous sommes pleinement satisfaits en lui. »      John Piper

 

—  14 février 2014:  La sanctification est une oeuvre progressive (Romains 12: 26)…  Il ne s’agit pas « d’essayer » d’être spirituel, mais de participer à la nature divine de Jésus. Il s’agit surtout d’être vrai, et de faire des progrès malgré nos imperfections et nos manquements, grâce à Jésus.       AD.  Michel C.

 

—   26 février 2014:       Réflexion

        Rechercher la sanctification ne signifie pas devenir esclave d’un perfectionnisme idéaliste, qui ne peut que produire de la culpabilité et de la honte. C’est Christ qui est saint; et c’est lui qui nous sanctifie, par son Esprit. La perfection morale ou spirituelle n’est pas un objectif personnel à atteindre; c’est un fruit de l’Esprit à recevoir, progressivement. Le perfectionnisme provient de l’arbre de la connaissance du bien et du mal; la sanctification provient de l’arbre de Vie. Le perfectionnisme produit la condamnation, le légalisme, l’hypocrisie et la défaite; la sanctification produit la liberté, la joie, la victoire.          Ad.  Michel C.

 

—   2  mars 2014:     Le parfum répandu  —  Matthieu 26: 6 à 13

 

        « Comme Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme s’approcha de lui, tenant un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de grand prix; et, pendant qu’il était à table, elle répandit le parfum sur sa tête. Les disciples, voyant cela, s’indignèrent, et dirent: A quoi bon cette perte? On aurait pu vendre ce parfum très cher, et en donner le prix aux pauvres. Jésus, s’en étant aperçu, leur dit: Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme? Elle a fait une bonne action à mon égard; car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais vous ne m’avez pas toujours. En répandant ce parfum sur mon corps, elle l’a fait pour ma sépulture. Je vous le dis en vérité, partout où cette bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait. »     

        Nous sommes à nouveau au village de Béthanie (où Jésus allait souvent et où il avait de précieux amis)… Cette scène fait ressortir en tout premier lieu le fait que, dans l’ordre des valeurs, le Seigneur Jésus occupe la première place. Il est au-dessus de tout, et en dehors de toute comparaison. Quelqu’un, à Béthanie, a reconnu la valeur du Seigneur Jésus…  Cette femme a reconnu la valeur du Seigneur. Elle sait qu’Il mérite ce qu’elle a d’infiniment précieux. C’est la valeur infiniment précieuse de Christ qui a été reconnue ici…  C’est un trait de « mon Église »: c’est un trait distinctif du rassemblement de ceux qui sont au Seigneur; c’est un trait de ce peuple qui est selon son cœur… Quelle différence il y a entre cette atmosphère de Béthanie et les formes souvent si froides des systèmes ecclésiastiques !  Peut-on vraiment dire que le culte que rendent aujourd’hui les membres de l’église soit caractérisé par une appréciation réelle dans leur cœur de la valeur infinie du Seigneur Jésus ? Là où se trouve une telle appréciation, vous avez une assemblée telle que Dieu la conçoit. Là où elle n’est pas, malgré tous les ornements et les apparences extérieures, vous n’avez pas l’assemblée selon la pensée de Dieu, celle en laquelle Son cœur prend plaisir.  Mais un autre enseignement nous est encore donné ici… Il a fallu que le vase fût brisé pour que la valeur précieuse du parfum se répandît. De même, il faut que le vase de terre fragile que nous sommes, et dans lequel « nous portons ce trésor », soit brisé, pour que soit manifestée et exprimée la gloire de Christ. Tant que le vase est entier, tant que l’argile qui le constitue est intacte et solide, tant qu’il attire les regards sur lui-même, le secret nous en échappe… Mais si le vase est brisé, s’il est mis en miettes, alors nous découvrons le sanctuaire, le lieu secret d’où rayonne la gloire du Christ… La bonne odeur de Christ, le parfum de Christ se répandent lorsque le vase est brisé…  Dieu a permis que l’Église, la vraie Église, soit écrasée, mise en miettes, de siècle en siècle; et il permet souvent que ses membres soient individuellement brisés, et encore brisés…  Mais l’histoire ne prouve-t-elle pas que ces coups, ces brisements, ces épreuves, ont eu pour effet une expression merveilleuse de la gloire de Christ… C’est à l’heure du brisement que nous Le découvrons dans tout ce qu’Il est, et cette révélation se fait toujours plus profonde. L’Église passe par le chemin de la Croix. C’est par le brisement et par le chemin de l’humiliation qu’elle arrive à connaître et à apprécier la valeur infinie du Seigneur Jésus.
T.A. Sparks — Évangéliste britannique (1888 – 1971)

—   3 mars 2014:   « Nous ne pouvons pas plus nous ressusciter nous-mêmes que nous crucifier nous-mêmes, mais nous devrons comprendre que les voies du Saigneur à notre égard n’ont d’autre but que de manifester la puissance de Sa résurrection. À cet effet, il devra souvent nous conduire par des chemins obscurs, mystérieux, inexplicables; nous nous trouverons parfois dans une situation si extraordinaire que nos vrais intérêts nous paraîtront comme irrémédiablement compromis; les circonstances de notre vie seront de telle nature qu’aucune ressource humaine ne pourra y remédier: les choses iront si loin qu’il ne se trouvera aucune puissance dans le monde tout entier pour sauver la situation. Le Seigneur permettra aux forces de mort et de désagrégation d’agir en nous, de telle sorte que rien, rien dans tout l’univers ne puisse nous délivrer, excepté la puissance de Sa résurrection…  Et Dieu permettra souvent que son Église et ses membres connaissent des situations telles qu’il ne reste, au point de vue humain, aucun espoir de secours ou de délivrance, afin de manifester Sa puissance, dans laquelle l’homme ne trouve aucune place pour sa propre gloire…  Oui, la situation est désespérée, et le fait que Dieu l’a permise n’enlève rien à l’acuité de notre détresse, ni à son horreur; mais si elle est pour le Seigneur une occasion suprême d’établir Son témoignage, de manifester ce qui Lui tient le plus à cœur, alors tout n’est-il pas bien ? Oui, l’issue nous prouvera que tout est bien.    T.A.  Sparks  (1888 – 1971)

—   20 mars 2014:  « Pour être comme Christ, vous devez acquérir sa mentalité. Le Nouveau Testament nomme cette transformation morale repentance, mot qui, en grec, signifie littéralement « changement de mentalité ». Vous vous repentez quand vous changez votre façon de penser pour adopter celle de Dieu — à propos de vous-même, du péché, de Dieu, des autres, de la vie, de votre avenir, etc. Vous adoptez la perspective de Christ » !     Rick Warren

N.B.:  Cela est l’œuvre de Dieu: par sa Parole, par son Esprit, par son travail dans notre cœur, et par toutes les circonstances de notre vie…   Il ne s’agit pas d’une œuvre personnelle humaine…      Michel C.

 

  *** Version « La Bible de Jérusalem »:

          —  Jean 9: 39: « Jésus dit alors: C’est pour un discernement que je suis venu en ce monde: pour que ceux qui ne voient pas voient, et que ceux qui voient deviennent aveugles ».
—  Psaumes 5: 8-9: « Et moi, par la grandeur de ton amour, j’accède à ta maison; vers ton temple sacré je me prosterne, pénétré de ta crainte. Yahvé, guide-moi dans ta justice à cause de ceux qui me guettent, aplanis devant moi ton chemin. »

—   31 mars 2014:     Jean 10: 1-2-5    (Bible de Jérusalem, ou autre…)

 

—   9 avril 2014:   On ne peut pas rendre témoignage de notre justice à nous et de la justice de Jésus en même temps. Ce que nous devons montrer, c’est sa justice en nous. Si nous essayons de nous montrer parfaits aux yeux des autres, nous enlevons ce rôle qui appartient à Jésus seul. Les autres ont besoin de voir ce que Jésus a fait en nous, pas notre rigueur personnelle ni notre compétence. Cela nous demande donc d’être transparent, honnête, et même vulnérable. Et cela est complètement différent que d’essayer d’avoir l’air parfait.  Jésus seul est parfait !  Nous, nous sommes seulement en progression (parfois très lente) de recevoir cette perfection, par la foi et par l’Esprit. N’essayons pas de cacher nos faiblesses; prétendre être ce que nous ne sommes pas vraiment n’est pas un témoignage, c’est un mensonge. Les pharisiens (anciens ou modernes) ne s’en prennent jamais à eux-mêmes; ils essayent toujours de corriger les autres. L’orgueil spirituel n’attire pas les gens, il les repousse. Les gens doivent voir la portion de l’œuvre parfaite de Dieu qui a été accomplie en nous, et non pas nos faux semblants. Ils doivent aussi voir combien nous sommes « pauvres en esprit »… Toute bonne chose vient de Dieu, tout est à Dieu, y compris toute la gloire et le mérite.
Ad. Michel C.

 

—   20 avril 2014:  Et lorsque le Verbe de Dieu vit que sa descente en ce monde ne pouvait aboutir qu’à sa mort et à sa perte, lorsqu’il comprit que sa lumière devait s’anéantir dans les ténèbres, il accepta le combat et la déclaration de guerre. Et il imagina cette ruse inimaginable: plonger comme Jonas dans le ventre du monstre, et s’enfoncer jusqu’à la cellule la plus profonde de la mort. Faire l’expérience de la maladie du péché jusqu’en sa prison la plus sombre et vider le calice jusqu’à la lie…  Laisser briser son propre vase, et par là se répandre soi-même. Avec l’effusion d’une seule goutte de sang jailli du cœur divin adoucir l’océan d’amertume…  Et tout ruisseau d’amertume et de désespoir ruissellerait à présent au sein de son plus profond abîme.  Il n’est pas de combattant plus divin que celui qui peut se permettre de vaincre par la défaite. À l’instant où il reçoit la blessure mortelle, son adversaire tombe à terre, définitivement touché. Car il atteint l’amour, et il est ainsi atteint par l’amour…  Tout ne fera que démontrer la supériorité de l’amour; toujours plus rayonnant l’amour surgit victorieux de toute nuit plus ténébreuse.    

Hans Urs von Balthasar, théologien Suisse, 1905 – 1988

 

—   28 mai 2014:   Le silence peut parfois être beaucoup plus efficace que le plus brillant des discours ou la plus brillante des défenses…  Jésus a gardé le silence lors de son pseudo-procès; il savait que son Père était son ultime rempart et il n’a pas embarqué dans le jeu des hommes  —  Ecclésiaste 3: 7b: « …Un temps pour se taire, et un temps pour parler… »  Conserver la joie de Dieu dans l’adversité et les injustices, voilà l’œuvre grandiose et la victoire du Saint-Esprit.       Ad. Michel C.

 

—   9 juin 2014:  Pour être lumière en Jésus, il nous faut abandonner cette vieille hantise qui consiste à ne pas être aimé. La crainte de Dieu bannit la crainte même de nos ennemis…  Éviter aussi de glisser sur le terrain de l’Adversaire signifie que nous ne pouvons pas vraiment parler en faveur de Dieu; mais Dieu lui-même peut parler à travers sa Parole, puis à travers nous. Et Il décide s’il doit faire accompagner sa Parole par des miracles ou non. Garder notre position en Christ nous demande aussi d’éviter la route du pouvoir, de la richesse et de l’élévation; laissons plutôt le Seigneur démontrer sa force dans notre faiblesse.                     Ad. Michel C.

 

—   10 juin 2014:  Quand Dieu est au centre de notre vie, nous l’adorons; quand il n’y est pas, nous nous inquiétons.    Ad. Michel C.

 

—   13 juin 2014:   Pour recevoir la grâce de Dieu, il faut d’abord savoir ne pas la mériter. Être pharisien, c’est faire semblant d’être juste; Jésus préfère la rude franchise des pécheurs désarçonnés et repentants à l’hypocrisie du « croyant qui se pense juste »… Jésus aime les « simples »; il est comme « un théologien des rues » !  De plus, il faut savoir que Dieu ne nous commande jamais d’accomplir quelque chose sans nous en donner la capacité.     Ad. Michel C.


—  16 juillet 2014:   Ésaïe chapitre 6

 

—  17 juillet 2014:  « Pour Paul (Dieu), être un membre de l’Église signifiait devenir un rouage essentiel d’un organisme vivant, une partie indispensable et interconnectée du Corps de Christ. Nous devons retrouver et pratiquer le sens biblique du mot membre. L’Église est un corps, et non un lieu; un organisme, et non une organisation. »  

(Auteur américain)

 

—  1 août 2014:   Psaumes 37: 1 à 9

 

—  15 août 2014:  « Mais on constate ce fait remarquable: c’est que pour beaucoup de personnes qui se trouvent hors d’atteinte de l’Église, Dieu lui-même se fait prédicateur, en utilisant des rêves et des visions pour appeler des gens à Lui. De nombreux musulmans en font l’expérience. »                 Rick Kronk,  Rêves et visions: des musulmans découvrent Jésus de façon miraculeuse, Éditions Excelsis, 2013

 

—  16 août 2014:  « Dans un monde occidental prospère, il y a cette mentalité que nous avons droit à une existence sans douleur et à l’abri des ennuis. Quand la vie nous apporte le contraire, nous estimons avoir le droit d’accuser quelqu’un ou le système, de nous apitoyer sur nous-mêmes, et de passer l’essentiel de notre temps à essayer de surmonter nos problèmes, si bien qu’à la fin nous n’avons plus de temps ni d’énergie à consacrer à servir les autres. Cette mentalité quasi universelle dans notre monde occidental nous dicte que le but de notre vie doit être d’éviter le stress et de rechercher le confort, la sécurité et la détente. Dans ce contexte, certaines personnes se sentent appelés à un ministère chrétien, et elles trouvent des moyens de servir Dieu tout en demeurant dans le cadre d’une vie dont le but prioritaire est de se protéger. Les églises se développent avec la même mentalité, et il ne vient jamais à l’idée de personne dans ces communautés de croyants que selon la Bible, une existence et un comportement normaux consistent peut-être à choisir l’inconfort, le stress et le danger. »       

John Piper — 2002.

Pourtant, ce n’est pas ce que le Nouveau Testament explique à propos des difficultés, des combats, des épreuves et des souffrances qui attendent les croyants en général:  2 Timothée 3: 12  —  1 Pierre 4: 12 – 13  —  Jean 16: 33  —  etc., etc.   Il ne s’agit pas de valoriser la souffrance comme telle, ni d’y accorder une quelconque valeur méritoire ou rédemptrice; mais la souffrance, lorsqu’elle est vécue en communion avec Christ, contribue à développer la patience, l’espérance et l’endurance —  Romains 5: 3 à 5: « Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné. »

 

—   19 août 2014:  « Comme je l’ai suggéré plus haut, le choix de schémas rabbiniques et midrashiques dans l’interprétation des catastrophes, au détriment des paroles si claires des Écritures (surtout Deutéronome 28, 32 et Lévitique 26) nous donne peut-être déjà des indications sur la raison d’être de ces catastrophes (que ce soit pour le peuple d’Israël ou pour chacun de nous personnellement — M.C.). Le fait d’oser « nier notre péché », de « le dissocier des événements historiques » peut signifier que nous sous-estimons la sainteté de Dieu et surestimons notre propre vertu. Si notre perception du réel est privée de son fondement biblique, nous devenons incapables d’éviter cette erreur. Rejeter la Parole de Dieu au profit de raisonnements talmudiques ou philosophiques (ou psychologiques ou personnels — M.C.), n’est-ce pas rejeter le Dieu de la Parole ?  Cette éthique humaniste et libérale émanant du judaïsme contemporain (ou de courants évangéliques modernes — M.C.) permet aux hommes de s’approuver eux-mêmes et de se déclarer justes; mais est-elle approuvée par Dieu ?  Si Dieu est Dieu, s’il est le souverain de toutes choses, s’il reste le Tout-Puissant même en temps de catastrophe (comme pour l’holocauste nazi de 1933 – 1945), ne conviendrait-il pas de rechercher quelque défaut en nous-mêmes plutôt que chez un Dieu juste et droit ?  L’absence quasi-totale du moindre signe de contrition de notre part devrait au moins nous inciter à marquer un temps d’arrêt…  Voir dans les péchés d’autrui plutôt que dans les nôtres la cause de nos calamités, c’est manifester, justement, que nous sommes en proie à cette séduction qui est l’essence même du péché; et ce péché, nous ne l’avons pas reconnu, nous ne nous en sommes toujours pas repentis. Considérer que Dieu est impuissant, incapable de sauver et d’intervenir est en soi une attitude blasphématoire; de même, un « Dieu » impuissant est par définition un non-Dieu. »
Arthur Katz, Holocauste, où était Dieu ? Éditions rdf, 1999, page 137

 

—   20 août 2014:   Psaumes 56  (ce matin je l’ai lu dans la version « Bible de Jérusalem »)

 

—   8 septembre 2014:   Dieu s’intéresse beaucoup plus à ce que vous êtes qu’à ce que vous faites. Nous sommes des êtres humains, et non des actes humains. Le Seigneur se préoccupe  beaucoup plus de votre caractère que de votre carrière, parce que vous conserverez votre caractère pour l’éternité, et non votre carrière…  Malheureusement, il suffit de survoler la plupart des livres chrétiens à succès pour constater que de nombreux chrétiens ont cessé de vivre pour accomplir les plans de Dieu et qu’ils se préoccupent beaucoup plus de leur épanouissement personnel et de leur stabilité affective. C’est du narcissisme, et non de la consécration au Seigneur. Jésus n’est pas mort sur la croix simplement pour nous assurer une vie confortable et agréable, mais son but est beaucoup plus profond: il veut nous rendre semblables à lui…

Rick Warren, Une vie, une passion, une destinée, Éditions Ministères Multilingues, 2003


« De nos jours, on insiste surtout sur deux points: En premier lieu, on met l’accent, non plus sur la sanctification, qui permet de voir le Seigneur, mais sur le service pour Dieu… La pensée du service accapare tellement notre attention que nous jugeons souvent la relation d’une personne avec Dieu par le seul critère de sa réussite ou de son activité dans l’œuvre de Dieu. En second lieu, nous avons tendance à mettre l’accent sur la recherche d’expériences spirituelles personnelles… Pourtant, cette préoccupation ne provient souvent pas d’une soif de Dieu, mais elle nous trouve en quête d’une chose et non de Dieu lui-même. Ces deux buts ne satisfont ni Dieu, ni notre propre cœur. »        Roy Hession

Jésus préfère un disciple en période de repos et de réflexion, à tout activiste qui s’imagine être indispensable au Royaume de Dieu !

Jésus préfère celui qui se remet en question, à celui qui est absolument sûr de lui et de son cheminement irréprochable !

Jésus préfère celui qui sait qu’il n’est rien du tout, à celui qui pense être beaucoup de choses !

Nous devons trouver notre plaisir en Dieu lui-même, bien avant de le trouver dans les choses qu’Il peut donner…               Michel C.

 

—   11 septembre 2014:  « Avant la chute, l’homme se sentait à l’aise dans le monde invisible autant que dans le monde visible; le salut de l’humanité par le Seigneur Jésus-Christ est de rétablir notre capacité à voir Dieu…  Si notre création par Dieu, puis le plan qu’il a conçu pour notre salut ont pour objet de nous permettre d’être en relation avec lui, nous pouvons être certains que tout ce qu’il fait ou permet dans nos vies, concourt à ce dessein parfait. Lorsque nous ne voulons pas le chercher de notre plein gré, il permet souvent des chagrins, des souffrances, des épreuves, une mauvaise santé, des projets détruits, et des échecs dans nos vies pour nous amener à reconnaître combien nous avons besoin de lui. Cette souffrance, bien sûr, n’a jamais un caractère punitif, mais vise simplement à nous rapprocher de lui. C’est son amour qui nous humilie, nous invite à la repentance, et nous attire à lui. » 

Roy Hession, évangéliste britannique, 1908 – 1992

—   12 septembre 2014:  « Individuellement et spécifiquement, l’homme se sent toujours mal dans sa peau qui colle à lui comme une tunique de Nessus; c’est pourquoi toute l’épopée de l’histoire humaine, de l’Occident à l’Orient, des temps anciens aux temps modernes, a été constamment dirigée par le désir de l’homme de changer de peau et par les efforts qui commandent toutes ses tentatives pour cacher la nudité de sa détresse sous des vêtements de toute sorte…  L’homme est l’être qui demeure toujours nu (sans le Christ — M.C.)…  Les Grecs pensaient que la beauté du corps avait essentiellement pour mission d’exprimer la beauté de l’âme qui l’habitait: demeure de l’âme, le corps se devait d’en manifester la gloire et la richesse intérieure. Une telle idée (saugrenue et erronée — M.C.), selon laquelle l’être et le paraître sont unis par une indissoluble synthèse, se retrouve au cœur des préoccupations mystiques faisant du vêtement la parure qui met sous les yeux de tous la splendeur de celui qui le porte…  Or, le caractère essentiel de ce vêtement « exemplaire » est d’être très profondément « utopique » au sens étymologique du terme, puisqu’il ne fut porté par aucun homme, en aucun lieu, en aucun temps. Le vêtement, en effet, a toujours été une protection et une parure, c’est-à-dire ce par quoi l’homme a cherché à se cacher ou à se transformer; l’homme a cherché un refuge dans le vêtement ou en a attendu une métamorphose de toute son existence…  Le vêtement tient alors du maquillage et devient une parure. En outre, le vêtement procure à son propriétaire l’occasion de manifester, voire d’imposer, sa situation sociale; le vêtement devient alors, peu ou prou, un uniforme distinctif. »
Jean Brun, La nudité humaine, Éditions du Beffroi, 1987

 

—   16 septembre 2014:  Certaines promesses de Dieu sont écrites comme avec de l’encre invisible: c’est seulement lorsque le feu de la souffrance les révèle qu’elles deviennent lisibles pour le cœur.

 

—   17 septembre 2014:  « Les grandes souffrances que je traversais alors furent comme un feu qui me permit de saisir les promesses de Dieu. La vaine gloire et les honneurs auxquels j’avais aspiré autrefois étaient devenus des ordures pour moi. Je compris aussi qu’il n’était pas nécessaire de faire de grandes études de théologie pour accomplir l’œuvre de Dieu. L’important était désormais de prendre du temps pour méditer la Bible et de me laisser modeler par la main de Dieu. Je renonçai donc conjointement à mon projet d’études universitaires en Chine, à ma formation en théologie et au post-grade prévu en Angleterre. Je ne demandais rien d’autre à Dieu que de m’accorder la faveur de lire plusieurs fois la Bible. Et Dieu exauça ma prière. »     

Wang-Ming Tao, pasteur et évangéliste Chinois, 1900 – 1991

 

—   18 septembre 2014:   (Maximes — ad. M.C.):

      — Une véritable église réformée devrait toujours être réformée, en permanence !
— Un mouvement (ou réveil) de l’Esprit ne devrait jamais devenir un monument !
— Même si nous avons la foi depuis de nombreuses années, nous devons toujours nous reconnaître en tant que pécheurs; et cette conviction ne doit pas rester théorique, mais elle doit être une réalité lumineuse au plus profond de notre coeur..

 

—   19 septembre 2014:  « Par-dessus tout, Jésus emmené hors du camp nous rappelle les animaux sacrifiés que l’on chargeait de la malédiction du péché, et que l’on emportait pour les brûler. Aucun mot ne saurait décrire la profondeur de la détresse morale qu’a connue pour nous le Sauveur sur la Croix. Il n’est pas exagéré de dire qu’il agonisait là, objet de rebut et d’horreur chargé de la malédiction du péché, parce que c’est ainsi que Dieu nous voit. De son corps béni émanaient la fumée et la puanteur de tous nos péchés. Vous et moi pouvons-nous donner mutuellement l’impression d’être de bons chrétiens très pieux, mais devant la Croix toutes nos illusions tombent. Au Calvaire, la vérité dénudée nous regarde, nous met en demeure d’abandonner toute prétention et de reconnaître la réalité. »       Roy Hession

 

—   23 septembre 2014:   —  1 Jean 4: 7 et 20

        —  « De même que l’eau cherche toujours le point le plus bas pour s’y déverser, ainsi l’Éternel cherche l’indigence de l’homme pour la combler. Je suis se tient près des cœurs où règnent la tristesse, la souffrance, la confusion, le désarroi, l’oppression; il est prêt à changer en bénédiction la misère de l’homme, pour peu que celui-ci le laisse agir. De sorte que ce n’est pas l’affamé qui cherche du pain, mais le Pain qui cherche l’affamé. »       Roy Hession

 

—   28 septembre 2014:   « Aucun homme n’est plus grand que lorsqu’il se met à genoux pour aider un enfant. »    Abraham Lincoln, ancien Président des États-Unis d’Amérique

 

—   29 septembre 2014:   « Le bonheur n’existe vraiment que lorsqu’il est partagé. »
Dernière parole écrite par le jeune homme de l’histoire vécue du film « Vers l’inconnu » (2008), peu avant sa mort en solitaire en Alaska, piégé par la nature.

 

—   15 octobre 2014:

     —  « Ce qui embellit le désert, c’est qu’il cache un puits quelque part. »    Antoine de St-

           Exupéry
     —  « Ce que je suis vaux mieux que ce que je fais. »     Pierre Dianda, évangéliste africain

 

—   16 octobre 2014:  Pour représenter la Trinité de façon simple et « enfantine », nous pourrions donner les deux images suivantes:

     1) L’eau en ses trois états:  —  liquide  =  H2O

                                                 —  solide (glace)  =  H2O

                                                 —  gazeux (vapeur d’eau, nuages)  =  H2O

     2) Les trois dimensions:  Tout l’Univers et tout ce qu’il contient ont été créés en trois

         dimensions !

 

—   18 octobre 2014:  Nous savons que nous croissons en maturité lorsque nous commençons à voir la main de Dieu dans les circonstances bizarres, déconcertantes, douloureuses et d’apparence absurde de notre vie.     (Ad. Michel C.)

Jacques 1: 3 – 4 — Bible du Semeur: « La mise à l’épreuve de votre foi produit l’endurance. Mais il faut que votre endurance aille jusqu’au bout de ce qu’elle peut faire pour que vous parveniez à l’état d’adultes et soyez pleins de force, des hommes auxquels il ne manque rien. »

 

—   22 octobre 2014:

      —  « Exprimer un pardon sincère fondé sur l’amour inconditionnel de notre Père et Créateur est la clé permettant de déverrouiller de plus grandes portes de guérison. Le pardon apporte la liberté devant la pauvreté spirituelle. Le pardon apporte un vent d’espoir et de vie à notre désir d’une vision renouvelée pour le futur…  Nous savions que le geste de pardonner était une nécessité et une clé importante pour ouvrir la porte de la guérison, de la restauration et de la liberté face à un passé sombre…  Le pardon est un geste spirituel, non un acte politique. Il ne peut pas s’obtenir par la législation. Nous savions que cette démarche de pardon signifiait un acte de foi et de confiance à Dieu, qui accomplirait l’impossible…  Nous avons choisi d’avancer avec foi et obéissance aux directives de Dieu. Ce qu’il nous demandait était au-delà de notre capacité. Nous avons donc tout remis entre ses mains, dans la prière. Nous savions que Dieu voulait libérer la puissance de la guérison à travers le pardon. »

Extraits tirés du livre « Uashteu » (Lumière et foi au coeur des Premiers Peuples du Québec), les Éditions Jaspe, 2014, pages 111-112.

      —  Ésaïe 60: 1-2: « Lève-toi, sois éclairée, car ta lumière arrive et la gloire de l’Éternel se lève sur toi. Voici, les ténèbres couvrent la terre, et l’obscurité les peuples; mais sur toi l’Éternel se lève, sur toi sa gloire apparaît. »

 

—   23 octobre 2014:  « Mais pourquoi rencontrais-je tant d’opposition? Il y avait bien sûr le fait que j’appelai les péchés par leurs noms, tant ceux du monde que ceux de l’Église, que j’ai réfuté les discours des faux-prophètes et les théories fallacieuses des modernistes. Mais il y avait aussi une autre raison: j’ai toujours rejeté simplement toute tradition qui était incompatible avec la Bible… Aux 15e et 16e siècles, la Réforme a évacué certaines doctrines et pratiques catholiques, tout en en conservant d’autres. Pourquoi est-ce que je n’accepte pas les traditions?  Simplement parce que, lorsque j’ai étudié la Parole et ses vérités, je ne l’ai pas fait sur les bancs d’un institut de théologie ni par des livres d’érudition; ma seule référence a toujours été ma lecture et ma relecture de la Bible, Ancien et Nouveau Testaments…  Cela signifie aussi que les pasteurs d’une communauté qui sont choisis par la volonté humaine, et non par le Saint-Esprit, ne sont pas vraiment qualifiés pour paître un troupeau. Dans toutes les organisations humaines, ce sont les hommes qui choisissent leurs responsables; mais dans l’Église, aucune personne ne peut être nommée sans la direction et l’attestation du Saint-Esprit. »
Wang-Ming Tao, pasteur et évangéliste Chinois, 1900 – 1991

 

—   29 octobre 2014:  « La soumission biblique n’a rien à voir avec le contrôle ou le pouvoir hiérarchique. C’est tout simplement une attitude  d’ouverture enfantine en cédant à d’autres… La soumission mutuelle est également enracinée dans la révélation biblique du corps de Christ. L’autorité de Dieu a été investie dans l’ensemble du corps plutôt que dans une portion particulière de celui-ci…  Dieu n’a fait ni d’un individu, ni d’une portion de l’Église, un substitut de son autorité. Au lieu de cela, son autorité réside dans la communauté toute entière. Comme les membres d’une communauté de croyants s’acquittent de leurs ministères, l’autorité spirituelle est distribuée à travers leurs dons octroyés par l’Esprit… L’Écriture enseigne que Dieu est l’unique source de toute autorité… Certes, l’autorité fonctionne dans l’Église. Mais l’autorité qui est à l’œuvre dans l’ekklesia est radicalement différente de l’autorité qui s’exprime dans l’ordre naturel. Ceci ne fait sens que parce que l’Église n’est pas une organisation humaine, mais un organisme spirituel. L’autorité qui opère dans l’Église n’est pas l’autorité publique. C’est l’autorité organique.

        Qu’est-ce que l’autorité organique ? C’est l’autorité qui est enracinée dans la vie spirituelle. L’autorité organique est une autorité communiquée. C’est que quand une personne communique la vie de Dieu par la parole ou les actes, elle bénéficie de l’appui et du soutien du Seigneur Lui-même…  L’autorité organique trouve sa source dans le gouvernement immédiat de Christ plutôt que dans une fonction statique. L’autorité organique n’est pas intrinsèque à une personne ou un poste. Elle ne réside pas en l’homme ou dans une fonction qu’il peut détenir (comme c’est le cas avec l’autorité publique).
La nature communicative de l’autorité organique peut être comprise dans le cadre de la métaphore du corps que Paul dessine pour l’Église. Lorsque la Tête (qui est la source de toute autorité) fait signe à la main de se déplacer, la main possède l’autorité de la Tête. La main, cependant, n’a pas d’autorité en elle-même. Elle tire autorité seulement quand elle agit en conformité avec la communication de la Tête. Pour autant que la main représente la volonté de la Tête, à ce compte la main est une autorité.
Il faut noter que le mouvement de la tête physique par rapport au corps physique est organique. Il est basé sur le fait que l’être humain est un organisme vivant. Le même principe vaut pour le chef spirituel et le corps spirituel… Parce que l’autorité organique n’est pas arbitrée, mais dérivée, les croyants n’assument, ni n’héritent, ni ne confèrent, ou ne se substituent à l’autorité de Dieu. Ils ne font que la représenter. Cette distinction est brusque. À défaut de la comprendre, le peuple de Dieu a connu une confusion indicible et de l’abus.

       Ceux qui sont allés loin dans la vie spirituelle assument une plus grande mesure d’autorité organique (Notez qu’une personne ne peut exercer l’autorité spirituelle à moins d’être sous l’autorité de Dieu). Un signe certain de la maturité spirituelle plus grande est un esprit de service et de douceur enfantine… L’honneur que le croyant reçoit de l’Église est toujours gagné par l’humilité de son service. Il n’est jamais exigé ou affirmé. Ceux qui sont véritablement spirituels ne prétendent pas avoir d’autorité spirituelle sur les autres. Ils ne se vantent pas de leur travail spirituel et de la maturité…
L’Écriture dit clairement que « Dieu est amour ». Pour cette raison, lorsque l’autorité de Dieu est exprimée, l’amour est présent. Autrement dit, l’exercice de l’autorité divine est toujours formulée dans l’amour… L’amour n’usurpe pas la place de Dieu, ni ne juge les motifs du cœur des autres. Pas plus qu’il ne pense d’eux le pire…  En somme, parce que l’autorité divine est toujours traduite dans l’amour, elle crée une culture de sûreté spirituelle et de la sécurité. La soumission à l’autorité de Dieu n’est pas le contrôle. C’est une aide. Elle n’est jamais figée ou statique dans un système formel. Elle n’est pas officielle, légale, ou mécanique. Elle est plutôt relationnelle et organique. »
Extraits tirés du livre « Réimaginer l’Église », Frank Viola, Éditions l’Oasis — Février 2013

 

—   5 novembre 2014:    Nous avons en 1 Corinthiens 8:1  l’expression:

                                               « La connaissance enfle, mais l’amour édifie. »
Voici comment Descartes exprimait, dans ses propres mots, cette vérité: « Mon dessein n’est pas d’enseigner ici la méthode que chacun doit suivre pour bien conduire sa raison, mais seulement de faire voir en quelle sorte j’ai tenté de conduire la mienne… Sitôt que j’eus achevé tout ce cours d’études au bout duquel on a coutume d’être reçu au rang des doctes, je changeai entièrement d’opinion; car je me trouvais embarrassé de tant de doutes et d’erreurs qu’il me semblait n’avoir fait autre profit, en essayant de m’instruire, si ce n’est que j’avais découvert de plus en plus mon ignorance. »

René Descartes, mathématicien, physicien et philosophe français, 1596 – 1650

 

—  24 novembre 2014:  Telle une calamité qui ronge les os, la solitude agresse l’esprit et le tue à petit feu. La solitude est la misère existentielle par excellence !  Comme dans le livre de Job, les questions Pourquoi?, Qui?, Qui suis-je?, amènent un doute sur tout ce que je fais, et la vie elle-même semble ne plus avoir de sens. La solitude nous écrase et le doute rend infructueuses les qualités, les dons personnels, l’identité et la valeur conférés par Dieu. Nous ne pouvons vivre qu’au travers de relations: relation avec un conjoint, au sein d’une famille, avec des amis; relations privilégiées avec certaines personnes, comme Jonathan avec David; relations avec un groupe, appartenance à une communauté…  Notre âme a besoin de communiquer avec d’autres personnes, faute de quoi nous risquons de perdre tout repère et toute ouverture; les échanges, la communication, la communion relationnelle sont de bons antidotes à la « mort de l’âme ». Puisse Dieu répondre à tous nos besoins de relations concrètes, vivantes et constructives.                Ad. Michel C.

 

—   25 novembre 2014:  « À travers le gémissement et l’effondrement d’une charpente ébranlée jusque dans ses profondeurs, au milieu d’un émiettement et d’un effondrement par ci et par là, nous entendons la promesse d’une Église éternelle sur laquelle ne pourront prévaloir les portes de l’enfer, d’une Église bâtie sur le roc, que le Christ a bâtie et qu’il continuera de bâtir à travers tous les temps… Où donc est cette Église? Venez, vous qui vous interrogez sérieusement sur cette question, vous les isolés, vous les laissés pour compte, qui avez perdu cette Église, nous allons revenir à la sainte Écriture, nous allons ensemble rechercher cette Église éternelle. Qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende. »

Dietrich Bonhoeffer, Allemagne (sous contrôle nazie), 1933

 

—   2 décembre 2014:     « Tous les géants de Dieu étaient des gens faibles. »  

                                                  Hudson Taylor

 

—   3 décembre 2014:  « Qui de nous ignore ces heures où le cœur reste froid à l’égard du Seigneur, où le Livre sacré nous paraît privé de vie; où les défaites s’accumulent dans tous les domaines de notre existence, parce que dans un domaine particulier le péché a dressé une barrière entre Dieu et nous? Non pas qu’en raison d’un péché le chrétien perde sa place dans la famille du Seigneur, mais il perd sa communion avec le Père céleste et inévitablement, la famine spirituelle s’installe dans son cœur jusqu’à ce qu’il se repente.

        Et pourtant, celui qui traverse pareille disette reste souvent aveuglé sur le ou les péchés qui le séparent de son Dieu. Il essaie de trouver une solution à la famine elle-même plutôt qu’à ses causes. Il décide par exemple de prier davantage, de servir plus fidèlement, ou bien comme le fils prodigue, il se met au service d’un des habitants du pays (Luc 15: 15), et se rallie au monde dans l’espoir de rendre un peu de bonheur à son âme désormais sans joie. De telles tentatives resteront toujours vaines. Dieu se sert de notre impuissance pour mettre finalement le doigt sur notre péché et sur la nécessité d’en être délivré. »          Roy Hession, Nous voudrions voir Jésus, Éditions L.L.B., 1981    

 

—   16 décembre 2014:  « Jésus est votre sainteté…  S’il n’était pas exact que la justification dépend de l’œuvre de Jésus, vous resteriez esclave de la loi. À quel moment exactement deviendriez-vous acceptable? Quel serait le degré de sainteté et de justice acceptable pour Dieu? Le seul degré qu’Il puisse accepter est la perfection; vous n’auriez donc aucun espoir de l’atteindre par vos propres forces. Si vous aviez néanmoins à travailler pour obtenir l’approbation de Dieu, vous seriez condamné à une vie de grands efforts.  Vous ne pouvez être considéré comme parfait aux yeux de Dieu qu’à cause de la place que vous avez en Celui qui est parfait. Vous pouvez vivre dans la justice et la sainteté uniquement parce que vous êtes en Christ qui est votre justice et votre sainteté. Il peut vous arriver à vous, par moments, de ne pas être fidèle à votre haute vocation, mais jamais à Lui !  Et en définitive, votre situation devant Dieu dépend de ce qu’Il a accompli et non pas de vos réalisations personnelles !  Même lorsque nous ne nous montrons pas dignes de la place merveilleuse que nous avons en Christ, Dieu nous garde Sa miséricorde; Il nous pardonne et nous restaure… Ce n’est que lorsque vous savez de façon certaine à quoi vous en tenir sur votre place en Christ, que vous pouvez contrer efficacement les mensonges et les accusations dont Satan vous assaille…  Il vous remet sans cesse en mémoire vos échecs, afin de détourner votre attention de Jésus et de la place que vous avez en Lui pour la ramener sur vous-mêmes. L’ennemi veut que vous vous regardiez comme un raté, privé de la justice de Dieu, et non comme quelqu’un que Dieu a accepté complètement et vêtu de la justice de Jésus !  Il veut que vous vous sentiez coupable et écrasé par le péché, et non comme quelqu’un qui se réjouit de la place qu’il a en Christ-Jésus…  Péchés et échecs doivent être confessés, pardonnés et oubliés !  C’est pour la liberté que Jésus nous a affranchis. »
Colin Urquhart, De sa Miséricorde à sa Majesté, Éditions J-F Oberlin, 1996  

 

—   25 décembre 2014:   Quelques pensées…  *** Jésus est la « Porte »:
—  pour tous les « ratés », chrétiens ou non !

      —  pour les faibles, les pauvres, les misérables, les « blessés de la vie », les démunis, les

          « laissés pour compte », les prisonniers, les « moins-que-rien »

     —  pour le chemin de la délivrance sur tout esclavage, de la guérison du cœur, du

          pardon, de la victoire sur « le mal »

   ***  Jésus est la « Porte » et le « Chemin »:

     —  de la restauration, de la « vraie » liberté, de la seule « vraie vie »

    —  de la libération du « moi »; de la délivrance des « efforts propres », de la « propre

          justice », du jugement des autres et de tout légalisme…

    —  de la fin des tourments, des remords, des échecs répétés…

     —  de la foi, de l’espoir, de l’espérance, de la détente, du repos, de la « paix du cœur »
—  de la « Vérité », de la transparence, de l’humilité, de la joie véritable…

    —  de la délivrance du passé, du mensonge sous toutes formes, de la tentation

          harassante…

    —  de la délivrance progressive de l’égoïsme, de l’égocentrisme; de la repentance et de

         la purification permanentes…

    —  de la communion avec Dieu et avec les autres, d’une vie soumise à Dieu et d’un

         véritable service dans « Son Royaume »

    —  d’une assurance et d’une audace tranquilles, d’une « sainte » satisfaction, d’une

          vie de plénitude…

    —  pour être un sarment qui laisse passer le fruit du vrai Cep…

   ***  Que toutes ces choses deviennent réelles et tangibles en 2015 !        (Michel C.) 

                                                                                                                           

—   28 décembre 2014:  « Ma vie n’est qu’un crayon dans la main du Seigneur, et c’est lui qui continue à écrire mon histoire. »            Mère Teresa  (1910 – 1997)

 

—    6 janvier 2015:  « Le chemin de la victoire passe toujours par la repentance. Jésus ne peut être notre cep que si nous nous repentons des œuvres de la chair que Dieu nous dévoile. Un effort renouvelé pour se confier plus complètement dans le Seigneur et se reposer en lui ne peut donner la victoire — Sa victoire — s’il n’est pas accompagné d’une reconnaissance du péché. Jésus devient pour moi le cep seulement lorsque je me repens de vouloir l’être moi-même… Bien plus, lorsque nous acceptons qu’il soit le cep, et nous simplement les sarments, son plan de salut et de bénédiction pour d’autres vies commence à se réaliser. Nous voyons se produire des miracles, et cela ne doit pas nous surprendre. Puisque notre Seigneur est un Dieu merveilleux, des actions merveilleuses sont normales de sa part… Notre vieux moi doit capituler si nous voulons être des sarments disponibles. Il ne s’agit pas seulement d’un grand acte d’abandon au Seigneur, consenti en un moment de solennelle consécration, mais de renoncements répétés à mesure que les occasions surgissent et que Dieu nous parle… Notre faiblesse, notre incapacité ne sont jamais des obstacles pour lui. Au contraire, elles lui laissent le champ plus libre pour se manifester… Enfin, demeurer en Christ, c’est répandre l’amour autour de nous, non en paroles seulement, mais en actes. À mesure que nous déversons notre amour, Dieu nous remplit du sien. mais si nous ne commençons pas à donner, nous ne recevons pas… Voir Jésus est la réponse à tous les problèmes de notre vie chrétienne. »                  Roy Hession, évangéliste britannique, 1908 – 1992

 

—   10 janvier 2015:  « La conviction que vous devez gagner la faveur de Dieu par vos actes mène inévitablement non seulement à beaucoup de combats, mais aussi au pharisaïsme dur et froid dénoncé dans l’Évangile, qui permet difficilement de recevoir la grâce de Dieu, sa miséricorde, son amour, sa sollicitude et Sa justification. L’esprit de critique et de jugement n’est que trop courant et inspire la crainte des hommes plutôt que l’amour de Dieu. Malheureusement, beaucoup ont souffert d’avoir entendu prêcher plus sur le péché et l’échec que sur la grâce et l’amour de Dieu. Ils ont souffert dans des assemblées légalistes où le Saint-Esprit a peu de liberté, parce que les responsables sont partisans de leur propre autorité. »                   Colin Urquhart, op. cité

 

—   13 janvier 2015:  « Dieu est incapable de faire quelque chose qui ne soit pas parfait. Puisqu’il vous aime, Il vous aime d’un amour parfait. Et vous ne pouvez pas apporter d’amélioration à ce qui est parfait. Donc, vous êtes aimé de Dieu autant que n’importe quelle autre personne de Sa création tout entière… Dieu n’a pas commencé à vous aimer au moment où vous, vous avez commencé à l’aimer. Il vous a toujours aimé, et c’est à cause de cet amour que vous pouvez maintenant lui appartenir. Vous ne pouvez aimer que parce qu’il vous a aimé le premier. »                 Colin Urquhart, op. cité
« Il n’y a aucun chagrin sur terre que le Ciel ne puisse apaiser. »   (auteur inconnu)

 

—   31 janvier 2015:  Marc 2: 5  —  Marc 2: 9 à 11  —  Marc 2: 17  —  Marc 2: 23 à 28  —  Marc 3: 28  —  Actes 2: 18 et 28  —  Jérémie 7: 3 et 23 

—   5 février 2015:  « Tant que le croyant se cramponne à ce qu’il possède, il continue à se cramponner à son « moi ». Cela peut empêcher Jésus d’être son Vainqueur dans des situations concrètes. Nous moissonnons tous ce que nous semons. Si nous semons pour nous faire plaisir, c’est tout ce que nous obtiendrons; mais si nous semons pour plaire à Dieu, Il nous donnera en retour sa pleine mesure… Ceux qui se croient spirituels, comme les pharisiens, évitent de voir les besoins qui se trouvent devant eux… »
Colin Urquhart, op. cité

 

 = 1 Jean 3: 18: « Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et avec vérité. »

  === Jérémie chapitre 9 = L’état d’une partie de l’Église actuelle en général:
(verset 10: « Sur les plaines du désert… » =  il n’y a plus d’eau, de la « vraie »

                                        Parole de Dieu,  de la présence du Saint-Esprit…)

                (verset 11:  « Je ferai de Jérusalem… »  =  l’Église
« …un repaire de chacals »  =  mercenaires dont parle Jésus
« Et je réduirai les villes de Juda » =  les églises locales
(verset 14: « …ils sont allés après les Baals »  =  les pensées, les théories et les

                                           méthodes du monde…                                       

                                    « …comme leurs pères = « pères spirituels », responsables des églises…

               (verset 25: « les circoncis »  =  les chrétiens…

 

—  16 février 2015: Lorsque nous mettons notre confiance en Dieu, nous devenons capables d’aimer dans des situations où nous ne ressentons pas nécessairement de tendresse, et où nous n’avons pas vraiment le désir ni la capacité naturelle d’aimer. Mais quand nous nous livrons à Jésus, Son amour surnaturel se manifeste au travers de nous. Lorsque nous écoutons l’Esprit, Il agit pas nous. L’onction que nous recevons de Lui permet à Dieu de nous utiliser pour être accepté par d’autres, même s’il nous arrive de nous sentir sans force, sans compétence et pas à la hauteur de la situation. Jésus avait un cœur de serviteur, un cœur généreux. Il veut que nous ayons le même cœur. Alors, une vie d’obéissance,  de soumission et de confiance en Jésus nous permet d’avoir une grande assurance devant Dieu (1 Jean 3: 21 – 22)                              Ad Michel C.

 

—   12 mars 2015:  « Le diable veut que les chrétiens s’analysent, pour que toute leur attention se concentre sur eux-mêmes et leur passé, surtout sur les échecs et toutes les choses négatives qu’ils ont subis. Car il sait que plus on se regarde, plus la foi s’éloigne. Il s’oppose directement à la parole de Dieu qui nous dit de fixer nos yeux sur Jésus, et de garder notre coeur et nos pensées tournées vers les choses d’en haut. »       Colin Urquhart, op. cité

 

—  20 mars 2015:
***  Qu’est-ce que le vrai christianisme finalement ?
                  —  Dans quel contexte se vit l’œuvre de Dieu ?

         =  La véritable œuvre de Dieu = Jean 6: 29
=  C’est la foi qui est agissante par l’amour = Galates 5: 6
=  La principale réalité que Jésus veut répandre dans notre cœur par son Esprit  = 1 Jean 3: 23
=  La Vérité n’est pas une liste de croyances, de permissions, d’interdictions et de règles morales…
=  La Vérité n’est pas une orthodoxie doctrinale parfaite (de toute façon elle n’existe pas !)
=  La Vérité n’est pas une église en tant qu’organisation humaine, institution ou association…
=  La Vérité n’est pas un ensemble de règles, de pratiques, de traditions et de dogmes religieux…
=  La Vérité est une « Personne », Jésus; nous sommes dans la vérité quand c’est Jésus qui vit en nous, qui parle, qui agit, qui montre le Père !
=  1 Corinthiens 13: 2 nous incite à fuir la critique personnelle, la jalousie, la médisance, la calomnie, l’accusation des frères…
=  La foi sans 1 Corinthiens chap. 13 peut n’être qu’une source de vaines discussions, de disputes, d’orgueil et de divisions…
=  Le fruit de l’Esprit est clairement défini dans Galates 5: 22-23
=  Nous éprouvons de la sollicitude et de la miséricorde envers tous ceux qui se retrouvent dans la faiblesse et l’ignorance à cause des « fausses églises » et de « dirigeants religieux trompeurs »
=  Pour ce qui est des personnes en particulier, de tous et chacun, Dieu nous déclare en être le seul Juge et nous demande de ne pas nous ériger en juge d’autrui:
—  1 Jean 4: 10 à 12   —   1 Jean 4: 16 à 18
…  parce que nous ne connaissons jamais l’ensemble de toutes les choses vécues, des situations particulières et des difficultés que chaque personne a pu connaître au cours de sa vie…
=  Refuser l’erreur, c’est refuser tout ce qui ne glorifie pas Jésus, sans pour autant rejeter ou mépriser les gens qui sont justement victimes des erreurs et des « mercenaires »
=  Quand la lumière de Jésus (qui comprend aussi l’Amour) apparaît, l’erreur

                disparaît !
=  Dieu est Amour:  1 Jean 4: 16b   —   1 Jean 4: 12b
=  Dieu est un « Être vivant » qui aime; nous pouvons le présenter aux autres tel

                qu’Il est !                                                                                                     Michel C.

 

—   16 avril 2015:    Par rapport à la situation vécue en France (et ailleurs dans le monde) depuis le début de 2015, voici un petit extrait tiré de la revue « Keren Israël » no 103 (mars 2015), sous la plume de Jean-Marc Thobois: « Mais l’élément mortifère qui est source de nos problèmes, c’est l’Islam, une religion antichristique par essence qui d’ailleurs, selon un dominicain, grand spécialiste de l’Islam, au sein duquel il a passé la majeure partie de son existence, n’est pas une religion, mais une idéologie guerrière. Contrairement à ce qu’affirment nos dirigeants, relayés en cela par leurs serviles laquais que sont les grands médias (d’aucuns ont dit que Dieu aveugle les yeux de ceux qui se perdent…), l’Islam n’est pas une religion d’amour et de tolérance, mais de violence et de haine. Il s’agit de gagner le monde entier à la doctrine de Mahomet, à la pointe de l’épée, s’il le faut.  Comme le dit la devise du prophète  « Dar el Islam bi saëf »  (= le règne

de l’Islam se répand par le glaive).
Le non-croyant, selon la conception musulmane, n’a pas même droit à la vie s’il refuse l’Islam et il peut donc être tué sans que ses meurtriers ne s’en rendent coupables. Nous ne prétendons pas que nombre de musulmans adoptent cette idéologie et ne professent pas un Islam modéré, néanmoins la doctrine officielle du Coran est celle que nous venons d’exposer brièvement et c’est cela qui nourrit l’extrémisme islamique ».

 

—   11 mai 2015:  « Pas un instant, Bonhoeffer n’a pensé à se ranger aux côtés de l’homme de la réussite. Une autre tentation était là, bien plus proche, celle de se retirer en soi-même et, s’en remettant à Dieu, d’abandonner le monde au Malin…  Mais en Jésus, Dieu a adopté le monde; et puisqu’il lui dit oui, le monde peut devenir un espace éthique: le lieu où des hommes prennent des responsabilités, font la paix, protègent la vie et se montrent  plus forts que la violence, le meurtre et les atrocités. Celui qui comprend la réalité de cette manière ne va pas brandir devant les autres des principes, des normes ou des devoirs éternellement valables; il ne peut que les encourager à écouter à neuf le commandement de Dieu et à suivre le Christ dans chaque situation historique. »
Dietrich Bonhoeffer – Biographie, Ferdinand Schlingensiepen, Éditions Salvator, 2005

 

—   6 juillet 2015:  « Désormais, il ne s’agit plus du « rêve isolé d’un individu » car il est partagé par « d’innombrables êtres humains ». Aujourd’hui je sais, et demain le monde saura, que les Juifs souhaitent avoir un État où ils puissent au moins vivre et prospérer en citoyens libres. Beaucoup me semblent encore, confusément, se frotter les yeux et demander si c’est leur rêve ou le mien. Nous avons dit pendant tant et tant d’années « Leshanah Haba Leyerushalayim »  (L’an prochain à Jérusalem) et avons grandi habitués à y voir seulement une phrase, un soupir. Maintenant, cela devient soudain au moins une possibilité. C’est autant possible que le réveil quand nous ne sommes pas morts, mais simplement assoupis. C’est autant possible que le rétablissement d’un malade dont la vitalité est inaltérable. C’est autant possible que la libération d’un prisonnier qui ne peut être condamné à la prison à vie. »
Theodor Herzl, juillet 1896

 

—   7 juillet 2015:  « Avec Dieu, cela ne se passe pas séance tenante, on parcourt un chemin. On va de l’avant, ou alors on est pas avec Dieu. Dieu connaît le chemin en son entier, nous connaissons seulement le prochain pas à faire – et la destination ultime… De connaître le chemin, d’être sur le bon chemin, ne rend jamais la responsabilité et la faute plus légères mais plus lourdes. Les enfants de Dieu ne jouissent pas de droits spéciaux, sauf d’un: avoir connaissance de la grâce et du chemin de Dieu…
Je peux périr avec mes décisions et mes voies les plus pieuses, mais jamais avec le commandement de Dieu. Ce n’est pas ma piété, c’est Dieu seul qui me préserve de la confusion et de la honte.
Ce que Dieu vise avec nous, c’est la vie. Quand elle devient moyen pour la fin, la vie devient contradictoire, et cette contradiction fait d’elle un supplice. On cherche la fin, le bien, au-delà de la vie: au prix d’une négation de la vie. Tel est l’état dans lequel nous sommes établis avant de recevoir la vie en Dieu, et nous avons appris à appeler bon cet état. Nous en sommes venus à tenir la vie en haine et en mépris, et à réserver aux idées notre amour et notre adoration.
Je dois moi aussi me demander: et si je vivais tellement de la charpente de mes propres principes que si Dieu me retirait un jour son commandement vivant, peut-être je ne le ressentirais même plus ? Peut-être agirais-je alors comme toujours en fidélité à mes principes, mais le commandement de Dieu serait loin de moi. »       

Dietrich Bonhoeffer, 1942

 

—   11 juillet 2015:  « Si nous ne nous trouvons pas dans la paix de la réalité de Dieu, nous sommes obligés de nous trouver dans le trouble de son idéalité. »    

Karl Barth, théologien Suisse, 1919

 

—   18 juillet 2015: « Notre mouvement est entré dans l’Histoire… Si je devais résumer en un mot le congrès de Bâle – ce que je me garderais d’exprimer publiquement – ce serait ainsi: à Bâle j’ai fondé l’État juif. Si je le disais tout haut aujourd’hui, cela provoquerait un éclat de rire universel. Dans cinq ans peut-être, dans cinquante ans sûrement, tout le monde en conviendra. »
Theodor Herzl, 3 septembre 1897

 

—   9 septembre 2015:  « Autant il est certain que nous sommes redevables de notre foi à des personnes déterminées, autant chaque chrétien doit être adulte et se soumettre, non pas à des hommes et à leurs idées, mais uniquement à Dieu et à sa Parole. »       Dietrich Bonhoeffer, Allemagne nazie, 1944

 

—   31 octobre 2015:  « Comment annoncer la Parole de Dieu à des gens qui ne savent plus écouter ? On arrive alors à rien avec des formules religieuses…  Il n’y a dans la Bible qu’une seule bonne nouvelle donnée pour le monde entier. Un monde hostile ou loin de Dieu est encore le monde aimé de Dieu. D’Église aussi, il ne saurait donc y en avoir que tournée vers le monde. »
Ferdinand Schlingensiepen, op. cité

« Dieu ne rend pas le mal pour le mal, ni le même pour le même, et le juste ne doit pas non plus le faire. Non pas condamner, non pas réprimander, mais bénir. Le monde n’aurait rien à espérer s’il n’en allait pas ainsi. Si le monde vit, s’il a un avenir, c’est de par la bénédiction de Dieu et des justes. Bénir signifie: poser la main sur quelque chose et dire: tu appartiens à Dieu en dépit de tout. C’est bien ce que nous faisons avec un monde qui, pourtant, nous inflige une telle souffrance. Nous ne l’abandonnons pas, nous ne le rejetons pas, nous ne le méprisons ni le condamnons, nous l’appelons à Dieu, nous lui offrons de l’espérance, nous posons la main sur lui en lui disant: que la bénédiction de Dieu vienne sur toi, qu’elle te renouvelle; sois béni, toi, monde créé par Dieu, toi qui appartiens à ton Créateur et Sauveur. Nous avons reçu la bénédiction de Dieu dans le bonheur et dans le malheur. Alors, celui qui a été lui-même béni ne peut plus faire autrement que communiquer cette bénédiction; mieux il doit être une bénédiction là où il est. »                Dietrich Bonhoeffer, dans une prison nazie, juin 1944

 

—   13 novembre 2015:
 » Viens donc, fête suprême sur le chemin de l’éternelle liberté,
Ô mort, romps les chaînes et les murs accablants
De notre corps passager et de notre âme aveuglée,
Que nous puissions enfin apercevoir ce qu’il nous est refusé de voir ici-bas.
Liberté, nous t’avons longuement cherchée dans la discipline, l’action et la

              souffrance.
En mourant, nous te reconnaissons à présent toi-même dans la lumière de

              Dieu. »
Extrait d’un poème de Dietrich Bonhoeffer, dans une prison nazie, juillet 1944

 

—   14 décembre 2015: « Le fait de vouloir ignorer les distinctions entre les sexes n’est pas seulement le sujet le plus révolutionnaire de notre époque, c’est aussi le plus sérieux auquel notre génération n’ait été confrontée. »    William Manchester, historien  américain (1922-2004) 

          »  Le temps est venu de faire un saut courageux, et de nous plonger dans cette réalité de la ligne d’autorité instituée par Dieu pour ici-bas, en ce qui a trait à l’homme et à la femme… La femme, si elle demeure dans les paramètres d’action et les prérogatives que Dieu lui a dévolus, peut être d’une utilité incroyable à plusieurs niveaux.  Mais si elle sort des paramètres de responsabilité décidés par Dieu, elle devient source de confusion, de problèmes et même de destruction.  Cela vaut aussi pour l’homme.  C’est toujours la même chose : choisir entre la vie et la mort; entre la volonté humaine et la volonté de Dieu; entre notre propre interprétation personnelle de la Parole, et celle de Dieu; entre la pensée de Dieu et la pensée du monde…  « 
Ligne d’autorité instituée par Dieu pour la famille et l’église… »,  Éditions Ôr Vé Shalom, mai 2014   (document no 14, disponible sur ce site)

 

—   11 janvier 2016:  « La venue de Dieu en Christ est la preuve par Dieu lui-même que l’homme ne peut pas venir à Dieu. »     Dietrich Bonhoeffer
Dieu ne vient pas compléter l’œuvre morale et religieuse de l’homme; il montre plutôt sa limitation par une action commune de jugement et de grâce. Cet homme limité, jugé, c’est l’homme justifié.  La révélation en Jésus-Christ dévoile au monde sa véritable réalité.      Ad. Michel C.
« Le sens de la recherche chrétienne du bien est d’avoir part au tout indivisible de la réalité divine… Il ne peut cesser de se réjouir, celui qui espère dans le Seigneur. »    Dietrich Bonhoeffer

 

—  3 février 2016:  Jésus a toujours représenté un danger pour « l’establishment religieux », pour le système établi (par les hommes).  Les Pharisiens l’ont fait arrêter comme un vulgaire malfaiteur, car ils voyaient en lui un rebelle à leur pouvoir.  

 

—   10 mars 2016:    Petites réflexions:
              —  La vérité ne naît que par et dans la liberté.
—  L’Église doit être un événement spirituel bien avant d’être un événement

                   social…
—  Qu’est-ce que le bonheur et le malheur ? Ils ne doivent pas dépendre des

                   circonstances, mais plutôt en réalité seulement de ce qui arrive à l’intérieur

                   d’une personne.
—  Un chrétien consacré devient toujours un « visionnaire inquiétant » pour

                   « l’establishment religieux » !             

              —  Pour une église qui ne remet jamais rien en question, toute bonne

                   prédication-choc semblera  contenir une certaine charge d’hérésie, surtout

                   dans les temps où on s’est éloigné de la Parole et de la justice de Dieu…
—  Une bonne prédication va à l’inverse du « politiquement ou religieusement »

                   correct;  elle prend parti, coupe comme une épée à deux tranchants, percute

                   les « doctrines de salon »,  court le risque de franchir les bornes de ce qui est

                   « permis » !
—  Un prédicateur est grand quand sa parole cherche à dire Dieu tel quel, au

                  milieu de la réalité changeante de son temps et du chaos ambiant.
Ad. M.C.

 

—   11 avril 2016:   « La notion théologique intermédiaire entre Dieu et le bonheur de l’homme est celle de la bénédiction qui comprend tous les biens terrestres… En considérant comme dépassée dans la nouvelle alliance la bénédiction vétéro-testamentaire, on retomberait dans une conception spiritualiste du Nouveau Testament…  Faut-il opposer la bénédiction de l’Ancien Testament à la croix ?  Kierkegaard le faisait. Ainsi l’on fait de la croix , c’est-à-dire de la souffrance, un principe. Voilà la source d’un méthodisme malsain, qui dérobe à la souffrance le caractère contingent de la providence divine…  Dans la souffrance, la libération consiste à pouvoir faire passer sa cause de ses propres mains dans celles de Dieu… Si l’homme considère sa souffrance comme la continuation de son action, comme l’accomplissement de sa liberté, alors son action procède de sa foi.  »         

Dietrich Bonhoeffer, 1944

 

—   23 avril 2016:   « Tout ce qui est nécessaire pour que le mal triomphe, est que les hommes bons ne fassent rien. » 

Edmund Burke, politicien et écrivain irlandais, 1729 – 1797

 

—   13 mai 2016:     Parole pour le serviteur de Dieu humilié et écrasé,  pour le prophète esseulé et meurtri, pour l’appelé dont la semence a été enfoui profondément dans le sol, devenue silencieuse, mais repousse sous le Soleil de Midi, et pour tous les cœurs « minimes » et magnanimes:     Ésaïe 58: 8 à 14

 

—   30 septembre 2016:  « Le chrétien reste lié à la terre, même s’il veut aller à Dieu. Il doit lui aussi avec les autres payer le prix devant les lois du monde, éprouver le paradoxe que le monde ne nous offre pas à choisir entre le bien ou le mal, mais entre le mal ou le mal et que cependant, même au travers du mal, Dieu nous conduit à lui. »         Dietrich Bonhoeffer – 25 janvier 1929

 

—   18 novembre 2016:  « Il n’y a pas de structure sociologique qui soit en soi sainte et il n’y a aussi aucune structure qui procurerait pleinement un chemin à la Parole…  Aucune église ne  peut prétendre posséder la pure doctrine de façon absolue. »  

Dietrich Bonhoeffer

 

—   30 décembre 2016:    Notre prière ardente est:

Seigneur bien-aimé, accordes-nous une année fructueuse et décisive sous ta Chefferie…

… Une année remplie et joyeuse dans ta volonté parfaite,

Et que tes dernières brebis puissent te connaître tel que tu es, dans Ta gloire,

par l’intermédiaire de tous les petits troupeaux qui t’appartiennent…

Amen.           Toute l’équipe de Mission Ôr Vé Shalom

 

—   30 mars 2017:  Le péché a une dimension personnelle et aussi une dimension communautaire… Le péché est aussi faute collective, et c’est là le vrai sens du mot « originel », bien plus qu’un biologisme héréditaire.  « Dans le péché chaque individu est aussi espèce humaine. »

 

—   21 avril 2017:  « …Il est un fait sur lequel tous les historiens et économistes s’accordent: seuls deux pays ont réussi l’exploit de devenir un pays développé, en partant de rien, en l’espace de seulement 50 ans et ces deux pays sont la Corée du Sud et Israël. »
Explication:  Israël est le pays choisi par Dieu et la Corée du Sud a choisi le christianisme évangélique comme base spirituelle du pays…               M.C.
La citation est tirée du livret « Le protocole des goys pour Sion », de l’auteur Pug.       

 

—  18 juillet 2017:   « Écouter, c’est aimer. »

 

—  7 septembre 2017:  « Le rôle du prophète est celui du détecteur de fumée. Il doit tirer le signal d’alarme et avertir des dangers qui approchent. »     

Grand rabbin Gilles Bernheim

 

—  8 septembre 2017:   « Si je gouvernais une nation juive, je rétablirais le temple de

                                         Salomon. »                              Napoléon Bonaparte, 16 août 1800

—  10 octobre 2017:  La foi, sans une obéissance immédiate, n’est qu’une croyance abstraite… Celui qui croit véritablement est celui qui obéit à la Parole révélée par l’Esprit.             Michel C.

 

—  11 octobre 2017:  « Être appelé, c’est rencontrer un commandement concret, sans coupure entre le savoir et le vivre… »       

André Dumas, philosophe français et théologien, 1918 – 1996

 

—  23 octobre 2017:  « Une vie tranquille et modeste apporte plus de joie que la recherche du succès qui implique une agitation permanente ».        

Albert Einstein, physicien juif, 1879 – 1955

 

—  13 novembre 2017:  « La souffrance est notre meilleure éducatrice. Nous voyons plus loin à travers une larme qu’à travers un télescope. »           Anonyme

 

—   1 janvier 2018:  Voici une situation qui pourrait se produire dans un avenir plus ou moins rapproché au Canada (et possiblement dans d’autres pays):
Les gouvernements vont progressivement pousser les Églises chrétiennes évangéliques à faire des compromis graves et décisifs: par exemple, les églises qui ne reconnaîtront pas les LGBT se verront  menacées de perdre leur statut d’organisme charitable émettant des reçus pour fins d’impôt… Beaucoup de pasteurs « d’institutions bien rodées » ne seront pas capables de résister; ils préféreront conserver des droits acquis commodes et lucratifs, quitte à devoir passer sous silence plusieurs passages de la Bible. Ils ont déjà fait d’importants compromis avec le monde, , comme dans le cas des relations « homme/femme » et du féminisme en général, contredisant de plein fouet la Parole de Dieu. Alors, si le passé est garant de l’avenir…!?       « Et si le sel perd sa saveur? »            M.C.

« Je me glorifierai en Dieu, en sa parole; je me confie en Dieu, je ne crains rien: que peuvent me faire des hommes ? »    Psaumes 56:5

—   10 mai 2018:    Psaumes 109: 30 – 31;  Psaumes 110: 7 ;  Galates 5: 5 et 16 ;  Galates 6: 3 ;  Psaumes 118: 14 à 21;  Jean 16: 19 – 20 – 22 – 23 ;  Psaumes 119: 14 ; Deutéronome 30: 6 ; Deutéronome 31: 16 – 17

—  7 août 2018:  Il y a deux sortes de vie chrétienne !  À la lumière de Luc 6: 46 à 49 et du Saint-Esprit, quelle est celle que j’ai vécue, de façon générale, depuis ma nouvelle naissance ?  Chacun doit entrer en lui-même pour répondre à cette question, et recevoir de Dieu la repentance nécessaire s’il y a lieu…  Alors seulement peut venir la promesse d’Ésaïe 62: 3 et 5b.                             M.C.

—   21 août 2018:      À propos de Matthieu 22: 11 à 14 :
=  Celui qui arrive au repas de Noces avec sa propre justice au lieu d’être revêtu de la justice de Dieu…             

           =  le problème de cœur des pharisiens de tous les temps (voir leur réaction en Matthieu 22: 15)
=  Psaumes 37: 39a:  « Le salut des justes, vient de l’Éternel… »
=  Jésus a dit aussi:  « Sans moi vous ne pouvez rien faire »  et  « Tout est possible à

                Dieu ».

—   29 août 2018:
—  La sanctification est par l’Esprit, pas par nos efforts…
—  La sanctification est par la foi, pas par nos capacités…
=  Psaumes 44: 4 et 7 à 9

 

—  26 septembre 2018:
—  2 Samuel 18: 31 à 33
—  Si David, un être de chair et de sang, a de la compassion pour son fils qui s’est révolté contre lui, à combien plus forte raison notre Père céleste est-il patient et miséricordieux envers ses enfants, même quand ils se rebellent…
—  Psaumes 68: 19

 

—   28 septembre 2018:  Tite 1:1
=  La connaissance de la vérité ne vient pas d’études théologiques humaines, mais de la piété, dans notre relation personnelle avec Dieu, et de notre méditation de sa Parole…
—  Tite 1: 3  =  la vraie prédication ne provient pas de notre intelligence ni de la science théologique, mais de l’appel et de la révélation de sa Parole par Dieu lui-même…

 

—   7 octobre 2018:  Qu’est-ce, entre autres choses, qu’un véritable enseignement ?
Réponse  =  Psaumes 71: 16 – 17

 

—   5 novembre 2018:  Quelle est l’essence de la vie chrétienne ?  Et de quelle fidélité parle-t-on: de la nôtre ou de celle de Dieu ?            Réponse:  Psaumes 86: 11

 

—   12 novembre 2018:    Dieu abandonne-t-il celui qui est tombé ?   

                                             Réponse:  Psaumes 89: 31 à 35

 

—   18 novembre 2018:   Esdras 8: 22b  =  avec la connaissance de Dieu que nous procure toute la Bible, cette partie de verset exprime bien la discipline et la correction de Dieu, et non pas une condamnation définitive…

 

—   27 novembre 2018:  Dieu, en la réalité de Jésus-Christ, nous accompagne dans la « mort de notre moi »…  Dieu ne répond pas à nos bons sentiments, ni à nos « pieuses prétentions »; il répond cependant à l’appel désespéré de celui qui, tournant le dos à la sagesse et aux moyens des hommes, n’a plus d’autre secours que Dieu…  Dieu répond et accompagne celui qui « meurt » à tous ses appuis et ses forces purement humaines…                  M.C.
Ces quelques versets sont une bonne piste de réflexion:
Proverbes 8: 17   —   Psaumes 96: 6   —   Jacques 1: 5 et 12

 

—   5 décembre 2018:         « Il n’y a de bon qu Dieu seul… »
— Psaumes 14: 2-3: « L’éternel, du haut des cieux, regarde les fils de l’homme, pour voir s’il y a quelqu’un qui soit intelligent, qui cherche Dieu. Tous sont égarés, tous sont pervertis; il n’y en a aucun qui fasse le bien, pas même un seul. »
— Jérémie 17: 9 : « Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant: qui peut le connaître? »
—  Si les versets ci-dessus sont vrais (et ils le sont!), comment peut-on alors mettre en pratique 1 Pierre 3: 8 ? : « Enfin, soyez tous animés des mêmes pensées et des mêmes sentiments, plein d’amour fraternel, de compassion, d’humilité. »
—  Réponse:  – Romains 7: 24-25 : »Misérable que je suis !  Qui me délivrera de ce

                                    corps de mort ?…
Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur !…
– Romains 6: 14 : « Car le péché n’aura point de pouvoir sur vous,

                                   puisque vous êtes, non sous la loi, mais sous la grâce. »
—  Ma prière:  Seigneur, délivre-moi aussi de ce corps de mort…
Délivre-moi de ce coeur de mort…
Délivre-moi de cette langue de mort…
Utilises-moi dans la moisson de la 11e heure,  et sois glorifié, Toi seul !  Amen.

 

—   31 décembre 2018:    2 Chroniques 3: 4  :
                                           =  maison  =  mon cœur
=  porte toute grande pour Dieu
=  paré de l’or de sa lumière

 

—   3 janvier 2019:   L’évangile « de prospérité » est une sorte de piège, un retour à une conception partielle et imparfaite du judaïsme sous l’ancienne Alliance…
La possession de grands biens et d’argent est une réelle tentation; tentation qui, depuis la chute de l’homme, est assortie d’une puissance extraordinaire. L’homme naturel, dans sa faiblesse, n’a pas en lui-même  la force de résister à l’extrême tentation que représente la richesse (Jésus a dit: « Sans moi vous ne pouvez rien faire… »). La richesse, en effet, devient trop souvent une occasion de chute, l’homme étant enclin naturellement à mettre sa confiance dans la fortune plutôt qu’en Dieu. La richesse procure une puissance en elle-même, et l’homme aura tendance à y joindre son amour, son espérance, sa sécurité. Car l’homme préfère souvent ce qu’il voit et ce qu’il tient à ce que Dieu promet et donne. Ce n’est pas pour rien que Jésus a déclaré que nous devions choisir entre Dieu et Mammon. Cette tentation vaut autant pour l’église que pour le chrétien pris individuellement; et c’est sans compter l’orgueil de la vie que la richesse peut aussi développer !  C’est pourquoi Abram a refusé les richesses du roi de Sodome; et Salomon a demandé la sagesse et non pas les richesses de ce monde. Bien sûr Dieu peut bénir matériellement, mais il le fera surtout pour « ceux qui s’affectionnent d’abord aux choses d’en haut » !  Ce que Dieu désire en premier pour nous est la prospérité spirituelle: repentance, délivrance du péché, mort à soi-même et vie abondante par l’Esprit, portant un fruit éternel à la seule gloire du Seigneur.
Que le Seigneur nous rende fructueux pour son Royaume, Amen !

 

—   7 janvier 2019:  « La pauvreté est beaucoup moins angoissante lorsqu’elle perd sa honte; et parmi nous il n’y avait pas de stigmates attachés à la pauvreté ».
Chaïm Weizmann, Naissance d’Israël, Gaillimard, 1957

       Le chrétien n’est pas vraiment propriétaire de ses biens, ni de son argent; c’est Dieu qui est le vrai propriétaire. Le chrétien est comme un gérant qui aura des comptes à rendre à son maître. Cependant, pour chaque être humain, à cause de la chute, il y a cet appétit de puissance qui le pousse à faire croître sans cesse l’argent qu’il a.  Or, un usage juste ne permet à personne de prendre un pouvoir, ni sur autrui ni sur la Parole de Dieu. Nous avons là deux formes graves de l’abus des richesses dénoncées par les prophètes  —  Amos 2: 6: « …Parce qu’ils ont vendu le juste pour de l’argent, et le pauvre pour une paire de souliers. »  Le riche n’a pas le droit de prendre possession du pauvre, de s’emparer de sa personne, à cause de l’argent. Aussitôt que l’argent permet une domination de l’homme sur l’homme, il devient condamnable. Ceci vise évidemment, dans une grande mesure, le système capitaliste, quand il établit des rapports de domination en fonction de l’argent. La condamnation pèse aussi sur le riche qui, soit obtient un privilège social indu, soit tente de s’approprier la Parole de Dieu. Car les « juges et les prêtres » sont eux aussi sensibles à la tentation de l’argent  —  Michée 3: 11: « Ses chefs jugent pour des présents, ses sacrificateurs enseignent pour un salaire, et ses prophètes prédisent pour de l’argent; et ils osent s’appuyer sur l’Éternel, ils disent: L’Éternel n’est-il pas au milieu de nous?… »  Ce qui est grave, c’est de mettre la Parole de Dieu au service de l’argent, ou de faire de l’église une organisation fondée sur l’argent. Où en sommes-nous, devant Dieu, que ce soit personnellement ou collectivement?             AD.   M.C.

 

—   12 janvier 2019:   1 Timothée 2: 15:  « Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère… » (en ayant des enfants !)…  Il convient de noter que le mot grec traduit par « sauvé » signifie aussi: libéré, délivré, guéri, restauré…  La manie de plusieurs traducteurs de toujours traduire ce mot grec par le même mot « sauvé » semble plutôt maladroite, car cela donne un autre sens au propos et au contexte. Les traducteurs auraient du utiliser, pour une meilleure compréhension du texte original, un des sens de ce mot qui est mieux approprié au contexte et à l’intention de Dieu. Il conviendrait donc de parfois remplacer le mot « sauvé » par libéré, restauré, délivré, guéri, victorieux, libre, tous des sens qui sont aussi compris dans le mot du texte original grec.
Merci Seigneur de nous révéler et de nous expliquer ta Parole, malgré les quelques petites imperfections de nos différentes traductions. La Parole de Dieu peut effectivement nous éclairer et nous instruire, malgré toutes nos imperfections.

 

—   27 janvier 2019:     Ecclésiaste 7: 20:  « Non, il n’y a sur la terre point d’homme juste qui fasse le bien et qui ne pèche jamais. »
Prière: Seigneur, aide-moi à accepter sagement ce verdict, et pour moi, et pour les autres, sachant néanmoins que par Jésus seul, nous sommes rendus parfaits, à la gloire de Dieu notre Père, Amen.

 

—   28 janvier 2019:   —  Philippiens 4: 4 à 8
—  Prière:  Jésus, c’est cette vie-là que je veux vivre !   Amen.
—  Jean 12: 25 – 26
—  Prière:  Jésus, s’il te plaît, accomplis promptement et
 pleinement

                                           ces paroles  dans ma vie, à la gloire de ton Nom, Amen.

                                      —  Jean 12: 28

 

—   28 février 2019:   —  Dieu seul connaît vraiment notre cœur, le cœur de chaque

                                          homme  =  1 Rois 8: 38-39                                    

                —  La repentance et la confession à Dieu sont les clés de la communion avec

                     Dieu et de toute vie chrétienne victorieuse :
=   1 Rois 8: 46 à 52  –  Psaumes 19:13
—  Puis vient la vie fructueuse en Christ                                                        

                       =  Malachie 2a: « Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera le soleil de

                           la justice, et la guérison sera sous ses ailes. »

 

—   18 mai 2019 :   —  « Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait. »
—  Comment cela se peut-il ?   =   1 Jean 4: 12 – 13 ;  16 à 18 et 21
—  Seigneur, oui, je veux être capable de t’aimer et d’aimer mon

                                      prochain !
—  Remplis-moi de ton Esprit, afin que cela devienne possible, Amen.

 

—   23 mai 2029:    La crainte de Dieu est aussi une sainte reconnaissance de « Qui est

                                  Dieu » !           MC

 

—   11 juin 2019:   1) Aux yeux de Dieu, l’homme est justifié seulement par la foi  — 

                                    Romains 3: 28: « Car nous pensons que l’homme est justifié par la

                                    foi, sans les œuvres de la loi. »

                2)  Aux  yeux des hommes, la foi est justifié par des œuvres conséquentes  — 

                     Jacques 2: 26: « Comme le corps sans esprit est mort, de même la foi sans les

                                                 œuvres est morte. »

                3)  Par l’Esprit, par la foi, nous sommes capables de vivre ce que la loi

                     demandait  —  Romains 3: 31: « Annulons-nous donc la loi par la foi ?  Loin de

                     là !  Au contraire, nous confirmons la loi. »

 

—  19 juin 2019:   Voici l’héritage, dans le service pour Dieu, de celui qui a été humilié, écrasé, dépouillé de son moi et du péché récurent, rendu mort aux principes du monde et à l’orgueil de la vie:
 = Ésaïe 41: 8 à 16: « Mais toi, Israël (tu peux mettre ton nom, s’il y a lieu !), mon serviteur, Jacob (nom qui signifie le fourbe !), que j’ai choisi, race d’Abraham que j’ai aimé !  Toi, que j’ai pris aux extrémités de la terre, et que j’ai appelé d’une contrée lointaine, à qui j’ai dit: Tu es mon serviteur, je te choisis et ne te rejette point !  Ne crains rien, car je suis avec toi; ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite triomphante. Voici, ils seront confondus, ils seront couverts de honte, tous ceux qui sont irrités contre toi; Ils seront réduits à rien, ils périront, ceux qui disputent contre toi (dont les esprits méchants …). Tu les chercheras, et ne les trouveras plus, ceux qui te suscitaient querelle; ils seront réduits à rien, ils ne seront plus, ceux qui te faisaient la guerre. Car je suis l’Éternel, ton Dieu, qui fortifie ta droite, qui te dit: Ne crains rien, je viens à ton secours. Ne crains rien, vermisseau de Jacob, faible reste d’Israël; je viens à ton secours, dit l’Éternel, et le Saint d’Israël est ton sauveur. Voici, je fais de toi un traîneau aigu, tout neuf, garni de pointes; tu écraseras, tu broieras les montagnes, et tu rendras les collines semblables à de la balle. Tu les vanneras, et le vent les emportera, et un tourbillon les dispersera. Mais toi, tu te réjouiras en l’Éternel, tu mettras ta gloire dans le Saint d’Israël.« 
=  Le verset 16b est très important, et ne peut être le fruit que de la sanctification et la circoncision du cœur.

 

—   20 juin 2019:  Pourquoi devons-nous accepter que Dieu puisse encore agir puissamment, opérer des signes, des miracles et des prodiges, envers ses brebis, celles qui ont soif, celles qui sont égarées, celles qui ne sont pas encore rentrées dans la bergerie ?  Pourquoi Dieu doit-il encore agir puissamment, pour changer nos terres arides en sources d’eau ?  Pourquoi doit-il y avoir des dons spirituels miraculeux en action encore aujourd’hui, en bénédiction pour la moisson du Seigneur ?
Réponse = Ésaïe 41: 20: « Afin qu’ils voient, qu’ils sachent, qu’ils observent et considèrent que la main de l’éternel a fait ces choses, que le Saint d’Israël en est l’auteur. »                                                               (Lire les versets 17 à 20)

 

—   21 juin 2019:     Quelques petites précisions:
       —  Bible hébraïque  =  Ancien Testament
—  Juge:  Le mot « Juge », dans l’Ancien Testament, ne signifie pas la même chose que chez nous: en Israël, les Juges étaient, d’une part, les conducteurs du peuple, et d’autre part, ceuxqui disaient au peuple où était la justice, en quoi elle consistait.
—  Prophète: Une dimension de la responsabilité du prophète, aujourtd’hui, n’est pas tant de prédire l’avenir, mais d’avertir l’homme de ce qui va se passer s’il continue dans le chemin choisi !

 

 

 

 

 

 

 
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         Plusieurs dons reçus ces jours ramènent le besoin à 8.000 euros. Merci Seigneur et merci aux donateurs.
         Loué soit D.ieu. et merci aux généreux amis! Soyez avec nous et terminons de boucler ce budget ensemble !
Shalom,
Haïm Goël
 
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PERMANENCE AU CENTRE, les dimanche, lundi, mardi, mercredi et jeudi de 10 hrs à 12 hrs et de 12,30 hrs à 18 hrs. Bienvenue aux visiteurs, prières, échanges, tasse de café et intérêt pour vos démarches de croyants.
 
Vendredi : Kabbalat Shabbat en maisons (exceptionnellement au Centre. S’informer).
 
Le samedi matin à 10h30, réunion communautaire, Brit Ha’Hadasha, et en après-midi lecture commentée de la Parasha et de la Haftara. Dons spirituels bibliques en action.
 
Le mercredi à 17 h, réunion de prière (en interne !).
 
Le jeudi à 19 h : étude biblique.
 
 
 
Suisse, LEVE-TOI INTERNATIONAL, Beau Site 1, 1335 Ballaigues.
 
Cultes de Shabbat et réunions diverses, détails divers : s’adresser à  a.wala@live.fr, ancien S. Le Gac, ou à angothaim@aol.com
 
Le vendredi : Kabbalat Shabbat en maisons.
 
Le samedi matin à 10 h, réunion communautaire, Brit Ha’Hadasha, et en après-midi lecture commentée de la Parasha et de la Haftara. Dons spirituels bibliques en action.
 
Le mardi, réunion de prière (en interne et en maisons).
 
Le jeudi : Etude de la Parole : s’informer.
 
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